The Rescue's Hope

Chapitre 6

3607 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 01/10/2017 14:29

–  Quoi ? s’époumona Shûhei.

Après leur exploration du soixante-septième district et leur rencontre hasardeuse avec les deux âmes errantes, lui et Tsunata étaient retournés au Seireitei dans un silence de plomb. Ce n’est qu’une fois le seuil des appartements de la blonde franchit que celle-ci avait fini par tout révéler à son coéquipier.

–  Pourquoi tu ne m’as rien dit avant ? hurla-t-il.

–  On se le demande, soupira la jeune femme.

Le Vice-Capitaine fit les cent pas, fulminant silencieusement, puis se tourna une nouvelle fois vers Tsunata. Assise sur son lit, le menton posé paresseusement dans le creux de sa main, elle évitait soigneusement le regard lourd de reproches du jeune homme, finissant de lui faire perdre son sang-froid.

Il s’approcha en ronchonnant, se posta face à elle, appuya ses mains de part et d’autre de sa silhouette, et plongea ses yeux argentés dans ceux de la belle.

–  Il ne t’a rien fait, j’espère ?

–  Bien sûr que non, je t’ai déjà dit qu’on avait seulement parlé.

Shûhei fit demi-tour et continua ses va-et-vient nerveusement, les poings serrés.

–  Comment ce type… cette enflure…

Tsunata leva les yeux au ciel. Il était évident qu’elle partageait l’avis du ténébreux : surgir de la sorte après les événements passés pour quémander son aide était au mieux de l’audace, sinon la marque d’un sérieux culot. Cependant, elle savait aussi que s’énerver comme Shûhei le faisait ne servait à rien. Elle avait déjà exprimé son point de vue à Akio ; que voulait-il faire de plus ?

Alors qu’elle se perdait peu à peu dans ses pensées lointaines, quelqu’un frappa à la porte. Shûhei s’avança dans de grandes enjambées théâtrales pour voir de quoi il en retournait pendant que Tsunata, elle, soufflait avec lassitude :

–  Sauvée par le gong.

–  T’as dit quelque chose ? maugréa son coéquipier.

–  Rien du tout, mentit-elle en détournant le regard.

C’est avec une veine sur la tempe que le lieutenant ouvrit.

–  Salut, Tsuna… ! Ah, toi. Qu’est-ce que tu fais là ?

–  Moi aussi je suis ravi de te voir, Rangiku.

–  Ça va, je plaisante ! sourit la blonde vénitienne en lui tapant le dos.

–  Tsunata est ici ? s’enquit Izuru.

–  Ouaip ! répondit celle-ci en levant la main.

–  On commençait à s’inquiéter, expliqua-t-il en entrant. T’as vu l’heure ?

Elle jeta un œil à sa pendule : dix heures quarante-trois. Tsunata croisa les bras.

–  Vois ça avec la boule de nerfs qui te sert de meilleur ami. Ça fait une heure qu’il me retient prisonnière.

–  Qu’est-ce qui s’est encore passé entre vous deux ? soupira le blond.

Rangiku saisit Shûhei par le col de son kosode et articula dans une mesure inquiétante :

–  Alors, Shûhei ? Quelque chose à dire pour ta défense ?

–  Occupe-toi de ce qui te regarde, menaça-t-il.

–  Vous venez d’interrompre un interrogatoire digne du FBI, expliqua Tsunata.

Le ténébreux lui lança un regard noir qu’elle évita superbement.

–  C’est vrai, ça ? grinça des dents Rangiku.

Shûhei se défit de l’emprise de son amie de la Dixième Division et pointa son index furibond sur sa coéquipière.

–  N’essaies pas de me faire passer pour le méchant de l’histoire ! vociféra-t-il. Si je retrouve cet enfoiré, je vais lui faire regretter d’être né !

Intrigués, les deux acolytes considérèrent Tsunata avec un air interrogateur. La jeune femme croisa les bras, braqua son regard sur le côté et grommela quelques paroles incompréhensibles par-delà sa joue gonflée de colère, toujours assise sur son lit.

Rangiku décida donc de s’adresser au ténébreux.

–  De qui tu parles ?

Shûhei, hors de lui, cracha :

–  D’Akio Yoshika !

–  C’est Yoshida, rectifia Tsunata. T’as autant de mémoire qu’Ichigo, c’est affligeant.

–  La ferme !

Izuru et Rangiku échangèrent un regard entendu.

–  Akio Yoshida ? reprit le blond. Ce ne serait pas le gars qui sortait avec Miya Tanabe, par hasard ?

–  Si, avoua son Capitaine d’un air las. C’est mon frère adoptif.

Surpris, les deux se penchèrent d’un commun accord vers la jeune femme.

–  Qu’est-ce qu’il te voulait ? s’enquit Rangiku.

–  Tu n’as pas été blessée, au moins ? s’empressa Izuru.

Les bras toujours entremêlés sous sa poitrine, elle s’indigna :

–  Vous le prenez pour une bête sauvage ou quoi ? Il voulait simplement me parler, ça s’arrête là.

–  Seulement te parler ? répéta Shûhei, de plus en plus nerveux. Cet enfoiré, après tout ce qu’il lui a fait subir, refait surface uniquement pour lui demander son aide après avoir entendu dans tout Rukongai qu’elle distribuait son argent aux pauvres !

–  T’as fait ça ? lui demanda son Vice-Capitaine.

La Shinigami acquiesça timidement avec une moue adorable qui fit son effet auprès de tous, à l’exception de son coéquipier. Attendrie, Rangiku prit place à côté d’elle et la cajola en lui caressant frénétiquement le sommet de sa longue chevelure.

–  Ça te ressemble bien, gentille fille.

–  Arrête de l’encourager ! s’égosilla Shûhei.

–  Bon, il lui a demandé un coup de main, et après ? Il ne lui a rien fait de mal, pas besoin de la séquestrer chez elle.

Une étrange lueur scintilla dans le regard du second de Muguruma, et ses lèvres s’étirèrent dans un sourire machiavélique.

–  Mais oui ! T’as raison, Kira !

–  Oh merde… soupira ce dernier, l’air plus blasé que d’ordinaire. Qu’est-ce que j’ai dit…

Shûhei s’approcha à grands pas de Tsunata, toujours lovée dans les bras de Rangiku, et posa son index sur le bout de son nez.

–  Les escapades dans Rukongai, c’est terminé pour toi !

–  Quoi ? s’enflamma-t-elle.

Il ne lui fallut qu’un bond pour se dresser sur ses jambes, faisant déraper le doigt de son coéquipier contre sa poitrine rebondie. Alors qu’il écarquillait les yeux en rougissant furieusement, et qu’un filet de sang se frayait un chemin par sa narine droite, la blonde s’emporta :

–  T’as pas le droit de me faire ça ! Je te rappelle qu’il s’agit de notre mission !

Izuru s’inquiéta de voir son meilleur ami déconnecté de la réalité, planté là à sonder ce que son index touchait pour être sûr de bien comprendre. Il le saisit par l’épaule pour le sortir de sa transe.

–  Euh, Hisagi ?

Une demi-minute plus tard, celui-ci exécuta un splendide bond en arrière en s’essuyant frénétiquement la partie inférieure de son visage, rouge jusqu’aux cheveux. Ses esprits retrouvés, il dit à Tsunata d’une voix plus calme :

–  Ce sera momentané, le temps d’être sûrs qu’il ne tentera plus rien pour t’approcher. J’en parlerai au Commandant, je suis sûr qu’il comprendra et trouvera une solution. En attendant, cette discussion est close. Tu peux y aller.

–  Je n’attendais pas ta permission ! rétorqua-t-elle sèchement.

Rangiku, les mains liées sous son menton, chantonna :

–  Comme c’est mignon, une scène de ménage rien que pour nous ! Un vrai petit couple !

–  On n’est pas ensemble ! s’écrièrent en chœur les accusés.

Tsunata se tourna vers Shûhei et le foudroya du regard, avant d’enfiler furieusement son haori.

–  Tu viens, Izuru ?

Le jeune homme, après avoir haussé les épaules devant son meilleur ami, suivit son Capitaine au pas de course.

Rangiku, elle, s’approcha du ténébreux et lui assura d’une voix douce :

–  Tu te fais trop de souci pour elle.

–  Au contraire, je ne m’en fais pas assez.

–  Qu’est-ce que tu veux dire ? Akio ne lui fera jamais le moindre mal. On sait tous les deux que ce n’est pas le genre de personne à s’allier avec des Kurotama pour faire souffrir sa sœur adoptive.

–  Là-dessus, on est d’accord. Je ne m’inquiète pas de ce qui se trame entre les Kurotama et les âmes errantes. Je l’ai vu, Rangiku, j’ai vu son regard quand nous sommes rentrés. C’était comme nous l’a dit Kurosaki, le soir où cette foutue garce de Miya l’a enlevée : Tsunata pleurait, elle pleurait à l’intérieur. J’en suis convaincu.

La jeune femme sourit discrètement en croisant les bras.

–  T’es trop bête, Shûhei.

–  Comment ça ?

–  C’est ce que j’essayais de te faire comprendre quand tu t’obstinais à l’éviter : tant que tu seras là, avec elle, Tsunata ira bien.

Le ténébreux la considéra avec un intérêt non dissimulé.

–  La Tsunata que j’ai vu aujourd’hui était attristée, je ne peux pas le nier. Mais ça n’avait rien à voir avec son regard d’il y a un mois, parce que tu étais là. Chaque fois qu’elle te regardait, chaque fois qu’elle entendait le son de ta voix, c’était comme si elle s’illuminait. Tu n’y as pas prêté attention, n’est-ce pas ?

Le Vice-Capitaine hocha négativement la tête, les joues rouges.

–  C’est l’effet que tu as sur Tsunata, Shûhei. Pour elle, tu es comme le soleil après la pluie.

Les yeux écarquillés, il ne prêta aucune attention à son amie qui, pour sa part, se dirigeait vers la sortie. Dans l’embrasure de la porte, elle s’arrêta pour se tourner vers Shûhei et lui sourire :

–  A ta place, je ne reviendrai pas les mains vides, ce soir.

Puis, elle s’en alla.

Le Vice-Capitaine brun essaya tant bien que mal de calmer son cœur affolé. Ce que Rangiku lui avait dit résonnait en lui, et pour cause : il pensait la même chose au sujet de Tsunata, et ce depuis le jour de leur rencontre.

Après un long moment d’hébétude, Shûhei finit par emprunter le chemin de sa Division. Durant la journée, il vaqua à ses différentes occupations, même si les trois quarts de ses tâches journalières se résumaient, aujourd’hui du moins, à la rédaction du nouveau numéro de la Gazette du Seireitei.

Lorsque le Soleil se coucha et que la Soul Society fut plongée dans une lumière orangée à la beauté chaleureuse, le ténébreux posa sa plume. Il se leva, poussa la chaise qui l’avait accueilli la moitié de l’après-midi, et quitta les quartiers de la Division de l’oubli.

En chemin vers les appartements de sa coéquipière, la suggestion de Rangiku lui revint comme un éclair de génie. Mais, malheureusement pour lui, l’heure à laquelle il avait bouclé son article était si avancée que chaque fois qu’il se présentait devant une échoppe, il ne trouvait qu’un rideau de fer baissé. L’espoir de trouver son bonheur pour pouvoir se faire pardonner de la jolie blonde commença à l’abandonner, lorsque son regard se porta sur quelques fleurs jaunes que le printemps avait miraculeusement fait naître entre les pavés de la ville des Shinigami. Une idée qu’il jugea lumineuse le traversa. Sans même se préoccuper des passants, Shûhei s’accroupit et commença à les cueillir avec minutie.

***

Un peu plus d’une heure s’était écoulée entre le moment où Tsunata avait décrété qu’elle et sa Division avaient assez travaillé et l’instant présent. Toutefois, chez elle, le constat s’était fait sans appel : il n’y avait qu’elle, elle et ce silence pesant qu’elle détestait plus que tout. Une pointe au cœur, elle avait ravalé ses angoisses en poussant un long soupir las, puis s’était déchaussée avant de fermer la porte derrière elle et d’accourir jusqu’à son lit pour s’y écraser nonchalamment. Les yeux rivés sur le plafond, le souvenir de sa dispute matinale avec son coéquipier revenait la hanter, accompagné par la peur de le perdre de nouveau.

Agacée, elle avait vivement secoué la tête pour chasser ses idées noires de son esprit et s’était redressée, déterminée à s’occuper pour passer le temps. Ce qu’elle n’avait pas prévu, en revanche, était qu’un ménage de printemps ne lui prendra pas plus d’une demi-heure : tout chez elle était d’ores et déjà en ordre.

Peut-être pourrait-elle lire, à la place ? La réponse fut tout aussi navrante : cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas mis un pied dans le monde réel et qu’Ichigo et Orihime ne lui avaient pas rendu visite qu’elle connaissait par-cœur chacun de ses ouvrages. Pour y remédier, le seul moyen était de se rendre à la bibliothèque du Seireitei, mais celle-ci avait fermé depuis au moins une heure. Un nouveau soupir passa la barrière de ses lèvres. La jeune femme se résigna et décida que le mieux à faire était de prendre un bain.

Assise dans l’eau chaude parfumée par divers sels de bain, Tsunata continua de ressasser sa pitoyable matinée. Entre le fait de croiser Akio dans le Rukongai – qui avait ravivé des souvenirs qu’elle aurait préféré oublier à tout jamais – et son désaccord avec Shûhei, il y avait, selon elle, suffisamment de raisons pour déprimer.

Désespérée, elle se laissa glisser dans l’eau jusqu’à l’immersion totale. C’est à cet instant que quelqu’un frappa brutalement contre la porte de sa salle de bain. Après un vif sursaut et quelques vagues, elle débarrassa à la hâte son visage des mèches qui l’empêchaient de voir comme de respirer, attrapa une serviette d’un blanc immaculé et, tandis qu’elle voulut sortir de l’eau en hurlant un « J’arrive ! » à l’adresse de la brute qui venait de lui faire frôler l’infarctus, l’ancienne remplaçante glissa pour s’écraser au sol dans une posture étrange et un vacarme sans nom.

Debout dans la pièce voisine, un sourcil en l’air, Shûhei s’enquit d’une voix trahissant sa soudaine inquiétude :

–  Tsunata ? Tout va bien ?

La porte s’ouvrit à la volée sur la jeune femme, légèrement essoufflée, serrant de sa main gauche la serviette qui couvrait sa nudité, les cheveux rassemblés à la va-vite dans un tissu similaire qui laissait retomber çà et là quelques mèches blondes humides. Seuls son menton et son genou droit présentaient les vestiges de sa chute spectaculaire.

Le ténébreux fronça les sourcils et s’approcha pour toucher les écorchures qui souillaient son visage, mais celles-ci se résorbèrent avant qu’il n’en ait eu le temps.

–  Shûhei ? rougit-elle. Je ne pensais pas te voir ce soir.

Pour toute réponse, il la saisit par les épaules et planta dans ses yeux surpris un regard dur.

–  T’es complètement folle ? T’aurais pu te blesser ! Fais un peu plus attention, bon sang !

Piquée au vif, elle rétorqua en le repoussant :

–  Premièrement, ça ne serait pas arrivé si tu t’étais abstenu de tambouriner à ma porte comme un buffle ! Et deuxièmement, pour ta gouverne, je me suis déjà blessée, et je n’ai plus rien, alors je ne vois pas où est le problème !

Sans crier gare, il la ramena contre son torse avec une force telle que la serviette qui maintenait ses cheveux groupés tomba, et la serra aussi fort qu’il le put.

–  Idiote.

–  C’est trop gentil, faut pas te forcer, ironisa-t-elle.

–  Tu es toujours fâchée, n’est-ce pas ?

Elle soupira, puis lui rendit son étreinte en souriant tendrement :

–  Non, Shûhei.

–  Sûre ?

–  Certaine.

C’est au même instant que Shûhei réalisa qu’il venait d’agir sous le coup de l’impulsion, et qu’à présent, il tenait contre lui sa partenaire qui, sans ce fichu bout de tissu blanc, serait dans son plus simple appareil. Son cœur se mit à frapper ses côtes, ses joues s’enflammèrent, et alors qu’il sentait arriver son deuxième saignement de nez de la journée, il s’écarta de Tsunata pour se couvrir de son avant-bras gauche. Effrayé à l’idée qu’elle se pose des questions, il s’empressa de lui tendre de sa main libre le bouquet composé par ses soins.

Tsunata l’observa avec un regard pétillant, puis s’en saisit. Elle se souvenait avoir croisé sur sa route des fleurs similaires dans le Seireitei, ce qui signifiait que Shûhei ne l’avait pas acheté, mais qu’il avait pris de son temps pour le lui faire. Lui, le fier combattant dont le courage n’avait d’égal que la force. Une fois n’est pas coutume, si son geste paraissait innocent au premier abord, il avait en réalité plus d’effet sur la blonde que désiré.

 –  C’est pour me faire pardonner pour ce matin, dit-il en s’essuyant le nez.

Un sourire époustouflant illumina le visage de Tsunata. Elle s’imprégna de l’odeur du bouquet, puis se mit sur la pointe des pieds et posa tendrement ses lèvres sur les cicatrices de Shûhei. Celui-ci, plus rouge que jamais, la regarda d’un air ahuri.

–  Je ne veux plus qu’on se dispute, Shûhei, plus jamais.

Ignorant les battements sonores du cœur du ténébreux, elle le contourna et se dirigea vers son coin cuisine à la quête d’un récipient.

Alors qu’il touchait pudiquement sa joue balafrée, le jeune homme se tourna pour s’assurer qu’il ne venait pas d’être victime d’une hallucination. Comme s’il n’était plus maître de lui-même, son regard fixa l’endroit où s’arrêtait la serviette immaculée de Tsunata. La bouche entrouverte, il finit par balbutier :

–  Tsunata, tu… tu devrais peut-être aller t’habiller…

La jeune femme s’immobilisa, considéra son coéquipier, puis analysa sa tenue. Le rouge lui monta aux joues tandis qu’elle se précipita de nouveau dans sa salle de bain.

–  Pardon ! J’avais oublié !

La porte se claqua brutalement devant un Shûhei qui, pantois, se demandait encore comment elle pouvait être aussi maladroite et tête-en-l’air. Cependant, la voir agir de la sorte le rassurait : leur dispute appartenait maintenant au passé, et il se jura de tout faire pour ne plus jamais goûter à cette désagréable expérience.

***

Une semaine séparait à présent les deux coéquipiers de l’épisode du soixante-septième district. En cette merveilleuse matinée de fin de printemps, Shûhei s’apprêtait à remettre le nouvel hebdomadaire de la Gazette du Seireitei fraîchement imprimé au Commandant Kyôraku lorsqu’il passa devant l’Académie Shin’ô.

D’abord surpris par la foule qui s’agglutinait autour de la porte d’entrée, le ténébreux se rappela qu’il s’agissait aujourd’hui de l’ouverture des inscriptions dans la célèbre école formatrice de Shinigami, là où lui-même avait fait ses débuts. Après un sourire nostalgique, il contourna les futurs prétendants aux divers postes proposés par les Treize Divisions.

Shûhei était sur le point d’arriver au bout de cette interminable file d’attente quand un détail retint toute son attention. Intrigué, il s’arrêta et se retourna. Le souffle coupé, les yeux écarquillés, il sentit sa tension augmenter singulièrement.

–  Toi ?




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