Alice et le Maître des Illusions

Chapitre 1 : Chapitre 1 : Rêve étrange

2526 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/11/2016 01:02

Attention : je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographes, je fais de mon mieux pour les éviter.

Je vous souhaite une bonne lecture !

Disclaimer : Rien ne m'appartiens sauf mon futur OC !

Chapitre 1 : Rêve étrange

Alice ...

Alice ! C'est toi !

Ou est votre corset ?!

Non ! C'est la mauvaise Alice !

Vous petite sotte !

Savez-vous pourquoi un corbeau ressemble à un bureau ?

Qu'on lui coupe la tête !

Votre temps est écouler jeune fille !

Je m'interroge sur les mots commençant par M

Le Chapelier est gravement malade ...

Um d'Ombrage !

J'aime la grandeur ...

Il n'y a qu'un seul champion !

Je suis Alice Kingsley !

Chapelier !

Nous devons remonter le temps pour sauver le Chapelier !

Non ... Cela ne peut pas être ... Vous vous trompez !

ARRÊTEZ !!

Je me réveille en sursaut avec un hoquet lorsque je sentis, à travers mon cauchemar, mon cœur martelant comme un fou dans ma poitrine. Mes yeux sont fixés au plafond, essayant de s'adapter à la noirceur de la pièce. Je laisse couler de longs souffles à travers mes lèvres tremblantes au fur et à mesure que je me remette de mes émotions.

Ce n'était qu'un rêve, Alice ...

Cette phrase tourne en boucle dans ma tête tandis que j'essaye de calmer mon cœur battant la chamade. Cela faisait des années que je n'avais pas fait de rêve de ce genre ! De plus en plus curieux ... Lorsque mes yeux s'adaptèrent enfin à la chambre, je pu apercevoir quelques rayons de lumière sur le drap du lit devant moi. Je tourne alors mon regard à la fenêtre à ma droite et sourit en fermant doucement les yeux quand une légère brise souffla les rideaux et vint se frotter contre ma joue chaude.

Mes oreilles se concentrent ensuite pour écouter la vieille horloge en bas dans le salon qui fait tic-tac à répétition, il doit être aux alentours des deux heures du matin. Un doux froncement de sourcils vient faire son apparition sur mon visage quand je suis enfin consciente de mon entourage.

Je tourne ma tête vers le coter gauche du lit pour y trouver une forme endormie dos à moi. Un petit sourire nostalgique se mit en place sur mes lèvres, heureusement que mes terreurs nocturnes n'ont pas déranger son sommeil, mais il a toujours eu de la chance de pouvoir dormir aussi profondément contrairement à moi.

Je ressens soudainement une forte envie de sortir d'ici, mon cœur se serre violement à la désagréable sensation d'enfermement, je vais étouffer. Mes mains se posent de chaque coter de mes hanches pour pouvoir me hisser le plus silencieusement possible hors du lit, m'arrêtant lorsque j'entendis un petit soupir. Par reflexe, je ferme serrer mes yeux et me mord la lèvre inférieure. Quelques secondes passent puis l'homme se mit à émettre des petits ronflements, signe qu'il n'a pas été réveillé, une chance !

Tout mon corps se relève et avec des pas agiles, je me dirige vers la petite chaise au coin de la pièce pour mettre un manteau sur mes épaules frêles. Je traverse la pièce le plus silencieusement possible puis dévale les escaliers direction la porte et la sortie.

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La femme aux cheveux blonds bouclés traversa la grande forêt sombre au milieu de la nuit. De nombreux bruits de créatures sauvages ainsi que des petites lucioles de toutes les couleurs créent une ambiance douce et agréable en cette nuit fraîche du monde merveilleux.  Elle laissa apparaitre un petit sourire pensif au fur et à mesure qu'elle avança à travers cette forêt dense. Des chevaux à bascules tournèrent autour d'elle avant de prendre la fuite avec un cri de guerre derrière les arbres tordus.

Alice s'arrêta de marcher et leva la tête vers le ciel à la recherche des étoiles en travers les nombreuses branches. Elle ferma les yeux et prit des respirations lentes, pensant à son rêve et au monde du dessus. Que sont-ils tous devenus depuis son départ ?

"Encore en train de vagabonder ?" s’exprima une voix paresseuse.

Alice rouvrit doucement les yeux et rabaissa sa tête pour observer un grand sourire plein de dents. Elle cligna des yeux puis sourit en retour à son ami le félin, "malheureusement oui, je ne trouve pas le sommeil." Elle esquissa un sourire puis baissa timidement son regard au sol, trouvant ses pieds non vêtu très intéressant.

Le corps entier du chat de Cheshire apparut dans une épaisse fumer, la queue battante de gauche à droite, "eh bien, permets-moi de te tenir compagnie dans ce cas." Son sourire s'agrandit d'avantage et les pupilles de ses yeux se rétrécirent. Le corps du chat gris et bleu flotta paresseusement dans les airs, attendant que le champion de monde des merveilles lui explique ses inquiétudes.

Alice secoua lentement la tête dans la négation, sentant sa peine monter à son cœur et dans sa gorge. Elle cligna rapidement des yeux en essayant de retenir ses larmes, "je me pose pleins de questions Cheshire, ai-je fais le bon choix en laissant ma sœur et ma mère dans le monde d'en haut ? Que pensent-t-elles de moi ? Suis-je une bonne personne ?" Sa voix se mit à trembler et sa main monta immédiatement à ses yeux pour chasser une larme.

Le sourire exagérer du chat se rétrécit un tant soit peu, "tu manques à nouveau de plussoyance, Alice." S'exprima-t-il en se rapprochant du visage de la femme triste. Il leva une patte et prit le menton d'Alice pour qu'elle le regarde à nouveau dans les yeux.

"Je sais." Elle répondit avec fatigue et douleur, la voix tremblante. Le chat avait raison, ses cauchemars récents ainsi que ses nombreuses questions lui enlèvent sa confiance en soi durement gagner. Elle a tué le Jabberwocky, fait le commerce en Chine, remonter le temps et elle est revenue au pays des Merveilles !

Cheshire passa sa patte de velours contre la joue d'Alice, "ne pense-tu pas que ta famille est fier de toi ? Tu as accomplis tellement de chose jeune fille, puis tu es revenue ici et nous à tous sauver, un en particulier." Il sourit encore plus puis s'éloigna d'Alice en disparaissant dans les airs.

Alice renifla puis se laissa à nouveau sourire, elle sait exactement de qui il parle. Cheshire à raison, sa famille doit être heureuse pour elle. Son père doit la voir depuis le ciel avec une fierté et de l'admiration pour avoir réussi à étendre ses projets et garder le Wonder en lieu sûr et utilisable pour les générations futures. Elle est ensuite revenue parmi les siens, ici.

Alice grimaça avec un froncement de sourcils quand une petite douleur surgît de son estomac. Elle plaça sa main sur le point douloureux et frotta pensivement le temps que la douleur parte à nouveau. La lune et les étoiles sont tellement brillantes que tout est visible dans la forêt bleutée. Alice sursauta lorsqu'une famille de cochon vert passa à toute vitesse entre les feuilles, pourchasser par un mini dragon insecte.

Le chat de Cheshire réapparut subitement sur une branche au-dessus d'Alice, "le bébé te donne des douleurs ?" Ses grands yeux turquoise fixèrent le ventre de la femme.

Alice passa son regard du chat à la petite bosse sous sa main, "oui, ça arrive de temps en temps. La reine Mirana me dit que cela est normal." Elle retira sa main quand le chat s'approcha de son ventre. Il posa ses deux pattes dessus et se mit à ronronner fortement, "peut-être qu'il aime déjà guigendélirer." Dit-t-il en regardant le visage de la femme avec son immense sourire.

Alice gloussa à cela puis secoua la tête, "oui, peut-être." Elle sourit en retour au chat en plaçant une main sur sa tête poilue et en grattant derrière les oreilles.

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Alice rentra à nouveau chez elle après sa petite balade dans la forêt. De pouvoir parler un peu avec Cheshire lui a fait du bien et à résolu quelques petits soucis qui pèsent sur son esprit.

Elle ouvrit lentement la porte de la chambre en faisant attention de ne pas réveiller la personne endormi dans le lit. Elle mordit sa lèvre inférieure, peur de faire du bruit malgré ses pas lent sur le sol en bois craquant. Elle posa sa veste sur la chaise de tout à l'heure puis s'assit à nouveau sur le lit en levant les couvertures avec soin. Elle passa une jambe, puis l'autre et enfin le reste de son corps endoloris.

"Alice ?" Marmonna une voix inquiète et endormie.

Alice plissa les yeux et se maudit mentalement de l'avoir réveiller, "oui, je suis là." Elle répondit doucement en tournant la tête pour rencontrer les yeux verts ternes du Chapelier. Elle voulut rire à l'adorable tête qu'il faisait avec ses cheveux orange qui partent dans tous les sens. Elle le vit froncer les sourcils puis se redresser contre le lit pour mieux la voir.

"Tu vas bien ?" Chuchota-t-il en se penchant vers elle avec une expression concernée et une exagération dans ses expressions faciales. Il n'aime pas quand elle part sans lui en parler ! Il a toujours cette peur qu'elle s'en aille et disparait à jamais ...

Alice arrêta de sourire et sentit de la culpabilité à la crainte du Chapelier envers elle, "oui Tarrant, je vais bien. J'avais juste besoin de sortir et prendre l'air car le bébé était à nouveau agité." Elle cligna des yeux et posa une main douce contre la joue blanche du Chapelier.

Tarrant baissa les yeux avec un froncement de sourcils, semblant réfléchir à ce qu'elle venait de lui dire avant qu'il ne sursaute et ne la regarde de haut en bas, "oh ! Mais bien-sûr ! Que puis-je faire pour te faire sentir mieux ?" S'exclama-t-il en s'excitant dans tous les sens. Il n'aime pas voir son Alice dans la douleur ! Elle ne mérite pas de souffrir ! Il va prendre soin d'elle ! "Je peux aller te faire du thé, te faire un nouveau chapeau, chapeau ! Un massage, une histoire, un bonnet-"

La femme rit légèrement en le voyant devenir fou. Cela a toujours été une source de joie et d'hystérie depuis qu'elle lui à annoncer l'enfant à venir. Sa mauvaise folie, la meurtrière, avait presque totalement disparue depuis son retour et maintenant avec sa grossesse elle est définitivement partie, une chance !

Alice posa ses mains de chaque coter du visage du fou et cria, "Chapelier !" L'homme arrêta sa diatribe et marmonna un étrangler, «je vais bien !» Avant de secouer la tête de de sourire à pleines dents, haussant les sourcils à elle, obligeant à la femme à rire plus fort.

Alice se calma puis se pencha dans les bras du Chapelier, son cœur rempli d'amour et de joie, mon Dieu qu'elle l'aime ! Elle posa sa joue contre son épaule et entoura ses bras autour de son torse, un sourire rassuré et les yeux fermés.

Le Chapelier cligna des yeux mais reprit rapidement ses esprits et continua de sourire adorablement à la femme dans ses bras. Il retourna l'étreinte d'une manière protectrice puis se balança légèrement d'avant en arrière, menton posé sur la tête d'Alice. Il ne peut s'empêcher d'être inquiets pour elle et leur enfant, il n'aime pas la laisser seule et encore moins gambader dehors en pleine nuit ! Il pourrait lui arriver n’importe quoi !

Il resserra un peu sa prise sur elle puis ferma les yeux, n'aimant pas le sentiment de stress et d'inquiétude l'envahir petit à petit. Il sait très bien que ses cauchemars ont recommencés de plus belle depuis quelques temps, il l'entends et la rassure du mieux qu'il peut, mais il sait aussi qu'Alice ne lui dit pas tout et quelque part cela lui fait peur. Lui aussi est proie à de nombreux cauchemars ou sa belle Alice disparait à nouveau en lui promettant de revenir mais jamais elle ne revient et le laisse mourir de douleur et de tristesse.

Tarrant sentit la prise d'Alice desserrer autour de lui et sa respiration devenir régulière, signe de son assouplissement. Il bascula lentement en arrière contre les oreillers et tira doucement les couvertures sur sa femme, la gardant toujours contre lui, un bras protecteur autour de ses épaules et son ventre.

Quelques minutes plus tard, les deux dormaient à nouveau dans la chaleur de l'autre sans rêve ni cauchemar, un sentiment de paix dans leur cœurs.

Alice ...

Il n'est plus qu'une question de temps ...

Bientôt le monde que tu as connus disparaîtra.

A suivre …

Voilà, mon premier chapitre d’Alice au pays des Merveilles !

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SVP vos commentaires sont ma force !A bientôt pour un prochain chapitre ;)

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