Alone + toi

Je toque. Pas de réponse. J'espère qu'elle est là. Sinon je serais venu pour rien. Et je suis bloqué dehors. Mais, je connais toute ses techniques. Sous la boite au lettre, un double de clés. C'est moi qui lui avais dis de faire ça, au cas où quelque arrive à ses clés. (par quelque chose, je pense à Natsu et Grey qui fassent n'importe quoi avec)

Alors, prudemment, j'ouvre.

• Erza ? risquais-je Tu es là ?

Pas de réponse. C'est peut-être mieux comme ça, après tout. C'est le signe que je n'aurais pas du venir. Pourtant je me sens pris dans un désir profond : Entrer. N'écoutant que mon instinct, je fonce. Et... elle est là. Allongée sur le canapé de son salon. Le simple fait de la voir endormie et souriante, je suis content d'être venu. Je devais le faire. C'est notre anniversaire après tout. C'est peut-être pour ça qu'elle est en robe de soirée Elle est magnifique, pleine de lumière. La lumière des fées. Et c'est pourquoi je ne peux pas être avec elle. Vérité que j'essaye d'admettre depuis longtemps. Ça doit faire 10 minutes que je l'observe. Je ne veux pas qu'elle se réveille. Dois-je partir ? Mais je n'en ai pas envi. Alors j'analyse son salon. Quelle idée ! Mais j'en ai envi. J'y vais, doucement . Quelle idée ! Mais j'en ai envi. Je suis vraiment un enfant. Je regarde, tout autour.

• alors c'est ici...pensais-je

Tiens ? Un truc, dernière un teinture, il y a une armoire. Je m'approche, curieux. Mais c'est bloqué. Il faut un code.... 6 chiffres....Si chaque lettre de l'alphabet égale un chiffre ( A=1 B=2 C=3 etc....) Je peut mettre 5-18-26-1-19-3 ; E-R-Z-A-S-C ( SC = Scarlet )

non... Après avoir fait quasiment tous les noms de la guilde, et même des autres, le feux me monta aux joues

• Et si ?.... 9-3-8-9-25-1 ?( je vous laisse trouver se que ça signifie xD ) Ouf... ça ne fonctionne pas.....

Et, sans m'en rendre compte, je marque 10-5-12-12-1-12 : J-E-L-L-A-L. Et je tomba des nus.

• Déverrouillé ?

Je ne sais pas comment réagir ... Je la regarde, et souri. Un "merci" silencieux résonne.

• Enfin bref..., qu'est-ce qu'il y a dedans ?

Quatre robes, de soirée. Je fouille un peu. Pour qui n'y a-t-il pas sa robe Violet ? Tiens. Il y a un petit mot sur chaque une. Des dates, la date d'aujourd'hui. Une pour chaque année depuis quatre ans, du moins cinq si on compte aujourd'hui.

Une gris bleu bustier et un bas court, au niveau du genou, tissu effet "lambeau" pour la jupe

Une bleu saphir avec un col bateau argenté et un large et long bas, fendu devant

Une blanche collier, dos nu avec un bas sirène

Une violette claire qui prend une manche et laisse l'autre nu, courte, moulante et simple

Et aujourd'hui, une noir qui tient par un brettelle sur une épaule, très courte devant, je dirais mi-cuisse et très longue derrière, qui dois laisser un sorte de traine lorsqu'elle est debout. Avec une belle couleur écarlate, comme ses cheveux.

• Qu'est ce que je fous ? Je me retrouve à faire une critique de mode avec les tenues d'Erza, dans la même piège qu'elle, endormie. On dirait un...

J'étouffe ma phrase. On dirait un pervers..Dois-je partir ? Je n'en ai pas envi. Arg, mes joues me brulent. Tu es la seule qui peut me rendre si faible. Ironique n'est-ce pas ? C'est avec toi que je dois être fort. Mais auprès de toi je suis faible. C'est se qu'on appelle... l'amour.

Tiens, un petit mot est tombé. Alors...lisons

C'est fou quand même. Moi, je dois me résoudre à écrire ? Au pire, je vais tout brûler demain. De plus, j'écris un texte, juste pour parler de lui.

• "Lui" ? qui ça "lui" ? Natsu, grey ? Luxus ? je fronce les sourcils. Ou... Ichiya ?

Enfin, aujourd'hui c'est une grande date. C'est mon anniversaire. Enfin, pas mon anniversaire, l'anniversaire de ma rencontre avec lui.

• Alors, c'est...moi ?

Je ne l'ai dis à personne. C'est peut-être idiot, mais j'ai envi que ça reste un secret entre nous deux. Oui, c'est idiot. Parce qu'à chaque fois, je le fête seule. Seule avec ma robe, une nouvelle chaque année depuis 4 ans, enfin 5 maintenant , et un peu d'alcool. Forcement.

A chaque fois, je pense à lui. Je me pose, à chaque fois, des interrogations absurdes. Des remises en question qui reviennent jour après jour, nuit après nuit.

Tout le temps, j'en arrive à la même conclusion, il ne m'aime pas.

• Erza, je suis désolé de t'avoir laisser te torturer de la sorte. Tout ça, je le faisais... pour toi murmurais-je

Pourtant, j'espère encore. Même si je sais qu'il ne voudra jamais de moi, qu'il m'aime ou pas d'ailleurs.

Malgré tous ce temps qu'on a passé, j'ai peur d'avoué que je te déteste chaque fois que je te vois, car je réalise comme j'ai besoin de toi. Et même pour toi, je ne te mérite pas, je t'aime et je déteste t'aimer, parce je sais que je te torture en t'aimant. Je ne veux pas mais je ne sais pas aimer un autre que toi. Tu me manque et je ne dors pas. Tu me manques et tu n'es pas là. C'est un cauchemar, je ne tiens plus debout. Je suis fatiguée, mais jamais de toi. Je t'écris un message que tu ne liras pas, et mes sentiment que j'espère tu ne connaitras pas.

Une larme glisse sur ma joues, en laissant dans son sillage un chaleur réconfortante. Je m'approche d'elle, et m'assoie sur un coin du canapé et lui caresse doucement les cheveux

• Je suis son ennemi n°1... et je suis le mien aussi.

Sans m'en rendre compte, je l'avais dis à haute voix. Erza se réveille.

• Erza ? C'est moi... Jellal
• Je suis encore bourrée, n'est-ce pas ? Jellal n'est jamais là. Il n'est elle se met à pleurer, sans doute un effet de l'alcool mais, je n'aime pas la voir triste...surtout quand c'est de ma faute Tu n'existes que dans mon imagination.
• Erza, chut, calme-toi, je serais toujours là.
• Tu sais que je t'aime ? Qu'elle le dise aussi facilement me montre bien qu'elle est ivre. Mais ça me fait plaisir
• Moi aussi je t'aime

Je me souviens d'un fois ou je m'entrainais à faire ma déclaration avec une peluche. Ultia est arrivée et, en me montrant la peluche du doigt elle me disait : "c'est ta fiancée ?" J'avais rougis jusqu'au blanc des yeux. Et là, je l'ai dis. Enfin. 19 ans que nous vivons mais que nous ne le sommes jamais dis. C'est loin pour un amour loin d'être à sens unique. J'essaie de me souvenir d'une époque de mon enfance où elle n'était pas là. Mais mes souvenir commence avec elle.

• Pourquoi les fraisiers me fuient ?

J'éclate de rire, elle est vraiment totalement saoule

• Les chiens aussi sont loin.
• Dors Erza, tu es fatiguée
• Oui...oui, oui, oui

Et sans le vouloir, je m'endormi avec elle.

Le lendemain :

• Erza !

*pensée*-Tiens... où suis-je déjà ?

• Erza, t'es là ?

*pensée*-Qui appelle Erza ? Natsu ?

• Erza ?

*pensée* -C'est ... Lucy ? Ah ! oui, je me souviens, je suis chez Erza et...

• Lucy ? résonne sa voix non loin de moi

*pensée* -Erza ?

• Erza ? dis-je à voix haut. Je m'assoie. Ma tête me fait mal. je tourne la tête, je suis dans le salon d'erza, sur son canapé et... à côté d'elle !!!!
• Jellal , Qu'est-ce que tu fais là ? cri-t-elle en se levant.
• Je suis là depuis hier.
• Ah bon ? aaah ma tête... je ne souviens plus...
• Tu as beaucoup bu hier ...

Elle me regarde, suspicieuse. Je la comprend... Elle s'est réveillée à coté de moi, elle ne se souviens plus d'hier et je lui dis qu'elle a bu....

• Il faut que je renvois les 3 autres...
• Je m'en occupe
• Non att.....

Trop tard, je me suis déjà levé, je me penche à la fenêtre et commence :

• Nats...

Une main s'aplatit sur ma bouche

• Tais-toi chuchote-elle Excusez-moi ! je ne viendrais pas aujourd'hui, je ne suis pas super bien !
• D'accord, ça va quand même cria Lucy
• Oui, oui.... ne t'inquiète pas....

Et ils partent.

• Ouf
• mmmmmmmmm....

Elle remarqua enfin qu'elle avait encore sa main sur ma bouche

• Ooups ! Excuse-moi
• Tu es jolie comme ça fis-je en détournant la tête
• Quoi ? Ah ! mince ! elle remet son armure habituel Pourquoi es-tu là ? Un problème ?
• Non, je suis venu pour hier, mais tu dormais déjà. Je vais partir
• Et, pourquoi mon armoire est ouverte ?
• Ça ? eux...
• Ne cherche même pas d'excuse, tu n'as jamais su mentir... À par ça, comment va ta "fiancée" ?
• Tu viens de dire que je ne sais pas mentir.
• C'est vrai ! elle éclate de rire. Qu'est-ce que j'aime l'entendre rire. Erza...
• Quelle heure est-il ? dis-je après avoir repris mes esprits
• euh... bientôt 10h
• Merde, je dois y aller !
• Ah... murmure-t-elle visiblement déçu
• Je vais revenir.
• Je t'ai pourtant dis que tu ne savais pas mentir. Je vis un larme perler au coin de son oeil.

Elle ajuste mon écharpe, déjà autour de mon cou. Elle se retrouve à quelque centimètre de moi.

• Ne reste pas comme ça...
• Pardon ?
• Bouge ! j'ordonne. Mais elle ne s'exécute pas.
• Pourquoi ?
• Sinon, je ne vais pas pouvoir résister longtemps.

Sans crier gare, je m'empare de ses lèvres. Elle ne recule pas, alors je m'en hardi et la pris dans mes bras. Nous tombons par terre. Qu'importe ! Ça fait si longtemps. Mais... elle stoppe son geste.

• Jellal...
• Erza, tu as le droit de dire non, de briser mon coeur, cent fois si ça te chante, il est à toi de tout façon.
• Non, ce n'est pas ça, je veux juste te dire... Que je t'aime
• Tu me l'as déjà dis quand tu étais saoule.

Elle rougie énormément, trop mignon.

• Moi aussi je t'aime.

Et cette fois, c'est elle qui se penche sur moi. Ça doit être un rêve. Trop de bonheur pour une fois. Mon t-shirt se retrouve par terre, et ses main chaud caresse mon dos. Elle s'est transformée pour mettre sa robe blanche au lieux de son armure. Elle a reculé, ressent-elle cette chaleur étrange se répandre en son être ? J'ai de nouveau pressé ma bouche contre la sienne, glissé mes doigts dans ses beaux cheveux écarlate, poussé pas le besoin de continuer ce baiser jusqu'à la nuit. Mais je m'éloigne un peu, mon nez touche le sienne et je murmure :

• Plus jamais je ne partirais Erza. Jamais.
• Je t'aime.