The Rescue's Hope

Chapitre 3

3683 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/09/2017 15:27

–  C’est bon, les gars ! Elle arrive !

Tous les membres de la Troisième Division se hâtèrent de se placer en rangées bien ordonnées au cœur de leur salle de réunion, le regard braqué sur la porte d’entrée comme un seul homme.

Ce matin-là naissait un des jours les plus ensoleillés que la Soul Society n’ait jamais connu. Les raies de lumière filtraient au travers des quelques fenêtres de la grande pièce, suffisamment pour que l’atmosphère y devienne agréable. Pour dire vrai, le temps ressemblait bien plus à celui auquel on s’attendait au beau milieu de l’été qu’à une banale journée de printemps : l’azur était d’une pureté inégalée, et le mercure tendait déjà vers les vingt degrés. Tout ceci ne faisait qu’accentuer la sensation de béatitude que partageaient d’un commun accord chaque officier présent. Non seulement ce nouveau jour serait marqué par une météo parfaite, mais ils accueillaient aujourd’hui au sein de leurs quartiers la personne qui s’apparentait à ce que le destin ne leur avait jamais laissé : de l’espoir.

La porte coulissa. Impatients de voir arriver leur nouvelle supérieure, hommes et femmes retinrent leur souffle. Cependant, la découverte du visage de leur Vice-Capitaine à la place de celui qu’ils attendaient tant leur arracha quelques râles de consternation.

–  Moi aussi je suis heureux de vous voir, les gars, ironisa Izuru. Bon, comme vous le savez, il est de mon devoir de vous présenter le successeur du Capitaine Ôtoribashi à compter de ce jour, même si je ne pense pas que ce soit d’une grande nécessité, puisque vous la connaissez tous. Je vous prierai en revanche d’être indulgent avec elle et de lui rester agréable ; inutile de vous rappeler que c’est la première fois qu’elle intègre l’une des Treize Armées.

A l’unanimité, ils opinèrent du chef.

–  Parfait. Je vous demande donc d’accueillir chaleureusement notre nouveau Capitaine : Tsunata Nara.

La Troisième Division se pencha d’un même mouvement vers l’avant. C’est alors qu’apparut dans leur champ de vision la jolie blonde, vêtue d’un haori blanc qui saillait sa ligne à la perfection, faisant ressortir ses atouts féminins naturellement prononcés. Pour faire simple, elle paraissait encore plus belle qu’elle ne l’avait jamais été.

Tsunata, un tantinet intimidée par ce vif intérêt soudain, fit son entrée dans la pièce. Ses subalternes sans exception la détaillèrent de part et d’autre de leurs yeux pétillants et leur bouche entrouverte, comme subjugués par son arrivée. La jeune femme alla se poster au côté d’Izuru, qui la gratifia d’un sourire plein de fierté et hocha la tête pour l’inciter à se présenter. Tsunata effectua un quart de tour sur sa gauche et dit d’un ton hésitant :

–  Bonjour à tous.

Ses joues rougirent légèrement, accentuant un peu plus l’air adorable que sa physionomie dégageait d’ordinaire. Les soldats s’exclamèrent de joie dans une véritable ovation pour l’ancienne Shinigami remplaçante : certains applaudirent, d’autres sifflèrent, finissant de la mettre mal à l’aise.

–  Ho, calmez-vous ! gronda le blond. On dirait une horde de bêtes sauvages.

Cette simple remarque suffit à Tsunata pour la faire éclater de rire, hébétant chacune des personnes présentes sur les lieux : une vague de chaleur venait d’inonder le ciel obscurci de la Division du Désespoir. Cette capacité propre à la mystérieuse jeune femme suffisait à imposer le respect. Dans le plus grand silence, les anciens subordonnés de Gin Ichimaru constatèrent qu’ils ne s’étaient pas fourvoyés à son sujet : elle était le souffle d’espoir qui leur avait jusqu’alors si cruellement manqué.

–  Ne t’en fais pas, Izuru, assura-t-elle. Tout va bien. (Elle se tourna à l’adresse de ses nouveaux subalternes.) Je suis votre nouveau Capitaine provisoire, Tsunata Nara. Ceci dit, je vous serai reconnaissante de ne pas m’appeler « Capitaine Nara » ; Tsunata suffira.

Avec une grande discrétion, le descendant de la noble lignée des Kira hocha négativement la tête en lançant à ses frères d’arme un regard de jais. Ils comprirent que même leur Vice-Capitaine, qui pourtant entretenait une sincère amitié avec la maîtresse de Tetsuribon, n’était pas non plus très emballé à l’idée de manquer ainsi de respect à leur supérieure.

Tsunata ne le remarqua pas – du moins, elle n’en fit pas état pour l’instant – et continua sur sa lancée. Elle leur rappela que sa mission était avant tout de les guider à la victoire de cette guerre dans laquelle leur monde était d’ores et déjà enlisé, et que celle-ci ne reposerait que sur leur entente mutuelle. Alors qu’ils affirmèrent qu’elle pourrait compter sur leur dévotion envers la Soul Society, elle leur expliqua qu’au moindre souci, qu’il soit d’ordre professionnel ou privé, les soldats de sa nouvelle maison devraient lui en faire part pour minimiser le risque de distraction sur le front. Sa voix résonnait avec douceur dans les locaux de la Troisième, n’inspirant ni crainte, ni froideur, ni double jeu, à la grande différence de quelques uns de ses prédécesseurs ; un petit rien dans son timbre inspirait une chaleur et un réconfort quasiment maternel. En outre, la sincérité de Tsunata émanait de son être tout entier.

Izuru, quant à lui, débordait de fierté : son amie était largement à la hauteur de ses espérances. Elle avait sur les autres l’effet escompté, si ce n’est plus encore. Il était ravi d’être parvenu à lui faire entendre raison et, ainsi, d’avoir fait quelque chose de bien pour sa Division, celle-là même qu’il avait mis de côté après la trahison de son ancien mentor.

Tsunata conclut les présentations sur le programme de leur première journée de collaboration : un court entretien individuel avec chacun d’entre eux lui permettrait de se forger une idée de leur potentiel, après quoi un entraînement collectif apporterait les derniers éléments nécessaires à l’élaboration de ses prochaines stratégies. Izuru ne put se retenir et se pencha à son oreille pour murmurer d’un air taquin :

–  On dirait que t’as fait ça toute ta vie.

–  J’ai été nommée responsable de mon club de sciences, au lycée, haussa-t-elle les épaules.

Il lui sourit avec amusement, suite à quoi la journée se déroula selon le programme du nouveau Capitaine de la Troisième Division. Les quelques brouillons que la jeune femme avait griffonné lors des entrevues avec ses seconds firent naître dans son esprit adroit diverses idées, mais c’est aussi à la suite de ces dernières – qui durèrent en tout et pour tout environ six heures – qu’elle se rendit compte de l’écart entre ses aptitudes personnelles et celles de sa nouvelle maison : ils étaient fort en kidô, c’était incontestable, alors qu’elle-même avait déjà risqué la vie de bon nombre de Shinigami en lançant la première technique d’immobilisation – « Entrave » – sur une cible inerte. De plus, leur maniement du sabre était tout aussi prodigieux que leur maîtrise de la nécromancie. L’ancienne remplaçante, consciente de ses limites actuelles, parvint à se convaincre que son ami blond tiendrait parole, et l’aiderait à progresser dans les domaines qui lui faisaient encore tort.

C’est de la sorte qu’elle se remotiva pour entamer l’entraînement qui conclurait ses premiers pas dans le haori blanc de la Division du désespoir. Grâce aux quelques notes très brèves qu’elle avait prises un peu plus tôt ce jour-là, elle aiguilla d’une main de maître ses subordonnés dans des stratégies qui rendirent leurs attaques groupées bien plus efficaces. Cette nouveauté dans leurs techniques de combat les persuada que Tsunata était le meilleur choix possible pour leur avenir, et dire qu’ils étaient ravis de sa présence parmi eux aurait été un euphémisme de haut niveau.

Après cette journée de dur labeur, tandis que le soleil disparaissait dans le ciel enflammé de la Soul Society, la jolie blonde arpentait le chemin menant aux quatre murs qui lui avaient si cruellement manqué depuis le matin même. Ses pieds étaient endoloris, tandis que ses yeux la brûlaient sévèrement et que de gros cernes noirs avaient élu domicile juste sous eux. Ajouté à cela le fait que son estomac criait famine depuis de trop longues heures à son goût, elle n’avait qu’un seul désir : rentrer, manger, dormir.

Vingt minutes plus tard, le premier de ses trois impératifs se réalisa. Cependant, lorsqu’elle fit coulisser la porte en bois qui lui obstruait le passage, quelle ne fut pas sa surprise d’identifier une agréable présence dans ses appartements. Une fois sa vue habituée à la faible luminosité régnant dans la pièce principale, elle découvrit son ancien coéquipier, celui-là même avec qui elle venait seulement de se réconcilier après d’épouvantables semaines d’absence, endormi sur son lit dans une position qui ne pouvait suggérer qu’une chose : l’attente de son retour avait été suffisamment longue pour qu’il cède aux appels de Morphée.

Un sourire plein de tendresse se dessina sur les lèvres de Tsunata, heureuse d’avoir retenue sa force légendaire au moment d’ouvrir la porte et ne pas avoir tiré du sommeil le jeune homme dans un grand vacarme dont elle seule avait le secret. C’est donc à pas feutrés qu’elle prit l’initiative de franchir le seuil de sa porte et de refermer cette dernière dans la plus grande des délicatesses. Elle ôta ses waraji à la hâte, puis se rendit sur la pointe des pieds aux côtés de Shûhei pour faire glisser le long de son corps parfaitement sculpté la couverture dans laquelle elle s’était si longuement caché.

Après avoir fait taire les cris incessants de son ventre affamé en dévalisant les placards de sa kitchenette de fortune, Tsunata décida de s’accorder un brin de toilette non superflu. Elle traversa son logis – qui, bien que devenue Capitaine, était resté le même – tel un spectre pour s’enfermer dans sa salle de bain, constatant au passage que le ténébreux dormait toujours profondément.

L’eau brûlante coula durant d’agréables minutes sur chaque partie de son corps courbaturé. Malgré la fatigue qui la gagnait de plus en plus au cours de cet instant de détente, elle sentit naître dans son for intérieur l’excitation de travailler avec sa nouvelle Division le lendemain matin. Ses compagnons d’armes brillaient par leurs expériences diverses et variées qui émoustillaient son esprit adroit et chamboulaient ses songes pour former d’ingénieux plans qui, à coup sûr, seraient bénéfiques pour le Gotei 13 tout entier.

Lorsqu’elle coupa l’arrivée d’eau, elle s’horrifia du temps qu’elle avait dû passer à cogiter sur sa première maison au sein du Seireitei, notamment aux vues de l’épaisse condensation qui la fit instantanément suffoquer. La jeune femme se couvrit d’une serviette, enroula sa longue chevelure dans une autre similaire, et ouvrit suffisamment la porte pour que la majorité de cette buée étouffante puisse être évacuée. Lorsqu’elle fut de nouveau en mesure de distinguer les contours de ses orteils, elle mit un soin particulier pour se sécher, enfila un pyjama qu’elle affectionnait particulièrement, démêla les nœuds dorés qui la faisaient grimacer d’effroi, et rejoignit la grande pièce dans laquelle le Vice-Capitaine de la Neuvième Division avait trouvé le sommeil.

Il l’avait trouvé, certes, mais il l’avait ensuite perdu.

Tsunata sursauta brusquement en le découvrant assis sur son lit, le regard plongé sur l’ouverture par laquelle elle venait d’apparaître.

–  Shûhei ? fit-elle d’un air ahuri, la main sur le cœur. Tu es réveillé ?

–  Excuse-moi, je ne voulais pas te faire peur.

Avec une telle tachycardie, elle pouvait lui certifier qu’il avait lamentablement échoué. Alors qu’elle tentait de faire retrouver à sa respiration un semblant de calme, elle souffla :

–  Que fais-tu ici ?

Le regard de Shûhei fut traversé par une étrange lueur que Tsunata interpréta comme de la déception.

–  Tu as raison, reconnut-il péniblement, je n’aurais pas dû venir à l’improviste. Après tout, on vient seulement d’enterrer la hache de guerre, toi et moi. Tu avais sans doute besoin de te retrouver seule, ce soir. Désolé pour le dérangement.

Au moment où il tenta de mettre un pied à terre, son ancienne partenaire se précipita dans sa direction. La main sur sa main, les yeux dans les siens, elle déclara dans un soupir amusé :

–  Où as-tu été chercher ça ? Je suis plus que ravie que tu sois là, idiot. Ma question avait simplement pour but de connaître la raison de ta venue, ni plus ni moins.

Elle s’assit en tailleur face à lui et le gratifia d’un de ses sourires aux pouvoirs frôlant le surnaturel. Shûhei se sentit envahi d’une vague de bien-être, au comble du soulagement de redécouvrir la Tsunata qu’il avait connu avant de l’abandonner dans les infirmeries de la Quatrième Division.

Alors que ses joues prirent une couleur adorable au gré où un sourire à en faire des jalouses s’installait sur son visage atypique, il expliqua :

–  Je venais voir comment allait le nouveau Capitaine de la Troisième Division après sa première journée de fonction.

Tsunata l’observa silencieusement, tentant au mieux de réduire les battements frénétiques de son cœur affolé, de crainte que le jeune homme ne les entende.

–  C’était assez épuisant, avoua-t-elle en feignant un calme olympien. Mais, en dehors de ça, ils ont tous été adorables avec moi ! J’ai hâte d’être demain !

Shûhei lui frotta affectueusement le sommet de sa chevelure encore humide, comme il l’avait si souvent fait avant que tout ne dégénère dans leur entente symbiotique. A ces tristes souvenirs, Tsunata ne put réprimer une grimace involontaire que le Vice-Capitaine détecta aussitôt.

Déterminé à ne pas gâcher la bonne humeur de la demoiselle, il la saisit par les épaules d’un geste vif et lui sourit avec un rare entrain :

–  J’ai une idée ! En gage de récompense pour tout le mal que tu te donnes, je t’emmène demain matin dans un endroit que tu ne connais pas. Ça te dit ?

D’abord emballée, Tsunata se ravisa.

–  Ça aurait été avec plaisir, mais Izuru passe me prendre demain à dix heures pour qu’on aille s’entraîner, lui et moi…

–  Alors, nous n’aurons qu’à y aller avant.

Sous le choc, les yeux de la blonde s’écarquillèrent au même rythme que ses sourcils se froncèrent. D’une voix outrée, elle s’exclama :

–  Plus tôt que dix heures ? Je ne suis pas une poule, je ne me lève pas avec le soleil !

Shûhei éclata de rire, au risque de perdre sa crédibilité : ça aussi, ça lui avait manqué.

–  Oui, tenta-t-il de se ressaisir, je le sais. Dans ce cas, je peux venir te tirer moi-même du lit, si tu le souhaites. On dit six heures ?

–  Six heures ? vociféra-t-elle, les yeux exorbités. Rassure-moi, Shûhei : t’es en train de te moquer de moi, c’est ça ? T’es pas vraiment sérieux ?

Effectivement, il ne l’était pas, du moins au début. Voir la tête qu’elle faisait était suffisamment jubilatoire pour faire de la plaisanterie un fait on-ne-peut-plus sérieux. Haussant les épaules, il dit :

–  Pourquoi je ne le serai pas ?

Sidérée, elle se dressa d’un bond sur son lit et le pointa de son index tremblant.

–  Qui êtes-vous ? Et qu’avez-vous fait de mon Shûhei ?

Le déterminant possessif qu’elle avait subtilement placé devant le prénom du jeune homme fit virer celui-ci au rouge écarlate. Tel est pris qui croyait prendre.

Fière de son effet, Tsunata se cramponna les côtes et rit aux éclats :

–  Si tu pouvais voir la tête que tu fais ! Ça t’apprendra à te moquer de moi !

Shûhei croisa les bras et bredouilla dans une moue boudeuse :

–  D’accord, d’accord, je l’ai bien cherché.

Elle s’agenouilla devant lui, appuya ses mains sur ses jambes entremêlées et sourit avec toute la douceur qui la caractérisait :

–  J’accepte, à une condition : que tu restes dormir ici ce soir.

–  Pourquoi ? s’empourpra-t-il une fois de plus.

–  Il me semble qu’on a un mois à rattraper, tous les deux, rappela-t-elle d’un air faussement grave. Avec les intérêts, tu en as facile pour les dix années à venir.

–  Rien que ça ? rit le ténébreux.

–  Absolument ! Et encore, tu peux remercier ma clémence. Considère ça comme un prix d’ami.

–  Ta bonté te perdra.

–  Malheureusement. Alors, qu’en dis-tu ?

Il soupira pour dissimuler de son mieux le large sourire qui menaçait de prendre entièrement possession de son visage.

–  Eh bien, je pense que je n’ai pas vraiment le choix. A mon grand désespoir, je vais me voir obligé d’accepter cette offre.

Après un « Oui ! » victorieux, Tsunata se jeta sur lui et l’enlaça aussi fort qu’elle le pût.

–  Tu es le meilleur ! s’exclama-t-elle.

Le sourire de Shûhei mourut tandis que le souvenir du mal qu’il lui avait délibérément fait revint le frapper de plein fouet. Il se sentait le pire des hommes de se montrer aussi égoïste à l’égard d’un être tel que Tsunata Nara, de profiter de son pardon et de son affection alors qu’il ne méritait, à ses yeux à lui, que l’expression de son mépris.

Comme s’il voulait ôter le poids de sa culpabilité, il nicha son visage dans le cou humide de la jeune femme et huma avidement l’odeur fruitée de son shampoing en augmentant sa prise sur elle. Tsunata se laissa faire, bien qu’une envie brûlante de le rassurer la consumât. Seulement, à quoi bon lui répéter vainement que sa présence était amplement suffisante à son pardon s’il se persuadait qu’il n’était pas digne d’elle ? Se convaincant qu’il ne s’agissait que d’une question de temps avant que les choses retrouvent leur équilibre, elle se contenta de répondre silencieusement à son étreinte.

Le reste de la soirée se déroula sous de meilleurs hospices. Pour l’occasion, le Capitaine de la Troisième avait mis les petites plats dans les grands, et ce avec l’aide précieuse de son ancien acolyte : porc au caramel, riz, nouilles sautées… tout y était passé. Et tandis qu’ils s’appliquaient de leur mieux dans la préparation de chacun de ces mets, un banal accident dû au manque de place engendra une épouvantable bataille de farine, qui n’eut pour résultats qu’un chao apocalyptique et la ferme nécessité d’un nouveau passage dans la salle de bain.

Une fois propres et repus, et après avoir remis en ordre la cuisine de la jolie blonde, ils s’installèrent côte à côte sur le grand lit de cette dernière pour aborder différents sujets sans grande importance, une heure ou deux. Exténuée, Tsunata finit par s’assoupir contre l’épaule du ténébreux. Fasciné par cette image à laquelle il avait pourtant été habitué, il fallut un certain temps avant que Shûhei ne prenne l’initiative de l’installer plus confortablement, puis d’éteindre la lumière pour enfin la rejoindre, comme autrefois.

Le lendemain, chose promise, chose due : le brun réveilla sa camarade tandis que le soleil, paresseux, émettait à peine quelques rayons insignifiants. Suite à une série de ronchonnements et à une tentative de disparition sous sa couverture, Tsunata finit par quitter son précieux lit. Le temps que Shûhei se préparait de son côté, l’ancienne remplaçante avait sorti de quoi déjeuner avec le ténébreux. Une fois prête à son tour, ceux qui avaient autrefois formé le célèbre Shûnata prirent la direction d’un lieu qui, sans le savoir, allait bouleverser leur destin.




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