C'est quoi ce délire ?

Chapitre 2 : Visitons, visitons !

Catégorie: G

Dernière mise à jour 08/11/2016 22:33

- Commençons à scruter les environs, dis-je.

- Soyez sur vos gardes,c'est peut-être dangereux, avertit Vipelierre.

- Pourquoi ce serait dangereux ? demanda Miaouss.

- Bah qu'est-ce que j'en sais ? On sait jamais,comme on connait pas l'endroit soyez prudents.

- Oui t'as raison, affirma Vipelierre.

- Arrêtons de perdre notre temps et visitons! rétorqua Miaouss.

- Soyons discrets,faut pas qu'on nous voit! déclarai-je.

- Pourquoi ? me demanda Miaouss.

- Tu écoutais ou pas ? Je l'ai déjà dit! m'écriai-je

- Désolé.

D'après notre environnement : poubelles, immeubles, voitures, centre commercial, des lampadaires un peu partout, des personnes dormant sur les pavés de rue, nous étions en ville, il y avait de nombreuses boutiques.
Ils venaient tous les horizons habillés de différentes façons de par les couleurs, les accessoires : chapeaux, lunettes, chaussures à talons, converses, chaussures de villes, basket, costard, cravate, jupe, robe, pantalon, chemise, tee-shirt, sweat-shirt, jean, casquette, bonnet, gants, écharpe, canne pour les personnes âgées, les blessés avec les béquilles, le bras cassé, les handicapés à fauteuil-roulant, les mal-voyant et tous différents les uns des autres : grands, petits, maigres, gros, hommes, femmes, enfants, adolescent, jeunes et vieux.
Je remarquai que nombreux se promenaient que ce soit les adultes ou les petits avec des écouteurs dans les oreilles ou un casque sur la tête ou consultaient leur portable.

 

- Et si on grimpait sur le toit des immeubles ? proposa Miaouss.

- Comment veux-tu qu'on monte sur des immeubles de trente étages !

- On va juste sur ceux qui sont pas très haut pour avoir une vue de ce qu'il y a en bas comme ça on a moins de risque de se faire repérer lui répondit-il.

- La question est : comment monter là-haut ?

- Faut prendre un immeuble avec un balcon on se débrouille pour arriver au premier et tu verras comment on va faire,j'ai déjà une idée en tête.

-Prions pour pas nous faire repérer.

- Je récapitule :
étape une : trouver l'immeuble
étape deux: accéder au premier étage
étape trois : grimper en haut
étape quatre : analyser la formation du quartier où nous sommes.

Nous partîmes à la recherche de l'immeuble qui nous conviendrait celui en face de nous.
Nous traversâmes à toute vitesse la rue,passant sous les voitures au feu rouge et au moment où il n'y avait personne qui put nous voir.
Ouf ! étape 1 réussie !

Au rez-de-chaussée se trouvait un restaurant avec une terrasse qui avait pour toit une bâche. Le restaurant était rempli, le bruit des discussions parcourait le restaurant entier qui était rempli de monde, des familles, des couples, des amis qui mangeaient ensemble la bonne humeur.
Pour accéder au premier étage, nous fîmes la courte échelle pour arriver sur le toit, nous recommençâmes. Malheureusement, la toiture céda sous notre poids, s'effondrant avec bruit, nous nous déséquilibrâmes et nous tombâmes. Des serveurs s'approchèrent de plus en plus, les clients dirigèrent leurs regards vers ce qui venait de tomber.
Nous n'avions vraiment pas de chance aujourd'hui, cela allait être dur de nous sortir de pétrin dans lequel nous nous étions fourrés.
Nous étions dans une situation désespérée, si ce n'était déjà le cas car se retrouver dans une dimension qui n'était pas la sienne n'est pas très encourageant.

Comment faire pour qu'il ne nous voie pas ?
Peut-être rester cacher en-dessous mais ils ramasseraient la bâche, vite une solution. Je me mis à réfléchir à toute allure, je ne trouvais n'avais aucune idée. Nous étions paniqués, finalement je choisis la fuite. Nous nous levâmes rapidement et nous mîmes à courir, un des humains nous vit et nous poursuivit puis d'autres humains firent de même, ils étaient trois à nous poursuivre.

- Attrapez ces drôles de bestioles ! C'est elles qui ont tout cassé !

- Tu sais ce que c'est?

- Que veux-tu que j'en sache!

- Attrapons les comme ça on nous mettra pas cet accident sur le dos.

Nous bifurquâmes et entrâmes dans un immeuble. Nous nous cachâmes dans un coin et quand ils nous dépassèrent nous soufflâmes quelques secondes et nous dépêchâmes de sortir. Quand je fis une erreur en cognant quelqu'un, un autre humain !
Je tombai par terre, suivis de mes deux compagnons à cause de la collision avec l'humain. J'étais sonné et quand je repris mes esprits, quelques secondes plus tard, je m'aperçus qu'il s'agissait non pas d'un humain plutôt d'une humaine. Je m'empressai de me relever car nous entendions nos poursuivants qui s'aperçurent de notre présence, qu'ils nous avaient dépassés et s'empressaient de faire marche arrière pour nous rattraper.

Nous nous remîmes à courir.
Du coté de l'humaine comme le racontait Tiplouf, elle n'en crut pas ses yeux, se demandant à elle-même : J'ai l'impression d'avoir vu un Tiplouf, un Miaouss et un pokémon de la cinquième génération, si je me trompe pas un Vipelierre. Tu dois rêver ma vieille : les pokémon n'existent pas à part dans les jeux vidéos. J'ai vraiment l'impression, non, je suis sure d'avoir vu des pokémon !
Elle se décida à les poursuivre et suivit les trois individus du restaurant qui couraient après les pokémon.

- Ces bestioles sont drôlement rapides !

- Dépêchons-nous, ils vont nous semer, lui répondit son compagnon.

- Ils vont tourner au coin de la rue ! prévint le troisième.

La bande de pokémon était essoufflée par tant d'efforts tout comme leurs poursuivants. Ils tournèrent au coin d'une rue et arrivés dans une petite ruelle plongèrent dans une poubelle : seule cachette sure qui leur vint à l'esprit.
Les trois humains tournèrent de même puis se mirent à scruter la ruelle serrée avec attention.

- Où sont-ils passés ? Ils n'ont pas pu disparaître comme ça ! s'exclama l'un.

- Ils ne doivent pas être bien loin ! râla l'autre en réponse.

- Regardez bien partout, déclara le dernier.

Ils restèrent environ deux minutes à chercher avec agacement, l'un poussa un grognement, les autres soupiraient.
Ils se remirent à courir vers une autre rue.
Attendant de ne plus les entendre au loin, des têtes surgirent des ordures, nos héros dont c'était la seconde fois de la journée qu'ils prenaient un bain d'ordures. Ils sentaient encore plus mauvais qu'auparavant.

Il était très désagréable pour eux d'être si sale et les poubelles étaient inconfortables de plus. Ils sautèrent de la grande poubelle verte de forme rectangulaire retombant sur leurs pattes comme des Chaglam. Ils enlevèrent les restes d'ordures qui étaient encore accrochés sur eux du revers de leurs pattes.

Apparemment, il n'y avait plus rien à craindre. Vipelierre soupira de soulagement, de fatigue par toutes ces péripéties suivi de ses amis. Eux qui pensèrent être en paix pour le reste de la journée le destin leur joua un autre tour.
Océane, ainsi s'appelait l'humaine arriva dans la petite ruelle en faisant un sprint, ils allaient être confrontés une nouvelle fois à un humain pour le meilleur et pour le pire.
Les pokémon qui pensaient être tranquilles furent surpris de son apparition soudaine et commencèrent à s'inquiéter.

"Oui, c'était bien des pokémon. Que vais-je faire maintenant que je les ai retrouvés ? "

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