Un diable de majordome

Chapitre 9 : Un ancien ami

3971 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 08:47

Chapitre 9

 

 

 

 

 

 

/!\ ATTENTION : CE CHAPITRE EST UNE ADAPTATION ÉCRITE DU MANGA BLACK BUTLER DE YANA TOBOSO, ET PAR CONSÉQUENT TOUS LES DROITS D'AUTEURS LUI SONT RÉSERVÉS. AUCUN DE CES PERSONNAGES NE M'APPARTIENT (même si, personnellement, je ne serai pas contre posséder Sebastian ou Undertaker :3) ET JE NE TOUCHE AUCUN ARGENT AVEC LA PUBLICATION DE MES TEXTES (la fortune c'est pas pour demain, les amis !).

Je m'excuse d'avance pour tous les passages en majuscules, j'en suis consciente quelque peu agressifs pour les yeux, mais ça évite les ; "nan mé ta pa mi de disclaimer, tu profite du talen des autteur tu me dégoute" ou encore : "té sérieuse la ? jy croi pa, ya des gars en couple my god cé horrible!" (juste une petite précision : toutes les fautes précédentes ont été faites exprès, et je m'excuse pour vos pauvres rétines)

 

 

 

 

 

/!\ ATTENTION BIS: CE CHAPITRE (AINSI QUE JE PENSE TOUS LES SUIVANTS ;P) CONTIENT DU SLASH (RELATION HOMOSEXUELLE)

IL N'Y A PAS DE SCÈNE DE SEXE MAIS LES PERSONNES N'ACCEPTANT PAS CE GENRE DE RELATION SERONT PRIÉES DE S'ABSTENIR (je suis sûre que beaucoup d'autres fanfictions purement hétérosexuelles déjà existantes sauront vous convenir ♥)

Bonne lecture à ceux et celles qui décideraient de continuer !

 

 

 

 

***

 

 

P.O.V Nina

 

 

 

    En entrant dans le cabinet du Comte, j'étais anxieuse, je ne savais pas ce qu'il pouvait attendre de moi. Le majordome lui aurait-il divulgué notre secret, à May-Linn et à moi ? Non, je n'espérais pas pour lui... Malgré mes inquiétudes, dès que je vis ce garçon que je connaissais depuis tout bébé, je ne pus m'empêcher de courir vers lui. Il était tellement adorable ! Je l'accaparai un moment, tout en lui faisant remarquer qu'il n'avait pas grandi mais qu'il avait, il me semble, maigri. Comme d'habitude, il affichait un air las devant mes jérémiades, mais je savais qu'au fond, il m'appréciait.

    Il me laissa encore un instant lui papillonner autour, puis il m'interrompit et me dit d'une voix ferme :

- Nina, arrête-toi un instant. Je t'ai fait venir ici car j'ai besoin que tu me tailles des vêtements de voyage. Quoi que tu puisse dire sur ma croissance, j'ai grandi, les derniers ne me vont plus. Les nouveaux devront être prêts très rapidement ; Sebastian et moi partons demain.

- Sans aucun problème ! Ce sera prêt. Par contre, permettez moi de réagir, mais étant donné que vous aviez huit ans la dernière fois que vous avez porté une tenue spécifique pour un voyage, ce n'est pas très étonnant qu'elle soit désormais trop petite, ricanai-je.

    Il grommela quelque chose à mon égard qui ne m'avait pas l'air des plus sympathiques, mais je m'en moquais. J'aimais tellement le taquiner ! Je commençai à réfléchir mais l'inspiration ne me venait pas. Je commençai alors à me mordiller la joue pensivement en laissant mes yeux traîner dans la pièce à la recherche de quelque chose qui activerait mon imagination. Mon regard coula le long des étagères, balaya les meubles, et se fixa lentement sur un ruban posé sur une commode.

    Sans m'en rendre compte, je me levai et m'en approchai. Je le pris entre mes doigts et en caressai le velours noir. Soudain, mon cerveau entra en action. Mon imagination carburait à plein régime, des images et des idées fusaient à toute vitesse. Je murmurai :

"Oui, oui, mais c'est ça !"

    Puis je lançai à voix haute une exclamation de joie devant l'inspiration que j'avais et je retirai d'un coup ma longue jupe, dévoilant un pantacourt en daim que j'avais raccourci jusqu'à mi-cuisses. En me voyant ainsi vêtue, le majordome afficha un air choqué et s'empressa de me dérober à la vue de son Maître en se plaçant devant moi de manière à ce que je sois dissimulée derrière son grand frac noir. De son côté, le petit comte se contenta de soupirer, un peu amusé de mon excentricité, et lança à Sebastian :

"Ce n'est pas la peine de la cacher, Miss Nina est et a toujours été extravagante. Si cela lui permet une plus grande faculté de création, qu'il en soit ainsi, ce n'est pas la vue d'une paire de jambes qui causera ma mort !

- Comme vous le désirez, My Lord, obéit le grand homme.

    Il se retira de devant moi et je me précipitai vers la porte. Je l'ouvris à toute volée et lançai avant de partir en courant dans le couloir :

"J'arrive, ne vous en faites pas !"

    Je parcourus le chemin à toute vitesse, et arrivai enfin à destination. Je m'arrêtai un moment devant la porte, et je pensai :

"May-Linn est vraiment adorable..."

    Je poussai donc le battant et entrai dans ce qui était désormais mon atelier. Je ne mis pas longtemps à trouver ce que je cherchais, la pièce étant parfaitement rangée. Au bout de quelques minutes d'exploration, je sortis d'un tiroir une pleine poignée de crayons et une pile de feuilles d'un air de triomphe.

    Je ne vis pas passer le voyage de retour au cabinet, toute absorbée que j'étais par mes idées concernant la future tenue que j'avais à créer. Dès que je débarquai dans la pièce de laquelle le Maître et son serviteur n'avaient pas bougé, je me précipitai sur une table où j'étalai mes feuillets vierges et je commençai à griffonner. Sous ma mine naissaient vestes, chemises, pardessus et je dessinai pendant tout un quart d'heure sans m'interrompre une seule fois.

    Le serviteur et son Maître m'observèrent tout du long, l'un étonné de ma concentration parfaite, l'autre complètement blasé, habitué à moi depuis sa plus tendre enfance. Je levai finalement deux de mes multiples feuilles couvertes de croquis au dessus de ma tête en criant victoire, et me précipitai vers le petit Comte. Je levai les feuillets au niveau de mon oeil, jaugeai rapidement son corps et assemblai mentalement la tenue. Je m'emparai d'un de ses bras que je levai, attrapai mon mètre et commençai les mesures. Je tournoyais autour de lui à toute vitesse et j'en eus rapidement fini.

    Tout en prenant mes ciseaux et un des rouleaux de tissus que quelqu'un avait du amener lorsque je dessinais (je ne m'en étais même pas aperçue !), j'expliquai brièvement au Comte de Phantomhive en quoi consisterait sa tenue ;

"Vous aurez une large chemise blanche..."

    Je coupai un grand pan d'étoffe.

"... Maintenue par une jaquette boutonnée bleu marine..."

    Je découpai une ligne droite puis une courbe délicate.

"... Et pour le confort, un pantalon à pinces ample, dans les tons beige-marroné..."

    Je retournai complètement la pièce que je tenais.

"... Mais pour ne rien perdre de l'allure, vous aurez un long manteau bleu nuit à détails argentés qui sera parfaitement assorti à une des canes que j'ai vues dans l'entrée.

- Pourriez-vous m'indiquer la différence - significative, je n'en doute pas une seconde - entre le "bleu marine" et le "bleu nuit" ? ricana le majordome

- Le bleu marine est un plutôt foncé mais reste bleu. Le bleu nuit est pratiquement noir et parfois même avec des sous-tons violets suivant le tissu utilisé. rétorquai-je sèchement."

    Non mais quoi ! Pour qui se prenait-il pour ridiculiser ainsi mon travail ?! Si j'utilisais deux noms différents c'est bien qu'il y avait un changement entre ces deux nuances, je ne me compliquais pas la vie pour le plaisir ! Un peu remontée, je les mis à la porte jusqu'à l'achèvement de mes travaux de couture. Une fois la porte fermée, je soupirai et retournai à mon ouvrage.

 

***

 

P.O.V. omniscient

 

"Très intelligent, Sebastian, bravo ! ironisa le petit Maître.

- Est-ce de ma faute si elle s'emporte avec une facilité déconcertante ?! s'indigna le diable.

- Mais pourquoi l'as-tu provoquée ? C'était trop difficile pour toi de te taire et de la laisser simplement travailler ?! s'écria Ciel.

- Je pense, rétorqua le démon en s'approchant dangereusement de lui, que vous devriez apprendre vous aussi à tenir votre langue."

    Il lui caressa la joue avec un sourire cruel et ajouta :

"En effet, il est fort déconseillé à une chose aussi misérable et fragile que vous de jouer avec les nerfs d'une créature démoniaque telle que moi..."

    Il lui attrapa le menton de ses longs doigts gantés et murmura :

"Il me serait si facile de vous écraser de mes mains..."

​    Le jeune-homme aux cheveux gris ne se démonta pas et regarda droit dans les yeux maléfiques de son majordome avant de répliquer froidement :

"Mais tu ne le feras pas, nous avons un contrat. Maintenant, vas me préparer quelque chose de sucré afin de patienter jusqu'à l'essayage, c'est un ordre.

- Yes, my Lord, cracha l'homme en noir avant de s'éloigner.

    L'adolescent regarda le grand diable s'éloigner, et dès qu'il fut hors de sa vue, il soupira et se décontracta. Il avait beau avoir toute la fierté du monde, il n'en restait pas moins effrayé lorsque se dévoilait à lui le côté diabolique de son serviteur, mais il aurait préféré vendre son manoir que de l'avouer !

    Le grand diable entra en trombe dans la cuisine, et réunit en deux temps trois mouvements tous les ingrédients et ustensiles nécessaires à la fabrication d'un soufflé au caramel beurre salé, puis il s'attela à la tâche. Plongé dans ses pensées, il ne s'aperçut pas de la vitesse à laquelle il fouettait le mélange. Le mouvement du fouet était si rapide qu'il en devenait flou, mais il n'y avait néanmoins pas la moindre goutte en dehors du saladier.

    Soudain, le beau majordome sentit une main sur son bras et s'arrêta net. Il se retourna brusquement et fit bondir en arrière une May-Linn qui ne s'attendait pas à une telle réaction. Elle piqua un fard et bredouilla :

"Désolé, je ne voulais pas vous déranger...

- Ce n'est rien, la rassura l'homme en s'amusant intérieurement d'une telle timidité, tu voulais quelque chose ?

- Oh... J-juste savoir s-si v-vous alliez b-bien, bégaya la femme de chambre

    Ses joues affichaient un rouge écarlate des plus prononcés et elle s'en voulut encore une fois de ne pas réussir à garder son sang-foid devant la beauté du serviteur en frac, car elle avait l'impression de faire défaut à sa compagne en laissant ainsi son coeur s'emballer. Elle se reprit du mieux qu'elle put et continua d'une voix légèrement raffermie :

"J'ai bien cru q-que vous alliez casser le s-saladier...

- Tout va bien, assura le diable avec une assurance quelque peu hautaine.

- Vous... Vous êtes sûr ? osa la domestique

- May-Linn, je t'ai dit que j'allais bien ! répliqua Sebastian en haussant le ton. Plutôt que de te soucier de mon état d'esprit, vas donc t'occuper du linge.

    La brunette, très intimidée par ce côté autoritaire dont elle ignorait l'existence, bredouilla quelques paroles d'excuse et s'empressa de quitter la pièce. Une fois la porte passée, son esprit s'indigna de la situation. Comme d'habitude, elle n'avait pas été capable de prononcer le moindre mot en guise de défense, et c'était seulement une fois le problème passé que son cerveau commençait à se réveiller. Les pensées se bousculaient désormais à l'intérieur de son crâne ;

"Mais ce n'est pas possible ! Pourquoi je me laisse tout le temps marcher sur les pieds nom de dieu ?! Promis, la prochaine fois que quelqu'un s'en prend à moi, je réplique ! fulminait-elle. Bon, sauf si c'est Maître Ciel... Et sauf si c'est Sebastian aussi, il est bien trop... Intimidant... rectifia-t-elle intérieurement. Mais mis à part ça, j'aimerais tout de même savoir ce qui le tracassait à l'instant, je suis sûre qu'il y avait quelque chose..."

   Toujours dans ses pensées, elle s'éloigna en fulminant vers la buanderie. Elle pliait rapidement les vêtements propres qu'elle jetait ensuite rageusement dans un panier d'osier prévu à cet effet lorsqu'elle sentit une présence derrière elle. Elle se retourna instinctivement et se retrouva face à Bard, négligemment accoudé au chambranle de la porte. Elle prit le ton le plus agressif dont elle était capable, (elle n'aurait même pas fait fuir un chat, mais au moins elle ne bafouillait pas et sa voix était exempte de tremblements) et lui lança :

"Qu'est-ce que tu fais là ?!

- Wow, ironisa le cuisinier, alors comme ça le mythe était donc vrai ?! May-Linn, capable d'enchaîner plus de deux mots sans bégayer ? Je n'y croyais pas...

- Tu... Tu n'as p-pas répondu à ma q-question... balbutia la bonne, lui donnant ainsi raison.

    La servante releva le menton d'un air de défi. Je suis vraiment stupide de m'embarrasser d'un rien de la sorte, pensa-t-elle, mais pourquoi n'y a-t-il que dans ma tête que je puisse parler d'une voix assurée ?! Bard contempla ses efforts afin de paraître hautaine et pouffa. En voyant le visage du blond se fendre d'un sourire, May-Linn retrouva en cette expression joviale celui aux côtés de qui elle avait travaillé pendant tant d'années. Celui qui rattrapait ses erreurs et riait avec elle de ses maladresses, celui qui lui avait appris à carboniser un pauvre poulet au lance-flamme, celui qui était devenu, au fil des mois de travail pour un même maître, un ami.

    Mais avec l'annonce que la bonne avait fait de sa relation avec la couturière, leurs rapports s'étaient déteriorés. Elle avait ainsi découvert que son ami si prompt à rire avait une autre face, bien plus sombre et mesquine, et qu'il avait un esprit extrêmement fermé qui le faisait affirmer avec fermeté qu'un couple de deux personnes de même sexe était une érésie vouée à l'échec. Leurs échanges s'étaient refroidis, se limitant peu à peu aux consignes dues au bien-être du Comte, et ils s'étaient éloignés. Mais à ce moment là, entre les bacs à lessive et les draps propres, avec un doux soleil se reflétant dans son rire, elle avait l'impression de retrouver l'ancien Bard. Je le préfère ainsi, se dit la soubrette, je vois bien qu'au fond il est gentil...

- Pour un minimum de crédibilité, lança l'homme méchament, rabaisse ta robe sur tes jupons.

    En fait, rectifia-t-elle mentalement, je retire ce que j'ai dit, je l'ai innocenté un peu trop rapidement. Son regard descendit lentement et elle prit conscience qu'un pan de tissu noir était resté coincé dans la ceinture de son tablier, dévoilant largement ses dessous de dentelle blanche. Elle le remettait promptement en place en s'empourprant lorsqu'une affreuse réalité s'imposa à elle : la seule raison pour qu'elle se trouvât ainsi débrailliée eût été qu'elle ne se rende pas compte de ce "détail" lorsqu'elle était sortie de sa chambre à la fin de son... Entrevue, disons, avec Nina. Ce qui signifiait que... Sebastian m'a vue ainsi !!! s'affola la jeune femme. Lorsque je suis sortie de la pièce, je lui ai tourné le dos et... Mon dieu mais quelle honte ! Écarlate de honte, son cerveau carburait à vitesse grand V, et elle en fut bientôit à chercher un moyen de quitter l'Angleterre après s'être enfuie du manoir pour ne plus jamais avoir à croiser le chemin du majordome.

    Elle prévoyait son voyage en tant que clandestine dans un navire à destination des Indes lorsque la voix de Bard la ramena sur terre en un sursaut, lui rappelant qu'elle n'était pas seule :

"C'est drôle, tu as toujours eu tendance à tout dramatiser... murmura le blond juste derrière son épaule"

    Le coeur de la servante fit un bond dans sa poitrine et elle se retourna brusquement, surprise, car, perdue comme elle l'était dans ses pensées, elle ne l'avait pas vu arriver.

"Tu m'as fait peur ! dit-elle vivement."

    Bard se rapprocha d'elle en souriant narquoisement. Il la jaugea de la tête aux pieds avant de la fixer d'un regard étrange et répliqua doucement :

"Pourquoi donc avoir peur de moi ?"

    Son ton aurait pu, dans d'autres circonstances, paraître rassurant, mais à cet instant, May-Linn perçut dans sa voix une pointe de malignité, et un étrange pressentiment lui donna la chair de poule. Les yeux bleus de son interlocuteur se posèrent impudemment sur ses avants-bras dénudés et ce qu'il y vit agrandit son sourire. Il se rapprocha encore, ses lourdes bottes frappant le sol, et plus il avançait, plus la bonne reculait, et plus elle s'affolait.

    La brunette n'avait cesse de poser un pied derrière l'autre, tandis que son compagnon calquait son pas sur le sien, cependant lui en allant de l'avant. Il s'était installé entre eux un incompréhensible duel de regards, les prunelles rivées dans celles de l'autre, et il en était de leur honneur de ne pas baisser les yeux. May-Linn fit un dernier pas en arrière lorsque son talon heurta soudain le mur derrière elle. Tellement cliché... pensa la jeune femme d'un ton ironique.

    Cependant, la situation perdit tout accent cocasse lorsque Bard enjamba les derniers mètres qui les séparaient. Sans savoir réellement pourquoi, la servante s'en trouva prise de panique, et son coeur se mit à battre la chamade. Ne suivant que son instinct, elle bouscula le chef cuisinier de toutes ses forces, et, l'effet de surprise aidant, celui-ci se retrouva le derrière dans un bac à lessive. Il se releva en pestant, prêt à en découdre, mais il était désormais seul dans la buanderie, et les semelles de la jeune femme claquant sur les pavés de la cour lui arrachèrent un sourire moqueur. Bien joué, pensa-t-il, mais je t'aurai.

    May-Linn courait le plus vite possible, le coeur battant dans ses tempes, et s'engouffra dans le hall du Manoir. Une fois à l'abri de la bâtisse, elle s'autorisa enfin à reprendre son souffle. Mais que me voulait-il ? se demanda-t-elle.

    Elle se préparait à repartir à toute vitesse lorsque quelque chose attira son attention. Elle tendit l'oreille, et son impression se confirma : tous était silencieux, il ne la suivait pas. Elle poussa un profond soupir de soulagement et s'enfonça dans les couloirs en direction de sa prochaine tâche domestique.

    Tapie dans un recoin, une silhouette sortit de l'ombre. Sebastian regarda dans la direction vers laquelle la bonne était repartie, et avec un étrange sourire, se dit qu'il serait peut-être intéressant de découvrir ce qui avait mit la servante dans un était d'agitation si évident. Il regarda ensuite sa main, toujours serrée autour du fouet de cuisine, et, soupirant à son tour, retourna à la préparation de son soufflé au caramel beurre salé.

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