Danganronpa : Une autre version de l'histoire

Chapitre 3 : Chapitre 1 - Partie 1 : La famille ou les amis ?

2308 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 02/12/2016 20:01

ATTENTION : (Je mettrai cet avertissement avant chaque chapitre) Cette fic vous spoilera à 100% les évènements de Danganronpa : The Animation, Il est donc FORTEMENT conseillé d'avoir vu cet anime ou d'avoir joué au jeu Danganronpa : Trigger Happy Havoc avant de lire cette fiction, il y aura quelques références mineures à l'anime Danganronpa 3 : The end of Kibougamine Gakuen via le personnage inventé. VOUS ÊTES PREVENUS !


MERCI DE LIRE CET AVERTISSEMENT !


Sur ce bonne lecture !


Chapitre 1 : Partie 1 :


Point de vue : Sayaka


Le lendemain je fut réveillée par la voix de Monokuma qui indiquait qu'il était 7h du matin, nous avions convenu avec les autres que nous devions nous rassembler tout les matins à la cafeteria après l'annonce matinale, je me dépêchai donc de me préparer et de retourner au réfectoire.

Une fois arrivée je remarquai que presque tout le monde était là, en fait, il ne manquait que Makoto, Touko et Byakuya.

Pour Touko et Byakuya je ne m'inquiète pas, ils avaient prévenus qu'ils ne viendraient pas à ces rencontres matinales.

Ce qui n'était pas le cas pour Makoto, aussi plus les minutes passaient et plus je m’inquiétais pour lui, et s'il lui était arrivé quelque chose ?

Pendant que j'agrippais ma chaise pour ne pas me précipiter d'aller vérifier s'il allait bien je regardais aussi mes camarades autour de moi, ils étaient tous en train de déjeuner tranquillement alors que je paniquais comme pas possible.

Finalement il se pointa avec plus d'un quart d'heure de retard, le nœud qui s'était jusqu'alors formé dans mon estomac disparut aussitôt.

Kiyotoka s'empressa de lui reprocher son retard.


  • Désolé, j'ai eu du mal à sortir du lit aussi tôt. Répondit-il


Il s'approcha de la table et s’assit en face de moi, je remarquai que j'étais si préoccupée que je n'avais encore rien mangée.

Ce que Makoto vit aussi …


  • Tu n'as encore rien mangée, Sayaka ?


Je sentis mes joues rosir un peu avant que je réponde.


  • J'ai préférée t'attendre …


Il parut un peu surprit mis il finit par sourire sans rien ajouter.

Et les jours s'écoulaient ainsi sans plus de nouvelles de Monokuma, je passai pas mal de temps avec Makoto mais j'essayais d'en apprendre plus sur les autres même si certains comme Mondo, Byakuya ou Touko n'étaient pas du genre sociables, je suis parvenue à arracher quelques mots à Kyouko et je parlai sans problèmes aux autres.






Ça faisait trois jours que nous étions enfermés et rien n'était arrivé à personne, aucune nouvelle de Monokuma et tant mieux, je m'étais considérablement rapprochée de Makoto, j'étais vraiment contente d'avoir un ami aussi gentil que lui dans un endroit comme celui-là.

Seulement j'avais été idiote, idiote de penser que nous allions rester tranquillement toute notre vie dans cette académie, il n'allait bien évidemment pas nous laisser faire.

Alors que je discutait tranquillement avec Aoi et Sakura, sa petite voix qui m'étais vite devenue insupportable retentit dans toute l'académie.


  • À tout les élèves, rendez-vous dans le gymnase immédiatement !


J'interrogeai mes deux camarades du regard mais elles n'avaient pas l'air d'en savoir plus que moi.

Nous nous dirigeâmes donc toutes les trois vers le gymnase, j’avais terriblement peur que quelque chose arrive, quelque chose d'irréversible …

Nous arrivâmes les premières, les autres débarquèrent les uns après les autres, et comme la plupart du temps, Makoto arriva bon dernier.

Monokuma se montra quelques minutes plus tard.


  • Je me suis longuement demandé pourquoi aucun meurtre n'avait encore été commis. Commença-t-il
  • Tout simplement parce que personne ne va tuer pour ton bon plaisir ! S'exclama Aïko
  • Exactement ! Répliqua l'ours. Vous avez les lieux, les possibilité et une intrigue digne des plus grands romans policiers, mais il vous manque le plus important : une motivation.
  • Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Demanda Léon
  • Allez tous dans la salle vidéo, vous comprendrez ! S'exclama la peluche avant de partir dans un grand fou rire qui ferait frémir de terreur n'importe qui.


Il repartit, nous laissant seuls dans notre mutisme.


  • On ferait mieux d'aller voir. Finit par lancer Kyouko. On ne gagnera rien en restant ici.


Comment arrive-t-elle à garder son calme dans un moment pareil ?

Cette fille est vraiment très étrange, et ce nom, Kirigiri, pourquoi est-ce que j'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part ?

Peu importe, nous dirigeons tous vers la salle vidéo, nous y trouvons une boîte en carton avec plusieurs CD, chacun avec le nom de l'un d'entre nous inscrit dessus.

Nous prenons chacun le notre et nous installons devant les moniteurs, j'insère mon disque et je fixe l'écran.

Je reconnais une vidéo prise lors de l'un des concerts que j'ai donné, je me voit sur scène avec mes amies à mes côtés, nous sourions, je m'en souviens, j'étais vraiment heureuse à ce moment là.

Puis soudain, une autre vidéo, semblable à la première sauf que je n'était plus présente. Pourquoi n'y étais-je pas ?

Je commençais à avoir des sueurs froides et j'avais l'impression que je pâlissait, probablement à vue d’œil.

Puis l'écran redevint noir, je crut que c'était fini mais apparemment ce n'était pas le cas, une autre vidéo montrait cette fois ci les quatre autres membres de mon groupe à terre sur une scène lugubre et complètement détruite, mes amies ne bougeaient plus, elle n'avaient pas même l'air de respirer.

Puis un message s'afficha à l'écran : « Pourquoi ce groupe a-t-il été dissout ? »

« Découvrez le après l'obtention de votre diplôme ! » puis l'écran devint définitivement noir.

Tout les autres avaient l'air aussi choqués que moi.

Je me levai avec une seule idée en tête : sortir d'ici.

Je dois sortir, je dois sortir, j'y pensais tellement que je finit par le dire tout haut.


  • Je dois sortir, je dois sortir d'ici ! Hurlais-je


Je reculais, je ne voyais plus rien, je ne pensais qu'à m'échapper.


  • Sayaka ! Ressaisis toi ! Si on s'y mets tous on peut sortir d'ici !


C'était sa voix, celle de Makoto, je sentais ses bras autour de moi.


  • Non ! Ne me mens pas ! Laisse moi seule !


Je me précipitais en dehors de la pièce mais j'entendais Makoto courir derrière moi pour me rattraper, il y pavint.


  • Non ! Lâche moi ! Criais-je à la limite de l'hystérie
  • Sayaka arrêtes ! Tu verras on va s'en sortir … !
  • Non ! On est enfermés ici !
  • Écoutes moi ! Je te promet que je te sortirai d'ici ! Quoi que je doive faire je te sortirai de là !


Ces paroles ne me calmèrent pas vraiment mais j'allai me réfugier dans ses bras, ce garçon est bien trop gentil, peut-être que ça me sera utile pour m'en aller …


Point de vue : Aïko


Cette vidéo … j'imagine que tout le monde en a eu une du même genre …

Mais je ne peux pas y croire, jamais Monokuma n'aurait pu vaincre Kyosuke, Chisa et Juzo.

Kyosuke Munakata, mon frère, ainsi que Chisa Yukizome et Juzo Sakakura ses deux meilleurs amis du temps d'où il étudiait lui même à Hope's Peak.

Pourtant ils étaient là tout les trois à me sourire sur cette vidéo, puis plus rien, une autre vidéo avait suivie la première, l'endroit où ils étaient était complètement détruit, et ils avaient disparus.

Ils n'étaient pas morts, ils ne peuvent pas être morts, pas eux …

Et pourtant, lorsque la petite voix de Monokuma me chuchota « Qu'est-il arrivé à Kyosuke Munakata, ainsi qu'à ses deux amis ? La réponse se trouve en dehors de l'académie ! ».

Je du admettre que j'eus peur … mais je dois me ressaisir, si Kyosuke me voyait comme ça, il me traiterait de froussarde, je suis pas une froussarde d'abord !

Ils sont encore en vie et j'en suis sûre, et je ne tuerai certainement pas quelqu’un pour m'en assurer, de toute manière même si je le faisais, il ne me le pardonnerai jamais.

Oui, c'est ça ! Ça ne sert à rien de se poser des questions !

Pfiou, et dire que j'ai faillit tomber dans le piège de Monokuma !

Je regarde la porte de ma chambre … et si quelqu'un essayait de me tuer ?

Ça me fait peur, penser que l'une des personnes qui se trouve dans ce bâtiment puisse avoir envie de tuer …

Mais bon je n'en suis pas sûre hein ? Rien ne prouve que qui que ce soit essaie de tuer quelqu'un, hein ?

J'ai juste l'impression que j'essaie de me rassurer moi-même.

Je soupire un bon coup avant de fermer ma porte à double-tours puis de me faufiler dans mon lit, en espérant que personne de tente quoi que soit cette nuit.






Monokuma nous réveille tous, comme tout les matins, je me lève difficilement puis me dirige vers la douche, je sais que Kyiotaka veux absolument que l'on se rassemble dans le réfectoire dès que l'on se réveille, mais j'ai vraiment besoin de me laver maintenant …

Je sors de la douche sans même prendre la peine de me sécher les cheveux, j'ai déjà fait assez attendre les autres.

Je me dirige à pas rapides vers le réfectoire, lorsque j'arrive, je vois Aoi et Sakura soupirer de soulagement.


  • Tu es en retard camarade Aïko ! M'agressa Kiyotaka
  • Désolée, j'avais vraiment besoin de prendre une douche …
  • Bon … j'accepte tes excuses pour cette fois, mais j'espère que ça sera la dernière !
  • Oui !
  • Bon plus sérieusement, tu n'as pas vu Léon ou Sayaka en venant ici ? Me fit Junko
  • Non, aucun des deux pourquoi ?
  • Ils ne sont pas encore arrivés, on commence vraiment à s'inquiéter ! Expliqua Aoi


Je sentis mon sang se glacer, aucun des deux n'était encore là alors qu'habituellement, Sayaka était une des premières à arriver, et Léon n'était certainement pas le dernier non plus.


  • Je … je vais voir s'ils vont bien ! Fit Makoto en se précipitant vers les dortoirs
  • Je viens avec toi ! M'exclamais-je


Nous courûmes donc tout les deux vers les dortoirs.


  • Je vais voir si Léon est dans son dortoir, toi occupes toi de Sayaka ! Fis-je
  • Ok …


J'allais donc frapper à la porte de Léon qui s'entrouvrit lorsque je la poussa, je me glissai à l'intérieur.


  • Léon ?


Pas de réponse, je fouillait un peu partout … personne, pas même dans la salle de bain.

Je sortis du dortoir pour voir la chambre d'en face, celle où Makoto était rentré et qui était d'ailleurs sa propre chambre, ce que je trouvais étrange mais bon, il y avait sûrement une bonne explication.

Je le retrouvais dans la salle de bain, Sayaka y était aussi, vivante, cela me soulagea, mais restait à trouver Léon.

Par contre elle était évanouie, et en regardant mieux je remarquais que la chambre était complètement sans dessus-dessous.

Je vis que son poignet était tordu bizarrement et était marqué de peinture dorée.


  • Elle va bien ? Demandais-je
  • Elle s'est évanouie, et j'ai l'impression que son poignet est cassé, je l'ai retrouvée allongée dans la salle de bain, en tout cas il a du se passer quelque chose ici …


Quelque chose … non … impossible … et si … Léon !


  • Je n'ai pas retrouvé Léon, il lui est peut-être arrivé quelque chose !


Il me regarda avec des yeux pétrifiés.


  • On doit le retrouver, et vite !


Je hochais la tête vivement.

Il allongea Sayaka puis nous nous dirigeâmes vers l’extérieur.

J'allais vérifier la salle de lavage, j'y retrouvais Junko qui sortait du linge, des draps de lits bleus.


  • Tiens tu as fini de manger ?
  • Oui, je retire mon linge que j'ai mis avant de manger, et vous vous avez retrouvés Sayaka et Léon ?
  • On a retrouvé Sayaka mais on cherche encore Léon …
  • Ah, j'espère vraiment qu'il ne lui ai rien arrivé …
  • Moi aussi …


Et c'est alors que, comme pour me répondre, un cri strident retentit dans tout le bâtiment.


  • Qu'est-ce que … S'étonna Junko
  • C'était Makoto, ça vient des dortoirs ! M'écriais-je


Je me mis à courir, suivie de prêt par Junko mais, alors que nous allions arriver aux dortoirs, nous rencontrâmes Kyouko qui courait dans la même direction.


  • Vous l'avez entendu ? Fit-elle
  • Oui, il faut se dépêcher ! Acquiesçais-je


Nous courûmes donc toutes les trois vers le cri de Makoto, je remarquais que l'une des portes des dortoirs était grande ouverte.

Nous nous dépêchâmes d'entrer …

Ce que je vis à ce moment là, restera probablement dans mon esprit jusqu'à ma mort.

Pourquoi … pourquoi ça a du arriver ?

Le cri sortit de ma bouche sans même que je m'en rende compte :


  • Noooooooon !


Du sang, beaucoup trop de sang, puis un corps habillé de blanc, Léon …

Ça ne devait pas se passer comme ça !

Je sens mes jambes s'effondrer sous moi, les larmes coulent à flots, ma vision se trouble.

Puis quelque chose finit par me sortir de ma transe, la voix de Monokuma :


  • Bing Bong Bing Bong ! Un corps a été découvert, je vais donc demander à tout le monde d'aller au gymnase pour que je puisse expliquer la suite !


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