Journal de bord - Kreos 2026

Chapitre 1 : Briefing

1304 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 08/11/2016 20:35

Journal de bord - Kreos 2026

Chapitre I :

Briefing

 

 

Les murs de la cabine de pilotage étaient brûlants, l'entrée dans l'atmosphère était une expérience assez déplaisante et risqué et pourtant il n'y avait plus eu un seul crash de vaisseau depuis au moins 40 ans.

Marsk Tymer était assis sur son siège en se tenant fermement aux accoudoirs, le vaisseau tremblait de partout et semblait près à se désagréger, tuant tous l'équipage en même temps. Mais il ne le fit pas, après plusieurs minutes de fortes turbulences, le vaisseau s'était posé en un seul morceau sur le sol, ce qui n'était guère étonnant car c'était un petit bijou de technologie financé par la fondation Weyland-Yutani du temps où c'était encore Karl Bishop Weyland qui dirigeait. Cet homme était un visionnaire et avait lui même conçu les plans du vaisseau Notilus 450 en lequel Marsk avait aujourd'hui confié sa vie, il était doté de moteurs solaire et de capsule de cryo-stase avancées qui rendaient le réveil, normalement très pénible et désagréable, aussi simple que si l'on se réveillaient d'une bonne nuit de sommeil.

La planète sur laquelle Marsk et le reste de l'équipage avait atterrit était appelée Kreos-2026, en honneur au télescope automatique qui l'avait découvert il y a 21 ans. C'était une planète aux conditions tropicales recouvertes de jungle et de grand océan qui abritait une colonie d'environ 350 colons arrivés il y a un an de cela. La colonie envoyait constamment des messages radio en ne cessant de vanter les mérites naturels de leur planète mais au fil du temps, les messages étaient devenus plus inquiétant, des meurtres, des disparitions mais, pire, aucune arme humaine ne pouvait causer des blessures semblables à celles retrouvés sur les corps des colons, les coups ressemblaient à des griffures ou parfois à des morsures. Le conseil international de l'armée coloniale avait donc envoyé une grande escouade de marines coloniaux pour arrêter ce qui, pour eux, ressemblait à une invasion de xénomorphe.

 

-Et voilà, un atterrissage en douceur dit Drak Simons, le commandant, prions pour que ça ce passe aussi bien la prochaine fois.

-Si il y en a une ajouta Théo Spencer, le scientifique du groupe, rappelle toi ce qui s'est passé sur LV-428, si on a vraiment affaire à une invasion xénomorphe faut pas le prendre à la légère.

-Ouai,ouai c'est vrai mais n'oublie pas qu'on est des marines sur-équipés et que ce n'est pas la première fois qu'on les affronte ces bestioles.La discussion est close.

-Mais...s’apprêtait à rétorquer Théo lorsqu'il fut interrompu par la voix désormais colérique du capitaine

-J'ai dit la discussion est close, va à ton poste avant que je ne te foute aux arrêts pour non-respect des ordres ! Marsk, dit-il avec une voix bien plus calme et posée, rend toi à l'armurerie on sort dans quarante-cinq minutes, d'ici-là, mes marines doivent tous êtres équipés et prêt au combat.

-A vos ordres commandant répondit Marsk tout en se levant de son siège.

Il traversa les couloirs Est du pont jusqu'à arriver à l'ascenseur permettant d'accéder à la cale, qui était composée des laboratoire, de l'armurerie, de la soute, de la salle de confinement et du hangar de débarquement. Pendant près d'une demi-heure, il assembla, prépara, inspecta et parfois même répara chaque pièces de l'armement des marines. Un quart d'heure plus tard, les marines étaient au complet dans le hangar de débarquement, tous armés et déterminés. Le commandant arriva.

-Marines, aujourd'hui, je vais vous demander de risquer vos vies, vous êtes peut-être suréquipés et très bien entraînés, mais ne sous-estimez jamais, au grand jamais, un xéno, ce serait mortel.

Il affichait un air solennel et grave mais on pouvait sentir dans sa voix qu'il ne pensait pas entièrement ce qu'il disait.

-Sur ce, bon voyage et, bonne chance.

Il fit le salut militaire, Marsk le lui rendit, comme tout le reste de l'équipe, et partit en direction de la rampe de sortie.La rampe s'abaissa lentement et dans un bruit sourd et au fur et à mesure que sa progression avançait un rayon de lumière éblouissant envahi le hangar en même temps qu'une grande chaleur, sur Kreos on était encore le matin mais il faisait déjà une chaleur torride car Kreos accomplissait une révolution en a peu près 27 heures et était bien plus proche de son soleil que la Terre. On pouvait observer dans le ciel une énorme lune sur laquelle on pouvait deviner de la végétation et des océans, elle s’appelait Sasycos, la planète verte car elle était recouverte en grande partie de forêt et semblait bien plus agréable à vivre que Kreos mais contrairement à cette dernière, le niveau de Co2 était 5 fois plus élevé que sur Terre ce qui rendait la colonisation impossible. Marsk et son équipe entreprirent de se rendre à l'ancienne colonie qui se trouvait à quelques heures de marche de leur vaisseau. La jungle était dense et humide et ils se trouvaient environ à mis chemin lorsque Lencus Grill, un des marines de leur expédition qui s'occupait du ravitaillement, s'arrêta et leva son arme en direction de la forêt.

-Qu'est ce qu'il y a Lencus ? Demanda Marsk.

-J'ai…J'ai vu quelque chose…On pouvait lire sa panique dans ses yeux et dans sa voix.

-Quel genre de chose ?Demanda Nolan Rodar, un nouveau dans l'équipe qui n'avait accomplis que deux missions sur le terrain durant toute sa vie et ne devait pas avoir plus de 25 ans.

-Je ne sais pas...on aurait dit...un humanoïde mais ça ne ressemblait pas à un humain, c'était plus grand et ça à disparu aussi vite que c'était venu.

-T'as peut-être eu une illusion et c'était sûrement un colon qui s'est empressé d'aller avertir la colonie de notre présence lui dit Marsk.

-Ouai, sûrement dit Lencus bien que son comportement indiquait clairement qu'il n'y croyait pas. 

 

 

 

Lencus était terrifié durant tout le reste du trajet, terrifié comme quelqu'un de faible, comme une proie, une proie qui se fait traquer.

 

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