À Sweet Amoris

Chapitre 1 : Premier jour...

2207 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 21/07/2017 17:29

Tranquillement dans mon lycée, tout le monde écoutait attentivement la leçon, à part bien sûr quelques-uns, qui jouaient soit avec leur colle soit avec leurs stylos, la prof les grondait et ils soufflaient avec beaucoup de force avant de jeter leurs affaires sur leur table et se mettre à écouter. Soudain, une alarme se déclencha, personne ne s'attendait à ça, la professeur non plus d’ailleurs. Tout le monde se leva, totalement stressé par ce qui était en train de se passer. La professeur était celle qui avait le plus peur. Elle avait peut-être tout simplement oublié le test d'alarme incendie. Mais en sortant de la salle, les portes n'étaient pas fermées, on pouvait voir tout le monde sortir de leur salle de classe en se demandant ce qui se passait. Les surveillants couraient dans les couloirs vérifiant que tout le monde était bien là et fermaient les portes à la vitesse de l'éclaire. Tout le monde commençait à paniquer et à courir dans tous les sens, essayant de trouver quelconque refuge. Ma meilleur amie Iléana me prit la main et me regarda pour me redonner courage, puis nous avons descendu tous les étages pour trouver la première porte de secoure qui menait à la cour. Nous aperçûmes la porte et nous dirigeâmes vers celle-ci rapidement. Quand j'ouvris la porte, je ne vis pas grand monde, presque seule dans une étendue grise et triste, cela voulait dire que toutes les autres personnes étaient à l'intérieur courant un danger potentiel. Je décidai de lever mes yeux à l'endroit que tout le monde regardait avec effroi, c'était une fenêtre... une fenêtre en feu, de large flammes rouge et orange dépassaient de la vitre cassée, la fumée noire se rependait dans le ciel, cachant sa magnifique couleur du soir. J'étais tellement terrifiée à l'idée d'être coincée à l'intérieur d'un bâtiment avec de telles flammes que je lâchai la main d'Iléana, je ne pris pas le temps de réfléchir et montai sur la grande passerelle qui menait à l'étage. Je me dirigeai vers la première porte et vis la fumée envahir le bâtiment, les personnes, coincées, essayaient d'ouvrir la porte mais n'avaient pas l'air d'y arriver. Sans réfléchir davantage, je pris un morceau de barre de fer que quelqu'un avait cassé quelques jours plus tôt et fit rapidement signe aux gens derrière la porte de s'écarter. Ils s'exécutèrent et je frappa la porte en verre de toutes mes forces pour quelle se brise. Quand la vitre se brisa, un bruit énorme et sourd se fit entendre. C'était à la fois le mélange entre les cris et les bruits de verres qui se brisaient et atterrissaient par terre avec beaucoup de force. Je me forçais à courir en même temps que les autres vers l'escalier mais je me sentais de plus en plus mal. J'étais à la fois choquée par les événements et étourdie par la foule qui hurlait et la fumée autour de moi. Mon amie m'attendait avec grande inquiétude assise sur les escaliers de la cour où tout le monde s'accumula petit à petit. Je m'assis en vitesse et m'écroulai à côté d'elle qui me regardait avec effroi.

Puis je ne vis plus rien, ma vision commençait à se détériorer et je n'arrivais plus à distinguer les élèves. Ensuite mes yeux se fermèrent, ce fut le noir total. J'entendis des cris d'effroi plus forts qu'avant autour de moi. Je ne comprenais plus rien.


Je me réveillai. j’eus du mal à ouvrir les yeux car une lumière aveuglante m'en empêchait. Quelqu'un se précipita près de moi affolé et me pris la main. C'était ma tante. Iléana à côté d'elle dans une pièce blanche sans grande décoration, un endroit peut accueillant en somme. Elles me regardaient avec insistance. Je me décidai à poser la question qui me brûlait les lèvres depuis mon réveil.


- Où suis-je ? demandai-je hésitante

- Tu es à l'hôpital. répondit ma tante, d'une voix plus douce que la caresse d'une plume


Je me tue quelques secondes et j'ai vu mes bras, ils étaient couverts de bandages, il y avait sur mon visage, un visage d'effroi, j'avais peur de demandé ce qu'il m'était arrivé, je me souvenais du principal mais pas des détails. Puis quelqu'un repris, presque en pleurant.


- Quand je t'ai vue arriver vers moi avec tous les autres... tu... tu avais les bras couverts de sang, quand tu t'es assise à côté de moi, tu t'es évanouie quelques secondes plus tard. C'est là que j'ai vu que tu avais des morceaux de verre partout sur toi, les enseignants n'ont pas hésité une seconde en te voyant et ont appelés les urgences immédiatement. Est... Est-ce que je peux te poser une question ? dis mon amie très horrifiée par ce qu'elle disait

- Bien sûr. répondis-je sans me poser de questions

- Pourquoi tu es partis ? C'était super-dangereux ! me demanda-t-elle rapidement

- Je... je sais pas... je me suis dit qu'il fallait que j'aide les autres à sortir du bâtiment... alors j'ai foncé. répondis-je calmement

- Et comment tu t'es retrouvée avec autant de morceaux de verre sur toi ?! demanda ma tante

- J'ai... j'ai cassé la porte pour qu'ils puissent tous sortir, la porte était coincée, j'ai pris un barreau cassé de l'escalier et j'ai frappé.

- C'est pour ça... C'est... c'est vraiment très courageux ce que tu as faits.


Quelqu'un est entré dans la pièce et demanda aux filles de partir, c'était un médecin et il me posa des questions longues au quelle je ne savais pas toujours répondre. Et puis, j'étais tellement mal en point que je m’endormis pendant une phrase. J'étais resté longtemps dans cet hôpital. Au bout d'un mois je pus sortir, mes bras avaient des cicatrices énormes, mais au moins je n'avais quasiment plus rien. Ma tante m'avait annoncé que le lycée ne pouvais pas être réparé avant 5 ans et qu'il fallait donc que je change de lycée, je m'en doutais mais je ne savais vraiment pas comment cela pourrait ce passé. Une fille toute timide qui arrive dans un nouveau lycée et qui a vécu des moments des difficiles, je doute que cela passe pareil chez tout le monde. Mais bon, je ferais de mon mieux pour m'intégrer et oublier mon ancien lycée, par contre, hors de question de montrer mes bras. C'est déjà assez difficile à supporté comme ça pour moi, alors je n'imagine pas la réaction de quelqu'un qui ne s'y attend pas !

Le jour de la rentrée était enfin arrivé et je ne me sentais pas rassuré à cette idée.


- Ça va aller ?

- Bien sûr, arrête de t'inquiéter !

- Après ce qui t'es arrivé il y a un mois, je préfère être sûr que tout va bien se passer pour toi.

- Arrête de me couver ! Je ne suis pas une gamine non plus, je m'en remettrais


Elle à tourné la tête, l'air vexé.


- Je suis désoler mais, il va falloir que tu arrêtes de me parler de ça, c'étais un simple accident.

- Un simple accident ! Tu t'es évanoui après avoir essayé de sauver les gens d'un incendie en cassant une porte en verre !

- Je sais... mais si tu n'arrêtes pas de m'en parler, je vais finir par vraiment mal aller !

- OK, mais je préfère être sûr.


Je m'en allai s'en dire un mot de plus mais en lui souriant. Je ne voulais pas qu'elle s'inquiète pour moi, surtout de s'inquiéter pour rien, je suis sûr que cette journée va bien se passer, après tout, je suis juste nouvelle je ne suis pas un extraterrestre.

Je pris le chemin du lycée, je ne le connaissais pas très bien encore mais je m'en sortais. Je finis par arriver devant le lycée. Je soufflai un coup et me dis que ce n'était qu'un mauvais moment à passer. J’entrais et vis une gigantesque cour. Comme je l'avais prédis, tout le monde me dévisageait.Je ne voulais pas faire mauvaise impression dès mon premier jour ! Je peux apercevoir l'entrée du bâtiment, je décide d'entrée pour aller inspecter les lieux.

Soudain, une dame se plaça devant moi.


- Bonjour mademoiselle, vous êtes la nouvelle élève ? demanda la dame.

- Oui c'est bien moi... répondis-je

- Bien, je suis la directrice, avez-vous votre formulaire d'inscription ?

- Oui madame ! Je l'ai !


Je commençai à fouiller dans mon sac quand la directrice m'arrêta.


- Ne me donnez pas de feuilles comme ça ! Allez le donner en salle des délégués à monsieur Nathaniel !

- Heu... d'accord et où est cette...

- Allez-y tout de suite ! Vous ne perdrez pas de temps comme ça ! dit-elle en me coupant

- Mais...


La directrice était déjà partis... Je n'ai plus qu'à me débrouiller maintenant. Je ferais peut-être mieux de demander à quelqu'un. Je suis sortis pour me retrouver dans la cour, je regardai autour de moi et finalement je m'approchai d'une fille qui était très jolie, les cheveux blancs et les yeux jaunes. Mes longs cheveux bruns paraissait ridicule à côté des siens.


- Heu... Excuse moi ! demandais-je timidement

- Qu'est qu'il y a ? demanda-t-elle


Elle se retourna et me vis avec stupéfaction, puis elle me scruta de haut en bas.


- Oh ! Mais tu es la nouvelle je suppose ! Je ne t'ai jamais vue ici.

- Heu... oui effectivement.

- À ce qu'on ma dit, tu seras dans ma classe cette année ! J'espère que tu es contente ! demanda-t-elle avec un sourire jusqu'aux oreilles

- Heu... on ne se connaît pas vraiment mais... sans doute !

- Ha ha ! qu'est-ce que tu voulais me demander ?

- Heu... je voulais savoir où je pourrais trouver la salle des délégués ?

- Ah ! Je vois, le formulaire d'inscription ! Suis-moi.


Elle partis et je la suivis. Nous nous arrêtâmes devant une petite porte du lycée que je n'avais pas encore repéré et nous arrivâmes devant une petite porte dans un couloir un peu caché avec écrit en gros :"SALLE DES DÉLÉGUÉS".


- Voilà ! C'est là ! dit-elle

- Bon, heu... merci !

- De rien ! Si tu as encore besoin de mon aide n'hésite pas, je suis toujours dans la cour en général.

- Merci, c'est gentil !

- Au fait je m'appelle Rosalya !

- Moi je m'appelle Aliénor.


Elle partit, je regardai ma montre "7:50", il faut que je me dépêche, les cours sont dans 10 minutes. Je toquai et un garçon blond ouvrit.


- Tu viens pour quoi ?

- Pour... mon formulaire d'inscription.

- Oh ! Tu dois être la nouvelle élève ! Mais désolé, le formulaire se donne directement à la directrice.

- Quoi ? Mais c'est elle qui ma dit de venir ici !

- Elle a encore abusé de son statu de directrice ! Bon, je suppose que je dois te le prendre du coup.

- Oh, Oui, tiens.


Je lui tendis le formulaire.


- Très bien ! Au fait, je m'appelle Nathaniel.

- Moi je m'appelle Aliénor.

- Tiens, l'emploie du temps.

- Merci beaucoup.

- Je suis désoler de ne pas te faire la conversation mais j'ai des tonnes de choses à faire et il ne reste plus que 5 minutes avant que ça sonne donc...

- Oh, oui, je comprends. À tout à l'heure alors !

- Oui, à tout à l'heure.


Il m'a limite fermé la porte au née. Bon, il faut que j'aille trouver ma salle maintenant. Rosalya ma dit que je pouvais aller la rejoindre si j'avais besoin d'aide. Je me dirigeai vers la cour et la vis en train de discuter avec un garçon, un gars aux cheveux blancs et aux yeux verrons.


- Rosalya ? demandais-je

- Oui ?


Elle se retourna


- J'ai encore besoin de ton aide !

- Ah oui, Aliénor !

- Oui je...

- Ah c'est toi la nouvelle ! s'interposa le garçon

- Oui... c'est moi...

- Je vois, Rosalya, que tu as déjà fait sa connaissance !

- Oui je l'ai aidé à trouver la salle des délégués.

- Bon, j'ai un autre problème, il faut que je trouve ma salle de court maintenant !

- Oui, mais tu oublie que tu es dans ma classe ! Tu n'auras qu'à me suivre à la sonnerie, et Lysandre aussi !


Elle désigna le garçon aux cheveux blancs. Ils souriaient tout les deux, c’était très intimidant, je n'eus d'autres choix que de sourire à mon tour. La sonnerie retentit dans toute la cour, Je suivis Rosalya et Lysandre.





ps : j'ai une chaîne YouTube et je lis un bout de ce chapitre alors n'hésitez pas à aller voir ;)

https://youtu.be/8LbbSuDGGN0


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