Amour sucré

Chapitre 17 : L'assassin

4101 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 10:00

C'était une soirée épouvantable ! Ce n'est rien de le dire. Chargée en émotion, j'en suis encore toute retournée.

Lundi, c'est le moral dans les chaussettes que je me rends en cours d'histoire. J'aurais préféré rester à la maison mais bon, je ne suis pas malade et je ne veux pas non plus exagérer.

Cela dit, ce week-end j'ai appris deux choses importantes. La première est évidemment la plus surprenante, la découverte du petit ami caché de Mélodie : Lysandre !

La seconde, c'est d'avoir enfin su qui était ce garçon mystérieux isolé dans la soirée. Je n'étais pas sûre au départ mais je suis allée revoir sa photo de profil et c'était bien lui. Ce garçon n'était autre que Robin ! Le garçon accroc à Mélodie et qui la suivait partout, le suspect numéro un de cette enquête, donc !

Il a un mobile sérieux : l'amour passionnel jusqu'à la folie. Ce ne serait pas la première fois que ce genre de chose arrive. Cela dit, je ne m'explique pas sa présence lors de cette soirée. Ce gars est vraiment effrayant !

Enfin, en cours, tout le monde n'avait qu'un sujet à la bouche : la super soirée de Camélia. Mis à part quelques soucis qui m'étaient arrivés, apparemment, tout le monde s'est amusé. Chacun papotait ici et là, malgré les remarques incessantes de Mr. Faraize !

- Moins de bruit, s'il vous plaît ! Balbutiait-il sans succès.

Ce qui est sûr, c'était que Camélia n'en était pas peu fière.

Au temps de midi, cette dernière me prend à part pour m'avouer

- C'est fini entre Nathanaël et moi !

- Ah bon, pourquoi ?

Elle soupire avant d'expliquer

- On n'était pas vraiment fait l'un pour l'autre de toute façon, on le sentait bien tous les deux, ça ne collait pas.

- Je suis vraiment désolée...

- Ne le sois pas, c'est mieux ainsi à mon avis !

Elle me sourit. Tant mieux si elle va bien mais j'ai l'impression que Nathanaël est attristé par cette rupture vu la tête qu'il fait depuis ce matin. Il n'a même pas répondu à mon bonjour...

A la fin de la journée, j'étais vraiment mal. Je n'avais qu'une seule envie c'était de rentrer chez moi.

Puisque le bus n'arrive pas avant 30 minutes, je décide de rentrer à pied, ça ira plus vite.

Je constate que quelqu'un me suit dans le parc ! J'ai vraiment peur, parce qu'il n'y a pas âmes qui vivent pour le moment dans le coin. C'est un garçon et je crois que c'est Robin ! Je presse le pas pour rentrer mais le type me rattrape et me barre le chemin. Je sursaute de frayeur et je déclare :

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Pourquoi as-tu la même coiffure que Mélodie ? Me demande Robin, oui, c'était bien lui, sur un ton de reproche, les yeux exorbitants. Il n'avait pas l'air rassurant du tout...

- C'est Mélodie qui a voulu avoir la même coiffure que moi ! Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu cette coiffure, des boucles brunes. Pourquoi me demandes-tu ça ? Dis-je en reculant prudemment

- Je suis désolé d'avoir été si menaçant. Je m'appelle Robin et je suis sorti avec Mélodie quand elle était en vie...

- Ah oui, je vois... Dis-je sans le contredire. Je ne veux surtout pas le contrarier !

- C'est juste que je ne crois pas à son suicide ! S'énerve-t-il

- Ah bon, pourquoi ? Dis-je toujours sur mes gardes

- Parce qu'elle ne se serait pas suicidée sans me laisser un mot. Il semblait tout à coup abattu avant de continuer. Et surtout, je la connaissais assez bien pour savoir qu'elle n'aurait pas fait ça. Elle se sentait mal à cause de notre rupture, j'en suis sûr !

(Mon dieu, il s'invente vraiment des vies celui-là)

- Oh oui, j'imagine tout à fait... Appuyai-je tout en regardant tout autour de moi espérant voir un peu plus de monde

- Mais on s'aimait et on allait revenir ensemble, j'en suis convaincu. Je pense que le coupable doit être le garçon qu'elle fréquentait entre-temps ! Il était étrange ce type. Il a les cheveux blancs et a une drôle de façon de s'habiller... Dit-il avec dédain

- Donc toi aussi, tu penses que c'était un meurtre ?

- Oui ! Cela ne peut-être que ça ! C'est vrai qu'elle allait de temps en temps sur le toit de cette immeuble abandonné mais c'était pour admirer la ville. De là, il y a une vue magnifique et je sais qu'elle adorait les paysages. Elle me parlait des voyages qu'elle avait envie de faire quand on avait 15 ans...

- Sans indiscrétion, vous vous êtes rencontré où ?

- A un camp d'été ! C'était la seule personne qui était gentille avec moi et après on est devenu de plus en plus proche mais un jour, elle a voulu faire une pause dans notre relation, je ne comprends pas pourquoi...

Je veux bien admettre qu'elle se soit montrée très gentille avec ce garçon au départ, cependant, je crois que ça lui ait un peu monté à la tête et il s'est fait des films, c'est pourquoi elle a fini par mettre un holà à leur amitié. Cela dit, vu le personnage, vaut mieux pas le contredire du tout.

- Donc, tu penses que quelqu'un qui connaissait ses habitudes est venu jusque sur le toit pour la pousser ?

- Oui, exactement !

- C'est vrai que c'est une possibilité...

- Oui mais ce n'est pas moi, hein ! Cela ne peut être que ce garçon aux allures plus que suspectes ! J'ai essayé d'en savoir plus sur lui lors de l'anniversaire de cette fille puisqu'il y donnait un concert...

- Écoutes, calme-toi. Je connais bien ce garçon et je ne pense pas qu'il lui aurait fait du mal.

- On ne connaît jamais assez bien les gens

- Oui, c'est ça. Bon là, je dois rentrer parce que sinon mes parents vont s'inquiéter. Répondis-je en essayant de le contourner prudemment

- Oui, désolé, je ne te retiens pas plus longtemps. A plus ! Dit-il avant de s'en aller

On peut dire que j'ai eu la peur de ma vie ! C'est en courant que je rentre chez moi. Une fois en sécurité dans l'appartement, je ferme la porte à double tour.

- Est-ce que ça va ? Me demande ma mère

- Oui, oui, t'inquiète j'avais juste hâte d'être à la maison

- J'ai une super nouvelle pour toi !

- Vas-y ! lui dis-je en déposant mes affaires, toute essoufflée

- L'agence t'a vraiment adoré et là, ils ont besoin d'un mannequin pour défiler pour la collection d'une marque de vêtement que je ne connais pas mais qui apparemment fait fureur en ce moment. Je l'ai noté sur un papier, regarde.

Ma mère me tend le bout de papier, j'écarquille les yeux tellement je n'en reviens pas :

- La marque Hemel (inventé) veut que je défile pour eux ? C'est la marque de prêt-à-porter la plus tendance du moment !

- En tout cas, ils ont besoin de mannequins pour leur défilé et tu fais partie de ceux qu'ils ont choisis. Il faudra que tu montes sur Paris pour ça, apparemment

- Et comment que je le ferais ! C'est génial ! Tu m'accompagneras j'espère ?

- Bien sûr !

- Merci, maman !

Je l'embrasse avant de téléphoner à Rosalya pour lui dire.

- C'est encore plus cool que la couverture sur le magazine ! Tu vas devenir une star un jour, j'en suis sûre ! M'affirme-t-elle

- N'exagérons rien.

On papote durant une bonne heure avant que je ne raccroche pour aller manger.

Le lendemain, tout le lycée était déjà au courant. Évidemment, ce genre de nouvelles ne restent pas dans le secret pendant bien longtemps.

Tout le monde me félicite ou me pose des questions, voir même pour Peggy ne se gêne pas pour me demander

- Tu ne saurais pas me réserver une place pour que je puisse y assister ?

Ce n'est pas que j'en ai pas envie mais j'ignore si je peux demander ce genre de faveur.

Enfin, en cour de math, je m'assois à côté de Camélia qui s'amuse à faire des petits cœurs sur son cahier. Elle me regarde un moment, me sourit et puis continue ses petits dessins. Comme je la comprends, je m'ennuie, j'ai envie que la journée soit finie.

Je pense aller faire un tour sur ce fameux toit pour voir cette vue tellement magnifique dont parlait Robin.

A la fin de la journée, en sortant de Sweet Amoris, je vois Camélia se disputer violemment avec une fille au loin. C'est cette Aurélie. Sa soit disant amie de son ancien lycée. Apparemment, elle avait des comptes à régler avec elle. Je ne veux pas trop me mêler de ce qui ne me regarde pas mais je m'approche pour m'assurer que ça ne dégénère pas.

- On se reverra ! Lance Aurélie avant de s'éclipser

- Que se passe-t-il ? Demandai-je

- Rien, c'est juste une imbécile. Je préfère ne plus en parler ! Répond-elle avant de me sourire à nouveau.

Je la laisse et passe devant le petit café où j'aperçois Kentin :

- Je ne reste pas cette fois-ci mais je commence à douter de la culpabilité de Robin. Lui dis-je

- Ah bon pourquoi ?

- Je t'expliquerai. Par contre, j'aimerais jeter un coup d'oeil à ce fameux toit où a eu lieu le drame, ce soir

- Je viendrais avec toi !

- Merci, on se donne rendez-vous à 20h ?

- Sans problème !

En rentrant chez moi, je tombe sur Nathanaël. Il est assis sur un banc dans le parc. Il lit un livre, semble tranquille mais je sais qu'il ne va pas bien du tout depuis sa rupture avec Camélia. Je décide de m'approcher pour prendre de ses nouvelles.

- Salut Nathanaël !

- Salut ! Me répond-il avec un faible sourire

Je m'assois à côté de lui avant de poursuivre :

- Tout va bien ?

- oui... Pourquoi ? Tu as l'air d'en douter...

- Et bien tu n'as pas l'air d'avoir très bonne mine en ce moment... Je sais pour toi et Camélia. Admis-je en rougissant

- Oh... Cela devait arriver tôt ou tard, on n'était pas fait pour être ensemble...

- Oui, c'est ce qu'elle a dit...

- Et puis, c'est difficile de rester avec quelqu'un lorsqu'on pense sans arrêt à quelqu'un d'autre...

- Oh, elle était...

- Non, pas elle... M'avoue-t-il en rougissant

- ...

- De toute façon, cette fille a des vues sur une autre personne aussi alors

- Ah bon ?

- C'était évident ! C'est juste moi qui voulait croire que... Enfin...

- Je suis désolée... Une larme coule sur ma joue. Je ne peux pas m'empêcher d'avoir les larmes aux yeux. C'est trop dur. Il faut que j'y aille. Déclarai-je avant d'éclater complètement en sanglot.

Je m'en vais pour ne pas qu'il me voit pleurer comme une andouille.

Il me rejoint et me demande avec tellement de gentillesse ce qui ne va pas

- J'aimerais tellement que tu sois heureux, tu le mérites tellement et je ne peux rien faire pour t'aider...

- Que peux-tu y faire ? Soupire-t-il avant de me prendre dans ses bras.

- J'ai si mal...

- Mais pourquoi ? S'étonne-t-il

- Mais parce que.... Hoquetai-je... Parce que j'aurais voulu...

- T'aurais voulu... ?

- Que ce soit moi que tu aimes... Lui avouai-je enfin avant de partir

Il paraissait complètement bouleversé parce que je venais de lui dire mais je m'en vais sans me retourner, sans attendre de réponse de sa part. Tant pis, s'il ne veux plus me parler à cause de ma déclaration qui le mettra sûrement mal à l'aise.

Tout à coup, je sens une main se poser sur mon épaule, je me retourne et je vois Nathanaël me prendre dans ses bras et m'embrasser passionnément. C'est encore mille fois mieux que tout ce que je pouvais m'imaginer. Mon tout premier baiser était chaud, doux et sucré...

Après une longue étreinte, je lui demande

- Mais qu'est-ce qu'il t'a pris ?

- La fille que j'aime c'est toi et comme un idiot, je croyais que le garçon qui te plaisait c'était Castiel...

- Mais pas du tout ! J'adore Castiel, ce n'est pas ça mais, je n'ai pas de vue sur lui. Qu'est-ce qui t'a fait penser cela ?

- Oh cela n'a plus d'importance.

On reste un long moment ensemble, jusqu'à ce que je vois l'heure sur ma montre

- 19h30 ! M'exclamai-je. Il faut que j'y aille !

- On se revoit demain en tête à tête après les cours ? Me demande-t-il

Je me retourne pour l'embrasser une dernière fois de la journée avant de lui répondre :

- Sans faute !

Puis, je m'éclipse. Je fonce vers le bâtiment abandonné et je monte sur le toit, j'admire la vue qui était...

- Magnifique, n'est-ce pas ?

Je me retourne surprise par la voix que j'entends, ce n'était pas celle de Kentin, comme ça aurait dû être le cas mais celle de ...

- Camélia ? Que fais-tu ici ?

- Je dois avouer que tu m'as sacrément donné du fil à retordre...

- Excuse-moi mais de quoi tu parles ?

- Du fait que... comment dire... tu ne peux pas t'empêcher d'accaparer toute l'attention sur toi ! C'est insupportable !

- Tu parles du fait que je vais défiler pour Hemel ?

- Notamment ! Je fais une soirée incroyable et la minute d'après on ne parle plus que de toi ! Je fais un truc extra et toi tu fais quelque chose de mille fois mieux ! Non, tu n'es pas seulement la fille la plus populaire du lycée, tu es une STAR ! Voilà comment tout le monde te qualifie ! Voilà ce que tu t'apprêtes à devenir. J'ai essayé pourtant, oui même plusieurs fois mais je n'avais pas l'étoffe, non, ça non ! Dit-elle en tremblant de fureur. Olivia l'avait, toi tu l'as mais moi, noooon !

Une sorte de rage mûrissait en elle lorsqu'elle faisait son monologue

- Qui est Olivia ? Murmurai-je d'effroi

- La soeur d'Aurélie qui a mystérieusement disparue ! Rit-elle en faisait des guillemets avec ses doigts pour « mystérieusement ». Je ne supporte pas, continue-t-elle, non je ne supporte pas qu'une autre fille... soit meilleure... que moi ! Vocifère-t-elle

-...

- J'ai essayé de t'évincer avec cette histoire de tricherie...

- Attends,...C'était toi ? M'exclamai-je

- Mais bien sûr que c'était moi ! Et j'ai été ingénieuse d'ailleurs, je voulais être sûre de brouiller les pistes pour qu'on ne remonte pas jusqu'à moi. Alors j'ai profité que vous soyez en gym pour m'introduire dans les vestiaires, utilisé un bout de papier déchiré dans le bloc note de Ambre, gribouillé quelques réponses dessus et le fourrer dans ton plumier. C'est pour faire ça que je suis venue plus tard à l'école d'ailleurs

- Tu es folle !

- Folle ? Moi ?! Tous les garçons, je dis bien, TOUS, dit-elle enragée, sont littéralement à tes pieds ! Nathanaël n'a même pas voulu coucher avec moi tout ça parce que « mademoiselle » s'est pointée au mauvais moment ! Te voir l'a complètement déboussolé. Que je sois mille fois plus belle que toi n'y a rien changé du tout ! J'ai même essayé un jour d'inventer un aveu que tu m'aurais fait comme quoi tu étais amoureuse de Castiel... Si tu avais vu sa tête ce jour-là... Ricane-t-elle. J'ai décidé finalement de rester avec lui plus longtemps parce que je voyais bien que ça vous faisait du mal à tous les deux !

- ...

- Mais le soir où j'ai réellement compris que jamais Nathanaël ne s'attacherait à moi est le soir où je lui ai avoué mes sentiments... Le pauvre ne savait pas quoi me répondre parce qu'il ne ressentait rien pour moi. Il a bredouillé, hésitant, « moi aussi » mais je sentais bien que le coeur n'y était pas, je le sentais.C'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase...Alors quand je t'ai vue... enfin plutôt, quand j'ai cru te voir monter sur ce toit car cette Conne de Mélodie a voulu changer de look pour te ressembler, évidemment puisque tu es Miss Parfaite ! Je suis désolée pour Mélodie mais j'ai cru que c'était toi. Rigole-t-elle avec le regard d'un fou.

Il faisait nuit, poursuit-elle, je venais de sortir de chez Nath', je l'ai vue passer, je ne la voyais que de dos et puis sur le toit, je n'ai pas hésité une seconde... Camélia regarde au loin dans le vague derrière moi avant de conclure, et je l'ai poussée...

- Oh mon Dieu !

- Pauvre Mélodie, elle ne méritait pas ça mais bon, je devais me couvrir quand j'ai compris mon erreur. Enfin, maintenant que tu me fais face, déclare-t-elle en s'approchant de moi, je suis sûre d'avoir à faire à la bonne personne cette fois et...

Là, elle s'écroule devant moi. Kentin tenait un morceau de bois et venait de l'assommer avec.

- Merci, dis-je en tremblant.

Mon coeur battait à cent à l'heure

Il sort son téléphone et ajoute

- J'ai tout enregistré.

- Appelons la police, tout de suite ! M'exclamai-je

La police venue, Kentin fait entendre aux policiers l'enregistrement. C'est pourquoi ils décident d'arrêter Camélia et de prendre le gsm de Kentin comme preuve. J'ai promis à Kentin de lui en racheter un flambant neuf.

Je témoignerai contre elle pour la mémoire de Mélodie également.

Le lendemain, la nouvelle a fait le tour du lycée. Nathanaël se précipite vers moi pour m'embrasser.

Violette, qui tenait la main d'Armin la laisse pour venir me demander de mes nouvelles.

- On m'a tout raconté, je suis vraiment désolée...

- Excuse-moi mais tu sors avec Armin ?

- Oui, rougit-elle. On a découvert un point commun, le dessin et on s'est rapproché.

- Ouah, félicitation !

- Merci, félicitation pour toi et Nathanaël aussi.

On était tous dans la cour et tout le monde me dévisageait, je décide de monter sur le banc et de faire un discours

- Merci pour votre soutien, merci pour votre gentillesse ! Je suis vraiment contente qu'on ait mis l'assassin de Mélodie derrière les barreaux mais j'ai une chose à vous dire.... Mélodie est morte par erreur, ce n'est pas elle qui était visée mais moi et j'en suis profondément affligée. Elle voulait me ressembler un peu plus, parce qu'elle me trouvait cool, je suppose mais elle ne se rendait pas compte qu'elle était parfaite telle qu'elle était. Elle n'avait pas besoin de changer.

Jamais, je n'ai voulu provoquer la jalousie ou l'envie chez quiconque. A mes yeux, toutes les filles que j'ai eues la chance de rencontrer sont incroyables, chacune à leur manière. Vous n'avez pas à espérer être quelqu'un d'autre que vous êtes ou à vous comparer à d'autres. Si je dis ceci, c'est parce que j'ai pu constater, comme vous le savez, à quel point la jalousie peut aller loin. Je ne veux plus jamais que ce genre de drame se reproduise à l'avenir. Merci de m'avoir écoutée.

Sur ces mots, je descends du banc et d'abord une personne puis deux, puis les uns après les autres jusqu'à ce que toute la cour m'applaudisse.

 

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