[Nathaniel] Cosplay Fantasme

Chapitre 1 : [Nathaniel] Cosplay Fantasme

Chapitre final

1814 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 06:13

Je rentrais du travail et posais mon sac sur la table, les clés que j’avais balancé sonnèrent dans le vide poche en verre.

-Nath ?

J’enlevais mes chaussures, les laissant dans l’entrée puis avançait avec délice mes pieds nus sur le carrelage jusqu’à la cuisine où je me servais un verre d’eau. La journée avait été longue et torride. J’étais rincée. Sans réponses de sa part, je renouvelais donc mon appel un peu plus fort.

-Nath ? Où es-tu mon amour ?

-Dans la chambre !

Je séchais mon verre d’eau que je posais sur la table, partant à la recherche de l’homme de ma vie en me demandant ce qu’il pouvait bien faire dans la chambre. Je le voyais bien plongé dans l’un de ses romans policiers qu’il affectionnait tant, allongé sur le lit, le dos callé par des oreillers. Surtout que ça expliquerait pourquoi il n’avait pas répondu la première fois. Je dirigeais donc mes pas vers la chambre, appuyais sur la poignée de porte que j’ouvris pour ensuite rester pétrifiée sur le seuil, la bouche ouverte gobant je ne sais quoi dans une attitude anti-glamour au possible.

-Mais... mais… Nath…

Je n’avais rien trouvé à dire, il fallait avouer que le choc m’ôtait tout vocabulaire décent du cerveau.-

Je…je…Tu ! Mais qu’est-ce que tu fais habillé comme ça ?!

Et finalement la surprise était telle que j’éclatais de rire. Mon beau blond, qui avait déjà l’air tout contrit, rougit encore plus si c’était possible.

-Je me disais bien que c’était une mauvaise idée…Disait-il en déboutonnant le haut de sa tenue.

-C’est juste que la dernière fois, vous parliez avec Rosalya du dernier film que vous aviez vues toutes les deux, Backdraft je crois, et comme tu avais dit que n’importe quel mec était sexy habillé comme ça…. Enfin je….c’est sans importance….

Il continuait de déboutonner la chemise et celle-ci laissait entrevoir sa plastique superbe. Je me reprenais bien vite, avalant la salive qui menaçait de déborder du bord de mes lèvres et je le rejoignais encore plus vite pour poser mes mains sur les siennes et le stopper dans son effeuillage bien trop rapide à mon goût.

-Oh non, tu ne vas pas t’en sortir comme ça, tu as allumé un feu qu’il va te falloir éteindre maintenant, et j’envisage bien de profiter du spectacle !

Et une fois la première sensation de surprise passée, il fallait bien avouer que le spectacle en question en valait la chandelle, je ne savais pas où il avait dégotté cette tenue de pompier et je m’en moquais, je ne pouvais juste que constater qu’habillé comme ça, il était un fantasme à lui tout seul. Et il était rien qu’à moi !

Je le dévisageais du regard avec une gourmandise que je ne dissimulais pas, laissant Nathaniel voir dans mes yeux et sur mon visage à quel point j’appréciais cette attention, combien il avait eu une bonne idée et tout ce que mon petit cerveau en transe pensait de la chose.

Le sourire gêné de tout à l’heure céda la place à celui que peuvent avoir les hommes quand ils savent que ce qui va se passer sera plus qu’à leur goût. Nathaniel glissa ses mains sur mes hanches, affermissant sa prise pour m’attirer à lui, je ne résistais pas et posais mes mains sur ses abdos si bien dessinés, laissant glisser mes doigts dessus pour en savourer la fermeté tandis qu’il approcha de mon visage le sien qui affichait un air féroce avant de s’emparer de mes lèvres.J’avais beau avoir fermé les yeux sous la pression de ses lèvres, l’image résiduelle que mes yeux avaient capturés s’imprimait avec violence dans mon cerveau. Je laissais mes mains parcourir son corps en savourant sous mes doigts la texture un peu rêche du tissu.Je m’écartais de Nathaniel un peu essoufflée, je voulais le dévorer des yeux pendant qu’il serait tout à moi.

Ses mains présentes avaient remontée le long de mes jambes, remontant la jupe de mon tailleur jusqu’à mon ventre. Il parcourait mon cou et ma gorge de baisés tandis que je bataillais avec les boutons de ma veste de tailleur, coincés entre nos deux corps collés. Je balançais l’infâme source de chaleur au loin, reprenais mon petit manège avec les boutons de ma chemise tandis que Nath profitais de mes tremblements pour explorer de ses mains la lingerie un peu plus bas.Il se rendait compte que ses attouchements délicats perturbaient énormément ma concentration et le sourire de plaisir anticipé qu’il me fit alors qu’il glissa ses doigts sous la dentelle m’arracha un gémissement que je n’arrivais pas à contenir.

La chemise récalcitrante atterri enfin à son tour sur le sol, je me dégageais péniblement de son étreinte pour faire suivre le même chemin à ma jupe tandis qu’il finissait de déboutonner les derniers éléments de son costume. Il s’apprêtait à en retirer le haut mais je posais mes mains sur les siennes, le stoppant dans son mouvement.

-Non, je veux que tu garde sur toi autant de tissus que possible.

Ma voie était rauque, mon souffle haletant. Il hocha la tête puis posa ses mains sur ma taille qu’il laissa ensuite glisser sous mes fesses pour m’attirer à lui, me soulevant tandis que j’entourais mes jambes autour de son corps, le tissus rêche frottant par endroit la peau sensible, exaltant ainsi les sensations, accélérant encore si c’était possible les battements de mon cœur.Il me porta ainsi jusqu’au lit où il nous allongea tout les deux. En appui sur ses bras, comme s’il faisait des pompes, il parcourait mon corps de baiser puis laissa une ligne humide avec sa langue sur toute la longueur de mon corps, s’arrêtant juste au bord de la culotte de dentelle qu’il saisit un instant avec les dents.

N’y tenant plus, il s’aida de ses mains pour la faire glisser le long de mes jambes, je retenais un cri de plaisir lorsqu’il effleura de la langue mon intimité, agrippant de mes doigts le dessus de lit dans des mouvements compulsifs, j’étais prête et plus que ça même.Mon corps s’arquait sous ses caresses, il fit glisser ses mains le long de celui-ci arrêtant sa course sur mes hanches pour m’immobiliser tandis qu’il continuait de la langue ses mouvements lascifs tellement intense.N’y tenant plus, je criais mon plaisir, l’incitant à me rejoindre, relevant le buste pour pouvoir agripper le devant de sa chemise, glissant une main impatiente jusqu’à l’objet de toutes mes convoitises.

Je déboutonnais les boutons de sa braguette, mes mouvements impatients s’était fait plus précis que tout à l’heure. J’extirpais la longue turgescence déjà dure et prête, l’incitait à se glisser en moi, tortillant du bassin pour le rejoindre au plus vite.La sensation ainsi était exquise. Au dessus de moi, je voyais le visage de Nathaniel, les yeux pleins de ce désir exacerbé, la bouche aux lèvres si parfaitement dessinée exprimant par instant des râles de plaisirs impossibles à retenir. Lorsque mes yeux descendaient le long de son corps si parfait, je voyais sa tenue aux teintes sombres trancher avec la pâleur de sa peau. Tandis que ses vas-et viens perdaient un peu de leur rythme, attestant de l’imminence de sa jouissance, je sentais pour ma part, en plus de cette partie de lui en moi, les boutons qui s’enfonçaient dans ma chair, le tissus rèche qui l’irritait. Un mélange de douleur exquise et de plaisir exacerbé.

Je le regardais entrer et sortir de moi, et les vagues de plaisirs successives se firent plus intenses. J’arquais le dos pour mieux venir à son encontre, instaurant un rythme plus rapide, laissant mes doigts glisser le longs de son corps pour glisser sous le tissus et enfin laisser des ongles des lignes sanglantes dans le creux de ses riens.Son corps se plaqua un peu plus étroitement contre le mien, ses bras laissèrent ses appuis pour m’étreindre plus intimement, l’une de ses mains glissant entre le matelas et le creux de mes reins tandis que l’autre passait sous mon épaule pour s’agripper à ma clavicule, affirmant ainsi sa prise sur mon corps.Lorsqu’enfin il se libéra en moi dans un râle qui aurait pût être d’agonie, je l’accompagnais de mes cris, incapable de me maitriser. Il resta ainsi sur moi quelques minutes encore, tremblant, me serrant à m’étouffer. Je lui rendais son étreinte en me disant que j’adorais quand il avait envie de me faire des surprises.

 

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