Le monde a tes yeux

Chapitre 3 : Le monde a tes yeux

1648 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 03/04/2020 15:42

« Dépêche toi un peu ! On va être en retard ! »

« Oui ! Laisse moi le temps d'enfiler un jean et sweat ! »


Les deux voix enjouées des jeunes filles au téléphone laisser présager une bonne soirée et une ambiance sympathique.

Rebecca et Jill avaient souvent pour habitude de passer des heures à papoter de la sorte, mais cette fois l'empressement de Rebecca mettait la pression à Jill.

Effectivement, il n’était pas rare qu'elles sortent le samedi soir, cette fois c’était particulier.

Il y aurait une médium et cela, les deux jeunes filles en était véritablement fan.

Elles aimaient avoir des petits indices sur leur avenir et surtout, ne le cachons pas ; sur leur futures histoires d'amour.

L'une rêvait du prince charmant comme dans les films de Disney et l'autre d'un aventurier à la Indiana Jones !

La différence se faisait ressentir entre les deux, ne dit-on pas que les contraires s'attirent ?

Elles étaient amies depuis tellement d’années, qu'elles ne pourraient dire à quelle date cela remonte précisément.

Rebecca était plus petite que Jill, fine avec de long cheveux noirs bouclés.

son visage rond lui donnait un petit coté malicieux et toujours joviale.

Des yeux en amandes, de couleur noisettes.

Toujours maquillée de façon impeccable.

Elle aimait toujours porter des vêtements prés du corps, car comme elle disait ; malgré sa petite taille ,elle avait l'allure d'un mannequin.

Ce qui avait pour bute de toujours faire sourire Jill ,quand elle se vantait sur son physique de « star hollywoodienne »

Rebecca avait du sucés auprès des hommes et elle appréciait faire tourner les têtes. Cependant, il ne fallait pas lui chercher la petite bête.

La petite brune aux cheveux bouclés n'avait pas la langue dans sa poche et savait se qu'elle voulait!

Passez votre chemin briseurs de cœur ou beaux parleurs, elle n'était pas une fille facile a impressionner et à avoir !

Quant à Jill, n'allez pas croire qu'elle n'aimait pas plaire, Toutefois, elle était plus naturelle que son amie, en véritable blonde aux yeux bleus, elle prônait pour des maquillages légers, des vêtements plus discrets, comme des jeans, des chemises à carreaux, des pulls col roulés, ou des petites robes simples l'été.

Bien plus grande que son amie, elle était longiligne aussi.

D'ailleurs, ses formes moins généreuses que Rebecca pouvaient parfois la complexer.

Cela ne durait qu'un temps, elle n'avait pas envie d'envier d'autres filles sur leur silhouette, c'était une perte d'énergie pour Jill.

Ses cheveux étaient fins, et coupé à la garçonne.

Ceci n'enlevait rien à sa féminité, bien au contraire.

Son nez était petit et retroussé.

Quelques tâches de rousseurs venaient teinter son visage nacré.

Ses yeux bleus turquoise faisaient chavirer bien des garçons.

Étant une amoureuse de l'amour, il arrivait souvent que sous son apparence de beauté froide, on puisse toucher et briser son cœur .

Jill ne désespérait jamais de trouver l'amour de sa vie pour autant, celui qui vous transporte, celui qui vous fait oublier le monde autour de vous, celui qui vous fera aimer jusqu'au dernier souffle.


Jill raccrocha le téléphone et se mit a fouiller dans son armoire.

Elle vivait encore chez sa mère pour des raisons financière.

Il faut dire qu'à 24 ans être encore chez ses parents ce n'était pas alarmant, enfin cela était une façon pour elle de se consoler comme elle pouvait sur sa situation.


C'est vrai ! la moitié des ses amies avaient déjà emménagés chez leur petits copains ou futur époux, même Rebecca vivait dans un petit studio.

Il fallait dire qu'on était à New York et que ce n’était pas facile de se loger sans se ruiner. Alors, elle avait décidée pour le moment de rester chez sa mère pour faire des économies et voir par la suite.

Pour quoi pas faire une petite cohabitation avec son amie Rebecca ? même si elle savait que cela pouvait être difficile avec le train de vie de celle-ci.

Elle aimait sortir, beaucoup sortir, alors que Jill aimait ses moment paisibles le samedi soir devant une bonne série ou avec un bouquin.

Malgré tout cela, elle se plaisait dans la maison de son enfance.

En dehors de la ville dans un jolie pavillon, Jill aimait encore sa chambre d'ado, sa coiffeuse ,ses posters de boysbands ,ses nounours sur son lit ,les photos de ses amis accroché au mur , et particulièrement ,celles de sa remise de diplôme.

Et un jour, elle réalisera son rêve, celui de devenir la meilleure avocate de New York !


La jolie blonde une fois des affaires confortable trouvé, se dirigea vers sa coiffeuse, passa un coup de brosse dans sa chevelure et mit un léger gloss parfum fraise.

une petite gourmandise qu'elle mit dans la poche de son jean bleu foncé avec quelques trous placés stratégiquement pour laisser voir, mais pas trop.

Elle enfila un tee-shirt de couleur rose, qu'elle rentra sans jean avant de fermer sa ceinture avec une boucle à l’effigie du lapin play boy.

Mit en final son sweat blanc à capuche avec une image imprimée de Marty Mcfly son héros depuis toujours ! Des tennis simples, blanches avec des lacets noirs pailletés.

Un dernier coup dans le miroir et elle prit la direction de la porte de sa chambre, qu'elle prit soin de fermer à clé.

Elle dévala les escaliers deux par deux et termine sa course en sautant les quatre dernières marches.

se dirigea vers la cuisine pour embrasser sa mère avant de sortir.


« Tu pourrais être plus discrète quand tu descends je t'ai déjà dis et répété... » elle ne pu finir sa phrase que Jill lui coupa la parole en riant.



« Oui je sais de ne pas sauter les marches car je pourrais me casser une jambe ! »


La maman de Jill aussi petite qu'elle soit s'approcha de sa fille avant de lui mettre une tape sur la tête en faisant un moue boudeuse.


« Ne te moque pas , ça peut arriver et tu le sais parfaitement ! Mademoiselle qui n’écoute jamais rien ! »


Jill prit sa maman dans les bras et l'embrassa sauvagement, tout en riant par la suite aux éclats.


« Ne t'en fais pas maman je suis costaud ! » elle fit mine de lui montrer ses muscles de façon triomphale.


« Je sais que je n'aurais pas le dernier mot de toute manière ! Tu me rappelles ton père , avec

lui c’était pareil , je n'avais jamais le dernier mot ! »


Le son de la voix de sa maman nostalgique lui rappela à quel point elle avait raison.

de son vivant, son père n'écoutait jamais sa mère, il était tellement tête de mule,mais terriblement gentil et aimant.

C'est le peu que se souvient Jill à son sujet.

Comme si les souvenirs de son père s'étaient effacés au file du temps , peut-être que le chagrin de sa perte y est pour quelque chose...elle était tout de même fière de lui ressembler.


La jeune blonde se reprit pour ne pas mettre sa mère dans état de tristesse avant sa soirée à elle aussi, elle détourna la conversation sur ce sujet.


« Alors ? Prête pour recevoir tes amis ? » lui dit-elle en penchant légèrement la tête sur le coté comme pour la taquiner.

« Oui, j'ai préparé plein de petites choses à manger et...c'est quoi cette tête la ? » lui demanda sa mère interloquée.

« Il y a pas notre voisin Simon par hasard ? » la jeune femme continua son petit jeu de taquinerie.

« Qu'est-ce que tu vas imaginer ! »

« Moi ? Rien je vois simplement que la maison a été briquée de long en large, tu as été chez le coiffeur hier et tu as mis ta belle robe noir, avec les épaules dehors de plus ! » Jill scruta sa mère de plus en plus.

« Tu as mis du parfum vanille, tu es maquillée comme pour une soirée de gala, les talons , et le vernis ! Et bien dis donc ! »

« OUUUH toi va-t-en vite avant que je m'énerve ! »


Jill ne pu retenir son rire qu'elle lâcha au nez de sa mère.

Attrapa à tout vitesse les clés de sa voiture en voyant que sa mère avait déjà enlevé une de ses chaussures pour la lui lancer dessus !

Ni une ni deux la jeune fille s'échappa de la maison sans prendre soin de fermer la porte derrière, certainement par peur des représailles de sa mère.

Cela ne l’empêcha pas de partir le sourire aux lèvre en lui lançant de loin un « Je t'aime maman ! » et entendre sa mère sur le pas de la porte lui rendre sa déclaration.

Elle rentra dans sa voiture et mit le contact à celle-ci avec pour compagne de route, l'album d'une des artistes qu'elle admire ;Shania Twain.

Jill parti en direction de la ville pour récupérer son amie Rebecca et rencontrer cette médium qui pourrait lui apporter, qui sait ,des réponses aux questions qu'elle se pose.


Jill en toute innocence, chante à tue tête ses titres préférés sans se douter un instant que son destin est sur le point d'être scellé.

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