Que justice soit faite...

Chapitre 1 : Renaissance

1989 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/01/2018 10:10


Piltover est la ville aux mille progrès, scientifiques et explorateurs y vivent afin d'ajouter leurs contributions au savoir que recèlent les bibliothèques et universités. Elle est le symbole du développement scientifique, économique et politique. Elle fait partie des grandes villes de Valoran, centre du commerce. Cependant, derrière cette image, se cache un sombre lieu. Sous la cité, s'est créé un bidonville où viennent se réfugier les criminels, scientifiques peu conventionnels, mais surtout des personnes peu fortunées. Ce lieu s'appelle Zaun.


Zaun s'est construite autour d'immenses failles souterraines, dues à une explosion qui eu lieu à Piltover il y a déjà plusieurs années. Cette ville a une triste renommée, elle accueille plusieurs gangs, meurtriers et créatures tous plus dangereux les uns que les autres. Cependant même si Zaun est un lieu dangereux de nombreuses personnes y vivent et tente de survivre du mieux qu'elles peuvent.


Les deux villes sont contrastées aussi par leurs structures. Piltover est basée sur de grands bâtiments assez hauts recouverts d'enseignes. Il y a plusieurs écoles, laboratoires et gendarmeries. Tout est encadré et droit. Les rues sont larges et toujours remplies que ce soit de marchands, d'étudiants ou de policiers. Au centre de la cité, se trouve une grande place avec une immense fontaine. Un laboratoire se détache des autres par sa taille, ce labo regroupe plusieurs grands noms comme Heimerdinger, Ziggs ou encore Jayce. De nombreux véhicules aériens survolent la cité. Cependant, à plusieurs endroits, des trous ou des failles ressortent. De ces failles sort une fumée appelée "brouillard Zaunien", ce gaz est néfaste pour les habitants de la ville souterraine. Zaun, quant à elle, présente une structure désordonnée, les maisons sont construites n'importe où, elles se superposent et les murs sont recouverts de tuyaux. Les rues sont étroites. La ville est construite en plusieurs étages, à la façon d'un Colisée romain. Des escaliers assez longs permettent de descendre. La ville est aussi coupée en plusieurs morceaux qui séparent les différents quartiers. Bien sûr, les parties de la ville sont divisées de façon aléatoire. Zaun est recouverte par le sol de Piltover ce qui crée un ciel artificiel, quelques artistes ont peint un faux ciel. D'énormes usines ou laboratoires créent une rupture avec les habitations. Ce sont ces mêmes bâtiments qui produisent le brouillard qui recouvre la ville. Comme la lumière du soleil ne passe que par les failles de Piltover, la ville est assez éclairée grâce à de nombreuses installations électriques faites par une partie des habitants. Malgré sa situation, une grande partie des artisans et scientifiques de la ville cherche à l'améliorer et à aider ses habitants. Cependant, une fois de plus, la ville a accueilli un triste événement... Le réveil du guerrier divin...


Au fin fond de Zaun, dans la jointure des failles, centre du bidonville, un immense laboratoire a été créé en bas du trou. Le labo était camouflé malgré sa taille. Les parois servaient de murs au labo ce qui lui permettait de continuer dans la roche. Ce lieu appartenait au docteur Steiheur, un brillant scientifique qui aurait pu aider Valoran entière, mais sombra vite dans le vice de par son fanatisme pour une vielle légende. Cependant, il créa une créature aussi bien capable de répandre le bien que le mal...


Le scientifique faisait face à une grande cuve ronde, remplie d'un liquide verdâtre. À l'intérieur un homme, d'une trentaine d'années. Cet homme était endormi et le scientifique prenait des notes sur son état. Il regarda d'abord l'état physique de sa création, en commençant par son visage.


L'homme, de par son pays natal, avait les traits caractéristiques d'un Ionien, le bas de son visage quelque peu triangulaire avec un menton arrondi. Sur son menton, une pointe bleue a été peinte. Son visage était neutre, apaisé. Son teint était beige claire, dû au manque de soleil. Il avait des yeux en amande et était de taille moyenne, mais ses paupières étaient fermées, ses sourcils n'avait rien de spécial à part leurs couleurs noires. Sous chacun de ses yeux, trois pointes bleue clair apparaissaient, celle du milieu était plus longue que les autres. Ses lèvres sont de taille normale et ne présentent aucune émotion si ce n'est la plénitude. Ses cheveux sont plutôt longs sans atteindre le cou, ils finissaient en pic, et cela, un peu partout sur sa tête. Ils étaient comme divisés en plusieurs mèches à la façon d'un épi, ils allaient dans la même direction que le reste de ses cheveux. Il avait un épi sur le haut du crâne et une mèche cachait son œil droit dont seule une petite partie ressortait.


Visage de cripi : https://www.noelshack.com/2017-15-1491990502-20170402-214457.jpg


L'homme, étant originaire de Ionia, avait une peau de couleur beige quelque peu foncé. Il avait la musculature d'un soldat, tout en ayant une corpulence normale. Cependant, sa peau présentait des traces de piqûres. Le docteur regarda ensuite le bras droit du guerrier, contrairement au reste de son corps, son bras était habillés d'un gant. Ce gant était constitué d'un acier noir plutôt brillant, il avait l'aspect d'un gant d'armure normale, mais était beaucoup plus léger et permettait des mouvements rapides. Les jointures finissaient en pointes, ce gant avait une allure plutôt mécanique. Entre le gant et le bras de l'homme, il y avait des traces de coupures, des points de suture comme si le bras avait été charcuté pour recevoir le gant.


Le scientifique se retourna et posa son carnet sur une table, il prit des notes, fit des calculs et théories. Il se demandait quand allait se finir son expérience, quand son guerrier allait se réveiller. Une alarme vint le sortir de ses réflexions. Il se précipita alors vers la cuve, il plaqua à elle ses deux mains. L'homme qu'elle renfermait avait bougé, des bulles sortirent de ses narines. Le scientifique courut vers un bouton placé sur le mur face à la cuve en criant sa joie. Lorsqu'il appuya le liquide sortit par les tuyaux au sol et la paroi en verre s'ouvrit. L'homme tomba au sol, à genoux. Le scientifique s'approcha de lui avec une sorte de serviette, il lui tendit en lui demandant si ça allait bien. L'homme essaya de se relever, son corps était engourdi, il posa sa main sur son visage. Le scientifique vint l'aider à se relever et l'enroula dans le tissu afin qu'il ne soit pas nu et qu'il n'ait pas froid. Il le fit ensuite asseoir et alla chercher des vêtements. Le guerrier semblait avoir mal au crâne, cependant, il commença à se poser des questions sur sa présence ici, son nom. L'homme n'avait toujours pas ouvert les yeux. Le docteur revint avec de quoi couvrir sa création, il déposa les habits sur une table non loin et prit une chaise pour s'installer face à l'homme encore faible. 

"- Bonjour petit. Dis-moi, comment te sens-tu ? Pourquoi n'ouvres-tu pas les yeux ? Cela t'empêchera d'avoir mal à la tête.

- D'accord...


Il ouvrit ses paupières, ses yeux n'avaient pas de pupilles, ni d'iris, des éclairs bleutés les remplaçaient. Seule quelques éclairs crépitaient et sortaient au centre de son globe, au niveau de l'iris. Le scientifique, à la vision des yeux du jeune homme, sourit. Il prit ensuite les couvertures et lui mit sur les épaules. Le guerrier fut surpris par l'action de l'inconnu en blouse blanche. L'homme regarda alors son créateur et découvrit un visage, bizarrement, familier. L'homme était marqué par l'âge, il avait quelques rides, il devait avoir la cinquantaine. Il portait une marque de griffure sur la joue droite qui remontait jusqu'au front. Il présentait des yeux verts et des lunettes de labo qu'il avait retirées et mises sur ses cheveux. D'ailleurs, ses cheveux n'avaient pas réellement de sens, ils étaient blancs et mal coiffés, ils défiaient les lois de la gravité. Le scientifique avait la tête d'un homme gentil, un grand sourire sincère, mais sa blouse avait des taches de sang et des outils peu conventionnels. Le scientifique demanda à l'homme de se sécher avant qu'il ne lui ramène des vêtements puis il partit dans une autre salle. L'homme jeta un regard alors autour de lui. Le laboratoire était assez spacieux, devant lui, il y avait une immense machine avec des tuyaux au sol, mais aussi relié à des cuves. Sur les cinq cuves, seulement une était ouverte, les autres étaient soit vides soit occupées par des créatures étranges, des sortes de mi-hommes mi-félins. Son regard fit le tour de la salle passant de bibliothèques et de bocaux remplit d'organes à des tables d'opération, des armoires et étagères, mais surtout des machines scientifiques partout, certaines avaient des loupes, d'autres des agitateurs. Alors que l'homme regardait partout le scientifique revint et lui apportât des vêtements. Il demanda à l'homme de mettre la tenue, ce qu'il fit. Il portait donc une tenue de travail grise avec une seule fermeture à l'avant, où un nom de code était marqué. Le scientifique lui parla alors de cela :

" -Ah ! Tu es l'unité 369-UCFD !

-Que signifie UCFD ?

-Heureux que tu le demandes ! Cela signifie " Unité Contrôleur Foudre Divin " !

-Et le 369 ?

-Ce n'est qu'un nombre aléatoire, lui répondit-il avec un air gêné. Mais je préfère t'appeler Cripi !

-Cripi ? Pourquoi donc ?

-C'est un pseudo qui, grammaticalement n'a aucun sens, mais porte une grande signification ! Cela signifie "foudre" dans un ancien langage !

-Je vois... J'accepte ce nom. Dites moi, où suis-je ?

-Tu es chez moi ! Tu as fait une terrible chute il y a déjà un certain temps et tu étais dans le coma alors je t'ai soigné.

-Merci...

-Bon, il est temps de voir si tu as perdu tes capacités physiques ! Prêt ?

-J'ai encore quelques tremblements, mais sinon oui, je pense être prêt.

-Très bien ! Bon, alors prends juste ce médicament et suis-moi.


L'homme acquiesça, avala la pilule et commença à suivre le scientifique. D'ailleurs, le docteur prit en main une télécommande, qui était alors dans la poche de sa blouse, et appuya sur un des nombreux boutons. Un bruit sourd sortit de la machine d'où sortait le guerrier, au-dessus des cuves contenant les hommes bêtes une lumière verte s'alluma. Les deux créatures sortirent et rejoignirent leur créateur. L'homme arbora alors une expression plutôt méfiante, qui prit son sens au visage du scientifique. Il avait un grand sourire avant de passer une porte massive, ses deux soldats à ses côtés, il ricanait. L'homme décida de le suivre malgré l'atmosphère étrange qui entourait son créateur ... 

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