♠ ♦ Alice in Wonderland ♥ ♣

Tous les Résistants se sont recouverts de Poudre d'Invisibilité et ont infiltré le Château de Cœur en toute discrétion. Comme Jumonji le leur a ordonné, ils sont tous cachés dans la salle du trône, ou dans des pièces proches de celle-ci. Ils resteront ainsi dissimulés jusqu'à ce que leur aide nous soit nécessaire, si de trop nombreux Cavaliers Rouges et autres sujets de Kotaro se mêlent au conflit. Ils n'auront qu'à crier ''Surprise'' et la magie de la poudre sera annulée. Ils seront visibles de nouveau et pourront attaquer.

Nous sommes tous les onze devant l'imposant palais rouge et noir que nous détestons tant. Nous paraissons minuscules à côté, mais nous restons bien droits et confiants, avec nos armes fièrement chargées. Les yeux relevés vers les hautes tours, les grands cyprès taillés du jardin ou vers la simple façade, on reste bien cinq minutes dans le silence le plus complet. Nous nous concentrons, nous réfléchissons... nous prenons conscience que cette Guerre peut être décisive, et que nos vies ne sont plus entre nos propres mains.

Kuro tape sa batte dans la paume de sa main, Edge et Hiruma mâchouillent tous deux des chewing-gum et font quelques bulles qui éclatent bruyamment dans ce silence pesant, Marshall et Blue fument respectivement leur clope ou leur narguilé, L mordille son pouce en toisant le Château de Cœur de ses grands yeux cernés, les Tweedle tiennent la visière de leurs casquettes avec un sourire en coin, Jumonji tire une latte sur la cigarette de Marshall, Togano arrange ses lunettes avec une expression faciale meurtrière... et moi, je tremble de tout mon corps, en serrant mon pistolet dans mes petites mains froides.

En regardant mes dix coéquipiers, j'ai l'impression que nous sommes indomptables, invincibles de part notre complicité, ainsi que la haine que nous partageons. Et je me rassure en me répétant intérieurement que ce n'est pas seulement une impression.

Au bout de quelques temps, Jumonji nous regarde un par un avec un regard sérieux, et s'avance en se recouvrant de Poudre d'Invisibilité. En prenant une grande inspiration, poussée par l'adrénaline, j'en fais de même avec tous mes alliés. Seul Togano n'est pas invisible. Il frissonne, souffle soudainement, et entre dans le château, suivi par nous tous.

Ouvrant brusquement les portes de la salle de trône, Togano avance rapidement vers Kotaro Red d'un pas assuré. Nous sommes tous derrière lui, la respiration coupée. Par chance, les quelques Chevaliers Rouges qu'il a croisé sur son chemin l'ont simplement salué et l'ont laissé continuer sa route. Personne ne l'a questionné, ou ne l'a suivi. Seuls le Roi de Cœur, son ''Valet'', les Rebelz et une majeure partie des Résistants sont donc présents dans la Salle de Trône. Il est seul. Et c'est parfaitement ce que nous voulions. Comme à son habitude, il est assis bien droit, les jambes croisées, la joue appuyée dans sa main droite, et son autre main pianotant l'accoudoir. Sa somptueuse couronne rouge est légèrement penchée dans ses cheveux impeccablement coiffés, signe qu'il vient tout juste de ranger l'un de ses peignes dans sa poche. En voyant Togano arriver, il écarquille ses grands yeux chocolat et se redresse, finissant par se lever de son trône.

« Togano Heartace, mon fidèle Valet... Que fais-tu ici aussi tôt ? Demande-t-il, visiblement surpris. J'ai reçu il y a quelques heures de cela une lettre de ta part expliquant qu'il n'y avait toujours rien à signaler du côté des Rebelz...

-Bonjour Votre Majesté, murmure Togano en s'agenouillant, plaquant son poing contre son cœur. Il se lève ensuite et s'éclaircit la gorge. Figurez-vous que j'ai pris la liberté de partir quelques temps après avoir écrit ma lettre car, voyez-vous, je m'ennuie là-bas. Curieusement, les Rebelz ne songent absolument pas à vous attaquer, et ne pensent qu'à s'amuser et à fêter mon retour, comme je vous l'ai expliqué dans mes courriers.

-Tu veux dire qu'ils se foutent complètement du Royaume de Cœur ? Se battre ne leur est jamais venu à l'idée ? Kotaro se rassoit, comme dépassé par les événements. Par le Jabberwocky, ce qu'ils peuvent être niais ! Dis-moi que c'est une blague ! »

Soudainement, contre toute attente de la part du jeune tyran, Togano esquisse un mauvais sourire en coin en arrangeant ses lunettes. Il lance, avec un intonation emplie de cruauté et de désir de vengeance : « En effet, c'est une blague. » Kotaro hausse un sourcil, étonné.

« Surprise ! » Sous les yeux choqués du Roi de Cœur, les autres Rebelz et moi apparaissons dans la salle, derrière Togano, rompant le charme de la Poudre d'Invisibilité.

Se levant d'un bond de son somptueux trône d'or, Kotaro lâche le peigne dont il était sur le point de se servir (sûrement le numéro 6, reconnaissable à son manche à motif damier, des cœurs rouges étant placés dans tous les carreaux blancs). Les poings serrés, lui lançant un regard assassin, Jumonji est resté invisible. C'que Kotaro sera choqué de le voir, quand il se décidera à apparaître. Je comprends qu'il reste caché pour le moment.

« Togano... tu m'as trahi ?! Hurle Kotaro, la lèvre toute tremblante sous la colère, et les yeux commençant à s'humidifier. »

Le rire de Togano résonne dans l'immense salle, ce qui pousse les Rebelz a sourire.

« Vous avez parlé de trahison ? Demande-t-il avec une pointe d'ironie dans la voix. Mais je n'ai jamais véritablement été de votre côté ! Je vous rappelle que j'ai été contraint de rejoindre le Royaume de Cœur. Je n'ai jamais voulu être votre Valet, je l'ai fait pour sauver la vie de mes amis. Il est vrai que je leur en ai voulu de ne pas m'avoir retenu, de m'avoir fait de sales coups après mon départ... mais ce n'est pas pour autant que je me suis attaché à mon rôle de Valet de Cœur. Je joue bien la comédie, n'est-ce-pas ? J'ai joué le rôle du cruel bras droit de la tyrannie. Mais uniquement pour respecter notre Pacte, et ainsi protéger les Rebelz. En fait, vous, à mes yeux vous n'êtes rien ! »

Le sourire de Togano se fait plus insistant, alors que les rayons du soleil traversant les vitraux se reflètent sur ses lunettes de soleil teintées orange, nous empêchant d’apercevoir ses yeux. Kotaro a un léger soubresaut, et est complètement abasourdi de ce qu'il lui arrive : le monde semble s'écrouler autour de lui. Ses poings serrés tremblent de manière incontrôlée. Faisant valser sa cape à sa droite, il relève le menton, ravalant ses larmes.

« Mais tu sais ce que ça signifie, si tu renonces à ton poste de Valet de Cœur, tente-t-il de riposter. En plus de souiller ton nom de famille, tu vas voir tous tes amis Rebelz mourir sous tes yeux, car tel était notre Pacte !

-Alors non seulement les Heartace ont toujours été du côté des Résistants, puisque figurez-vous que mon père est tombé sous les armes du Royaumes de Cœur, même en étant le Valet de votre propre père. Mais sachez que maintenant je n'ai plus peur de vous, et de violer le Pacte. Et ce pour une simple et bonne raison : je ne suis plus seul. »

La salle s'assombrit, la lumière ne traversant plus les nombreux vitraux. Les nuages semblent avoir de nouveau pris place dans le ciel, et un tonnerre retentit. Kotaro lâche soudainement un rire dément, un ricanement machiavélique empli de rage et de folie. Il murmure :

« Tu n'es plus seul ? Comme c'est touchant. Cependant, ce n'est pas ça qui va m'empêcher de tous vous tuer un par un... Il ramasse son peigne préalablement tombé, le range dans sa poche et chuchote. Et ce sera très élégant. »

Après avoir effectué un brusque geste de nuque pour arranger sa mèche devant son œil gauche, Kotaro descend quelques marches des escaliers menant à son trône, les poings férocement fermés et un sourire figé au coin de ses lèvres. Le bras tendu, il s'avance vers Togano, comme si il allait l'étrangler. Le jeune ex-Valet de Cœur relève légèrement le menton, confiant et limite hautain, avec un sourire à peine visible. Soudain, Kuro court le plus vite qu'il le peut et saute, tenant sa batte de baseball au-dessus de sa tête, et prêt à cogner Kotaro au visage avec son arme préférée.

Relevant simplement le bras avec une arrogance qui lui est propre, Kotaro utilise le pouvoir de Télékinésie de Edge. Kuro vole à travers la salle, s'écrasant avec fracas contre l'un des piliers. Suivie de Marshall, j'accours vers lui.

« Kuro ! Relève-toi ! Je m'écrie en aidant Kuro à s'asseoir. »

Tellement affaibli par la brutale manière dont il s'est cogné contre le pylône, mon Frère pose son front contre mon épaule en reprenant son souffle. Tous les Rebelz sont tournés vers lui. Agitant ses oreilles, époussetant son pantalon blanc et reprenant sa batte tombée près de lui, il lève les yeux vers Kotaro et murmure : « La Guerre est déclarée... »

Ce regard rouge sang assassin veut tout dire. Pour l'instant, pas besoin des autres Résistants. Juste lui contre nous. Je pense qu'il va comprendre sa douleur.

Alors que Kuro se met de nouveau debout, L se saisit de son pistolet, avec une mine blasée fidèle à lui-même, et le pointe vers Kotaro. Mais le tyran l'envoie voler par la fenêtre grâce au même pouvoir. L reste les yeux grands écarquillés et nous transmet par la pensée :

« Okay, les armes ne servent à rien tant qu'il aura la Montre de Edge... »

Ni une ni deux, Hiruma disparaît. Kotaro, sous la rage, ne tente même pas de le chercher et se contente d'envoyer valser toutes les armes visibles des Rebelz. Alors que je récupère mon pistolet ayant atterri au fond de la salle, aux côtés de Blue qui récupère son couteau-papillon, j’entends le Roi de Cœur hurler : « Lâche-moi, toi ! »

Hiruma est soudain propulsé près de moi. La puissance de la Télékinésie l'a fait tombé sur le ventre, dans un bruit terrible. Posant ma main sur son épaule, constatant que sa lèvre s'est fendue sous la chute, je lui demande d'une voix chevrotante si il va bien. Pour toute réponse, le Cheshire se lève, en tremblant de tous ses membres.

« Kekeke, faut pas trop prendre la confiance, votre Fuckin' Majesté ! »

Fièrement et avec insolence, il se tourne vers Kotaro en tendant sa main droite vers lui : il tient la montre de Marshall.

Son sourire diabolique redonne espoir à tous les Rebelz qui récupèrent leurs armes au sol. D'un geste léger, il envoie au Lièvre de Mars sa montre, qui lui a tant manqué. Marshall range son précieux objet dans la poche intérieure de son gilet en agitant ses oreilles, et prend une grande inspiration avec un léger sourire en coin alors que son pouvoir infiltre de nouveau son corps peu à peu. Kotaro tremble, comprenant qu'il vient de perdre l'une des montres les plus puissantes, alors que Hiruma ricane :

« Bon, c'pas celle de Edge, mais au moins j'en ai chopé une ! »

Marshall remercie le Cheshire du regard avec un sourire à peine visible, la clope aux lèvres.

Lâchant un léger ricanement, l'homme-lièvre se tourne vers le jeune souverain, et ses yeux orange se plissent lentement en se mettant à briller. Avec un grand sourire satisfait, je comprends qu'il va se servir de son pouvoir, afin de manipuler l'esprit de Kotaro. Sous les yeux de tous ses ennemis, le tyran commence doucement à se laisser faire, complètement soumis au pouvoir de Marshall. Serrant les dents, les yeux clos et forçant sur son bras pour ne pas bouger, il porte malgré lui sa main à la poche de son blazer et en sort la montre de Edge. Soudain, il hurle : « Non ! Ça ne se passera pas comme ça ! »

Réunissant toutes ses forces, Kotaro parvient à ranger de nouveau la montre, à soulever sa cape pour dégager ses jambes, et à taper férocement du pied.

Un bruyant tremblement secoue la pièce, et une onde puissante balaie tous les Rebelz au fond de la pièce tels de vulgaires pantins. Les escaliers menant au trône sont même fissurés. Affaibli, se relevant avec l'aide de Kuro qui est tout aussi sonné, L nous dit par la pensée :

« C'est... grâce aux montres des Tweedle et à leur double force qu'il a su résister... »

Avec rage, je lâche : « Putain, il fait chier à avoir tous les pouvoirs pour lui seul ! » Tapant de mon petit poing sur le sol, je me tourne soudain vers les Tweedle, ayant soudainement peur que cet usage massif de leurs pouvoirs ne les ait pas trop affaibli. Et je constate douloureusement Unsui allongé, ayant l'arcade sourcilière ouverte et le crane couvert d'égratignures. Il est tout tremblant, et une larme coule sur sa joue sous la douleur qu'il tente de dissimuler par son silence. Agon, atterri un peu plus loin, se relève avec difficulté sur ses coudes. Voyant l'état de son jumeau, il court vers lui, frissonnant d'effroi. S'asseyant à genoux près d'Unsui, il le serre contre lui en le relevant légèrement pour qu'il se remette doucement. Cherchant la casquette de son frère du regard, Agon finit par la trouver et la replacer sur sa tête. Il arrange ses lunettes de soleil, brisées par l'impact, et murmure :

« Aller Unsui, relève-toi, on va lui régler son compte et on va récupérer nos montres !

-O-oui... dit Unsui en esquissant un petit sourire à l'égard de son frère rasta. Ne t'en fais pas pour moi, Agon. »

Touchée à la vue de toute leur complicité fraternelle, je me relève et claque trois fois des doigts. Les blessures d'Unsui disparaissent aussitôt, Jumonji agissant en restant invisible aux yeux de tous. Avec un sourire espiègle en coin, Agon se lève et aide son jumeau à en faire de même. Tous deux lancent un regard noir à Kotaro en s'avançant vers le trône avec les autres Rebelz, craquant leurs doigts avec détermination.

« Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression... dit Unsui en plaçant mieux sa casquette.

- ... qu'il ne va rien comprendre à ce qui va lui arriver ! Achève Agon en relevant le menton avec un sourire psychotique. »

Bien droit devant son trône, les poings serrés et effectuant un déhanché qui lui est propre en recoiffant sa mèche, Kotaro nous toise avec un grand sourire, attendant certainement que l'on riposte. Fermant son peigne dans un petit Clic et le posant sur son trône, il ricane en passant une main frissonnante dans ses cheveux parfaits. Les frissons de la folie. Soudain, les Tweedle se mettent à courir en sa direction et lui envoient une poudre au visage ! Il s'agit de la Poussière Aveuglante, une de leurs plus malicieuses inventions. Alors que la poudre pailletée verte vient se déposer dans les yeux chocolat du Roi de Cœur qui hurle à la mort, Agon et Unsui tapent mutuellement leurs poings en gueulant :

« En plein dans le mille ! »

Kotaro frotte ses yeux en gémissant de douleur, grinçant des dents sous la souffrance. Le picotement doit progressivement se transformer en brûlure. Le voir dans cet état lamentable décroche un fou-rire incontrôlable de la part d'Hiruma, Kuro et Edge. Profitant du fait que Kotaro ne voit plus rien pendant quelques instants, Togano se place à quelques mètres de lui, un arc à la main. Plaçant la flèche, il s'apprête à tirer en plein cœur de Kotaro, poussé par la vengeance. Lâchant la corde,Togano constate douloureusement que la flèche est arrêtée en plein vol. Kotaro appuie sa paume contre son œil, l'autre main étant tendue vers la flèche et la maintenant au-dessus du sol. Relâchant la prise, la faisant donc tomber, il dit :

« Et tu comptais faire quoi là ? Me tuer ? C'est lâche, je n'étais même pas face à toi, et j'ai été handicapé. Tu prétends être un Rebelz, mais tu ne sembles pas connaître la loyauté...

-Pourquoi être loyal envers le plus grand monstre du Wonderland ? Répond Togano avec une intonation insolente et un mauvais petit sourire, baissant son arc.

-Tu n'es qu'un sombre connard ! »

Sur ce cri plein de rage, Kotaro soulève Togano a quelques mètres du sol en tendant son bras vers le plafond, et serre férocement ses doigts crispés afin d'étrangler son ex-Valet grâce au pouvoir de Edge. Remuant ses pieds désespéramment, Togano grimace de douleur, versant une larme fugitive. Sans réfléchir, je lance une grenade à Kotaro, mais ce dernier la renvoie au fond de la salle, brisant une fenêtre au passage en explosant. Arg, je l'ai usé pour rien ! C'est alors que Blue parvient à protéger Togano en lançant un champ de force devant lui, rompant le pouvoir de Kotaro pour quelques instants. L'ex Valet de Cœur tombe sur le sol mollement, et L l'aide à se relever, lui frottant amicalement le dos.

Blue se tourne vers Kotaro après avoir longuement regardé sa main droite encore tremblante du puissant champ de force qu'il vient de former, sa main gauche étant posée sur son cœur-horloge. Il esquisse un grand sourire narquois en tirant sa langue de caméléon. Le sang du tyran n'a fait qu'un tour...

Les nerfs à vif, sa cape traînant majestueusement derrière lui, Kotaro se retrouve en un éclair face à Blue grâce à la Vitesse Extrême de Kuro. Il lance entre ses dents :

« On va voir si vous allez faire les malins sans votre précieux créateur de montres ! »

Tirant sur l'embout de son narguilé, Blue reste bien droit et arrogant alors que Kotaro lève son poing pour lui en coller une. Puis, sous nos yeux choqués, Kotaro sort la montre d'Agon de sa poche et la jette entre les mains de son propriétaire d'origine. Les yeux grands écarquillés, je comprends immédiatement qui est derrière tout ça et me tourne vivement vers Marshall en faisant valser mes cheveux. Tous les autres Rebelz sont tournés vers lui avec un sourire au coin des lèvres. Ses yeux d'ambre brillent encore, alors qu'il fume une nouvelle cigarette avec un air malicieux qui lui sied comme un gant. Agon, regardant sa montre magique avec un sourire qui se fait de plus en plus insistant, la range précieusement dans sa poche en gueulant : « Putain, c'que tu m'as manqué toi ! »

Toujours dans l'incompréhension la plus totale par rapport à ce que Marshall lui a fait faire, Kotaro ouvre grand ses yeux en tremblant de plus belle, comprenant qu'il ne lui reste que la moitié de la Puissance Extrême, avec la montre d'Unsui.

Avec un léger sourire bizarre et ses grands yeux cernés bien ouverts, le rendant presque terrifiant, L nous explique par la pensée :

« Kotaro est en train de réaliser qu'il est de plus en plus en danger. Plus que trois montres à récupérer et il ne sera plus rien... Il en a conscience. Il est en train de perdre. »