La vie continue

Chapitre 2 : Une nouvelle vie

11704 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 04:44

Cela faisait maintenant un mois qu'Alice était sortie de l'hôpital, elle se reconstruisait tranquillement c'était son dernier weekend à la maison, elle allait enfin reprendre le chemin du bureau....même si pour le moment elle n'était encore pas sur le terrain.Fred s'était réinstallé chez Alice, il espérait que ce soit définitivement cette fois, ils essayaient ensemble d'oublier ces évènements malheureux. Bien que pour Fred le simple fait de voir la cicatrice d'Alice lui rappelait sa responsabilité dans tout cela et il ne pouvait s'empêcher de culpabiliser

.Il repensait très souvent à ce moment où il avait trouvé Alice allongée dans ce couloir et ce regard .......pourtant Alice lui avait pardonné ,il avait été si prévenant avec elle depuis toutes ces années et encore plus depuis ce jour qu'elle ne pouvait lui en vouloir pour ce petit accrochage et puis elle le savait il n'était pas responsable de la folie de Rachel.....Lucie et Fred continuaient à apprendre à se connaitre, ils se trouvaient plein de points communs, Fred appréciait énormément Simon, toujours aux petits soins pour Lucie. La future maman s'était enfin trouvé une vraie famille, elle demandait souvent des conseils à Alice sur sa grossesse sur la venue du bébé et Alice se faisait un plaisir de partager.Fred était un papa heureux et un parrain aux anges avec Paul , il pouvait enfin partager tout son temps avec le petit , tout le temps qu'il n'avait pas partagé avec Lucie ou Juliette .Paul n'avait jamais réclamé son père depuis tout ce temps ,la présence de son parrain le comblait......Enfin ils étaient heureux

Et pourtant ...................................................................................

Quand ils rentrèrent dans cette cage d'escalier Alice sentit comme un frisson la parcourir, elle se sentit oppressée, ce grand escalier blanc lui rappela celui de l'hôpital ...... elle eut comme un vertige, qui n'échappa pas à Marquand, il l'attrapa par la tailleFred : Alice ça va, tu es toute pâle .... Eh qu'est ce qu'il se passe ....Il appela une inspectrice qui était avec eux....Fred : s'il vous plaît vous pouvez rester avec Mme le juge .......L'inspectrice : oui Commandant, pas de souci.Fred assit Alice sur une marche, il l'embrassa sur le frontFred : attends-moi là reste tranquille ça va passer je reviens vite. (se tournant vers l'inspectrice) : prenez soin d'elle s'il vous plaît les secours seront là dans peu de temps je veux que quelqu'un s'occupe d'elle.Il n'avait pas fini sa phrase qu'il s'était engouffré dans l'escalier et montait les marches 4 à 4.

Il était obligé de continuer son intervention même si Mme le juge n'était pas en état de poursuivre avec eux.Arrivé au 3ème étage, il arriva sur la scène, le suspect armé tenait sa femme devant lui et menaçait son otage et les policiers face à lui .Fred ne pouvait attendre les brigades spéciales le suspect était beaucoup trop nerveux, il commença les négociations .Noa à ses côtés et 2ou 3 brigadiers qui étaient déjà sur les lieux, c'était tout le renfort que le Commandant pouvait avoir pour le moment ....... Il fit reculer les brigadiers pour ne pas les mettre en danger et se posta en 1ère ligne, face à face avec Le preneur d'otage, seulement à quelques mètres l'un de l'autre .........il pouvait lire dans le regard de cet homme qu'il était prêt à toutA peine entamées les 1ères négociations le suspect se mit à tirer ......sans raison mais dans une rage folle une première balle vint atteindre l'épaule gauche de Marquand, dans un cri de douleur il recula mais sans jamais lâcher des yeux le suspect......

Alice qui était restée 3 étages plus bas, entendit le cri de douleur de Fred, elle se leva, oubliant son malaise, le lieu, les circonstances, elle bondit dans l'escalier ........ Arrivée à l'étage, elle vit d'abord Noa puis aperçut Fred à côté de lui, le dos appuyé contre le mur, grimaçant ..... Une tâche rouge perlait sur sa chemise, elle comprit mais l'inspectrice qui l'avait suivie dans l'escalier la stoppa là ...L'inspectrice : non Mme le juge, vous ne pouvez pas y aller, c'est beaucoup trop dangereux ......Noa avait repris les négociations mais rien ne semblait arrêter ce tireur fou....Marquand malgré la douleur essayait de le calmer, de gagner du temps, mais rien n'y faisait ......Une seconde avait suffi à Noa pour atteindre le suspect au bras lorsque relâchant sa garde il avait écarté son otage de lui mais malheureusement il avait eu le temps de tirer ...... une balle avait atteint un des hommes en face de lui ......

.Alice légèrement en retrait hurla :FREDDDDDD ..........Fred gisait là sur le sol

Alice : Fred réponds moi je t'en supplie, parle -moi..... Noa vite appelez les secours s'il vous plaît......

Alice lui caressait les cheveux, elle s'était agenouillée à côté de lui, des larmes coulaient sur ses joues

.Une mare de sang commençait à se former auprès de la tête de Fred....il était là sans réaction les yeux fermés, elle l'entendait à peine respirer...Tout le monde courait autour d'eux et pourtant Alice se sentait seule au monde, abandonnée .....Son homme gisait là au sol et personne ne l'aidait, elle eut l'impression que cela durait une éternité.Pourtant les secours arrivèrent à peine 2mn après la fusillade, ils prirent très vite Fred en main, ils furent obligés d'éloigner Alice qui ne voulait pas quitter son homme. C'est Noa lui-même qui s'approchant d'Alice la prit par les épaules pour l'éloigner.

Noa : Venez Mme le juge, il faut les laisser travailler, ils vont s'occuper de lui ....ne vous n'inquiétez pas

Alice (avec des sanglots) : Noa j'ai peur, je ne veux pas le perdre ..... On s'était enfin trouvé, on pouvait enfin construire quelque chose et là ........

Noa (la coupant) : arrêtez ça va aller..... Le commandant est quelqu'un de solideAlice ne l'entendait plus, elle pleurait en regardant vers les ambulanciers qui s'affairaient autour de Fred. Et puis 1 ambulancier arriva auprès d'AliceL'ambulancier : nous allons emmener le commandant Marquand à l'hôpital Foch, est-ce que vous voulez l'accompagner, il est conscient et vous demandeAlice : oui bien sûr j'arrive....Elle se précipita auprès de Fred, lui prit la main tout en lui passant la main dans les cheveux et en lui parlant tendrement. Les ambulanciers montèrent le brancard dans l'ambulance sans qu'Alice ne lâche la main du Commandant.

Alice : Fred...je suis là reste avec moi ......accroche toi pour Paul.....pour Juliette......Pour Lucie....pour .....Pour moi, pour nous.Il ne pouvait répondre avec le masque à oxygène qui lui couvrait le visage ...mais il lui serra la main pour lui faire comprendre qu'il l'avait entendue, elle déposa un baiser sur le front de Fred. Il ferma les yeux. Alice lui caressait le bras, elle regardait les énormes pansements qui couvraient le torse de Marquand, et en y réfléchissant elle pensa qu'elle n'avait même pas posé de questions aux ambulanciers sur la gravité des blessures de Fred. Au même moment elle entendit le médecin du SAMU qui appelait l'hôpital.Le médecin : préparez un bloc on arrive avec un policier touché par balle, plusieurs balles. Une balle s'est logée dans la clavicule et une seconde a perforé le poumon...Il faudrait préparer plusieurs poches de O négatif car il a perdu beaucoup de sang. Il est conscient mais sa tension est basse, il tient le coup pour le moment.Puis il raccrocha ..

.Voyant Alice qui s'était remise à pleurer il lui posa la main sur l'épaule....Le médecin : ça va aller madame, votre mari à l'air d'être costaud.Au bout de 15 mn, ils arrivèrent aux urgences, Marquand fut aussitôt pris en charge alors qu'Alice resta seule dans ce grand hall.....Elle s'était assise enfin et décida d'appeler Lucie puis Juliette pour les prévenir que Fred était blessé mais elle demanda à Lucie de rester chez elle, elle la préviendrait si son état évoluait. Elle savait que Lucie était fragile et elle ne voulait pas l'inquiéter plus. Pour Juliette il était tard aux États - Unis, elle choisit donc de lui laisser un message

.Elle ne pouvait rester en place, elle continuait à faire les 100 pas dans ce grand hall où à cette heure personne ne circulait, mis à part le personnel qui passait cette fichue porte ......Cette porte qui s'ouvrait sur ce grand couloir .....Au fond là-bas elle le savait elle le sentait son homme se battait pour vivre ...... 1H ........ 2H ..... .........5H et toujours aucune nouvelle, plus le temps passait plus Alice s'inquiétait, plus elle avait peur .........elle n'avait pas pu lui dire tout ce qu'elle aurait voulu, combien elle l'aimait, combien elle avait besoin de lui à ses côtés pour élever Paul, combien elle était prête à ..........

Elle fut tirée de ses pensées par le médecin qui se présentait à elle .....

Le médecin : bonjour Madame, je suis le docteur Laplace c'est moi qui me suis occupé du Commandant Marquand ......

Alice: bonjour docteur, je suis Alice Nevers sa compagne, Comment va-t-il ?

Le médecin : ça va aller, il a perdu beaucoup de sang, ce qui fait qu'il est plutôt faible. On lui a extrait les balles sans trop de problème ......plus important la seconde balle lui a perforé le poumon gauche , on a pu réparer tout cela et stopper l'hémorragie. Il a une bonne condition physique maintenant il lui faut du repos de la patience et tout devrait rentrer dans l'ordre .Nous ne l'avons pas mis sous oxygène pour qu'il puisse faire travailler ses poumons seuls mais il ne faut surtout pas qu'il fasse d'effort

.Alice : merci docteur ....... Je peux le voir ?Le médecin : oui bien sûr, ce soir il va encore beaucoup dormir,l'effet de l'anesthésie n'étant pas totalement dissipé. On a installé une pompe à morphine pour le soulager un maximum.Alice : et vous pensez le garder longtemps ? Il n'est pas très facile à vivre dans un hôpital........

Le médecin : tout dépendra des 24 prochaines heures et surtout la nuit. Si tout se passe bien, on le laissera peut être sortir demain en fin de journée avec les précautions d'usage.

Alice : merci docteur

Alice entra tout doucement dans la chambre de Fred, il était allongé et semblait dormir paisiblement, de gros pansements couvraient le torse de Fred, son bras gauche était maintenu en écharpe ...... une perfusion partait de son bras droit vers différentes poches.Elle s'approcha du lit et comme si Fred avait senti sa présence il ouvrit péniblement les yeux, il toussotait ........et un rictus de douleur put se lire sur son visage, il tendit son bras valide vers Alice, elle lui prit la main et vint s'assoir à côté de lui

.Alice : comment tu te sens ?

Fred (d'une voix à peine audible) : on fait aller et toi ?

Alice : ça va, j'ai eu très peur quand je t'ai vu t'effondrer au sol. (Des sanglots dans la voix) J'ai cru te perdre ......

Fred (en souriant) : eh non tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement.Alice ne put lui répondre, elle cacha son visage dans son cou le temps de reprendre ses esprits.

Fred voulut la rassurer mais il avait du mal à garder les yeux ouverts .....Alice se releva elle lui passa la main dans les cheveux tout en lui murmurant des mots doux.

Alice (murmurant) : dors mon amour, je reste là avec toiSur ces mots comme apaisé Fred s'endormit.

Alice remonta légèrement le drap sur Fred, elle déposa un léger baiser sur ses lèvres et s'installa dans le fauteuil à côté de lui sans jamais le quitter du regard.Mais le sommeil eut raison de son courage et elle finit par s'endormir.Cela faisait à peine une heure qu'ils s'étaient endormis quand le téléphone d'Alice sonna, elle se dépêcha de répondre pour ne pas que la sonnerie réveille Marquand.

Alice (s'éloignant dans le fond de la chambre) : Oui Lucie .....Ça va ne t'inquiète pas il va bien, l'opération s'est bien passée. Maintenant faut qu'il se repose et qu'on prenne soin de lui. Et toi tu vas bien ? Bébé est sage il te laisse un peu de repos ?

...................................

.Alice : ok alors prends soin de toi et surtout ne t'inquiète pas, je suis là je prends soin de lui. Je l'embrasse de ta part et toi embrasse Simon.

Fred ne s'était pas réveillé. Elle se pencha au-dessus de lui et ne put s'empêcher de l'embrasser délicatement sur le front, il entrouvrit les yeux, lui sourit et lui attrapa la main pour l'embrasser

.Alice : désolé, je ne voulais pas te réveiller......rendors toi tu as besoin de reprendre des forces ; Lucie vient d'appeler elle t'embrasse très fort

Elle lui caressait délicatement la joue, il n'arrivait pas à garder les yeux ouverts ....il s'assoupit de nouveau ........Alice vint se remettre dans le fauteuil auprès de Fred en lui tenant toujours la main, elle posa sa tête sur le bord du lit, la main de Fred sur sa joue puis finit elle aussi par s'assoupir.Vers 1h du matin, une infirmière pénétra dans la chambre, elle venait prendre des nouvelles de Fred. Elle lui prit ses constantes malgré une tension encore basse elle le rassura

.Fred (en chuchotant pour ne pas réveiller Alice) : auriez-vous une couverture supplémentaire ..... Pour ma femme j'ai peur qu'elle ait froid.

L'infirmière : Je vous apporte cela de suite..... Mais vous devriez aussi dormir un peu vous avez besoin de reprendre des forces.

Fred : pensez- vous que je pourrai sortir rapidement ?L'infirmière : c'est avec le docteur Laplace qu'il faudra voir ça mais je pense qu'il faut que vous récupériez un peu avant de nous quitter.Fred (avec un air de dépit) : je verrai ça avec lui tout à l'heureL'infirmière : Mr Marquand vous n'êtes pas bien avec nous ?Fred : ça pourrait être pire, vous êtes tous super mais je ne suis pas un grand ami des hôpitaux. Je préfèrerais être chez moi avec mon infirmière particulière ...... (Il tourna son regard vers Alice qui dormait toujours et lui caressa les cheveux)L'infirmière : reposez-vous, récupérez bien et vous pourrez rentrer rapidement chez vous.Fred : merciL'infirmière revint 5mn après avec un oreiller et une couverture.Fred se redressa comme il pouvait, il réveilla délicatement Alice et l'invita à se réinstaller plus confortablement dans le fauteuil. Tous 2 se rendormirent main dans la main .Mais cette fois Fred avait un sommeil beaucoup plus agité.........Alice le sentant, elle se redressa et vint s'assoir sur le bord du lit, lui caressant le visage, les cheveux tout en lui parlant tendrement pour l'aider à se détendre.Elle posa sa tête sur son torse en faisant bien attention à ses blessures.Elle était la seule à pouvoir le calmer et effectivement Fred finit par se calmer mais le moment fut de courte durée.Alice une fois de plus fut réveillée par les soubresauts de Fred, il dormait mais certainement en plein cauchemar. Alice le réveilla délicatement, elle avait peur qu'il finisse par se faire mal vu les mouvements nerveux qu'il avait.Fred finit par se réveiller, il respirait vite et était très essoufflé, il était pâle et transpirait, Alice était inquiète, elle préféra appeler une infirmière. Elle arriva rapidementAlice : je viens de le réveiller car il était en plein cauchemar et là il respire très vite, il est essoufflé et n'a pas l'air d'aller bien.L'infirmière : on va vous mettre un peu sous oxygène histoire de faciliter votre respiration. C'est un peu normal comme réaction, vous avez eu un trou dans le poumon, il faut le temps à votre organisme et en particulier à votre système respiratoire de récupérer.Elle ouvrit le robinet d'oxygène se trouvant au-dessus du lit de Fred et passa dans les narines de Fred les lunettes qui lui apportaient l'oxygène. Elle lui proposa quelque chose pour le calmer et l'aider à dormir mais il refusa. Alice fit un signe de tête à l'infirmièreAlice : laissez tomber c'est une tête de mule .....L'infirmière quitta la chambre en souriant à Alice comme pour la rassurer. Alice regardait Fred, il avait l'air un peu plus calme mais il luttait pour ne pas se rendormir......Alice : Fred il faut que tu dormes ....... Tu as besoin de récupérerFred : Alice .......Alice (le coupant) : chut ..... Reste tranquille, ferme les yeux et pense à de bons moments.... On aura tout le temps de parler plus tard ...... plus vite tu récupères, plus vite on rentrera à la maison ..... Détend toi et essaie de dormirElle posa son visage contre le sien, lui caressa la joue, le cou tout en lui parlant tendrement, il avait posé sa main valide dans son dos et laissait courir ses doigts le long de sa colonne vertébrale, elle frissonnait........elle s'écarta de lui quand elle sentit qu'il s'était assoupi.... Elle remonta le drap sur Fred puis retourna s'asseoir dans le fauteuil mais cette fois elle ne dormait pas, elle était pensive, elle ne quittait pas Fred du regard ...... il paraissait plus tranquille.Elle finit par se rendormirVers 7h du matin, c'est l'infirmière en entrant qui réveilla d'abord Alice puis Fred. Son premier regard fut pour sa belle, il lui sourit puis salua l'infirmière.L'infirmière : bonjour Mr Marquand comment vous sentez - vous ce matin ?Fred : j'ai l'impression qu'un quarante tonnes m'est passé dessus, j'ai aussi l'impression que ma cage thoracique est vraiment une cage ....... A part cela tout va bienL'infirmière : après ce que vous avez subi c'est normal, avec du repos de la patience et surtout du calme, tout va rentrer dans l'ordreElle l'ausculta, vérifia les perfusions, les pansements .........L'infirmière : tout est en ordre ... on viendra vous changer les pansements et vérifier la plaie dans la matinée. Et si tout va bien on vous aidera à vous lever pour aller au fauteuil. Pour le moment vous allez avoir le droit à un petit déjeuner light : 1 café ,2 biscottesPuis se tournant vers Alice, Vous voulez quelque chose, vous n'avez rien mangé depuis que vous êtes làAlice : je veux bien un thé, s'il vous plaîtL'infirmière : on va vous amener cela dans quelques minutes.Une fois l'infirmière sortie, Fred voulut se redresser mais la douleur se rappela à lui. Il poussa un cri qui fit sursauter Alice et elle put voir une terrible grimace sur son visage. Elle se leva d'un bond pour l'aiderAlice : Tu es terrible quand même, tu ne peux pas demander de l'aide ..... Commandant vous êtes incorrigibleIl essaya de lui sourire mais malheureusement la douleur crispait son visa dans un sale rictus. Alice se sentait impuissante, elle détestait voir Fred comme cela, lui d'habitude si fort, si protecteur, là au fond de son lit il paraissait si fragile .......Elle se reprit, elle n'avait pas le droit de craquer, elle devait être forte pour lui ....Alice : tu veux de l'aide au lieu de tout faire seulFred : je veux bien oui ...... je ne suis même pas capable de me relever seul .....Alice (le coupant) : Fred tu viens de prendre 2 balles, n'en demande pas trop à ton corps ..... Tu n'es pas un surhomme....... Juste mon homme.Elle l'aida à se redresser, lui cala les oreillers dans le dos et l'embrassa tendrement sur la bouche. Fred lui fit un clin d'œil, il appréciait de se faire dorloter par sa femme.L'aide-soignante choisit ce moment pour apporter le petit déjeuner, elle posa le plateau sur la table avant d'approcher celle -ci du blessé.Le téléphone d'Alice sonna ....... C'était LucieAlice : Oui ma Lucie, déjà levée ?.......................................... ;Alice : oui ton père va bien, il est réveillé ....tu veux lui parler...............................................Alice : ok je te le passe mais pas trop longtemps, faut qu'il se repose ......je te récupère après ok ?Alice tendit le téléphone à Fred.Alice : c'est Lucie ..... Je te laisse, je reviens dans 5 mn, tu me la repasseras après .....Elle embrassa Fred, ce qui fit sourire Lucie à l'autre bout de la ligne, eux si pudiques, elle ne les avait jamais vus s'embrasser ou avoir de gestes amoureux, mais leurs regards les trahissaient régulièrementIls restèrent un long moment au téléphone à prendre soin l'un de l'autre. Tous ces évènements malheureux leur avaient permis de créer des liens, il leur restait à les développer, avec le temps.Alice revient dans la chambre, Fred lui repassa Lucie au téléphoneAlice : tu passes tout à l'heure voir ton père ?....................................Alice : ok j'en profiterais pour rentrer prendre une douche et ramener des habits à Fred ......Merci Lucie mais surtout fais attention, prends un taxi pas le métro ok ? Bisous à tout à l'heure.Elle raccrocha et se tourna vers Fred.Alice : tu n'as rien mangé ......ce n'est pas comme cela que tu vas récupérer.....Mais en fait elle s'aperçut qu'il était ailleurs ..........Alice : Fred ça va ? (en lui prenant la main)Fred : oui ..... ca va ......je pensais à Lucie à tout ce que j'ai loupé avec elleAlice : tu as fait une erreur, maintenant elle est là, Simon et toi vous êtes sa seule famille,vous allez construire quelque chose de bon non ?Et en plus elle va faire de toi le plus sexy des grands pères ......Fred : (avec son petit hochement de tête habituel) : tu as raison on va se tourner vers le futur ..... Notre futur aussiAlice l'embrassa tendrement ..... Elle but son thé et alla chercher 1 chocolat chaud au distributeur pour Fred, elle savait qu'il le boirait plus facilement qu'un café.Elle revient avec le chocolat, Fred était au téléphone avec Juliette, elle venait d'avoir le message d'Alice et voulait des nouvelles de son père, il la rassura. Alice le regardait quand il parlait à sa fille Fred n'était plus le même, elle espérait que sa relation avec Lucie devienne aussi fusionnelle mais pour cela il fallait leur laisser du temps.Fred raccrocha ....il sourit à Alice et se décida à boire son chocolat ....Fred : Alice ....est -ce que le médecin a pu te dire quand je pourrais sortir ? Je supporte plus d'être enfermé...je veux rentrerAlice : Fred tu es arrivé aux urgences hier soir, tu as perdu énormément de sang....il faut un peu de temps quand même.....je sais que tu n'aimes pas être là comme ça .....Moi aussi j'aimerais bien que tu sois à la maison mais d'abord il faut que tu reprennes des forces.........Elle vint s'assoir près de lui se pencha vers lui et l'embrassa tendrement, il lui rendit ses baisers .......elle posa son front contre le sien et se plongea dans son regard, il était embué, elle savait que ce moment était une épreuve de plus et elle espérait pouvoir la passer rapidement.Lucie entra dans la chambre et de suite Fred eut un petit sourire en voyant sa fille et Simon, il n'avait pas voulu la laisser venir seule.Lucie (se précipitant dans les bras de son père) : Papa tu m'as fait vraiment très peur, comment te sens -tu ?Alice : Je vous laisse j'en profite pour aller me doucher et je te ramène quelques affaires, car franchement cette tenue Commandant ce n'est pas très sexy ..... Tu es sage .....Elle lui adressa un clin d'œil et se dirigea vers la porte .....Fred : tu n'oublies rienLucie (en souriant) : je suis grande tu peux l'embrasser je ne serai pas choquée (en serrant la main de son père posée dans la sienne)Alice sourit, elle fit demi-tour et vint déposer tendrement un baiser sur les lèvres de Fred, il lui rendit et l'attira vers lui pour lui murmurer à l'oreille.Fred : reviens vite mon amour, tu me manques déjà. Je t'aime Mme le jugeElle lui sourit une nouvelle fois, lui caressa la joue et l'embrassa.Alice : je reviens vite (se tournant vers Lucie) : je te le confie .......Lucie : t'inquiète je prends soin de lui jusqu'à ton retour.Alice prit un taxi pour retourner jusque son appartement, elle monta les marches, arrivée au 2ème étage elle ouvrit la porte et sitôt cette porte refermée, elle s'appuya contre le mur et se mit à pleurer. Seule à la vue de personne elle pouvait enfin se lâcher, pendant 10 mn un flot incessant de larmes coulait sur ses joues. Elle avait eu si peur, après tout ce qu'ils avaient vécu le voir une fois de plus au sol c'était trop mais elle s'était promis de tenir devant lui pas question de s'écrouler alors là il fallait qu'elle vide toute cette inquiétude pour revenir plus forte. Forte pour eux 2.......Elle finit par se diriger vers la chambre .... Elle se déshabilla et fila sous la douche.Au bout de 15 mn elle en ressortit, passa une chemise et un pantalon puis prépara le sac pour Fred, elle y mit tout ce qu'elle aimait qu'il porte et surtout ce qui pouvait être confortable pour lui sans oublier son flacon de parfum qu'elle aimait tant sur la peau de son homme .......En apercevant son téléphone sur la table de nuit, celle -ci se rendit compte qu'il y avait un message alors qu'elle ne l'avait pas entendu sonner. C'était Lucie paniquée qui lui demandait de la rappeler, ce qu'elle fit de suiteAlice : Lucie, que se passe - t -il ? C'est Fred ? Il y a un souci ?..........................................Alice : ok je vais arriver, je quitte l'appartement je prends la voiture et j'arrive.... Passe le moi STP ....Fred ........ Calme-toi s'il te plaît. Qu'est ce qu'il se passe mon amour ..... Tu es sensé resté calme et en plus tu inquiètes Lucie, ce n'est pas bon pour elle..........................................Alice : j'arrive je suis là dans 10mn environ, on va parler ensemble avec le médecin mais si tu dois rester encore tu n'auras pas le choix, il sait ce qu'il fait ........ NON ........ NON ......... tu ne signes aucune décharge, FRED essaie déjà de te calmer......Fred STPElle entendait au téléphone qu'il avait du mal à respirer mais que malgré tout il ne se calmait pasAlice : Fred .... Parle moi ....... Calme-toi. J'ai pris ta voiture et je suis là bientôt, je ne peux pas faire d'infraction tout de même .......................................................Alice : Je sais, je comprends que tu ne supportes pas l'enfermement et le fait d'être cloué dans ce lit mais il faut que tu sois patient, tu as quand même subi un gros choc : 2 balles dans le corps ce n'est pas rienElle lui parlait très tendrement et apparemment elle arrivait à le calmer .....Alice : je t'aime mon amour et moi aussi je veux que tu rentres mais en pleine forme .......A ce moment-là elle n'entendait plus Fred, mais beaucoup de bruit dans la pièce, elle était bloquée à un feu rouge et avait beau crier personne ne lui répondait .....Alice (paniquée) : FRED ...... FRED ............ que se passe -t-il ? Réponds-moi ........ LUCIE ..........Alice était paniquée, elle n'avait plus personne pour lui expliquer ce qu'il se passait dans cette chambre et pourtant elle savait qu'il y avait un problème ..... Elle accéléra, ce n'était pas dans ses habitudes mais là elle n'y tenait plus il fallait qu'elle arrive très vite à l'hôpital. Par chance il y avait peu de monde sur la route, elle arriva à l'hôpital. Elle se précipita hors de la voiture, attrapa le sac de Fred sur le siège passager et s'engouffra dans le hall, elle courut vers la chambre de Fred. Lorsqu' 'elle arriva à la hauteur de la chambre elle vit Lucie et Simon dans le couloirAlice (paniquée) : qu'est ce qui s'est passé Lucie ? Comment va Fred ?Lucie : (en la prenant dans ses bras) calme toi, mais tu connais papa il s'est énervé, eh oui caractère de cochon, parce qu'il en a marre d'être là, dans l'énervement il a arraché sa perfusion et bien sûr à force de s'énerver et de crier il s'est retrouvé avec le souffle coupé à la limite de l'étouffement .Ils nous ont fait sortir pour lui remettre sa perf et son oxygène et surtout essayer de le calmer. Par contre apparemment pour ce point-là vu ce qu'on entend ce n'est pas gagné. En fait je pense qu'il n'y a que toi qui puisses y arriver. Vas - y .....Simon (resté légèrement en retrait) : Lucie a raison il ne se calmera qu'avec vous ..........Alice : Merci tous les 2. Rentre vite te reposer ma Lucie, je t'appelle pour te dire tout à l'heure. Allez Simon ramène ta petite famille, faut que Lucie se repose. Et moi je dois calmer le Commandant.L'infirmière sortit au moment où Alice allait rentrer dans la chambreL'infirmière : la perfusion est remise .... Il respire mieux mais s'il ne se calme pas nous allons devoir le mettre sous sédatifs. Sa tension ne remonte pas et en s'énervant de la sorte ça n'arrange rien ......Alice : on va éviter les sédatifs, il va se calmer ..........Dès qu'elle entra dans la chambre un sourire se dessina sur le visage de Fred. Alice s'approcha de luiAlice : Fred tu m'avais promis de te calmer..... Chut non d'abord tu te calmes après on discuteFred : j'en peux plus, je veux partir d'ici, rentrer chez nous ...... je vais bien.Le médecin : il est encore trop tôt Mr Marquand. Au mieux si votre tension remonte un peu demain ça devrait être envisageable. D'abord vous allez devoir vous lever et les infirmières vont vous aider à vous doucher.Alice : je pourrais l'emmener un peu dans le parc en fauteuil bien sûrLe médecin : si le lever se passe bien je n'y vois aucun inconvénientAlice : merci docteur, par contre pour la douche je vais me charger de l'aider si ça ne vous dérange pasLe médecin : aucun souci, si vous avez besoin d'aide n'hésitez pas à appeler .......Alice : merciLe médecin sortit de la pièce, Alice se tourna vers MarquandAlice : voilà si tout va bien demain tu rentres à la maison, alors en attendant on se calme Commandant.Fred attrapa Alice et la tira légèrement vers lui pour l'embrasserAlice : on va attendre l'infirmière pour te lever et ensuite je t'aiderai à prendre une douche à moins que tu préfères que ce soit le personnel de l'hôpital qui s'en chargeFred : tout dépend de l'infirmière (il lui fit un petit sourire)Elle s'écarta de lui............ il la rattrapaFred : je veux juste t'embêter ........évidemment que je préfère que ce soit toi qui m'aide. Alice (la regardant tendrement) j'adore cette petite pointe de jalousie chez vous Mme le juge.Alice : je ne suis pas jalouse juste possessive ........lui dit-elle en s'éloignant de luiIl s'était un peu calmé et sa respiration était redevenue normale mais apparemment la douleur ne l'avait pas quittéAlice : tu devrais peut être reprendre une dose de morphine, si on bouge un peu pour aller à la douche, la douleur va peut-être se rappeler à toiFred : non t'inquiète ça va aller .....Alice : Fred tu m'énerves ...... tu as le droit parfois d'avoir des faiblesses .....Il fut surpris de sa réaction, elle d'habitude d'une nature assez calme, elle s'était levée d'un bond en prononçant ses mots et s'était dirigée vers le placard pour y ranger les quelques affaires de Marquand ........Alice : je vois bien que tu souffres ...... arrête de te cacher, il n'y a pas de honte .....Tu es blesséElle était au bord des larmes et devait se contrôler pour ne pas exploser ....C'est l'arrivée de l'infirmière qui lui apporta 1 échappatoireL'infirmière : alors Mr Marquand on va essayer de se lever .... On va faire les choses doucement et si tout va bien vous pourrez tenter la douche ... (se tournant vers Alice) comme vous êtes présente on pourra vous laisser si vous le désirez.Alice : oui bien sûr, merciLe lever fut plutôt pénible, Fred s'énervait car rien n'allait assez vite pour lui et Alice se sentait inutile.Au bout de 30 mn, Fred finit par arriver à atteindre le fauteuil roulant que l'infirmière avait amené. Les 2 femmes décidèrent qu'il fallait mieux l'emmener à la douche comme cela , ses jambes étant encore trop faibles pour le laisser marcher, Fred quant à lui n'était pas du tout satisfait et une fois de plus il s'énerva et envoya voler le verre qui se trouvait à proximité ......se prit la tête dans les mains en serrant les dents ,il avait mal mais ne voulait rien montrer , lui l'homme fort commandant de police , il ne pouvait pas montrer sa faiblesse ...... et pourtant la douleur était atroce , son corps lui paraissait vide , il n'avait plus de force , sa cage thoracique lui paraissait être dans un état qui se resserrait à chaque inspirationL'infirmière : ça va aller Mr MarquandAlice (qui ne lui laissa pas le temps de répondre) : ça va toujours de toute façon même si ça ne va pas il ne voudrait rien .....Elle s'éloigna vers la porteL'infirmière : je vous laisse mais surtout n'hésitez pas si vous avez besoin, il y a un bouton d'appel dans la douche. Sinon je reviendrai après pour rebrancher la perfusion et la pompe à morphine, je pense qu'elle vous sera bien utile avant d'aller vous balader....Alice : merci à vous... (Se tournant vers Fred) tu veux faire une pause ou on y va maintenant ?Fred : non on peut y aller, ça sera fait ......Alice poussa le fauteuil jusqu'à la douche, elle aida Fred à quitter la blouse de l'hôpital et à s'asseoir sur le siège de la douche......... il baissait les yeux, Fred quelque part avait honte de cette situation .............Alice (en relevant délicatement la tête de Fred) : tu veux que je te laisse ............ tu n'as pas l'air d'apprécier le momentFred : Alice ........ Ce qui me gêne c'est de t'imposer cela ......... j'apprécie, j'adore même quand tu t'occupes aussi délicatement de moi mais c'est moi qui devrait te protéger, te soutenir, tu es MA FEMME ...........Fred avait les larmes plein les yeux et il avait beaucoup de mal à soutenir le joli regard vert de sa juge ...........Alice (d'une toute petite voix) : chut ....... Laisse toi faire et profite juste du momentElle alluma l'eau et commença à passer le jet sur les épaules et le dos de Fred, elle lui tendit la douche pendant qu'elle attrapait le gel douche, elle en versa dans le creux de sa main et commença à délicatement frotter le corps de son homme ....... Il se laissait faire il finit même par laisser paraître un petit sourire sur le coin de ses lèvres juste pour lui montrer qu'il appréciait et qu'il voulait qu'elle continue ........ Elle laissait courir ses mains sur tout le corps de Marquand, tout en faisant bien attention de ne pas tremper ses pansements....... Elle s'était agenouillée à la hauteur du fauteuil. Fred se pencha en l'attrapant par le brasFred : merci mon amour, merci d'être là.......Elle l'embrassa tendrement. Ils continuèrent à s'embrasser fougueusement pendant une dizaine de minutes puis Alice se redressa ........Alice : il faut que tu te rinces et que je te sèche avant que tu prennes froid, ce n'est pas le moment .....Elle coupa l'eau et prit un drap de bain qu'elle avait amené avec les habits de Fred, elle lui passa autour de lui et en profita pour se coller à lui quelques instants de plus, elle avait besoin d'être dans ses bras de le sentir tout près d'elle ......... cette homme était son garde-fou, il lui était indispensable pour vivre et avancer .......... Elle l'aida à se sécher puis l'aida à passer un boxer et un bas de survêtements même si elle le préférait en jean ou pantalon ,elle avait pensé qu'il serait plus à l'aise comme cela ...... il resta torse nu ..... Elle lui vaporisa du parfum dans le cou, et elle profita du moment pour l'embrasser dans le couAlice : hummmmmmm ..... J'adore votre parfum Commandant surtout sur ta peau....Fred lui sourit. Elle ramena Fred vers la chambre, elle l'aida à se remettre sur son lit, il n'avait pris qu'une douche et pourtant il était déjà fatigué.L'infirmière revint lui brancher sa pompe à morphine et voyant les traits tirés du visage de Fred, elle comprit qu'il avait mal et sans lui demander elle lui envoya une dose, pour le soulager. Elle en profita pour lui reprendre la tension qui restait encore trop basse ......elle appela sa collègue pour changer les pansements, le médecin arrivant dans le couloir il allait pouvoir vérifier la plaie.Le médecin : bonjour Mr Marquand, (se tournant vers Alice) Mme .......alors comment vous sentez-vous ? Plus calme que ce matin ?Fred : J'irai beaucoup mieux quand je serai sorti d'ici et rentré chez moi (s'énervant une fois de plus), je ne supporte pas d'être enfermé là .....Alice s'approcha de lui, elle lui prit la main et tout en lui caressant le brasAlice : Fred ....... Calme-toi ......Le médecin : vos constantes sont bonnes, la plaie est propre, la fracture réduite ......maintenant votre tension est encore basse, je préfère encore vous garder sous surveillance et demain vous pourrez sortir. Soyez patient Mr Marquand, juste une petit nuit et vous retrouverez votre chez vous. Je comprends que ce ne soit pas l'idéal mais c'est nécessaire, on refera une prise de sang en fin d'après - midi. Là je vous laisse tranquille, mangez un peu et essayez de vous reposer.Alice : merci docteurFred : merci DocteurAlice se tourna vers Fred, il regardait dehors, essayant de respirer calmement .........Noa entra dans la chambreNoa : Bonjour Mme le juge, bonjour commandant. Je suis passé vous donner des nouvelles de l'arrestation et prendre de vos nouvellesAlice : je vais en profiter pour vous laisser papoter, je vais appeler Victor pour voir si tout se passe bien au palais.Alice déposa un baiser sur le front de Fred, elle salua Noa et quitta la pièce.Elle profita d'être sortie pour souffler un peu, elle était fatiguée mais pourtant elle devait tenir. Elle appela son père pour prendre des nouvelles et surtout parler à son filsAlice : Coucou mon bébé. Ça va ? Tu es sage avec papy ....... ?Tu me manques mon bébé ...... Parain est au travail, je lui dirai qu'il t'appelle tout à l'heure c'est promis ........ Maman te fait plein, plein de bisous ...... tu me repasses papy. Oui papa .... Ecoute ça peut aller mais bon il ne supporte pas l'enfermement .... Du coup il s'énerve constamment et ce n'est pas bon .... Tu connais Fred et sa tête de mule, il garde tout pour lui. Si tout va bien il devrait pouvoir sortir demain. ...... OK ..... Tu remontes après-demain alors. Je pense que te voir et voir Paul fera du bien à Fred, car là il va être cloué à la maison quelque temps et ce n'est pas gagné ..... Bisous Papa, oui bien sûr j'embrasse FredAlice raccrocha, avoir entendu son fils lui avait fait du bien, ce petit bout d'chou était vraiment pour elle son carburant.Elle décida de sortir de l'hôpital pour aller chercher de quoi manger pour Fred, puis elle reprit doucement le chemin de l'hôpital, arrivée dans le hall elle croisa Noa qui partait.Noa : Mme le juge, je partais justement, le commandant me paraissait fatigué j'ai préféré le laisser dormir. Je ne le trouve pas en grande forme, il n'a rien mangé ...... j'espère que ça va aller mieux rapidementAlice : Oui je comprends Noa pour moi non plus ce n'est pas facile de le voir comme cela, mais il faut lui laisser un peu de temps, la blessure est grave, il faut qu'il récupère ......déjà une fois qu'il sera rentré ça ira mieuxNoa : oui c'est sûr ..... Je vous laisse retourner auprès de lui. Je repasserai demainAlice : Noa .......MerciAlice arriva à l'étage de la chambre de Fred, elle passa voir les infirmièresAlice : j'ai acheté à manger pour Mr Marquand, es ce que cela pose un problème ?L'infirmière : aucun puisqu'il n'a pas de régime particulier et autant lui donner ce qu'il aime......Alice arriva dans la chambre, Fred était allongé sur son lit il l'attendait .....Alice : je suis allée chercher à manger, que des choses que tu aimes : Lasagne et TiramisuFred : je n'ai pas très faim mon amour, mais promis je vais faire un effort à condition que tu manges avec moiAlice : mouais, c'est toi qui a besoin de récupérer pas moi mais d'accord il y en a bien assez pour 2 on peut partager.Alice installa les barquettes sur la table et tous 2 mangèrent en tête à tête. Leurs regards ne se lâchaient pas, sans un mot ......Marquand ne fit pas un grand repas mais au moins il mangea ..... Quand arriva le dessertil commença par refuser mais Alice en avait décidé autrementElle poussa la table qui la séparait de Marquand s'approcha de lui, elle lui fit d'abord sentir la petite barquette persuadée qu'il ne pourrait résister.Alice : Commandant vous êtes sûr vous ne désirez pas un peu de Tiramisu......... pourtant humm il est succulent (dit-elle en avalant une première cuiller de la façon la plus sensuelle qu'elle pouvait le faire dans une chambre d'hôpital)Fred : (passant sa main sous son chemisier, tout en approchant la tête d'Alice au plus près de la sienne) : vous me tentez là Mme le juge.....Il embrassa fougueusement sa femme, lui dévorant les lèvres encore parfumées par le tiramisuElle répondit à ses baisers aussi fougueusement, et pendant qu'il descendait dans son cou, elle reprit une cuiller de dessert et de sa main inoccupée elle attrapa délicatement la tête de Fred pour le ramener jusqu'à ses lèvres......... il prit le dessert le posa sur la table et fit basculer Alice sur le lit, à demi allongée, elle ferma légèrement les yeux. Elle frissonnait sous les caresses de Fred qui avait passé sa main sous le chemisier d'Alice et remontait jusqu'à ses seins, son cou ...........Ils oublièrent qu'ils étaient dans une chambre d'hôpital pour partager ce moment juste à eux, les doigts de Marquand couraient sur le corps de sa belle, elle gémissait légèrement tellement le bonheur était total.............C'est le moment que choisit une infirmière pour rentrer dans la chambre ;L'infirmière : désolé je repasseraiAlice et Fred se mirent à éclater de rire et s'excusèrent : non ne partez pas, excusez-nous .......L'infirmière : non ne vous excusez pas il n'y a aucun souci, je venais juste vous retirer votre perfusion si vous désirez toujours prendre l'air.Alice s'était échappée dans la salle de bain le temps de se recoiffer et de reboutonner son chemisier .En revenant elle débarrassa la table puis comme elle l'avait promis à Fred, elle lui proposa une balade dans le parc. Fred se leva quasiment seul et se dirigea avec peine dans le fauteuil, Alice sourit-elle comprit que Fred récupérait doucement. Elle lui prit un pull dans le placard qu'elle lui mit sur les épaulesen l'embrassant dans le couAlice : juste au cas où ...Fred lui fit un signe de tête en souriantAlice poussa le fauteuil jusqu'à l'ascenseur, une fois seule à l'intérieur, Alice ne put s'empêcher de se pencher au-dessus de Fred et elle l'embrassa tendrement dans le cou. Fred avait posé sa main validedans les cheveux d'Alice, il pencha légèrement la tête pour offrir tout son cou à sa femme.Fred frémissait sous les baisers de sa belle et lorsque l'ascenseur s'arrêta à l'étage inférieur, ni l'un ni l'autre ne remarqua l'infirmier qui monta....... Deux étages plus bas ils finirent par se séparer .......Arrivés dans le parc Alice chercha un coin légèrement isolé ou ils pourraient être tranquilles ........sous un saule pleureurAlice installa le fauteuil à côté du banc, Fred se leva tant bien que mal et vint s'asseoir sur le banc, il prit Alice dans ses bras, la tête de celle - ci dans le creux de son épaule, il embrassait son front, elle avait joint ses doigts au sien et elle pouvait se laisser aller. Dans les bras de son homme rien ne pouvait lui arriver.... Ils ne parlaient pas, elle l'embrassait dans le cou, juste sous l'oreille et de temps à autre elle lui mordillait le lobe de l'oreille, il avait passé sa main dans le chemisier de sa femme et lui caressait le bas du dos ..........ils furent interrompus dans leur tendre moment par un couple qui arrivait à leur hauteurLa femme : Commandant Marquand, c'est l'infirmière qui m'a indiqué où vous vous trouviez. Je vous dérange juste 2 petites minutes.La femme salua Marquand puis Alice .....Mme le jugesi je me souviens bien (dit-elle en se tournant vers Alice)Alice : oui c'est cela Mme AntoineLa femme : je tenais juste à vous remercier pour tout ce que vous avez faitFred : (essayant de se redresser) : c'est normal Mme je n'ai fait que mon métier.La femme : vous avez été blessé quand même .... Et vous m'avez peut être sauvé la vie ..... Mon ex-mari est devenu fou, je ne comprends pasAlice : (la coupant d'un ton sec) : si vous vous étiez parlé peut être que tout cela ne serait pas arrivé (prenant la main de Fred) . Pourquoi avoir laissé les choses en arriver là, 2 morts et un officier de police blessé .....Alice en prononçant ces mots avait la voix tremblante et se mêlait en elle de la colère et de la compassion .... La colère de savoir son homme blessé et de la compassion car cette femme aussi était victime, victime de son silence, le silence qui avait fait tant de mal dans son couple.Fred serrait fortement la main d'Alice, il sentait qu'elle était prête à exploser, elle accumulait beaucoup trop de choses depuis quelques temps ...... son regard croisa celui d'Alice, elle était au bord des larmes. Il décida de mettre un terme à la conversation.Fred : je vous remercie d'être venu nous parler mais je pense que je vais regagner ma chambre.Il se leva difficilement, Alice avait passé son bras autour de sa taille pour le tenir discrètement, il serra la main à Mme Antoine et fit un signe de tête à l'homme qui l'accompagnait. Alice plus froidement leur dit simplement au revoir.Elle se tourna vers Fred ........ ​Alice : tu veux vraiment rentrer ?Fred : (souriant à Alice) : non mon amour, je voulais juste être tranquille avec ma p'tite femme. On marche un peu ?Alice : ça va aller ?Fred lui fit un clin d'œil et la prit par la tailleFred : tant que tu es là ça ira ....... Il déposa un premier baiser sur les lèvres d'Alice, puis un second ....... Et encore ...... leurs lèvres ne pouvaient plus se séparer, Fred avait plaqué Alice contre lui, elle passa ses mains sous le polo de Fred, elle lui caressait le dos, il frissonnait .......Alice (s'écartant délicatement de lui) : il va vite falloir que tu rentres à la maison ...... je ne vais pas tenir .......Fred : et moi donc ........ Je dois éviter de faire des efforts Mme le juge vous vous rappelez ?Ils éclatèrent de rire et se mirent à marcher doucement, Fred souffrait encore beaucoup mais il était tellement heureux d'être dehors au soleil avec SA femme qu'il supportait la douleur.Ils revenaient vers le banc, Fred se réinstalla dans le fauteuil, il attrapa Alice par le bras, l'attira vers luiFred : Alice ..... Je t'aime Alice, maladroitement mais passionnément, je t'aime, j'ai besoin de toi, de ta présence de ton corps .... Je t'aime depuis si longtemps et même si je ne sais pas le dire : je t'aime Mme le jugeLe regard d'Alice s'était embué, une larme coulait sur son visageAlice : Fred .... Si tu savais comme je vous aime Commandant. Elle l'embrassa passionnément, elle tenait son visage dans ses mains ........ Ses lèvres couraient sur la bouche, les joues du CommandantFred le souffle court sous ses baisers se mit à tousser, Alice s'écarta de luiAlice : tu es encore convalescent il me semble, il va falloir être sage encore quelques temps en attendant on va rentrer .....Ils se dirigèrent vers le bâtiment, reprirent l'ascenseur. Arrivés dans sa chambre Alice aida Fred à se remettre au lit, il paraissait fatigué. Elle appela l'infirmière qui lui remit sa perfusion et sa pompe à morphine.L'infirmière : alors Mr Marquand ça fait du bien de prendre l'airFred : oh oui ça fait un bien fou. Vous allez me laisser brancher encore longtemps .....L'infirmière ; jusque demain matin, il faut que vous ayez repris des forces pour nous quitter. Non ?Fred : mouais .....Alice s'approcha de lui passa sa main sur sa joue et se tournant vers l'infirmièreAlice : pourtant tout le monde est aux petits soins pour toiFred : mais je ne veux pas tout le monde, juste toiL'infirmière avait à peine quitté la chambre que Fred fermait déjà les yeux, la promenade à l'extérieur l'avait épuisé. Alice lui caressait doucement le visage en lui parlant tendrement

Alice : dors mon amour, je veille sur toi.Il s'endormit très vite, et dormit pendant presque 3 h, pendant ce temps Alice avait appelé Noa puis Victor. Elle attendait le réveil de Fred pour appeler son père, elle savait que Paul voulait parler à Marquand.Fred émergea doucement, ce petit somme lui avait fait du bien il était moins pâle et semblait avoir les traits moins tirés. Sa tension était repassée au-dessus de 10 ce qui était bon signe. Alice était quelque peu rassurée

Alice : Fred .... Tout à l'heure j'ai promis à Paul que tu l'appellerais pour lui faire un p'tit coucou ..... Tu t'en sens capable ?Fred : bien sûr pour Paul je serai toujours là ....... Pour lui et pour toi aussi (chuchota-t-il en souriant à Alice)Fred prit de suite son portable et composa le numéro de Mr NeversL'infirmière : alors Mr Marquand ça fait du bien de prendre l'airFred : oh oui ça fait un bien fou. Vous allez me laisser brancher encore longtemps .....L'infirmière ; jusque demain matin, il faut que vous ayez reprit des forces pour nous quitter. Non ?Fred : mouais .....Alice s'approcha de lui passa sa main sur sa joue et se tournant vers l'infirmièreAlice : pourtant tout le monde est au petit soin pour toiFred : mais je ne veux pas tout le monde, juste toiL'infirmière avait à peine quitté la chambre que Fred fermait déjà les yeux, la promenade à l'extérieur l'avait épuisé. Alice lui caressait doucement le visage en lui parlant tendrementAlice : dors mon amour, je veille sur toi.Il s'endormit très vite, et dormit pendant presque 3 h, pendant ce temps Alice avait appelé Noa puis Victor. Elle attendait le réveil de Fred pour appeler son père, elle savait que Paul voulait parler à Marquand.Fred émergea doucement, ce petit somme lui avait fait du bien il était moins pâle et semblait avoir les traits moins tirés. Sa tension était repassée au-dessus de 10 ce qui était bon signe. Alice était quelque peu rassuréeAlice : Fred .... Tout à l'heure j'ai promit à Paul que tu l'appellerais pour lui faire un p'tit coucou ..... Tu t'en sens capable ?Fred : bien sûr pour Paul je serais toujours là ....... Pour lui et pour toi aussi (chuchota-t-il en souriant à Alice)Fred prit de suite son portable et composa le numéro de Mr Nevers« Conversation téléphonique »Fred : bonjour Jacques, comment allez - vous ?Jacques : bonjour Fred, ben c'est à vous qu'il faut demander cela ?Fred : ça va merci, ça ira encore mieux quand je serai rentré à la maisonJacques : venez un petit peu en convalescence à la maison ça vous fera du bien et vous pourrez profiter d'être un peu tous les 3.Fred : c'est gentil cette proposition je vais voir avec Alice et si c'est possible ce sera avec plaisir quand bien sûr ils m'auront laissé sortir d'ici. En attendant je peux faire un coucou à mon PauloJacques : oh oui bien sûr, Il va être fou de joie.Jacques passant le téléphone à PaulJacques : tiens c'est pour toiPaul : allo c'est qui ?Fred : coucou mon PauloPaul : parrain, parrainFred : ça va mon grand ?Paul : oui parrain, tu me manques ...... je reviens bientôt à la maison ?Fred : à la fin de la semaine mon Paulo dans 2 dodosPaul : ouaisssssFred : tu es bien sage avec papy, tu ne le fais pas courirPaul ; non parrain je suis sage ....on a été au cirque et au zoo, c'était bienFred : t'es super mon grand. Je te fais des bisous, tu veux parler à maman ?Paul : oui bisous parrain je t'aime fort fort fort.....Fred passa le téléphone à AliceAlice : mon amour, tu vas bien ?Fred commençait à fatiguer, Alice lui proposa de le laisser seul maintenant qu'elle sentait qu'il allait un peu mieux mais Fred ressentait le besoin de la présence de sa femme.Il l'invita à venir auprès de lui, elle s'allongea à ses côtés, il la prit dans ses bras, passant ses mains dans les longs cheveux d'Alice. Il lui embrassa le front, il reprenait son rôle protecteur, elle se sentait en sécurité dans ses bras. Il remonta le drap sur elle et ils s'endormirent comme cela tous les 2 dans les bras l'un de l'autre. Cette nuit-là ni Fred, ni Alice ne se réveillèrent. L'infirmière passa au milieu de la nuit vérifier si tout allait bien, ils ne l'entendirent même pas. Alice lové dans les bras de son homme rien ne pouvait lui arriver .....Au petit matin, Fred se réveilla le 1er, il regardait Alice dormir, son visage était détendu elle souriait dans son sommeil. Fred passa ses doigts dans les cheveux d'Alice et dégagea les mèches qui couvraient son visage ...... Il la regardait amoureusement, un regard très tendre, passionné comme il n'en n'avait jamais eu pour personne. Il n'y avait qu'avec elle qu'il était prêt à tout faire, à tout dire, à tout entendre, cette femme avait fait de lui un autre homme et il aimait ce qu'il ressentait à ce moment. Il lui caressa la joue du bout des doigts, elle bougea légèrement juste pour se serrer encore plus dans ses bras.Il commençait à y avoir du bruit dans le couloir, l'équipe de jour relevait l'équipe de nuit. Fred décida de se lever, il se décolla du corps d'Alice le plus doucement possible pour ne pas la réveiller, lui remonta le drap puis s'asseya au bord du lit, le temps de reprendre sa respiration et de laisser passer la douleur. L'infirmière rentra à ce moment-là, elle vit Fred plié en 2, elle s'approchaL'infirmière (en lui posant la main sur l'épaule) : Mr Marquand ça va ?Fred : oui, oui encore douloureux mais ça va......L'infirmière : je viens vous faire une prise de sang, après vos pansements et si tout est ok vous sortez en fin de matinée. Même si le médecin aurait préféré vous garder encore un peu, il ne va pas vous imposer cela. De plus votre femme est présente elle va prendre soin de vous ......mais attention tout de même.Fred : je ne pourrai aller que mieux une fois chez moi avec ma femme et mon p'tit bonhomme .....L'infirmière : bon ben voilà j'ai suffisamment de sang, je repasse tout à l'heureFred : merci j'ai le temps d'aller à la douche (se tournant vers Alice), je vais la laisser dormir encore un peuL'infirmière : bien sûr, je vous emmène jusque-là bas ....... Faites doucement et n'hésitez pas à m'appeler en cas de besoin.Fred prit sa douche, se rasa et s'habilla seul, il souffrait, chaque mouvements étaient une torture mais il voulait se débrouiller seul. Juste avant de quitter la salle de bain il se vaporisa du parfum dans le cou. S'approchant du lit, il se pencha au-dessus d'Alice .... Il n'eut pas le temps de lui parler qu'elle ouvrit les yeux en se tournant vers luiFred : bonjour mon amour, bien dormi ?Alice : dans tes bras, comme un bébé mais tu sens bon, tu es rasé, douché (en lui passant la main sur la joue et dans les cheveux)...... tu es fou, tu ne pourrais pas me réveiller pour que je t'aide .....Fred (posant son doigt sur les lèvres d'Alice) : chut mon amour. Il fallait que tu te reposes et il fallait que je me débrouille, ça va ne t'inquiète pas. L'infirmière est venue tout à l'heure me faire une prise de sang elle doit revenir pour le pansement et après je devrais pouvoir sortir. On va rentrer chez nous, avec Paulo ....Fred embrassa fougueusement Alice .....Alice rangeait les affaires de Fred dans son sac pendant que l'infirmière lui refaisait son pansement et lui donnait les derniers conseils.L'infirmière : essayer de respecter les quelques consignes : pas de voiture (enfin pas de conduite), pas d'efforts, pas de stress et du repos....Alice arrivant derrière Fred, en lui passant la main dans les cheveux Alice : ne vous inquiétez pas j'y veillerai

Fred : (se tournant vers l'infirmière) merci pour tout, mais je crois qu'on va vous laisser et même si vous êtes tous très bien je ne vous dis pas à bientôt

(Se tournant vers Alice) : on rentre

L'infirmière : au revoir Mr Marquand, Mme Nevers et n'oubliez pas votre RDV dans 10jours

Alice attrapa le sac sur le bord du lit, Fred était déjà dans le couloir, en passant devant le bureau des infirmières, ils saluèrent et remercièrent le personnel présent .Ils 'engouffrèrent dans l'ascenseur,

Fred attrapa Alice par la taille il la cala contre lui et l'embrassa langoureusement

Fred : Mme le juge, comment j'ai fait pendant toutes ces années pour vivre sans toi dans mes bras, dans mon lit dans ma vie .....

Alice : et moi donc comment j'ai pu passer à côté de cette tendresse, cette douceur ..... Vous cachiez bien votre jeu Commandant

.Il lui sourit légèrement, son petit hochement de tête habituel lorsqu'il était ému ......et vient blottir sa tête dans le cou d'Alice ........Arrivés dans le hall ils se dirigèrent vers le secrétariat, Fred signa tous les documents nécessaires à sa sortie, il récupéra ses ordonnances et prit son RDV pour la prochaine visite, 10 jours plus tard. Enfin ils arrivèrent sur le parking, adossé à la voiture il souffrait, après avoir mis le sac à l'arrière

Alice s'approcha de Fred

Alice : Ça va ?

 

 

 

 

 

 

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