The Butterfly Shinigami

Chapitre 6 : L'exil

1636 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 05/05/2019 13:25

Deux semaines se sont écoulées depuis la tragédie, et Ayoka était devenu comme absente. Quand on lui parlait, elle mettait du temps à y répondre, parfois pas du tout, et trop souvent sa réponse n'était en aucun cas lié à la question. Les élèves sont devenues beaucoup plus calme, affecté par la douleur et le deuil de leur proviseur.

Elle n'était plus qu'un fantôme marchant dans les immense couloir gothique de son école.

Assise devant son bureau, elle observait un élève récité sa leçon sur les lanterne cinématographique devant toute sa classe. Il bégayait par timidité, et prenant peur de recevoir un coup d'Ayoka, il se stoppa en lui jetant un coup d'œil. Mais elle ne fit rien. Le regard dans le vide, elle leva son bras pour l'autoriser à continuer, prenant note de temps en temps ce qu'il disait.


- Tu a oublié de préciser pourquoi c'est si important de regarder leur lanterne intégralement, dit-elle d'une voix fatiguée.

- Ah euh ou-oui, c'est pour juger si on doit les laisser vivre ou... Ou mourir, et leur actions en ce monde... 


Elle hocha de la tête, satisfaite, et les congédia. Le cours était fini. Ayoka essuie le tableau, alors qu'Adrian s'approcha d'elle. Ses cheveux était attaché en queue de cheval, et sa frange dégagée de devant ses yeux.


- Ma Dame.


Ayoka se tourna vers lui, posant le chiffon sur le rebord du tableau. L'éclat qu'il aimait voir avait disparu de ses prunelle. Si elle arrêter de respirer, on pourrait la prendre pour morte.


- Oui Adrian ?

- Je... Reposez-vous, vous ne semblez pas être en forme et-


Elle le coupa en levant sa main, avant de prendre une longue respiration.


- Merci de t'en inquiété, mais ça va. Ne t'occupe pas de sa, reste concentré pour devenir shinigami, c'est bien plus important.


Il ouvrit la bouche pour protester, mais Ayoka lui tourna le dos, coupant net à cette discussion. Il pinça ses lèvres, avant de quitter la salle silencieusement. Deux semaines qu'elle était en dépression, ou la tristesse et le deuil la rongeait intérieurement, et sa le rendait fou. Il marcha assez vite dans les couloir, quand un ami à lui posa son bras sur ses épaules. C'était Othello. Il était bizarre, mais il le faisait rire donc c'était suffisant.

Un sourire revient sur le visage d'Adrian alors qu'ils se mettaient à discuté de ce qu'ils voyaient devant eux.


- Tu sais, la Élise, la petite nouvelle, je crois qu'elle en pince pour toi.

- Non merci, pas intéressé, souffla-t-il avec un léger sourire.

- Et juste pour le coup d'un soir ? 


Adrian lui jeta un regard irrité. Othello pouvait être très lourd par moment, et ceci ne l'amusais guère. Il haussa les épaule, jetant un regard à la brunette qui le fixait au loin avec son groupe de copine.


- Mouais. Elle est pas mal mais... 


Mais ce n'était pas elle.

Puis il changea de discussion, redevenant plus sérieux vis à vis de leur rôle de shinigami, et à sa grande surprise Othello le suivi. Il aurait rouspéter en tant normal.


*****


La santé mentale d'Ayoka continuer de se dégradé, elle ne dormait plus la nuit, elle ne mangeait presque plus. Sa maigreur alerta les autres enseignants, mais aucun réussirent à lui faire changer les idées. Quand un démon s'approchait de l'école, Ayoka était déjà sur lui, le torturant durant un ridicule combat avant qu'il succombe à ses blessures. Elle a beau semblait être devenue faible, sa grande force était encore la et elle pouvait maintenir la sécurité de son établissement. Ou du moins...

D'un pas titubant, elle marchait lentement dans les couloirs, sa vue était floué. Ses mains placé devant elle, elle hurlait de douleur en s'appuyant contre des colonne. Ayoka se met d'un coup à pleurer du sang, et se saisissant d'une de ses épingles, qui deviens sa faux, et l'abat sur la nuque d'un pauvre shinigami qui ne faisait que de passer. Observant longuement son corps sans vie, elle l'attrape par la cheville et le tira jusqu'à son bureau, avant de nettoyer derrière elle assez rapidement. Ceci fini, elle referma la porte derrière elle a clé, et fixa le cadavre. Vérifiant une dernière fois que personne la regarde, elle tira sur un livre de sa bibliothèque et une porte s'ouvre lentement. Reprenant la pauvre victime dans ses bras, elle descend de long escalier sombre, atterrissant dans une immense pièce froide et grisâtre, rempli d'outils de médecine, de corps sous bâche et de pots de formol.

Nouvelle expérience, elle essaya de mettre une tête de taureau à la place de celle du shinigami, en espérant faire vivre cette chimère. Hélas aucun résultat.


L'esprit d'Ayoka, sa raison s'est déconnecté et elle laissa sa folie travailler pour elle. Elle l'écoutait, elle se laissait faire alors que peu a peu sa douleur s'estomper.

Sa folie était le seul moyen de lui faire oublié et d'aller mieux, le temps que son deuil se finisse.

Quelques mois, au moins, avant qu'elle ne se fasse prendre... Suite aux alertes visant les multiples disparition d'élèves shinigami par leur amis et/ou professeur, une enquête à ouverte en sein du lycée. Une soirée d'imprudence à fait faillite à Ayoka, qui s'est fait prendre avec un cadavre à ses pieds. Sans émotions, elle fixa les faux de la morts pointé sur sa gorge alors qu'on l'emmener au proviseur adjoint.

Le jugement était irréversible, condamné à mort par pendaison pour meurtre et expérience interdite. Ayoka ne dit rien, elle resta muette face à son procès. Ses long cheveux roses ont était coupé net très court, légèrement sous les oreilles, et elle portait de lourde chaîne aisni qu'une muselière. Ils savaient sa force, alors prendre se genre de précaution était nécessaire.


Adrian la regardait, au loin. Il était furieux, en colère et cela se voyait sur ses mains qui tremblait et son regard aussi froid que la glace.

Il avait découvert ses expériences bien avant ses abrutis, au lieu d'être effrayé face à ses horreurs, il les a trouvé plutôt... Incroyable, une grande admiration pour ce qu'elle essayer de faire. Ce qu'elle s'amusait à créer, avec ou sans but. Il hésitait à venir lui parler de sa découverte et de son secret, beaucoup trop hélas... Il le regrette maintenant. Il regrette aussi de ne pas lui parler plus, de ne pas être plus présent quand son regard était aussi vide que les morts. Il regrette... 

Il regarda une dernière fois le visage si jeune, mais si froid et si incroyablement impressionnant d'Ayoka avant de tourner dos et de s'en aller, sa main serrer sur sa faux. Sa longue faux destructrices... Un rictus déforme son visage, mais il se souvient de ce que lui a dit Ayoka une fois.


''J'apprécie ta bonne humeur Adrian''.


Il se stoppa, relevant sa tête alors qu'il repassait en boucle cette phrase. Prenant une longue respiration, un long, flippant et inquiétant sourire apparaît sur ses lèvres, alors qu'un léger rire s'en sort.


- Pour toi, je vais la garder uhuhuh ~.


Puis en continuant de rire, il s'éloigna encore, laissant sa frange retomber sur une partie de son visage, et fais abstraction aux étranges regards lancé sur lui.


*****


- Bande d'idiot..., souffla Ayoka du haut de Big Ben alors qu'elle observait des shinigami s'activait dans les rues de Londres pour la retrouver. Ils ont réellement cru qu'il allait réussir à me garder enfermé tel une bête sauvage ? Ils n'ont rien compris à ma souffrance, ils n'ont rien compris à mes expériences, ils ont voulu ma mort pour la puissance. Ils vont le regretter, car maintenant... Je vais tuer chaque personne qui se mettra sur ma route, shinigami ou non...


Elle avait réussi à se libérer de sa cellule. C'était si simple, un vrai jeu d'enfant. Tuant et assommant les deux gardes qui la surveiller, elle s'est éclipser par le toit du bâtiment principal de son école. Sans un bruit, sans être repéré. Les chaînes qui la retenait prisonnière étaient encore dans sa cellule, brisé en mille morceaux.

Puis, sans un regard en arrière, Ayoka décida de s'exiler en France et au Japon durant 100 ans. 100 ans caché des autres, à porter des perruques pour cacher son étrange couleur des cheveux si reconnaissables, 100 ans à gagner encore et encore de la puissance en plus d'autre coutumes et langues.

Elle continua ses expériences dans l'ombre, n'étant jamais satisfaite du résultat car aucun ne se réveilla de la mort.

Les shinigami de Londres savaient qu'elle était encore en vie, et reçu le titre de Comtesse Sanglante, où juste Comtesse, de leur part, et son prénom ne fut plus jamais prononcé. Kévin, le petit roux qui hait Ayoka, avait repris son école en tant que proviseur, mais gardait encore en tête l'envie de la tuer, de la voir supplier à genoux devant lui. Cette envie le rendait mauvais, si mauvais que ça attirait les démon en son cœur.


Après ses 100 ans d'exil, par curiosité mais surtout par provocation, Ayoka décide de revenir à Londres. Posant pied sur la berge du port, elle fixa au loin Big Ben alors qu'une odeur marine arriva à ses narine. Tenant son long chapeau posé sur une perruque noir, elle se met à sourire. Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'une ombre la suit, une ombre l'ayant reconnu...

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