Beyblade Burst

Trois jours. Cela faisait trois jours que Valt avait soudainement disparu. Personne ne savait où il avait bien pu disparaître, et ce mystère sans réponse hantait les pensées de Shu. Lui qui avait l'habitude d'entendre les cris surexcités de son ami, se retrouvait dans un endroit terriblement calme. Il ne cessait de s'attendre à ce que son ami bondisse vers lui avec son fameux sourire et ses gesticulations joyeuses.

Shu : Hyper vitesse !

Encore raté. Shu poussa une expression de frustration. Il faut qu'il se concentre !

... : Tu penses à lui, n'est-ce pas ?

Shu fit volte-face et vit Champion le dévisageait avec inquiétude.

Shu : Je...je vais bien. Ne t'en fais pas.

Rantaro : Ouaais, et moi je suis un chameau. Sérieux, Shu, le BeyClub tout entier à remarquer à quel point tu te tortures ces derniers temps.

Shu : Je ne me tortures pas !

Champion posa sa main sur l'épaule de son ami.

Rantaro : On va entamer des recherches moi, Daigo, Ken, Wakiya et moi. Tu veux te joindre à nous ?

Shu baissa la tête. D'un côté il mourait d'envie de retrouver son meilleur ami, et d'un autre il voulait réussir à refaire sa propulsion et arrêter de s'en faire constamment. Après un moment de réflexion, il leva les yeux vers Champion.

Shu : ...Je viens avec vous.

RETOUR À VALT

Valt courait. Il courait pour sauver sa vie. Il n'ignorait pas que, si le Faucheur de Vie le rattrapait, une mort certaine serait au rendez-vous. C'était sa deuxième tentative de fuite, et sûrement la dernière , car son poursuivant honorait toujours ses promesses.

Ses poumons lui faisait souffrir le martyre, et Valt trébuchait de temps à autre. Le monde tout autour de lui se faisait engloutir par les ténèbres du Faucheur de Vie à la vitesse de sa course.

Voix du Faucheur de Vie : Cours, Valt, cours. Fuis de tes propres ombres. Mais un jour, il n'y aura plus d'endroits où fuir, et ce jour-là, nous nous reverrons.

À ce moment-là, une effroyable terreur détracta ses nerfs. Sa respiration sifflait et ses muscles le lâchaient. Des larmes coulèrent tandis qu'il accélérait pour se cacher derrière des buissons qui se situaient à la lisière de la mystérieuse forêt. Il sentit passer peu après le Faucheur de Vie, et crut que son cœur allait s'arrêter, mais ce dernier ne s'attarda pas plus longtemps et rebroussa chemin.

Quand le jeune garçon fut sûr que son poursuivant était bien parti, il pleura à chaudes larmes en serrant Valtryek dans sa main. Il aurait voulu sortir de ce cauchemar, et bondir dans les bras de sa mère pour éclater en sanglots. Il aurait voulu entrer dans une cuisine illuminée et boire un verre de lait chaud, en sentant une douce main caressant ses cheveux en lui disant : « c'est fini, Valt, c'est fini... »