Batboy Rise Of The Devil

Chapitre 5 : Une action controversée ! Un Projet Ambitieux .

5586 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 29/10/2022 17:03

Note de l’auteur : Notre procédé d'écriture sortant de l'ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d'éviter toute confusion dans la lecture.


Pour rappel :

Paragraphes en italique : Le narrateur est l'un des personnages. (le plus souvent Alex)

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S'applique aussi dans les dialogues.

Dans les dialogues :

Phrase entre des astérisque : exemple * J'ai l'impression qu'on m'observe * : Le personnage réfléchit ou pense.

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.

Texte entre parenthèses après une phrase en langue étrangère : exemple : Guten tag (Bonjour) : Traduction.

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.


Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons des à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages. 


L’équipe Brotherhood Corp.




Chapitre V. Une action controversée ! Un projet ambitieux.




2 h 23 Bat-cave, Manoir Wayne.



Plongé dans une obscurité quasi-totale et un calme absolu, Alex Mason, assis sur son fauteuil de bureau, consulte le bat-ordinateur.



Malgré sa volonté de garder un air stoïque, il ne parvient pas à contenir l’angoisse qui se dessine peu à peu sur son visage, faiblement éclairé par le halo lumineux de son écran.



Après avoir entré les données sur l’appareil, le jeune homme sent une légère douleur dans sa poitrine avant d’être pris d’un mauvais pressentiment.






Bat-ordinateur : Décryptage terminé. Vous pouvez consulter le dossier.



Alex appuie sur une touche du clavier.



L’écran devient noir pendant quelques secondes avant qu’il n’entende des grésillements. Enfin, une image apparaît accompagnée par des micros dysfonctionnement, très vite corrigés par l’auteur, familier aux yeux de son auditeur bien silencieux.



??? : « Ajuste la caméra ». Ah, c’est bon, ça enregistre… « Sourit légèrement ».


Alex Mason : Bru….Bruce? « Dit-il en tremblotant ».


Bruce Wayne : Mon fils… si tu vois cette courte vidéo, c’est que je ne suis plus là…je sais que tu partiras à ma recherche….mais c’est inutile. Lorsque je t’ai recueilli, tu n’étais qu’un enfant, faible et apeuré…pourtant, tu avais cette force en toi….je t’ai donc formais pendant de nombreuses années afin de te préparer à cette situation. Cette fois, tu es prêt ! Gotham a besoin d’un gardien et aujourd’hui, c’est à toi d’endosser ce rôle. Voici ta mission, protège les habitants de Gotham, ne les abandonne pas ! En portant ce costume, tu t’engages à veiller sur eux et à préserver la justice et l’espoir contre tous ceux qui voudront semer la corruption et le chaos. N’oublie jamais ceci, cette ville est malade, alors ne baisse jamais ta garde, car quand tout est calme, c’est mauvais signe. Gotham compte beaucoup sur Batman et moi, je compte sur toi pour me succéder… tu es maintenant le symbole d’espoir… Tu es maintenant…Batman. « Sourit à nouveau ». Prends soin de toi…. Adieu. « Coupe la vidéo ».


Alex Mason : « Ferme les yeux et pose sa main sur le cœur ». J’en fais le serment Bruce. Je ne te décevrai pas, tu as ma parole.


Alfred : Monsieur, où étiez-vous passé ?


Alex Mason : « Ouvre les yeux et tourne sa tête en direction d’Alfred ». J’étais… j’étais ici à la Batcave. « Remarque le visage inquiet du majordome ». Vous étiez là depuis le début du message de Bruce n’est ce pas ? 


Alfred : Bien sûr monsieur, mais vous étiez si absorbé par ses mots que vous n’aviez pas remarqué ma présence. « Inspecte les vêtements du jeune homme ». Vous étiez dehors, n’est ce pas ?


Alex Mason : Pas du tout, j’étais dans ma chambre avant de recevoir une alerte sur mon Bat-Wave, puis je suis venu ici.


Alfred : C’est mal de mentir monsieur, vos vêtements sont trempés. Je vous repose une dernière fois la question, ou étiez-vous ?


Alex Mason : « Se retourne face à l’écran ». Tss.


Alfred : Vous étiez en ville ? Et que faisiez-vous ? Vous meniez votre petite enquête ?


Alex Mason : Et si c’était le cas, qu’est ce que ça changerai ?


Alfred : Je vous rappelle que maître Bruce vous a formellement interdit de pratiquer vos activités nocturnes.


Alex Mason : « Se retourne furieusement ». Vous m’avez parlé de mensonge, mais vous n’êtes pas mieux !


Alfred : Je vous demande pardon ?!


Alex Mason : Vous le saviez bien... « Se lève brutalement puis se dirige vers la capsule de son ancien costume ». Vous le saviez même très bien qu’il avait besoin d’aide et vous ne m’avez rien dit.


Alfred : Monsieur, je vous en prie….


Alex Mason : Combien de fois vous m’avez menti ? Et jusqu’à quand allez vous cesser de me mentir ?



Face à la colère du jeune homme, le majordome se tait et baisse la tête. Dans le fond, il reconnaît ses erreurs et comprend les remarques d’Alex. Cependant, il ne peut pas laisser ce dernier agir avec impulsivité. Ne tenant pas compte des motivations d’Alfred, Alex continue de décharger sa rage.



Alex Mason : C’est vrai que depuis cette fameuse altercation, Bruce m’a interdit de sortir combattre le crime, mais c’était une erreur. Vous allez me faire la morale encore combien de temps ?



Face à cette attaque verbale, le vieil homme réplique à son tour.



Alfred : Vous étiez imprudent contre ce criminel ! Maître Bruce a pris la meilleure décision à votre égard. « Relève la tête ». Dois-je vous rappeler dans quel état vous étiez ?! Maître Bruce vous a transporté jusqu’ici dans ses bras ! Et votre costume, il était en lambeaux. Vous n’imaginez pas à quel point nous étions inquiets ! 


Alex Mason : « Sert fort le masque de son ancien costume ». Je l’aurais battue…je l’aurai démoli même….Vous me prenez tout le temps pour un faible, incapable de se défendre, mais vous me sous-estimez et je vous le prouverez.



Furieux, le majordome saisi le masque des mains d’Alex.



Blessé dans son ego, le jeune homme le défi du regard. Lorsqu’il aperçoit le visage du domestique, rouge de colère, il décide de lui tourner le dos.



Alfred : Bon sang Alex, la preuve est sous vos yeux ! Ce masque endommagé prouve votre arrogance et la surestimation de vos compétences ! Vous êtes sans doute un excellent combattant et vous assimilez très vite les techniques, mais vous avez des limites !


Alex Mason : « Se retourne rapidement ». Ne me parlez pas sur ce ton Alfred !


Alfred : Et vous, imaginez vous un seul instant ce que Maître Bruce aurait ressenti si vous étiez mort ! Et pourtant, malgré votre erreur, il continue de croire en vous. Il vous a choisi pour être le nouveau Batman, mais contrairement à ce qu’il pense, vous n’êtes pas prêt. Vous ne porterez ce costume uniquement que lorsque vous aurez corrigé votre attitude.


Alex Mason : Ce n’est pas a vous d’en décider !


Alfred : Oh que si mon cher, vous êtes sous ma responsabilité, alors je ne veux pas vous voir gambader sur les toits de ces rues avec ce costume. Me suis-je bien fait comprendre ?!


Alex Mason : Même si vous me l’interdisez, je le ferai quand même et vous ne pourrez rien faire pour m'en empêcher.


Alfred : Eh bien faites donc, mais vous allez finir par le regretter et ce ne sera pas faute de vous l’avoir dit !



Sur ces mots, le majordome jette le masque au sol avant de quitter la grotte sous les yeux d’Alex qui le fixe d’un mauvais œil.



16 h 15 À proximité de Gotham, Manoir Meyers.



Arrivé au manoir de la prestigieuse famille Meyers, Alex descend de son véhicule et le ferme à clé avant de se diriger vers la porte d’entrée.



Durant son déplacement, il regarde silencieusement les arbustes qui longent la cour. Enfin, il monte les escaliers en pierre et sonne pour annoncer sa venue.



Quelques secondes plus tard, un vieil homme en smoking entrouvre la porte. 



Le vieil homme : Bonjour monsieur, bienvenue au manoir Meyers. Que puis-je pour votre service ?


Alex Mason : Bonjour monsieur, j’ai rendez-vous avec monsieur Meyers, il m’a demandé de passer.


Le vieil homme : Un instant, je vais lui demander. Vous êtes ?



Alex Mason : Mason, Alex Mason, un ami d’enfance.


Le vieil homme : Je reviens tout de suite. « Referme la porte ».



En attendant le retour du vieil homme, Alex analyse l’extérieur du manoir ainsi que ses alentours. Dans un calme paisible, il se remémore les passages de son enfance.


Il se revoit plus jeune avec sa mère à l’endroit même où il a garé son automobile.


Dans son souvenir, elle réajustait ses vêtements malgré son mécontentement. Pris par la nostalgie, il ne peut s’empêcher de fixer les arbustes, ces mêmes où il avait l’habitude de se cacher pour jouer avec son ami.


Face à ces images à jamais graver dans sa tête et dans son cœur, Alex sent une impression de légèreté et de bien-être, témoigné par un léger sourire aux lèvres.


Un instant de sérénité rapidement interrompu par le retour du vieil homme, qui l’attendait silencieusement en étant appuyé sur sa canne.


Ses esprits retrouvés par le grincement de la porte, le jeune homme reprend un air sérieux puis se tourne vers celui-ci.



Le vieil homme : Monsieur Mason, veuillez me suivre je vous prie . Le maître vous attend à l’intérieur et il semble ravi de votre venue.


Alex Mason : Je vous remercie. « Entre dans le manoir ».



Le vieil homme accompagne son hôte jusqu’au salon avant de s’éclipser.


Tandis que Hans est assis et étudie des documents, Alex admire les tableaux accrochés au mur sans dire un mot. Toutefois, un seul attire son attention.


Il s’agit d’une toile représentant un homme sur un cheval. L’individu, pourtant doté d’une armure de la chevalerie, laisse une marque dans la mémoire d’Alex.


Après avoir longuement analysé le portrait, il constate qu’il a déjà vu ce visage auparavant.


Hans, qui a remarqué la présence de son ami, se lève de sa chaise et marche vers lui avec discrétion.


Arrivé dans son dos, il appose sa main amicalement sur l’épaule du jeune homme en pleine réflexion, ce qui ne manque pas de le faire sursauter. 



Alex Mason : « Se retourne brusquement avec les poings serrés ». Bon sang Hans, tu aurais pu me prévenir avant de me surprendre, j’ai failli avoir une crise cardiaque.


Hans Meyers : À ton âge ? « Rigole ».


Alex Mason : Avec la frayeur, oui….


Hans Meyers : Détend toi mon frère, c’était simplement pour voir si tu étais au top de ta forme, comme autrefois.


Alex Mason : Je l’étais jusqu’à ce que tu fasses ça.


Hans Meyers : Bien, je vois que venir ici te fait remonter des choses du passé.


Alex Mason : « Se retourne et fixe le tableau ». À propos de passé Hans, qui est cet homme sur ce tableau ?


Hans Meyers : Comment ? Tu ne te souviens plus à ce point ? Humm, il s’agit d’Aloïs Meyers, mon défunt paternel.


Alex Mason : C’est ton père ? Humm, C’est vrai qu’en regardant de plus prés, il y a une certaine ressemblance entre vous. Hors mis l’âge et les cheveux, les siens sont plus longs.


Hans Meyers : C’est pour cela qu’il les gardait tout le temps attachés, sinon ils descendaient jusqu’aux épaules. D’ailleurs, beaucoup de ses proches le surnommaient amicalement " Lucius ". Ton père, également, l’appelait comme ça, bien que le mien n’approuvait pas ce surnom.


Alex Mason : Alors c’est lui ton père ? Je l’avais complètement oublié.


Hans Meyers : Ce n’est pas surprenant, tu ne l’a vu que très rarement et encore, tu étais assez jeune pour t’en souvenir.


Alex Mason : J’avais 13 ans. C’était la veille de la mort de mes parents. On était venue pour un dîner, il me semble...


Hans Meyers : Oui, un dîner pendant lequel ton père et le mien parlaient affaires. Bon, va t’installer, je vais nous commander quelque chose à boire.



Hans conduit chaleureusement Alex vers la table du salon, puis l’invite à s’asseoir, en tirant sa chaise. Alors que le jeune homme est installé confortablement, son ami se dirige vers le téléphone fixe et compose un numéro.



Hans Meyers : Apportez-nous de quoi nous désaltérer….pour ma part, ce sera un café au lait avec 3 sucres… « Se tourne vers Alex et couvre le combiné avec sa main ». Et toi mon ami, que veux-tu boire ?


Alex Mason : Hum, je vais prendre un chocolat chaud. 


Hans Meyers : « Reprend la conversation téléphonique ». Et un chocolat chaud…dans combien de temps ? Bien...Et n’oubliez pas mes 3 sucres. « Raccroche et prend place à table à son tour ». Ce sera prêt dans 5 min.


Alex Mason : Dis-moi Hans, pourquoi tu voulais me voir ? Tu n’était pas censé travailler cette après- midi ?


Hans Meyers : Et toi, tu ne devais pas être au travail ?


Alex Mason : J’ai pris mon après-midi pour te voir.


Hans Meyers : Eh bien moi aussi. Plus sérieusement, je suis intrigué par ton projet.


Alex Mason : Intrigué ?


Hans Meyers : Disons plutôt… curieux. Je voudrais que tu m’en dises plus.


Alex Mason : Et que veux-tu savoir ?


Hans Meyers : Pour commencer, pourquoi ce projet ? Quel est son but ?


Alex Mason : Le but du projet ? Hmm..ce projet est à l’initiative de mes parents. Malgré leur statut privilégié, la situation de Gotham était au centre de leurs préoccupations. Face à la criminalité et la pauvreté qui ne cessaient de grimper, ils ont décidé d’agir en faveur des habitants. Leur but était de rendre la vie à Gotham un peu plus facile malgré les problèmes qui perdurent de génération en génération…seulement…leur projet demandait à la municipalité un effort de logistique et de financement.


Hans Meyers : Et que s’est il passé ensuite ?


Alex Mason : Le projet était trop coûteux pour la ville et peu rentable, donc le maire a rejeté leur demande et ils se sont tournés vers les grandes familles de Gotham. C’est à ce moment là, qu’ils ont fait la connaissance de la famille Wayne.


Hans Meyers : Et là famille Meyers ?


Alex Mason : Mes parents ont connu ton père quelques années après leur venue sur Gotham. Ils ont eu l’initiative du projet quelques mois seulement après leur installation. C’était environ 4 ans avant ma naissance.


Hans Meyers : Et depuis tout ce temps, ils se sont battu pour que leur projet voit le jour ?


Alex Mason : C’était une priorité absolue pour eux. Plusieurs fois, ils avaient relancés la mairie et plusieurs fois ça n’a rien donné. Alors, après avoir connu Bruce Wayne, ils s’étaient tournés vers lui et il a apporté son soutien. Plus tard, ils ont demandé à ton père de se joindre au projet.


Hans Meyers : Et il a accepté ?


Alex Mason : Je ne sais pas trop. Mon père disait qu’il allait les aider pour le projet, mais qu’il avait d’autres priorités aussi. Ils ont du se débrouiller avec Bruce, qui a organisé des gala afin de récolter l’argent nécessaire au projet. Cependant, il manquait encore de l’argent, alors mon père s’est dirigé vers le tien, afin qu’il puisse contribuer à son tour et cette fois, il a accepté.



Alors que les deux amis étaient en pleine discussion, un homme en costard les rejoint avec un plateau dans les mains.



L’homme en costard : « Parle avec un léger accent germanique ». Voici un chocolat chaud pour notre invité. « Pose la tasse devant Alex ». Et voici un café au lait pour vous Herr Meyers. (Monsieur Meyers). « Pose le café sur la table et y verse un peu de lait ». Je vous souhaite une bonne collation, messieurs.


Hans Meyers : J’espère que vous n’avez pas oublié mes 3 sucres.


L’homme en costard : Ach nein (Oh non) Herr Meyers, ils sont déjà dans la tasse.


Hans Meyers : Gut (Bien) . Danke Ulrich (Merci Ulrich), vous pouvez disposer. « Remue le café dans sa tasse ».


Ulrich : Merci Herr Meyers. « S’en va ».



L’homme part du salon et les deux amis reprennent leur conversation.



Hans Meyers : Bien, reprenons, tu disait donc que mon père a finalement accepter de participer au financement, mais alors si tout a été réglé, pourquoi n’ont-ils jamais lancer le projet ?


Alex Mason : Ton père a accepté de contribuer une semaine avant leur mort.


Hans Meyers : Ah…


Alex Mason : Lorsque ton père a accepté de les financer, mes parents ont organisé, au manoir Mason, un gala spécialement dédié au projet afin de l’officialisé. De leur côté, ils avaient fait toutes les démarches administratives, il ne manquait plus que le tampon de la mairie et pour cela, ils devaient verser une partie des fonds à la municipalité.


Hans Meyers : « Boit une gorgée de café ». Certes, pour cela, il fallait faire un transfert d’argent.


Alex Mason : C’est pourquoi ils ont étaient à la banque. Et alors que leur projet allait bientôt voir le jour…il y a eu ce satané braquage. « Serre les poings ». Et puis…ils sont sortis et là….


Hans Meyers : Je comprends…du coup, tu as repris leur projet afin que leur décès ne soit pas vain ?


Alex Mason : « Boit un peu son chocolat ». En partie. C’est vrai que c’est ce qu’ils auraient voulu, mais il n y a pas que ça. J’ai envie de rendre Gotham un peu plus meilleur et avec ce projet, j’y arriverai.


Hans Meyers : C’est pour cette ville que tu fais tout ça ? Il ne manquerait plus que tu sortes, la nuit déguisé en chauve-souris pour frapper des voyous. « Rigole ».


Alex Mason : « Gêné ». Ahaha…non j’irai pas jusque-là et puis…il y a déjà Batman pour ça… ahahahaha…..en plus, je ne suis pas fait pour ce job… « Dit-il en se frottant l’arrière de la tête par embarras ».


Hans Meyers : Je sais, je te taquine. « Boit son café ». Au fait, tu as meilleure mine que la dernière fois, je constate que tu as fait face à tes angoisses.


Alex Mason : Ça n’a pas été facile…mais j’ai réussi oui…Le départ de Caitlin m’a fait beaucoup réfléchir sur mes priorités.


Hans Meyers : Caitlin est partie ?


Alex Mason : Oui…hier en fin de matinée.


Hans Meyers : Je vois. Et c’est cela qui t’a fait réfléchir à notre dernière discussion ?


Alex Mason : « Boit son chocolat ». Oui…après cela, j’ai compris une chose très importante….


Hans Meyers : Et qu’est-ce que tu as compris ?


Alex Mason : J’ai compris la chance que j’avais d’avoir une femme comme elle dans ma vie et que, tôt ou tard, je l’aurai perdu avec la direction que je prenais. Elle m’a fait comprendre qu’il existait des choses plus importantes que rester bloqué sur mon passé.


Hans Meyers : Comme te concentrer sur tes projets de vies ?


Alex Mason : Oui…


Hans Meyers : Je vois… « Regarde sa tasse ». Eh bien, je suis content que tu y aies réfléchi et surtout que tu as pu te décharger de cette lourde charge.



Hans terminé son café et se lève calmement. Alors qu’Alex, toujours à table le regarde en sirotant son chocolat chaud, le jeune blond s’approche du portrait de son père et le fixe silencieusement.



Hans Meyers : Caitlin peut être très fière de toi, peu de personne arrive à surmonter un passé aussi lourd que le tien.



Hans n’as pas tort. Il sait mieux que quiconque ce que ça fait de perdre des êtres proches et surtout, combien il est dur de passer à autre chose.


Même s’il m’a donné des bons conseils avec sincérité, il a du mal à se débarrasser de son passé. Dans le fond, je pense même qu’il est encore plus affecté que moi.


Son père, Aloïs Meyers, était un ami de mes parents et plus particulièrement de mon père, c’est pourquoi Hans et moi, on a grandi ensemble.


Aloïs était un homme très apprécié, honorable et respectable.


Les Meyers proviennent de Munich, en Allemagne. Alois et sa femme Frieda ont emménagé aux État Unis après la fin de la guerre froide, une fois le rideau de fer tombé.


Mon père m’a parlé de leur venue à Gotham, mais nous ne connaissons que très peu leurs passés. J’ai appris que la mère de Hans, de son vrai nom Krüger, est devenu Meyers une fois mariée à Aloïs.


Hans ne l'a pas vraiment connue, elle est décédée un an après sa naissance, dans des circonstances qui reste encore inconnues. il a grandi avec son père aux côtés de ses frère, Ludwig et Karl, ainsi que de sa sœur Eva.


Il y a quelques années en arrière, alors que j’ai perdu de vue Hans, pour entrer en FAC, un drame a frappé sa famille.


À mon retour à Gotham, Gordon m’a raconté ce qui c’était passé.


Un homme s’était introduit chez les Meyers ce jour-là et a ouvert le feu sur toute la famille, avec un fusil de chasse. Le seul survivant fut Hans, qui a eu le temps de se cacher au moment du crime.


Quelques heures après les meurtres, les policiers du GCPD ont inspecté les lieux, c’est à ce moment qu’ils ont retrouvé mon ami. Très vite, ils l’ont interrogé avant de l’envoyer loin de Gotham, afin de le protéger de toute récidive.


Gordon n’a pas voulu me donner plus de détails sur l’affaire, mais je pense que l’assassin des Meyers est l’homme que je recherche depuis tant d’années.



Alex Mason : Hans, tu vas bien ?


Hans Meyers : « Reprend ses esprits et se retourne ». Oui…oui, ça va, j’étais juste dans mes pensées.


Alex Mason : Écoute Hans, si quelque chose ne vas pas et que tu veux m’en parler, tu sais très bien que je t’écouterai.


Hans Meyers : Ne t’inquiète pas. Je réfléchis simplement à plusieurs choses en même temps, donc je me perds dans mes pensées, mais rassure toi il n’y a rien de grave.


Alex Mason : Rassure moi, tu viens toujours au gala de charité ?


Hans Meyers : Je ne le louperai pour rien au monde. Ah, au fait, tu tiens vraiment à ce que ton projet se réalise ?


Alex Mason : Tu connais déjà ma réponse.


Hans Meyers : Bien. Alors j’ai une idée qui pourrait te plaire.



17H17 . Bat-cave, Manoir Wayne.



Assise devant le Bat-ordinateur, Kathy Kane examine les dossiers d’enquête du GCPD. Illuminé par l’écran et les voyants de l’appareil, son visage se dévoile crispé, tandis qu’elle tape frénétiquement les touches du clavier.


De son côté, Alfred inspecte minutieusement les gadgets à la recherche du moindre dysfonctionnement afin de le corriger.


Très vite, il stoppe son activité quand il entend les plaintes de la femme, qui semble frustrée.



Kathy Kane : « Se tient la tête ». Raah…mais pourquoi ça ne marche pas ? « Donne des légers coups sur l’ordinateur ». Allez….dépêche-toi !


Alfred :Vous êtes bien nerveuse Mademoiselle.


Kathy Kane : Bien sûr, c’est toujours la même chose avec cet ordinateur. À croire qu’il le fait exprès !


Alfred : Vous êtes bien la seule à qui cela arrive. Maître Bruce et Maître Mason n’ont jamais eu ce genre de problème.


Kathy Kane : Oui, eh bien moi, j’y ai le droit. « Tapote une seconde fois l’appareil ». Mais tu vas marcher oui ?!


Alfred : Inutile de vous acharner de la sorte sur le matériel Miss Kane, vous feriez mieux de faire une pause.


Kathy Kane : Oui, vous avez raison. « Se lève en soupirant ».



La cousine de Bruce Wayne s’assoit sur un lit de camp, à proximité de la salle des soins, puis saisi son portable. Sous les yeux du majordome, totalement perplexe, elle enfile ses écouteurs afin de se détendre avec un peu de musique. Rapidement, Alfred la rejoint afin de relancer la conversation.



Kathy Kane : « Retire ses écouteurs ». Vous vouliez me parler Alfred ?


Alfred : Je voudrais simplement que vous m’expliquiez la raison de votre énervement.


Kathy Kane : Vous le savez parfaitement.


Alfred : C’est à cause de Maître Mason ?


Kathy Kane : Qui d’autre ça pourrait être !? Il n’avait pas le droit de faire cela. Et le pire, c’est qu’il est parti sans nous donner aucune explication.


Alfred : Il y a forcément quelque chose qui l’a poussé à le faire…


Kathy Kane : Je me suis assez reposée, j’ai encore pas mal de travail. « Se lève et s’installe face à l’ordinateur ». 


Alfred : « S’approche d’elle ». Pourquoi êtes-vous autant en colère après lui ?


Kathy Kane : « Croise les bras et soupire ». C’était … c’était une énorme erreur d’avoir fait ça ! Si Bruce avait été présent, il ne l’aurai pas accepter.


Alfred : Au contraire mademoiselle, je pense que maître Bruce aurait accepté.


Kathy Kane : Je suis convaincue du contraire.


Alfred : Écoutez, même si je ne connais pas le pourquoi du comment, je suis certain qu’il avait de bonnes raisons. C’est pourquoi je soutiens maître Mason.


Kathy Kane : Vous le soutenez !?


Alfred : Oui totalement Mademoiselle.


Kathy Kane : Ba voyons...


Alfred : Voilà ce que je vous propose. Demain soir se tiendra le gala de charité de Maître Mason et nous aurons beaucoup d’invités. Je vais avoir besoin de vous deux pour m’aider dans la journée, afin de préparer convenablement cet événement. Essayez donc d’en parler calmement avec lui.


Kathy Kane : « Se lève de sa chaise puis fait face au majordome ». Bon sang Alfred comment… comment pouvez-vous avoir un tel raisonnement !? Non seulement vous lui donnez raison, mais en plus vous m’incitez à lui parler comme si rien ne s’était passé ? C’est très grave ce qu’il a fait et jamais je ne lui pardonnerai.


Alfred : Vous exagérez un peu mademoiselle, il a simplement fait un choix qui ne vous convient pas.


Kathy Kane : Juste un simple choix ? Vous plaisantez, j’espère ? C’est… c’est de la trahison pure et simple… je lui en veux aaaah… qu’est ce qui peut m’énerver !! « Dit-elle en partant du bureau ».



23 h 20 À proximité de Gotham, Manoir Wayne.



À son retour au manoir Wayne, Alex ne se doute pas à quel point la situation est tendu. Alors qu'il retire son manteau, Kathy le fixe du coin de l’œil.



Alex Mason : Ça ne va pas Kathy ?


La femme ne répond pas et lui tourne le dos.


Au même moment, Alfred accueil le jeune homme et l’incite à se diriger dans le salon, en attendant que Kathy descende à la Batcave, avant de le retrouver.


Pour patienter, Alex se sert une bière et s’installe sur le canapé.



Alex Mason : « Saisi son portable et écrit un message. ». Voilà, les derniers préparatifs sont enfin terminés. « Soupir ». Quelle journée !


A peine eu t-il le temps de se détendre et de savourer sa boisson, qu’Alfred, déjà de retour, l’interpelle.



Alfred : Votre journée, s’est-elle déroulée selon vos souhaits Maître Mason ?


Alex Mason : Ah Alfred ! Oui, plutôt bien même si c’était parfois dure avec ces préparatifs et l’entreprise. J’ai passé la journée avec Hans, mon ami d’enfance, puis je suis parti à l’entreprise, afin de régler deux trois détails importants. « Boit sa pinte de bière ».


Alfred : En effet, une journée bien remplie monsieur. Puis-je me joindre à vous ?


Alex Mason : Bien sûr Alfred.


Alfred : Merci monsieur « S’assoit ».


Alex Mason : Vous voulez quelque chose à boire ? Du thé ? Je peux vous le préparer si vous le voulez.


Alfred : Non, je vous remercie, vous êtes bien aimable. Hum, monsieur, je dois vous faire part de quelque chose.


Alex Mason : Quoi donc ?


Alfred : C’est au sujet de Miss Kane.


Alex Mason : Je vous écoute. « Boit une gorgée ».


Alfred : Eh bien, je ne sais pas si vous l’aviez remarqué, mais elle est très remontée contre vous.


Alex Mason : Je l’ai bien vu, oui. Quand je suis rentré elle ne m’as même pas adressé une seule seconde la parole, et ce matin, lors du petit-déjeuner, elle n’a pas arrêter de détourner le regard. Mais pourquoi est elle si énervée contre moi ?


Alfred : Elle n’accepte pas le choix que vous avez fait hier, pour elle, c’est un acte de trahison.


Alex Mason : De la trahison ? Elle me prend pour un traître !? « Dit-il choquer en posant sa bière sur la table basse ». Et bien, je ne comprends pas cette réaction disproportionnée.


Alfred : Ce que Miss Kane vous reproche, c’est que vous l’avez fait sans même nous donner des explications. Je peux la comprendre sur ce point de vue.


Alex Mason : « Reprend sa bière en main ». Je n’ai pas à me justifier, il s’agit de ma vie, pas de la sienne. « Boit une nouvelle fois ».


Alfred : Vous savez monsieur, si vous lui fournissiez les explications, je suis certain qu’elle finirai par l’accepter. Il est vrai que, moi aussi, je m’interroge sur cette décision.


Alex Mason : Vous voulez des explication ? « Serre ses mains l’une contre l’autre ». Eh bien…les voila. Avant de repartir pour S.T.A.R Labs, Caitlin m’a laissé une lettre, je ne l’ai lu qu’après son départ. Pour résumer, elle a écrit qu’elle tenait énormément à moi et que je suis la cause de tous ses sentiments enfouies en elle. Seulement, elle craint de me perdre tôt ou tard sous certaines circonstances. Elle m'a aussi annoncé qu'elle veut établir certains projets de vie, mais à cause de mes obsessions, ils risquent de ne jamais se réaliser.


Alfred : Hmm, c’est donc pour Miss Snow que vous avez agit ?


Alex Mason : Caitlin a tellement souffert par le passé, je ne veux pas qu’elle souffre une nouvelle fois par ma faute. Elle a déjà perdu Ronnie…si à mon tour, il m’arrivait malheur, elle ne s’en remettra peut-être jamais….Pire encore, si mes actions la mettraient en danger. Et si je serai celui qui, par folie, s’en prendrait à elle ?


Alfred : En effet, votre décision se comprend. Mais pourquoi pensez vous que vous pourriez lui faire du mal ?


Alex Mason : Je le sais au fond de moi. Si je continuai, toutes mes peurs se seraient réalisées. Autrefois, je vous ai désobéit et j’ai refusé vos conseils et vos mises en garde Alfred, cette fois, j’ai préféré agir avant que je ne finisse par le regretter sérieusement.


Alfred : Je vous l’avez foutrement bien dit !


Alex Mason : Oui Alfred, mais aujourd’hui j’ai compris la leçon. « Se lève puis s’approche du cadre de Bruce Wayne entouré de ses parents ». Désolé Bruce. Tu as posé tes espoirs sur moi, mais je n’en suis pas digne. Ce costume que tu m’as légué représente l’espoir de Gotham, mais pour moi, il représente mon fardeau.


Alfred : « Rejoint Alex et pose sa main sur son épaule ». Êtes-vous sûr de vous ?


Alex Mason : Oui Alfred. Batboy est mort et enterré. Je laisse l’héritage de Bruce à Kathy et désormais, c’est à elle de protéger cette ville.




Fin du chapitre V. Une action controversée ! Un Projet Ambitieux. 


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