Please notice me, Dedenne-sempaï!

Chapitre 12 : Chapitre 12, ou comment tout a basculé.

4088 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 20:14

Cher Dedenne tout puissant,

Il n'y a plus de temps à perdre. Me voilà sur les routes, bravant la neige et la tempête, avec mes fidèles compagnons, pour fuir ceux qui mettront en péril mon aventure. Je ne fermerais plus un œil avant de n'avoir accompli notre objectif.

Même si je t'avoue que je ne sais plus vraiment ce que tout cela signifie.L'ais-je seulement su un jour ?

La nuit, et la route, fut longue, entre Romant-sous-bois et la Frescale. Accompagnée de Nono et Alexandra, déterminés à me protéger, nous avons dû traverser dans la pénombre une épaisse forêt de laquelle surgissaient des pokémons étranges à chaque instant. Aucun dresseur à combattre, et de toute façon je n'en aurais pas eu le temps. J'ai couru avec eux pendant presque une heure, avant qu'une tempête de neige ne se déclare. Je ne m'y attendais pas du tout, l'automne avait tout juste commencé, nous avions dû arriver tout au nord du pays sans que je ne m'en rende compte. Mes vêtements étaient légers et je mourrais de froid, mais avec le recul, Jessica n'était pas plus habillée que moi, alors ça pouvait peut-être la freiner.

Je m'en voulais énormément, à nouveau. Pour la deuxième fois je partais sans la prévenir, après avoir passé la soirée à lui faire des promesses. Elle m'aime sincèrement. Et je lui ai dit que moi aussi. Je me suis laissé prendre au jeu de l'amour adolescent, sans prendre en compte les sentiments d'autrui. Finalement, je n'ai pas tellement changé.

Près de la Frescale, un pokémon se jeta soudainement sur moi. Alexandra réagit au quart du tour pour le stopper, mais c'était un féroce, qui mordit violemment son bras, je n'avais jamais vu un pokémon, même sauvage, aussi hostile. Sans même le voir dans la nuit, je l'ai capturé avec une rapide ball, et heureusement, il fut pris du premier coup. J'ai hésité quelque peu à le sortir, de peur à ce qu'il s'en prenne à moi ou à Alexandra, mais elle-même me fit comprendre que je n'avais rien à craindre.

J'ai sorti le pokémon de sa ball. Il était maigre, et effrayant. Un Grahyèna, noir, qui montrait les crocs. Doucement, sans faire de gestes brusques, j'ai attrapé le dernier sachet de biscuits que je possédais dans mon sac et le lui ais lancer, ouvert, à ses pieds. Il le renifla un instant, j'ai cru qu'il ne l'accepterait pas et préférerait manger la chair tendre d'un Hariyama ou d'un Dragmara plutôt qu'un gâteau apéritif au fromage. Mais il s'en contenta.

Le pokédex déclara dans la nuit :

Grahyèna, mauvais de nature, niveau 36. Esprit rebelle.

Je grimaçais. Il était le pire remplaçant possible pour Abel qui était de bonne constitution et très facile à vivre. Mais je ferais avec.

« Tu t’appelleras Gaïd. Et tant que je ne t'ai pas trouvé de la viande, tu restes dans cette pokéball. »

 

* * *

J'arrivais à la Frescale à l'aube. Je n'avais pas de temps à perdre, il fallait que je passe dans un centre pokémon faire un check-point et acheter quelques petites choses. Mais qui sait, les journalistes ont peut-être entendu Jessica hier, ou je risquais de croiser un de mes anciens coéquipiers. C'était trop compliqué, j'ai fait l'impasse sur le check-point, les produits de soins et les repousses pour aller plus vite. C'est tout juste si, avant de partir, j'eus la chance de trouver un petit marché, et surtout le stand d'un éleveur de Wattouat, proposant des manteaux en laine et quelques steaks. De plus, en voyant ma gueule de crève-la-faim qui dort dans la forêt et qui traverse les tempêtes de neige en t-shirt, il m'a fait un chouette prix.

Je me suis pas attardée plus longtemps à la Frescale, il était déjà être quelque chose comme dix heures. La tempête n'avait pas faibli, au contraire, et un épais manteau de neige couvrait la montagne. Impossible de le traverser en vélo, ou même à pied. Un panneau indiquait qu'il était possible de traverser la zone à dos de Mammochon. Je me suis rué dans le chalet où le responsable du lieu servait à petit déjeuner à des touristes. Tout le monde s'est tourné vers moi.

« J'aurais besoin d'une monture.

- Maintenant ? Vous êtes fou ? La tempête est bien trop forte, vous pouvez bien attendre midi que la neige fonde un peu…

-C'est bon, je me débrouillerais. » répondis-je en claquant la porte devant une dizaine de paires d'yeux médusés. 

Dehors, j'ai sorti Nono de sa pokéball.

« J'ai besoin de toi pour traverser. Est-ce que tu peux m'aider ? »

Il ne semblait pas comprendre.

« S'il te plaît ? »

Je pensais que tous mes pokémons me comprenaient, comme Quetzalcoatl, à défaut de me parler. Mais ça ne semblait pas être le cas de tout le monde. Je me suis approcher du grand pokémon bleu, j'ai caressé sa collerette arc-en-ciel, posé mon front contre le sien. Je savais que je pouvais lui faire confiance.Nono se redressa, jeta un œil à toute la neige. Il me regarda à son tour, hésitant. Il y avait de quoi, le danger était loin d'être négligeable. Finalement, il s'assied en faisant dos à moi, m'invitant à monter sur lui. Je m’exécutais et le remerciais d'une caresse.

La traversée était assez rude, à nouveau, et nous avons mis du temps à passer ces grandes étendues neigeuses. Nono n'avait pas de problème ni avec le froid ni avec la tempête, c'est davantage la traversée dans la neige avec ses courtes pattes et moi sur son dos qui lui posais problème. Tandis que moi, j'étais trempé, et je mourrais de froid. Je faisais de mon mieux pour me protéger dans son cou, mais la grêle était forte et me fouettait le visage avec une grande violence. Pourtant, nous ne pouvions pas reculer, ni même attendre quelques heures. Mon avenir et le leur en dépendait. 

* * *

Nous sommes arrivés à Flusselles en début d’après-midi, dans un sale état en ce qui concerne moi et Nono. Je me suis empressé de le conduire au centre pokémon, qui m'a demandé de repasser une heure plus tard. En ce qui me concerne, je n'avais pas une heure à l'attendre pour affronter la septième arène dans laquelle il me sera indispensable, mais si lui avait besoin de repos, je le lui accordais. Leur santé, c'était de loin le plus important, peut-être même davantage que mon avenir à Kalos.

Il fallait faire une pause. Je me suis arrêté dans un café pour prendre pied à terre. Le serveur ne savait pas où me mettre, surtout que j'étais volontairement accompagnée par Gaïd, qui avait faim, et il n'hésitait pas à le montrer. Il m'a donné une table en terrasse couverte, tout au fond, et guida les autres clients en salle pour me laisser tranquille. Je pouvais enfin souffler.J'ai étendu mon manteau sur deux chaises tout en regrettant de ne pas avoir de pokémon feu pour le réchauffer, et avant de m’asseoir pour un repos bien mérité, je lançais à mon Gaïd féroce son bout de viande avant qu'il ne décide d'entamer ma jambe.

Je voulais faire une petite sieste mais cela m'était impossible. Jessica pouvait arriver à tout moment, et je ferais mieux de me méfier de cette folle. Je regardais Gaïd manger, dévorer goulument son repas jusqu'à en casser les os pour en goûter la moelle. J'en avais déjà vu, des Grahyèna, ce n'était pas un pokémon à bonne réputation. Les criminels avaient tendance à en avoir dans leurs équipes : entraînés, c'étaient de véritables bêtes à tuer. Parfois des humains. À Kanto, quelques personnes en avaient apportés depuis Hoenn, mais ils avaient vite été tués par des éleveurs craignant qu'ils ne s'en prennent à leurs écrémeuh. D'ailleurs je crois bien que c'était arriver que des infirmières Joëlle refusent d'en soigner, de peur d'aider un membre de la team Rocket.

En tout cas, je ne crois pas que ce soit un pokémon naturel à Kalos. Ce ne serait pas étonnant qu'un dresseur l'ayant ramené de Hoenn l'ait abandonné et qu'il ait dû se retrouver à survivre seul dans la montagne.Quand il eut fini son repas, Gaïd s'est enroulé dans sa queue pour faire un petit somme, visiblement heureux. Je me suis risqué à poser ma main sur sa tête. Il s'est redressé, surpris, et j'ai vu sa mâchoire trembler, comme s'il hésitait à montrer les crocs. Je n'ai pas bougé, je l'ai simplement fixé comme je l'avais fait avec Nono tout à l'heure. Étrangement, c'est lui qui s'est immobilisé. Il a cessé de trembler et s'est assis face à moi, les yeux dans les yeux, comme s’il y lisait quelque chose de très important. Puis au bout de quelques secondes, il s'approcha de moi et passa son cou sous ma main pour que je le caresse. Ce que je fis volontiers.

« Bienvenue dans l'équipe Gaïd. »

* * *

Dès que j'eus récupéré Nono, je courais vers l'arène, prête à affronter Astrea, la championne spécialiste du type Psy. L'arène en elle-même était de loin la plus impressionnante que j'ai eu à voir, située dans une dimension parallèle, où je dus courir sur des chemins de verre. Pour autant, je n'avais pas le temps de me laisser distraire. Après avoir combattu quelques assistants, j'ai vaincu la championne, vite fait bien fait, et suis allé récupérer le badge Psychisme, l'avant-dernier avant de pouvoir atteindre la ligue. Alors que je devais seulement l'entraîner pour le mettre au niveau, c'est Louane qui se chargea entièrement de cette arène, alors même que son type n'était pas avantagé plus que ça, j'avais sous-estimé sa défense.Je suis sortie de très bonne humeur de l'arène, prête à enchaîner jusqu'à la prochaine ville et peut-être même obtenir le dernier badge dans la journée. Pourtant, il y eut un hic dans mon plan. Et encore, si c'était le seul…Serena m'attendait à la sortie. J'ai tenté de traverser la route en feignant de ne pas l'avoir vue, mais elle m'interpella. Purée, comment a-t-elle fait pour venir ici aussi vite ?

« Joël ! Attends, il y a un problème ! Jessica, elle…

-Oui, je sais !

-Non, écoutes moi ! »

Soudain, j'entendis une sonnerie assez forte retentir. C'était celle de mon holokit, mais pas seulement. Celui de Serena aussi sonnait, ainsi que celui du vieil homme qui traversait la rue, et ceux du couple sur un banc qui observaient la vue. Les holokit de toute la ville sonnaient. Quelque chose d'anormal se passait.

Je décrochais. C'est le visage de Monsieur Lysandre qui s'est affiché.

« À tous les possesseurs d'Holokit,

La Team Flare de laquelle je suis le chef vient de ressusciter l'arme suprême et s'apprête à détruire ce monde. Elle sera seule survivante du cataclysme et vivra dans un monde à la beauté parfaite. Les parasites dévorent le peu de richesses du monde. La guerre est la seule solution. La Team Flare prévaudra. »

Puis le message se termina. J'entendis de grandes exclamations autour de moi, et je ne puis réprimer un rire.

« Qu'est-ce que c'est que cette blague ?! Non sérieux c'est du grand n'importe quoi ahah !! »

Je tournais la tête vers Serena, m'attendant à ce qu'elle réagisse pareillement. La jeune fille avait les yeux fixés sur son holokit éteint, tremblante de tout son corps.

« Serena ?

- Je le savais, je le savais, je le savais… Je n'aurais jamais dû laisser père entrer dans la Team Flare… Je le savais, ils ont réussis... »

Mon coeur s’accéléra. Autour de moi les passants étaient paniqués, tout le monde courait vers les sorties de la ville. Je vis un enfant pleurer, courir en portant son Ponchien dans les bras. Ça ne pouvait pas être possible...

Serena reprit ses esprits, elle se tourna vers moi.

« Joël, Jessica s'est faite enlevé par la Team Flare. Tôt, ce matin. »

Quoi ?

« Attends, c'est...

- Je pense savoir où est leur repaire. Rejoins-moi à Illumis, au café Lysandre.

- Attends Serena, tu ne peux pas partir comme ça ! Jessica s'est vraiment faite… Eh ! »

Trop tard, elle avait filé sur le dos d'un pokémon.Je commençais à comprendre que la situation était grave, bien que je ne comprisse pas le lien avec Jessica dans tout ça. Et comment pourrais-je me rendre à Illumis ? Je n'ai pas de pokémon capables de voler sur une telle distance !

Je sentis la pokéball de Quetzalcoatl vibrer. À nouveau, il sortit sans mon consentement de sa pokéball, et me fit immédiatement léviter jusqu'à son ''dos'' pour que je m'y accroche. Comprenant l'urgence de la situation, il décolla immédiatement pour Illumis avant même que je n'ai le temps de lui demander quoi que ce soit. Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire…

 

* * *

Quand j'arrivais au café Lysandre, il n'y avait plus personne. Ni Serena, ni même un gars de la Team Flare. Peut-être que ce n'était pas leur base finalement.

Je suis entré tout de même, dans un état de stress extrême. J'avais eu le temps de réaliser la situation pendant le voyage, et de voir dans les rues les gens se réfugier dans des bunkers, des souterrains. Cette mystérieuse arme suprême semblait parler à tout le monde, étrangement. Cela en rajoutait à la gravité de la situation.

Les serveurs m'ont expressément demandé de sortir, c'était trop suspect pour être normal. Je les ai battu tous les deux en combat singulier, sans qu'ils ne me disent où est la base, ou même s’ils avaient un lien avec la Team Flare. Mais j'en eus rapidement la réponse.Une bibliothèque au fond de la salle coulissa dans une goutière cachée dans la moquette. Il y avait un escalier caché derrière, duquel sortir Monsieur Lysandre. Pour la première fois, cet homme me fit peur. Je me suis mis sur mes gardes, Gaïd qui était à mes côtés flaira la menace et montra les crocs.

Lui, il jubilait.

« Allons Joël, n'aie pas peur comme ça, nous sommes amis !

- Où est…

- Ne t'inquiète pas, elle va très bien. Mais comprends-moi, je sais que tu es très occupé par ton aventure et que tu te fiches bien d'autrui. Tu vois, je n'étais même pas sûr que tu viendrais malgré tout. Et ça aurait été dommage, j'ai une proposition à te faire, et tu ne pourras pas la refuser. »

Je ne répondis pas, pour ne pas montrer que ma voix tremblait. J'attendis simplement qu'il s'explique de lui-même, en serrant mes pokéball entre mes doigts.

« Elle est simple. Je te propose de te joindre à moi pour créer un monde nouveau, débarrassé de la vermine. En plusieurs semaines de voyages, tu n'as pas trouvé une fois ton égal. De plus… Je crois savoir que tu n'es pas un dresseur comme les autres. Ou devrais-je dire UNE. »

Je restais toujours immobile tandis que l'homme commençait à faire le tour de la pièce. Je ne le quittais pas des yeux, et Gaïd non plus. Derrière lui, un pokémon imposant le suivait. Un Némélios, qui réussit à faire peur à mon Grahyèna.

« Ton avenir en tant que dresseuse est compromis. Ça ne mettra pas longtemps à se savoir. Tu t'es renseigné un peu sur les idéaux de la Team Flare ? Nous militons pour l'égalité entre les Joëlle et les humains. J'imagine que personne ne fait ça à Kanto. Joëlle, tu n'as jamais rêvé d'avoir une nouvelle vie, le droit de fonder une famille avec un homme, d'avoir un prénom qui te sied ? 

-Si.

-Alors ? Acceptes-tu mon offre ? »

Il se posta face à moi, prit mon menton entre ses doigts.

« Joëlle, tu es jolie, j'en connais plus d'un qui seraient ravis de faire de toi une personne... à part entière. »

Je lui ai craché au visage. Il eut un mouvement de recul.

« Je ne suis pas votre chose. Jamais je n'accepterais. »

Il y a quelques mois, j'aurais sûrement accepté sans hésiter. Mais si ça implique de détruire tout ce que je connais, tuer des millions de pokémons innocents… Jamais de la vie.

Profondément vexé, Lysandre s'essuya le visage dans un mouchoir en soie. La colère animait son regard.

« Soit, puisque tu le prends comme ça… Essaie de nous arrêter ! »

Sur ces mots, son Némélios se jeta sur Gaïd qui glapit de douleur. Je reculais un coup, sortit tous mes pokémons de leur pokéball. Alexandra, Nono, Louane, Quetzalcoatl, Millie et Gaïd étaient tous prêt à se battre, bien qu'aucun n’ignorait que le combat serait rude.Lysandre n'avait aucune pitié pour mes pokémons, ni même pour moi, outrepassant toutes les règles du combat pokémon. Il ne limitait pas ses attaques de feu à mon pokémon, mais les déflagrations se tournaient également vers moi et tous les pokémons restés sur le banc. Sans Alexandra pour me protéger, il m'aurait sûrement tué. Et c'est là que je reconnus la folie de cet homme, aveuglés par ses sombres desseins. Définitivement, je ne pouvais pas le laisser agir, son plan n'était même pas cohérent. Créer un monde nouveau ? Mais sous quelle influence pouvait-il être pour croire de telles choses ?Plus d'une fois, j'ai cru que j'allais perdre un ami durant ce combat. Ses pokémons étaient déjà forts mais en plus ils étaient entraînés à frapper dans les points sensibles. Son but n'était pas de mettre K.O mes créatures, mais véritablement de les tuer.

Pourtant, en leur prêtant main-forte, en les soignant à l'aide de baies durant tout le combat, en en protégeant certains derrière mon manteau déjà carbonisés, nous avons finis par vaincre Lysandre. Pour autant, il ne semblait même pas déçu ou triste de son combat. Au contraire, il jubilait, comme s’il avait été très loin d'avoir tout donné et qu'il avait seulement voulu me tester. Je n'en revenais pas.

« Pas mal, Joël, pas mal. Mais maintenant, arriveras-tu à vaincre TOUS les sbires présents dans la base pour me rejoindre, avant que je ne lance l'arme suprême ? Essaie toujours ! »

J'ai essayé de l'en empêcher, mais trop tard, l'homme avait pris l'ascenceur vers la salle de contrôle. Je me suis rué dessus avec Alexandra pour tenter de défoncer la porte, ou d'essayer le passe centrale dessus. Mais rien n'y a fait.Autour de moi commençaient à se rassembler les hommes et les femmes en rouge. Je regardais mon équipe quelque peu épuisée par le combat qui venait d'avoir lieu. Tous se redressèrent, pour me montrer qu'ils étaient prêts.Prêt à se battre. Pour sauver tous les habitants de ce monde.

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