La force d'un libero

Chapitre 1 : L'arrivée dans l'équipe

1818 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 16/11/2016 19:36

Je viens seulement de rentrer en première au lycée que je suis déjà assaillie par les clubs...Que ce soit sportif ou culturel, chacun essaye de recruter de nouveaux membres. Je m'appelle Aiza et je suis au lycée de Karasuno. Oui, celui avec une équipe de volley assez forte à ce qui parait. J'en ai fait pendant mes trois années de collège, j'irai peut-être y faire un tour un de ces jours. On ne peut pas dire que ma vie était monotone mais à part la maison et l'école, je ne voyais rien d'autre. J'habite seule dans un petit appartement près du lycée.Un lundi comme les autres, je marchais dans le couloir du second étage pour aller en classe. Une très jolie fille regardait un peu partout et parlait à certaines camarades de ma classe. Je n'y ai pas vraiment prêté attention et était passée à côté d'elles quand cette fille m'interpella.

Kiyoko: Excuse moi, je m'appelle Kiyoko, es-tu déjà dans un club ?

Aiza: Euh non, pourquoi ?

Kiyoko: Je suis la manager du club de volley et je cherche une remplaçante pour l'année prochaine qui nous suivra cette année dans nos entraînements et déplacement. Est-ce que tu t'y connais en volley ?

Aiza: Oui, j'en ai fais pendant mes trois années de collège...

Kiyoko: Parfait ! Tiens, je te donne ce prospectus. Viens me voir au gymnase de volley après les cours pour plus d'information si cela t'intéresse.

Je n'eus pas le temps de répliquer quoi que ce soit qu'elle fut déjà partie. J'ai regardé le prospectus de plus près. "Le club de volley de Karasuno recherche une gentille manager !". Après tout, pourquoi pas ? Cela me permettra de ne pas m'inscrire dans un autre. En plus, j'aime le volley ! Ma journée s'annonçait bien plus radieuse que d'habitude. La fin des cours sonna. Je me dirigeais donc vers le gymnase de volley. Devant les portes du stade, Kiyoko parlait avec un professeur. Elle me vit au loin et trottina vers moi.

Kiyoko: Alors ? Tu es venue un peu voir comment ça se passe ?

Aiza: Non, j'ai pris ma décision, j'accepte le rôle de manager !

Kiyoko: Mais c'est génial ça ! Viens avec moi, je vais te présenter aux garçons.

Aiza: Quoi ? Des ga-garçons... C'est l'équipe masculine ???

Kiyoko: Ah oui pardon, j'avais oublié de préciser.

Oulala...ça n'allait pas du tout, je ne m'étais pas préparée à superviser une équipe entièrement composée d'homme ! Kiyoko siffla pour ordonner le rassemblement. Tous les garçons présents dans la sale se sont retournés et nous ont entourés. Ils étaient tous plus grand que moi sauf un petit roux qui portait le numéro 10. Ce petit roux prit la parole en premier.

Hinata: Aaaaah ! C'est notre nouvelle manager ???

Kiyoko: Je te laisse te présenter.

Aiza: Bonjour, je m'appelle Aiza, je suis en première et j'ai accepté d'être manager à l'essai pour ce club de volley. J'ai pratiqué pendant mes trois années au collège en tant que libéro. Je pense que c'est tout...ravie de vous rencontrer !

Ils se sont tous inclinés en me souhaitant la bienvenue. Un grand homme venait de rentrer dans le gymnase, il avait les cheveux coloré en blond, tirés en arrière et avait une dégaine de vieux malgré son jeune âge apparent.

Kiyoko: Bien, vous pouvez retourner à votre entraînement, j'ai encore des choses à régler avec Aiza.

Aiza: Qui est cet homme qui vient d'entrer ?

Kiyoko: Ah lui, c’est notre entraîneur, Ukaï.

Ukaï: Yo, tu es la nouvelle manager ?

Aiza: Oui, bonjour...

Ukaï: Tu n'aurais pas participé aux régionales de collèges ?

Aiza: Si, mais ça fait des années maintenant.

Kiyoko: Aiza, tu peux remplir ce formulaire puis te mettre en tenue et revenir ? Je vais te montrer comment je travaille.

Aiza: Bien !

Elle m'avais tendu un petit papier que j'avais dû remplir avec mes coordonnées. C'était pour officialiser mon inscription dans ce club en tant que manager. Kiyoko m'avait donnée la clé du vestiaire. Il était juste en face du gymnase. Je m'étais rapidement changée et était retournée dans le gymnase. J'avais bien fait d'accepter. Malgré leurs apparences, ils avaient tous l'air très gentil. J'allais peut-être même pouvoir rejouer un peu.

Kiyoko: On va les entraîner aux smashes coordonnés. Tu devras lancer la balle à un des passeurs et il devra faire une passe à l'attaquant qui devra smasher. Tu as compris ?

Aiza: oui !

Kiyoko: Tu vas lancer la balle à Sugawara pour commencer. Il est en terminale et est considéré comme la mère poule de cette équipe. Je pense que tu te lieras directement d'amitié avec lui, on ne sait pas faire autrement.

Aiza: Ok, j'ai compris.

J’avançais donc vers Sugawara. Il n'était pas spécialement immense comme certain mais avait quand même une bonne taille. Il avait des chevaux argentés courts. J'étais arrivée à sa hauteur.

Sugawara: Ah Aiza, Kiyoko t'a demandé de me lancer la balle pour les passes ?

Aiza: Oui, c'est ça !

Sugawara: Très bien, tu peux me lancer la balle depuis l'extérieur du terrain là-bas.

Je m'était mise en position. C'est vrai qu'il était très amical, il avait une voix douce et posée mais il gardait tout de même une certaine assurance dans ses propos et sa manière de faire. J'ai commencé à lui lancer une balle. Il la réceptionna en passe haute pour la donner à l'attaquant. Cette personne avait smashé extrêmement fort. J'en étais restée bouche bée. C'était une personne immense avec des cheveux bruns long coiffés d'un chignon. Il avait un air sévère mais affirmé.

Sugawara: Nice Asahi !

Aiza: C'est impressionnant !

Sugawara: C'est vrai, c'est notre champion.

Aiza: Ah ! C'est lui ?

Sugawara: Haha oui, il peut faire peur aux premiers abords mais je dois t'avouer que c'est une personne qui manque parfois de confiance en elle.

Aiza: Il avait pourtant l'air si affirmé quand il avait smashé.

Sugawara: Quand il s'agit du volley, Asahi devient presque une autre personne.

La personne suivante à smasher était un peu plus petite mais tout aussi costaude au premier abord. Il était aussi...chauve ? J'ai lancé la balle à Sugawara sans trop réfléchir. Le chauve frappa presque aussi fort qu'Asahi. Il était aussi débordant d'énergie.

Sugawara: Nice Tanaka !

Aiza: Tanaka ?

Tanaka: Hahahaha, tu as vu ça ? Je pète la forme !!!

Sugawara: Oui oui, j'ai vu...

Tanaka: Et toi Aiza, tu as vu ?

Aiza: J'ai vu aussi.

Sugawara: Aiza, regarde en face, celui qui va lancer s’appelle Daichi. Il est notre capitaine.

J'ai regardé dans la direction de ce Daichi, Il était un peu plus grand que Sugawara. Il avait des cheveux noirs très court et une certaine prestance. Je voyais bien que les joueurs autour écoutaient ce qu'il disait. Soudain, une balle arrivant de nulle part fonçait droit sur moi et Sugawara.

Sugawara: Aiza, attention !

Asahi: Ah mince, j'ai tapé trop fort ! Attention !

La balle fonçait comme un boulet de canon. Par réflêxe, J’avais commencé à fléchir les jambes. Je ne savais pas si j'allais savoir réceptionner comme avant mais il était trop tard pour bouger. J'avais placé mes bras en avant, tendus, attendant la réception en manchette. La balle vint s'écraser sur mes avant bras et repartit à l'autre bout du gymnase dans un fracas sourd. Personne n'osait bouger et il y eu un silence de mort.

Kiyoko: Aiza ! Tu vas bien ?

Aiza: Elle était puissante cette balle. Désolée, je me suis un peu emportée...

Asahi: Pardon, je n'ai pas su contrôler ma force et tu en as payé les frais.

Aiza: Mais non voyons...

Sugawara: J'avais bien dit que en dehors du terrain il n'était pas en confiance.

Kiyoko: Pourtant Asahi, Kageyama t'avait fais une belle passe.

Kageyama: Je fais toujours de belles passes.

Un jeune garçon, plus petit que les autres s'avança vers nous. Il avait une allure très sûr de lui et j'avais l'impression qu'il n'était pas facile à vivre au vu de sa réponse directe et froide...

Ukaï: Trêve de bavardage, rangez moi tout ça, on va fermer.

Kiyoko: Aiza, tu vas m'aider à ranger les ballons, les garçons feront le reste.

Aiza: Très bien.

J'avais donc commencé à ranger, aidé de Kiyoko. Une fois fini, nous nous étions dirigés en premières vers les vestiaires pour nous changer.

Kiyoko: Alors, comment trouves-tu le club de volley ?

Aiza: Franchement, j'adore. Tout le monde a ses propres atouts et ils ont vraiment l'air très soudés, sans querelles internes.

Kiyoko: C'est vrai que nous avons la chance de bien tous nous entendre. On dirait presque une famille.

Aiza: Avec Sugawara comme mère ?

Kiyoko: Et Daichi comme père !

Après avoir bien rigolé avec Kiyoko, nous sommes sortis du vestiaire où les garçons nous attendaient. En plus de tous les garçons, il y en avait deux dont Sugawara m'avait parlé. Notre bloc le plus efficace, Tsukishima qui était blasé de tout et Yamaguchi, le travailleur au grand cœur.

Diachi: J'ai proposé que l'on aille tous ensemble manger au snack en ville pour fêter ton arrivée et le début de l'année.

Aiza: C'est une bonne idée, j'accepte !

Sugawara: Ça ira pour toi ? Tes parents ne t'attendrons pas à la maison ?

Aiza: Ah non, j'habite seule.

Hinata: Très bien alors en route !

Kiyoko: Moi je vais rentrer, j'ai mon boulot qui m'attend.

Tsukishima: Moi je n'ai pas envie de grossir...

Yamaguchi: On se voit lundi !

Aiza: Au revoir !

Nous nous étions dirigés vers le snack en parlant de tout et n'importe quoi (mais principalement de volley). Il commençait déjà à faire sombre. Ukaï s'était arrêté à son magasin pour aujourd'hui. Arrivés au snack, nous avions pris une table à l'étage. Une chaise restait pourtant vide.

Aiza: Tiens, on attend quelqu'un ?

Asahi: Oui, on attend Noya, il ne devrait plus tarder.

Sugawara: Nishinoya est notre libero.

Hinata: Tu était aussi libero non ?

Daichi: Je pense que vous allez bien vous entendre.

Kageyama: Si elle arrive à supporter son énergie.

Tanaka: Ah, le voila ! Noya !!!

Un jeune garçon, plus petit que les autres s’avança vers notre table. Il avait les cheveux noirs et une petite mèche blonde devant. Quelle idée... Il était petit mais il dégageait une telle puissance d'esprit rien que dans son paraître, un véritable libero dans l'âme... ais surtout il était...tellement mignon !

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