La route semblait s’éterniser au travers du boisée entourant la route pour permettre au vieux couple de bien rentrer chez eux dans un petit chalet dans le bois aménagé en résidence. Rien de tel que pour échappé à la cacophonie de la ville en permanence. D’autres projet parcouru l’esprit de la femme pendant que son mari conduisait leur petite voiture jusqu’à chez eux. Celui-ci était toujours inquiet d’entrer dans cette parcelle de route privé de poteaux de lumières en plus du fait qu’elle zigzaguait énormément. Il avait toujours peur de tomber sur un autre conducteur plus négligent que lui et de faire un accident par la suite ou encore sur un orignal égaré sur son chemin. Cependant, il n’en laissa rien paraître à sa femme. Il n’avait surtout pas besoin d’avoir une personne affolée assise à côté de lui pendant qu’il tenait le volant. Laisser sa femme dans l’ignorance était en quelque sorte une façon de soulager son propre malaise, car il supposait ainsi qu’elle était toujours calme ce qui le rassurait par le fait même.

Il ne restait qu’une quinzaine de minutes avant d’atteindre l’intersection qui les mènerait à leur adresse respective. Soudain, la voiture ressenti un violent coup du côté conducteur qui avait suffit à dévier quelques peu la voiture de son chemin. Ahuri, l’homme gara la voiture sur le côté de la route pour évaluer les dégâts de l’impact sur le véhicule. Sa femme se demandait si son mari avait été blessé los de la collision. Celui-ci lui répéta ardemment qu’il n’avait rien et qu’il voulait vérifier ce qui s’était passé sur la voiture. Mais qu’est-ce qui avait percuté la voiture ainsi se demanda l’homme en sortant de sa voiture. Il remarqua l’ampleur des dégâts. Une bonne partie de sa carrosserie grise avait été enfoncé autant du côté conducteur que du côté passager derrière. L’homme se gratta la tête quelques peu embêté en imaginant les coûts auxquels seront reliés aux réparations. Au moment où il allait se résigner à retourner dans la voiture pour rentrer parce qu’il était évidemment inutile de courir un garagiste à cette heure de la soirée pour réparer les dommages esthétiques de sa voiture, il entendit un grognement s’approcher de lui. En se retournant, il remarqua une horrible et énorme bête poilu qui lui montrait ses grandes canines. Celui-ci bondit vers le vieil homme avant qu’il n’ait eu le temps de refermer la portière pour se réfugier dans la voiture ce qui permit à la créature de s’y faufiler et d’y créer un véritable carnage. Les vitrines en sang, le tableau de bord griffé, les bancs arrachés, c’était la signature que la bête avait laissé sur son passage après ce meurtre sanglant. On ne comprit pas comment une telle chose, d’une telle intensité ait pu se produire ou du moins rien de naturel ne semblait pouvoir donner une explication logique à ce qui venait de se produire.