Hate, Sex and Passion - The War of sexes

Chapitre 8 : Vivement ce soir

1274 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 05:05

Si on m'avait dit ce matin en partant pour ma traque, que je finirais avec ma proie entre les bras pour la ramener chez moi, je ne l'aurais pas cru. Pourtant elle est là. Accrochée à mon cou, son nez frôlant l'arrête de ma mâchoire. Elle est si athlétique que je ne l'aurais pas pensé si facile à transporter jusqu'à mon appartement. Je ne suis qu'à 5 blocs du parc, et je marche vite. Arrivé au pied de l'immeuble, je lui lance un coup d'œil. Elle a les yeux écarquillés, ce qui à la lumière me permet de mieux voir ses iris caramel. Elle est vraiment belle. - Tu pense pouvoir tenir le temps que j'ouvre la porte ? - Oui, je ne suis pas en sucre Edeen. J'adore l'entendre prononcer  prénom. Je me demande ce qu'il donnerait si elle le criait pendant un orgasme. - Alors ? Tu compte ouvrir la porte un jour ou on peut s'asseoir ici et se regarder dans le blanc des yeux. Je ne mettais pas rendu compte que je la dévisageais. - Mollo, on rentre les griffes Princesse. J'ouvre la porte et lui dit d'approcher. Pour la deuxième fois de la journée j'encercle sa hanche de mon bras pour l'aider à marcher. Sa taille est svelte et musclée. Son corps est magnifique, athlétique et délicat. J'en salive. Je salut le portier du hochement de tête et lui décoche un regard noir quand je le vois sourire en matant la poitrine de Mia. Oh putain ! Salut vous ! - Aïe ! Je n'ai pas vu venir sa tape derrière mon crâne. - Je peux t'aider à y plonger si tu veux, non ? - Je n'en demande pas tant, je réponds en rigolant. J'appelle l'ascenseur qui est déjà au rez-de-chaussée. Je l'installe dans l'angle de la cabine en prenant soin de ne pas regarder encore sa poitrine, cet espace est clôt et je ne suis pas sûr de me retenir si je salut mes deux nouveaux amis. J'appuis sur le numéro 20. Le dernier étage. Ca risque d'être long et je bande salement. Ne la regarde pas. Ne la regarde pas. Ne la regarde pas. En me tournant vers elle mon pouls s'accélère et pas que dans ma nuque. Elle me regarde avec malice, un sourire satisfait au lèvre. - À quoi tu penses ?, lance t'elle. - À rien. - Menteur !, dit-elle en désignant du menton mes mains croisées sur mon short, au niveau de mon penis. Je ris. Et prends l'air le plus contrit. - Désolé mais je ne suis qu'un homme. Ding ! Nous y voilà, je l'aide a sortir de la cabine. La conduit sur la porte tout a droite en sortant mes clefs de la poche arrière de mon short. J'ouvre la porte, l'appartement est toujours baigné dans le noir car je n'ai pas tiré les rideaux de la baie vitrée. À côté de moi elle tente d'acclimater ses yeux à la pénombre. Je l'aide a descendre les petites marches de mon entrée qui mène au séjour, la dépose sur le canapé et tire vigoureusement mes épais rideaux crème pour laisser passer la lumière du jour. L'émerveillement se lit sur son visage, elle tient toujours son mollet se qui me rappelle pourquoi nous sommes là. Je la laisse détailler la pièce, le temps d'aller chercher une pommade décontractante. - Ton appartement est ... Je la coupe. - Je sais. - Arrogant, finit-elle. Comme le propriétaire d'ailleurs, dit-elle en relevant un sourcil. Je ris, et m'approche d'elle en retirant mon sweat sans manche. Juste pour voir sa réaction. Elle a un hoquet de suprise et d'excitation, mais se reprend. Je ne peux m'empêcher de sourire. - Couche toi. - Pour qui tu me prends, je ne ... - Pour que je te masse Mia, que crois tu que je voulais d'autre, lui répondis je sur le ton de la séduction. - Ok. Elle s'allonge sur le canapé, sans me quitter des yeux. Je peux vous dire qu'il a une sacrée tension sexuelle dans ce salon. Je retire lentement ses chaussures. Un silence plein de magnétisme s'installe. Je passe délicatement ma main sur son mollet, et je sens la chair de poule parcourir sa peau. Je lui souris l'air de dire: " Je sais Princesse. " J'attrape le tube de pommade, en verses un peu sur mes mains, et commence à la masser. Je la sens serrer doucement les jambes. Elle se mord la lèvre inférieur et dégluti de façon outrageusement sexy. Je la fixe et vois bien l'excitation monter dans ses yeux. Ils sont sombres. - Tu as mal ? - Non. - Alors pourquoi tu mords la lèvre ? Lui dis je en chuchotant, je ne reconnais presque pas ma propre voix. Elle est rauque d'excitation. Elle se laisse aller dans le canapé en m'offrant un peu plus sa jambe. Mon Dieu si elle continue je vais la prendre là sur mon canapé. Je me rapproche un peu plus, me penche, coince sa jambe sous mon aisselle. De son pied libre je la sens monter et frotter lentement ma jambe. Ses yeux sont pleins de désire et doivent refléter à la perfection les miens. Je me penche encore. J'y suis presque. Elle ouvre légèrement les lèvres poussant un soupir silencieux. Elle entoure sa jambe libre autour de mes hanches. J'appuyes mes mains sur le dossier du canapé faisant grincer le cuire. Nos lèvres ne sont plus qu'à quelques que centimètre, elle se mord toujours la lèvre en fixant les miennes. Elle se rapproche. Allez Princesse je sais que tu en meurs d'envie. Ses longs cheveux bouclés frôlent ma joue, je vois sa langue apparaître dans la commissure de ses lèvres quand l'interphone sonne. Putain de bordel de merde ! Nous sursautons tous les deux. Je ferme les yeux pour cacher ma frustration naissante. Qui est l'enculé qui peut bien sonner à ma porte à 9h. Elle suit mon regard vers l'horloge au mûr et retire ses jambes. - Putain ! - Oui je sais. - Non pas ca, je vais être en retard au boulot. - Oh. Edeen ? - Oui ? - Serait-ce de la déception que nous voyons là ? - Conscience ? - Oui ? - La ferme ! Pendant qu'elle remet ses chaussures, je vais à l'entrée répondre à l'interphone. - Quoi !? - Tout doux Hulk, me lance Ethan, mon meilleur ami, un sourire dans la voix. - Oh, monte vieux merdeux. - C'est comme si c'était fait. Je me retourne et vois Mia - parfaite - prête à partir. - Merci ... pour ... le massage ... enfin ... Bref ! Merci. - Tout le plaisir était pour moi, lui dis je en lui la faisant un clin d'œil. Je l'entends marmonner quelque chose comme: " Je ne crois pas. " Et je souris plus qu'il ne faut. - Je peux te raccompagner si tu veux. - Non ca ira, tu as de la visite et je vais prendre un taxi. - Bien. Alors à ce soir. 18h30 devant l'immeuble, Ok ? Je me penche pour remettre une mèche de cheveux derrière son oreille, et sens bien un frisson lui parcourir le corps. - Ok. Elle passe devant moi et passe la porte. Je l'observe monter dans l'ascenseur. Jusqu'à ce que les portes se ferment. Sérieux c'était quoi ça ? Je ne sais pas, mais j'ai hate d'être à ce soir pour le savoir.

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