John au pays des merveilles

Chapitre 10

Chapitre final

4205 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 01:57

Et voilà le dernier chapitre.

Musiques qui m'ont inspirée pour le bal : Celtic Music – Wolf Blood / Cry of the Celts (Full version) / Scotland Traditional Music / Scotland Traditional Music

Je vous retrouve en bas pour une surprise :)

Bonne lecture !

Bon changement de programme : il est temps de faire entrer en scène le grand amour de John.

xxx

Épilogue

Minuit approchait de plus en plus, les danseurs tournoyaient toujours au milieu de la piste. John était aux bras du Roi qui l'étreignait avec beaucoup de force, de peur que la demoiselle ne se sauve. John n'était pas très à l'aise avec lui, le trouvant particulièrement sinistre et dont le regard mielleux lui réveillait quelques instincts qui ne l'avaient jamais démenti sur les intentions des gens.

— Miss Johana, qu'est-ce qui vous trouble à ce point, je vous sens tendu.

— Rien, Votre Majesté. J'ai juste un peu mal aux pieds après avoir dansé si longtemps, mentit-il.

— Je comprends, ma chère. Venez vous asseoir, dit-il, l'entraînant vers l'estrade pour l'asseoir sur un des deux trônes.

John remarqua que de nombreux visages s'étaient tournés vers lui. La place qu'il prenait, était loin d'être anecdotique. Jaime vint quelques minutes plus tard et s'installa sur le second trône pendant que les époux royaux allèrent se désaltérer et bavarder avec les seigneurs des autres royaumes.

— Comment vous sentez-vous, Miss Johana ? S'enquiert le Valet.

— Je me sens un peu fatigué. La journée a été longue.

— Si vous le souhaitez, nous pourrions nous retirer dans ma chambre, proposa Jaime qui avait d'autres projets avec la belle pour la nuit.

Les joues de John rougirent à cette proposition qu'il savait clairement alléchante. Il alla accepter lorsqu'un homme poussa les portes qui claquèrent dans un bruit retentissant et entra dans la salle. La musique s'arrêta devant le nouvel arrivant plutôt grand, mince, les cheveux bruns bouclés, le visage caché derrière un masque, la peau blanche, habillé d'un chapeau haut de forme, d'une redingote noire, d'un chemisier à jabot blanc, d'un pantalon à pince noir et de chaussures cirées noires, qui s'avança vers les trônes d'un pas assuré. Il se mouvait avec élégance et droiture ce qui fit naître des murmures autour de lui pour deviner l'identité de cet homme raffiné. Arrivé en bas de l'estrade, il fit une révérence à John et il leva le bras en signe d'invitation.

John se sentit attiré par cet homme qui avait fait irruption. Son cœur battait à tout rompre pour une raison qu'il ne parvenait pas à comprendre, une impression de déjà-vu. Il se leva, ignorant les paroles du Valet complètement surpris par ce changement d'attitude, et s'avança vers le bel inconnu, s'arrêtant à quelques centimètres de lui.

— M'accorderiez-vous une dernière danse, Miss Johana ? Dit-il en lui baisant la main.

La musique[1] se remit à jouer. Le mystérieux invité le prit par la taille et l'entraîna dans une danse élégante, leurs pas se synchronisaient à la perfection et tournoyaient au milieu de tous. À plusieurs moments, il le souleva, le faisant tourner pour repartir de plus belle en pas rythmé. John semblait dans son petit nuage et arborait un sourire éclatant. Il était rayonnant. Les autres invités se mirent à danser autour d'eux, leur laissant tout l'espace dont ils avaient besoin, donnant un spectacle féerique à la scène que dut supporter la famille de Cœur qui n'appréciait pas cet inconnu qui devenait le centre d'intérêt.

— J'ai l'impression que nous nous sommes déjà rencontré, Monsieur. Puis-je connaître votre nom ? Demanda-t-il.

— Je me nomme Sherlock Holmes, votre meilleur ami, colocataire et associé. Eh vous, vous n'êtes pas Miss Johana, mais John Watson, un médecin et vous habitez à Londres, en Grande-Bretagne.

John réfléchit un moment. Ce nom lui était familier sans pour autant arriver à savoir où il l'avait entendu. Puis, le déclic arriva. Sherlock retira son masque, révélant ses yeux gris, et fit quelque chose que personne n'aurait pu présager. Il embrassa John sous les regards médusés, de tous les invités qui s'arrêtèrent de danser pour les regarder, et la fureur de la famille royale.

Tous les souvenirs de John refirent surface, le submergeant d'un coup.

Ce qui se passa ensuite, s'enchaîna en quelques secondes :

John s'évanouit sous le choc des émotions.

Sherlock le prit dans ses bras et courra en direction de la sortie.

La Reine hurla : « qu'on lui coupe la tête ! »

Le Roi ordonna : « fermez les portes ! »

Le Valet se lança à la poursuite du couple, suivi par la garde, commandée par Bastien : « ne les laissez pas s'échapper ! »

La panique emplit la foule qui s'écartèrent, n'osant pas intervenir. Certains souverains étaient d'ailleurs plutôt amusés du déboire de leurs homologues. Ils n'avaient pas apprécié qu'ils gardent le sauveur pour eux seuls. La réputation de la famille de Cœur n'était plus à faire et nombreux en avaient peur. Les voir aussi désœuvré par ce kidnapping, digne d'un gentleman cambrioleur[2], les réjouissait.

Après plusieurs minutes de course poursuite, il se trouva maintenant encerclé près de l'entrée – les gardes extérieurs s'étaient précipités à l'intérieur pour bloquer la sortie. Acculé, il posa un regard attendri à la belle endormie dans ses bras, inconsciente sur ce qui était en train de se jouer. Il n'avait pas peur. Son cœur reprit un rythme normal, attendant la suite des événements.

Jaime arriva derrière eux peu après et lança :

— Vous ! Le reconnut-il. Toute retraite est impossible. Rendez-moi Miss Johana et je vous jure que votre mort sera rapide.

— Comme toujours, vous n'avez rien compris, répliqua le voleur. John ne vous appartiendra jamais !

Tout à coup, le Chat de Cheshire apparut à ses côtés et le touchant d'une patte, ils disparurent tous les trois sous la stupéfaction de tout le monde.

— Retrouvez-les ! Hurla le Valet aux gardes qui couraient vers la sortie.

Ils réapparurent dans le petit bois, au-delà des jardins royaux où John s'était rendu le matin même.

— Qu'est-ce qu'il vous a pris de l'embrasser ? Pourquoi n'avez-vous pas suivi le plan ? Gronda Gory qui arriva avec le Lapin Blanc par un autre chemin.

Ils avaient assisté à la scène, mélangés parmi les invités, lorsque tout a basculé et ils durent fuir le château en quatrième vitesse.

— Désolé, je n'ai pas pu résister à la tentation, répondit le Chapelier, pas du tout désolé, mais plutôt ravi d'avoir assouvi son plus cher désir.

/

Un peu plus tôt.

Le sourire du chat était si large que Locky en fut quelque peu effrayé. Regardant ses comparses, il s'aperçut qu'ils arboraient tous, le sourire de ceux qui avaient une idée derrière la tête. Les deux cousins le prirent chacun par un bras et le tirèrent hors de la salle et sortirent dans les jardins.

Vous voulez faire venir l'homme qu'il aime ? Comment ?

Non, Locky, vous savez bien que c'est impossible et on manque de temps pour l'envisager de toute façon. C'est vous, mon cher ami, qui allez vous faire passer pour le grand amour de John. Vous êtes le portrait craché de Sherlock, peu s'en faut en tout cas. Avec quelques retouches, vous devriez arriver à le bluffer.

Moi ? S'étrangla-t-il. C'est complètement stupide ! John ne sera jamais dupe.

Dans son état, il n'y verra que du feu, trancha Gory.

Le Chat apparut devant eux, tenant une boîte dans ses pattes.

J'ai trouvé ça dans la cuisine, ça devrait faire l'affaire.

Locky s'empara de la boîte et prit entre ses doigts un peu de la poudre brune qu'elle contenait et la porta à sa bouche.

C'est du cacao ! S'étonna le Chapelier.

Mélangé avec un peu d'eau, ça devrait faire une bonne teinture.

Locky ne souriait pas, car il aimait particulièrement la couleur rousse de ses cheveux bouclés et ébouriffés qui lui donnait un air un peu fou, pourtant, c'était la seule solution pour ramener John dans le droit chemin.

D'accord, trouvons une salle d'eau pour faire ça correctement et trouvez-moi des vêtements adaptés. Si je dois lui ressembler, autant y mettre le paquet.

/

La nuit n'était pas totalement noire. Les étoiles scintillaient dans le ciel et le croissant de lune leur offrait un peu de lumière pour les guider. La légère brise était douce et apaisante, tandis qu'ils volèrent tous – le Chapelier, le Lièvre de Mars, le Chat de Cheshire, le Lapin Blanc et John – sur le dos du Griffon qui fut pour l'occasion bien plus grand grâce à un champignon que Absolem avait confié à Gory pour l'occasion. John dormait toujours dans les bras de Locky qui ne le quittait pas des yeux un seul instant. Il aimait déjà beaucoup John, mais sa version féminine l'avait littéralement subjugué. Ils arrivèrent rapidement au manoir du Chapelier.

On entendit au loin les canons chargés à blanc du château qui sonnait l'ouverture d'une chasse qui serait, de l'avis de tous, très sanglante.

Locky prit John dans ses bras et s'avança vers la porte. Il baissa les yeux et ne put s'empêcher d'admirer les jolies jambes qu'il tenait dans ses mains. Son cœur rata un battement face à la bouche entrouverte qui le tentait grandement. John gémit dans son étreinte, agrippant ses bras autour de son cou. Il se réveillait enfin et le moins qu'on puisse dire, c'était qu'il aimait se trouver là où il était.

— Dépêchons-nous, Locky. Ils ne vont pas tarder à arriver ici. Quelle idée de retirer votre masque, ils vous ont tous reconnus, paniqua le lapin.

— Calmez-vous où vous allez me transmettre votre stress, grinça Locky. Après réflexion, je suis stressé maintenant ! Moi qui ne voulais pas faire tout ça, pourquoi je me suis mis dans cette galère ?

— Si vous nous écoutiez au lieu de n'en faire qu'à votre tête, nous n'en serions pas là, répondit le Chat. Bon, je vous quitte ici, inutile de tous se faire prendre et j'ai un rapport à faire. Je vous laisse vous occuper de John et après, filez de votre côté.

Le Chat disparut dans la nuit. Le Griffon fit de même de son côté.

— Je vais faire pareil, dit Gory. Ils ne m'ont pas vu donc ils ne me feront rien. J'arriverais peut-être à les retarder. Bon courage à vous deux !

Ils entrèrent dans la maison et mirent les serrures en place. Ils se rendirent dans le salon qui contenait tous les chapeaux. Locky déposa John sur le canapé qui soupira de tristesse d'être séparé de son sauveur. Le Lapin se plaça à ses côtés et lui donna les vêtements - récupérés dans la chambre en passant - qu'il avait en arrivant au pays des merveilles.

— Avant de boire la potion qui vous fera redevenir un homme, changez-vous.

Alors qu'il commença à dégrafer la robe de John, celui-ci ne l'aida pas beaucoup, particulièrement intéressé à contempler le Chapelier qui lui souriait en retour.

— Locky, retournes-toi, s'énerva le Lapin en lui donnant un coup de pied dans les tibias. Ce n'est pas le moment !

— Je ne vous trouve pas amusant, Jo, dit-il en se retournant à regret.

— Jo ? L'interpella John. Vous vous appelez Jo ?

— Bien sûr, mais j'avoue que peu connaissent mon nom, hormis Microsoft, Gory et Locky. Pour les autres, je ne suis que le Lapin Blanc, dit-il tout en aidant John à retirer ses vêtements.

Le cerveau de John se mit à tourner à plein régime et la conclusion qui s'imposait lui parut si évidente.

— Alors vous êtes mon alter-ego !

— Eh bien oui, John, sourit-il. Eh veuillez me pardonner si je vous ai menti sur un point : je suis bien venu à Londres pour vous chercher, – bien que je n'aurais pas dû, après tout ce qui vous est arrivé – à cause de cette prophétie en fait, mais pas pour vous livrer à la famille de Cœur, mais sur ordre de quelqu'un qui veut vous aider autant qu'il a besoin de vous.

— Expliquez-moi pourquoi ? Tout le monde semble au courant de cette prophétie sur un seul point : que je devais venir au pays des merveilles.

— Je suis désolé, John, mais le temps nous est compté et le meilleur service que je puisse vous rendre est de vous renvoyer chez vous, d'autant que la première étape de votre séjour parmi nous est accomplie.

— De quoi parlez-vous ?

— Que vous preniez conscience de ce qui vous faisait inconsciemment souffrir : de vous être fiancée avec une femme pour cacher l'amour que vous éprouviez pour Sherlock. Il est temps que vous preniez votre vie en main.

— Ce n'est pas si simple et j'ai peur qu'il me rejette, avoua-t-il tristement.

— À votre place, je ne m'en ferais pas trop, dit le Chapelier, toujours le dos tourné. Vous vivez avec lui depuis suffisamment longtemps pour qu'il ait développé un fort sentiment envers vous.

— Vous croyez tous les deux que je dois me jeter à l'eau, même s'il y a un risque qu'il me rejette ? dit John attendant le verdict qui ne se fit pas attendre.

Dans un bel ensemble, Locky et Jo lui répondirent :

— Oui !

— Buvez vite la boisson !

John s'exécuta et tout de suite après, il fut pris de vertige et tomba inconscient dans les bras du lapin. Quelques instants après, il se releva avec l'impression qu'il avait un étau dans son crâne, mais l'effet s'estompa rapidement. Il se retrouva à nouveau dans son élément.

Locky toucha le haut du cadre du miroir, accroché au mur. Celui-ci devint flou et apparut à la place le salon de Baker Street vu depuis le miroir en haut de la cheminée. Il se voyait endormi sur le fauteuil et Sherlock debout, au téléphone, probablement avec Lestrade qui devait lui confier une enquête au vu de sa mine réjouie.

— Ce n'était donc pas une hallucination ! C'était bien mon monde que j'avais aperçu la dernière fois ! S'écria-t-il.

— Il n'y a pas beaucoup de portes qui relient nos deux mondes. Je possède celle-ci, car nous avons beaucoup en commun, mais Jo trouvait préférable de vous faire entrer par la porte officielle des visiteurs pour vous permettre de vous adapter progressivement. Je doute que vous ayez aussi bien pris votre présence parmi nous si nous vous avions mis au parfum dès votre arrivée. Mais par ce fait, nous avons pris un risque considérable sachant que le Valet était en chasse depuis un petit moment.

— J'aimerais comprendre une chose : comment se fait-il que je sois à deux endroits en même temps ? Il est clair que je suis en train de dormir en ce moment même et là, je nage en plein rêve.

Le bruit des chevaux se rapprocha et on entendant les chiens japper. L'armée devait se trouver à trois cents mètres tout au plus. Locky grimaça en croisant le regard du Lapin qui lui répondit :

— Pas le temps de vous expliquer, traversez le miroir et vous vous réveillerez de l'autre côté.

— Et vous ?

— Ne vous inquiétez pas pour nous, nous sommes plus malins qu'eux, répondit Locky avec un clin d'œil.

John se posta devant le miroir et posa sa main sur ce qui devait être une surface dure et froide. Au lieu de ça, sa main passa au travers. Il la retira précipitamment en sentant une main se poser sur son épaule et se retourna.

— Je vous souhaite bonne chance, John, dit le Chapelier avant de le pousser en arrière.

— Locky ! Appela John en essayant de se retenir alors qu'il basculait littéralement à travers le miroir.

Sa vue se brouillait, tout, autour de lui, disparaissait.

— John !

Le Chapelier l'appelait. Il ne voulait pas partir.

— John !

Sa voix se fit plus forte, pourtant il était si loin.

— JOHN !

John ouvrit lentement ses yeux. Il vit Sherlock au-dessus de lui, quelque peu agacé.

— Sher… lock ?

— Ah, enfin ! J'ai bien cru que tu ne te déciderais pas à te réveiller.

John se redressa de sa position avachie sur son fauteuil. Il s'était assoupi. Il mit quelques instants à se situer. Il se souvenait d'être allé à Regent's park, mais pas de revenir à Baker Street. Que s'était-il passé entre-temps ? Tout avait semblé si réel…

— Depuis quand suis-je rentré ?

— Depuis trois heures, tu t'es assis sans un mot et endormi presque aussitôt. À plusieurs moments, j'ai essayé de te réveiller, sans succès alors je t'ai laissé dormir.

Il observa Sherlock en se remémorant la longue réflexion qu'il avait eu avec lui-même pendant son rêve qui n'en était peut-être pas un – tout en essayant de trouver une explication plus tard – et lui offrit un sourire amusé.

— Pourquoi souris-tu bêtement ?

— J'ai fait un rêve bizarre.

— T'as besoin d'en parler ?

— Non, tu trouverais ça stupide de toute façon.

— Bon, prends ta veste, Lestrade a une enquête pour nous, le taxi nous attend en bas.

Une fois sur le trottoir, Sherlock monta dans le taxi. John hésita. En tournant la tête de l'autre côté, il crut apercevoir un lapin blanc marchant sur deux pattes tourner au coin de la rue après lui avoir lancé un clin d'œil.

— Alors John, dépêches-toi ! S'impatienta le détective.

John se détourna de cette étrange apparition et monta dans la voiture avec un franc sourire en lui lançant :

— Sherlock, il faut qu'on parle !

Tic tac, tourne l'heure

Ouvre-lui ton cœur

Tic tac, tourne l'heure

Et tu trouveras le bonheur.

FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE

[1] La musique sur laquelle John et Locky danse (à chercher sur Youtube) : Kingdom Dance – Tangled – Taryn Harbridge

[2] Je fais référence à un anime « Le château de Cagliostro » où Edgar (Lupin III), un gentleman cambrioleur, enlève la mariée, Clarisse, au Comte qui en veut à sa fortune. Celui-ci avait drogué la jeune fille pour la contrôler. (Beau film que je vous conseille au passage)

Et voilà, c'est fini ! Qu'en avez-vous pensé ?

Des questions restent en suspend :

— John était-il vraiment en train de rêver ?

— Quelle sera la réaction de Sherlock face aux sentiments de John ?

— Quelle était cette prophétie ?

— A qui le Chat doit-il faire un rapport ?

— De qui parle le Lapin Blanc ?

— Etc. et j'imagine que vous avez aussi des questions.

N'hésitez pas à poster vos reviews, je vous répondrai en MP.

Dans la seconde partie, Sherlock fera partie de l'aventure aux côtés de John au pays des merveilles où tout tournera autour de la prophétie et des sentiments de John qui seront mis à rude épreuve surtout en retrouvant le Chapelier.

Bien entendu, on retrouvera la famille de Cœur dont Jaime qui n'a pas renoncé à John, une personne dont on ne sait encore rien et un personnage bien plus inquiétant apparaîtra.

Petit extrait de la deuxième partie :

Sherlock se figea au milieu du salon, une tasse de thé fumante en main, devant la chose improbable en face de lui qui sautait dans tous les sens et paraissant totalement hystérique.

— John ! Où est John ! Implora à tout-va la créature en fourrure blanche.

Le cerveau de Sherlock tourna à plein régime, essayant de trouver une explication à cet étrange phénomène, malheureusement, celui-ci déclara forfait et il fit donc la seule chose dans une situation comme celle-là :

— John, ramènes-toi, vite ! Cria Sherlock relevant un sourcil, surpris que ça puisse parler.

— Quoi ! Qu'y a-t-il, Sherlock ? Pourquoi tu cries comme ça, s'alarma John qui déboula dans le salon, dégoulinant d'eau et juste couvert d'une serviette autour des hanches.

— Je crois qu'il y a un lapin qui te demande, lui dit tout simplement le limier qui lui lança un regard appréciateur.

La suite n'arrivera pas tout de suite donc faudra prendre votre mal en patience. Je compte même écrire une troisième partie, mais il est encore trop tôt pour en parler.

Je clôture cette fiction pour le moment. Je la rouvrirai quand je posterai la suite donc n'oubliez pas de mettre en follow ou cliquez "J'aime" sur ma page facebook pour vous tenir informés de la suite.

A bientôt !

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