1...2...3 fight

Chapitre 0 : Prologue : ma raison de vivre 1

398 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 19/12/2016 18:21


Je m'appelle Rui Fuki, 14 ans. Mon prénom signifie "larme". Sans doute pour comblez le fait que je n'en ai jamais versée. Même quand je me suis cassée le bras. Même à la naissance de mon frère mort-née. Même à la mort de mon père. Même au suicide de ma mère. Jamais. Depuis, je vis seule avec mon autre petit frère. Au yeux de l'état, je vis avec ma tante. Elle ne m'aime pas, ni moi ni Ryu. Après tout, et alors ? Je me fous d'avoir une famille autre que Ryu ou des amis. Je vis pour me battre. Mais j'ai l'impression que ça n'a plus aucune saveur. Alors je joue la gentille grande soeur faible qu'il faut protégé. En suis-je heureuse ? Du moment qu'il est heureux je le suis.

À par ça, je suis basique. À un point où ça en devient triste. Du moins, en France, je l'étais. La brune, cheveux couleur miel ombré, note qui tourne autour de 13, rien de fou. Je viens de déménager au Japon, pour vivre avec ma tante. Enfin, vivre est un grand mot, étant donné qu'elle a loué un studio pour nous, et qu'elle ne nous rend jamais visite. Je soupire, lasse. Quelle vie de merde quand j'y pense. Heureusement que Ryu est là.

-Ryu, j'y vais, salut !

-À ce soir Rui !

Ryu n'est pas vraiment le prénom de mon frère, il s'appelle Mumei, "sans nom", Ryu n'est qu'un surnom que je lui ai donné, il signifie "Dragon" enfin, je l'ai surtout choisie pour la ressemblance entre nos deux prénoms. Je suis comme sa mère maintenant, après tout, il n'a que 4 ans.

Je tripote nerveusement mon sac, je me demande comment va être mon lycée. Ce n'est pas que je suis stressée, juste que je vais dans un bahut qui à la réputation d'être un lycée de voyou. Je suis forte, ce n'est pas un problème, mais ça ne doit pas poser la moindre gêne ou répercussion sur Ryu. Enfin, on verra bien, ce ne sont que des rumeurs, St ishiyama ne peut pas être aussi terrible que ça.

C'est là, je tourne et c'est là. J'inspire, j'expire. Et un sourire s'étire sur mes lèvres. Que les racailles viennent, je les attends.


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