Un amour... Sans voix...

Sur le chemin pour aller chez moi, nous discutons, rions, prenons notre temps, j'étais tellement heureuse, que je ne me suis pas rendu compte qu'il avait passé son bras autour de mon épaule et que je lui avais pris la main. Ce n'est qu'une fois devant la maison que nous nous sommes rendu compte de ce détail, d'un mouvement rapide, nous nous lâchons la main et nous fuyons du regard. On a pris un peu de temps avant de rentrer, histoire de ne plus rougir, même si c'était assez difficile à faire partir. Grand-mère nous attend au pas de la porte, les présentations s'impose.

G-M: Alors c'est toi Oli, dit-elle, je suis ravie de te rencontrer, je te remercie de prendre soin de Julie bien qu'elle soit muette.O: C'est un plaisir pour moi de passer du temps avec Julie, c'est une fille adorable. Je ferais tout pour qu'elle réussisse son année au lycée sans encombre.

Face à cette déclaration, je ne peux pas m'empécher de rougir à nouveau, tout en baissant la tête, je tire sur la manche de son sweet pour lui montrer que nous montons dans la chambre. Après m'être assise sur le lit et Oli sur la chaise de bureau, je sors mon téléphone pour lui écrire ceci:

J: Tu me chantes un petit quelque chose alors ?O: Mmmh, d'accord, laisse moi réfléchir un peu, me dit-il en se grattant derrière la tête.

Il prend quelques secondes pour choisir, et il commence à rapper, une chanson qui s'appelle Gangsta, elle est assez drôle et bien réfléchie. En fait, c'est même une chanson de lui tel qu'il se voit, "pas le temps pour le sport", c'est vrai qu'entre l'école et le rap, c'est compliqué d'avoir plus de temps sur le coté. Après quelques applaudissements de ma part, il se lève pour me faire une révérence, je le remercia d'un grand sourire amusé. Mais l'heure est maintenant aux révisions, nous avons un contrôle d'histoire demain, après quelques minutes de silence, il posa son crayon, et me regarda avec un air sérieux mais timide à la fois.

O: Dis moi Julie, tu as le droit de ne pas me répondre mais...

Après quelsques intants d'hésitations, il finit sa question.

O: Pourquoi es tu venue sur Toulouse ?

Il était gêné, le regard fuyant le mien, il regarde sa feuille et ne peut s'empécher de rougir. Je pris mon courage à deux mains, je me suis levé pour aller derrière sa chaise et le prendre dans mes bras, je pris le crayon de bois sur la table et délicatement, j'inscris ceci sur une feuille.

J : Ne t'inquiète pas pour ça, je comprend que tu me le demandes, et il fallait bien un jour que je t'explique de toute façon. Alors redeviens le Oli joyeux de tout à l'heure, j'ai l'impression d'avoir fait quelque chose qu'il ne fallait pas.

Le regardant, je lui fais une grimace telle qu'il commença à rire, pour ma part, je ne faisais qu'un sourire. Mais au fond de moi, j'avais envie de lui dire... Mais je n'osais pas, je n'ai pas envie qu'il me regarde autrement, je ne veux pas qu'il me déteste et qu'il s'éloigne de moi, Je veux lui dire que je ne suis pas muette, mais ai-je seulement le droit de le faire de cette façon. C'est au moment où j'allais faire la plus grosse erreur de ma vie que grand-mère frappa à la porte. Je pars ouvrir, elle me regarde en me disant :

G-M: Dit moi ma chérie, tu ne veux pas inviter ton ami à manger ce soir ? Il commence se fait tard.Je me retourne vers Oli en lui faisant un grand sourire au lèvre.O: Ce serait un plaisir Madame.

Je prend mon téléphone et j'écris à ma grand-mère, elle me fait un signe de la tête pour me dire oui. Je lui saute dans les bras pour l'embrasser sur la joue, et me retournant vers Oli, je lui écris ceci.

J : Tu veux dormir à la maison ce soir ? Nous sommes loin d'avoir terminer de réviser et grand-mère est d'accord. Il ne manque plus que ton avis, et ne t'inquiètes pas, nous avons ce qu'il faut, tu ne déranges pas :)

Il me regarde avec un grand sourire, et me dit qu'il va prévenir sa mère qu'il ne retrera pas ce soir. Quand grand-mère referma la porte, je sauta dans les bras de Oli pour lui faire un énome bisou sur la joue. Je pense être la seule à avoir remarqué, mais à ce moment là, nos lèvres se sont frôler. En moi, une explosion comme un feux d'artifice se fait sentir, mais je fais mine de rien, maintenant je suis sur d'une chose, je suis amoureuse de Oli.