Code Alpha 2.0: Rainy Days

Chapitre 12 : Chapitre 12: Du sang sur les murs

3107 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 12/08/2019 21:52


Mathilde

Il y a des moments où tout est remit en question. Où ce qui semblait être une certitude s'écroule. Parfois, il suffit d'une seule faille. J'ai toujours été fragile. J'ai essayé d'aider les autres, mais en réalité, c'était moi que j'aidais. Je vivais pour eux, parce que je ne pouvais pas vivre pour moi. Je ne suis pas altruiste. Je ne sauverai pas le monde. Je ne suis qu'une égoïste parmi tant d'autres.

« Achève-là. »

Au fond de moi, je suis toujours la petite fille encerclée par les flammes. Je l'ai toujours été. Tout n'est que façade, mensonge, parodie. Je n'ai jamais été honnête. Les gens croyaient en moi et c'était ma force. Tant qu'ils étaient là, ils plaçaient en moi une confiance que je ne pouvais pas avoir seule.

« Achève-là. »

La petite fille que j'ai défigurée dans le dortoir. Maintenant tous ces lycéens. Trop de gens perdu à cause de ma stupidité. Je n'ai même plus envie de me battre. Au final, je n'ai fait que du mal autour de moi. Je voulais... Je voulais pourtant bien faire... Je voulais réparer mes erreurs... Je voulais que tout le monde soient heureux, parce que je n'étais pas capable de l'être. Encore un caprice d'enfant...

« Achève-là. »

Je suis désolée...

« Achève-là. »

Je mérite ce qui m'arrive.

« Achève-là. »

...

...

...

Augustin

Augustin se contemplait dans le miroir, ajustant sa cravate. Son reflet lui renvoya son regard vide de la moindre émotion. Il exerça ses différentes expression, en commençant par le sourire. Plutôt convainquant. Il passa ensuite à la tristesse et à la colère mais arrêta rapidement. Les grimaces qui s'affichaient sur son visage soigneusement rasé étaient davantage grotesques qu'autre chose. C'était compliqué de mimiquer des choses qu'il ne comprenait pas. Augustin, du haut de ses 16 ans, n'avait jamais rien ressenti. C'était un être de pur logique, de pur raisonnement. Jamais il n'avait été heureux ou dévasté. Jamais un de ses sourires n'avait été honnête. À l'époque de l'Institut, alors qu'il faisait déjà parti des très nombreux potentiels successeurs d'Hannibal, il ne perdait pas de temps à jouer la comédie. Il ne parlait à personne, restait dans son coin en calculant ses chances d'être le favori d'Hannibal.

Au final, il n'avait jamais eu envie d'être le vainqueur de cette compétition. On l'avait envoyé dans l'Institut rapidement, sans lui demander son avis. Devenir le nouvel Hannibal, ça ne l'intéressait pas. En réalité, il n'accordait pas d'importance à quoi que ce soit. Même vivre, ça lui était égal. Il avait juste remarqué qu'être membre de l'Institut l'obligeait à avoir des priorités qu'il ne tenait pas à avoir: sans cesse essayer de montrer sa supériorité sur les autres, constamment tenter de s'améliorer... Alors, il avait commencé à rater les tests, de manière volontaire mais suffisamment organisée pour qu'on le pense incompétent. Selon ses prévisions, il n'avait qu'une semaine à attendre avant d'être éjecté de l'Institut. Hannibal ne voulait que les meilleurs et ceux qui n'étaient pas à la hauteur n'avait pas le droit à une seconde chance. Qu'est-ce qu'il allait faire une fois qu'il aurait à nouveau sa liberté ? Il ne savait pas. Il n'avait envie de rien. Et il n'eut pas le temps d'y réfléchir plus longtemps, car une rencontre changea sa vie à ce moment là.

Elle vint s'asseoir à côté de lui alors qu'il mangeait seul, comme d'habitude. C''était lui qui se mettait à l'écart, et jamais personne n'avait tenté de l'approcher. Mais elle, elle était venue. Et c'est alors qu'elle lui sourit, d'un sourire sincère comme jamais il n'en avait vu avant. Augustin observait beaucoup les autres, il s'était rendu compte à quel point tout le monde était faux, à quel point tout le monde portait un masque en permanence pour se cacher. Cette jeune fille, en quelques secondes, avait fait preuve de plus de franchise que tout les autres humains qu'il avait rencontré jusque là. Elle lui demanda si il était triste. Il ne lui répondit pas. Elle commença à lui expliquer qu'elle aussi, au début, elle avait été triste, mais que maintenant elle était heureuse d'être ici. Peut-être que lui aussi pourrait réussir à être heureux, avait-elle rajouté.

Mathilde était son exact opposé. Là où il était vide d'émotion, Mathilde n'était qu'émotion. Elle passait son temps à rire, à pleurer, à rêver. Pire que ça, elle ressentait même à la place des autres ! Là où il se contentait d'exister sans but, Mathilde croquait la vie à pleines dents, animée par de fortes convictions.

« Si tout le monde faisait ne serait-ce qu'un petit effort pour comprendre les autres... Le monde serait différent, lui avait-elle soufflé un soir.

Souvent, il l'écoutait parler en la relançant avec des questions. Dès qu'elle essayait de détourner la conversation sur lui, il parvenait à y échapper. Il voulait tout savoir d'elle. Il voulait comprendre ce qu'elle avait qu'il n'avait pas. Il ressentait une chose pour la première fois: de la curiosité. Elle était un mystère qu'il voulait élucider, théoriser. Il voulait analyser ses émotions, tout passer à la loupe.

- Et si tu avais le pouvoir d'Hannibal, qu'en ferais-tu ? lui demanda t-il.

- J'aurai le pouvoir d'être une sorte de médiatrice. C'est facile de devenir un dictateur quand on a un pouvoir absolu, mais je pense... j'essayerai en tout cas de l'éviter. Juste donner un coup de pouce aux gens pour que le monde devienne meilleur !

- Tu penses véritablement que Hannibal possède autant de pouvoir qu'on le dit ?

- Augustin, c'est évident ! William Dunbar, le PDG de Massive Dynamic est sorti de nul part ! Et tout à coup, son entreprise domine quasiment le monde ! Dans tous les conflits de ces dix dernières années, on peut trouver un lien avec Massive Dynamic. Depuis quand on invite un PDG faire des discours à l'ONU ? Et c'est Hannibal qui l'a mit à cette place, William ne s'en cache même pas ! »

Ce n'était qu'une conversation parmi tant d'autres similaires qu'ils avaient eu. Elle continuait d'intriguer Augustin. Elle avait commencé à vouloir l'aider à remonter sa moyenne, alors qu'il l'avait fait volontairement descendre ! Il décida de la laisser faire. Tant que ça lui permettait de continuer à lui parler... Et au final, elle et lui avait fini par faire parti des "finalistes", avec Zoé et Judith. L'objectif du jeune homme était simple: voir quelle genre de monde ça donnerait si quelqu'un comme Mathilde venait à le diriger. Est-ce qu'elle arriverait à appliquer ses principes à une si grande échelle ? Ou se perdrait-elle dans une soif de pouvoir ? Il penchait pour la première option, mais la seule manière d'en être sûr, c'était de le voir.

Aujourd'hui était un grand jour. Ils allaient enfin éliminer Antoine. Mathilde avait refusé de le tuer lorsqu'ils avaient élaboré leur plan, mais Augustin savait que le blondinet resterait une menace tant qu'il était vivant. Il comptait faire en sorte que le petit favori d'Hannibal ne survive pas à l'attaque. Puis, il s'occuperait de Judith et Zoé. Mathilde était trop... trop gentille. S'il n'agissait pas à sa place, elle allait se faire avoir. Ça ne posait aucun problème à Augustin de lui mâcher le travail. Puis, il ferait croire à sa mort pour que la rouquine du groupe soit la seule candidate. Ainsi, elle serait l'héritière d'Hannibal. Ainsi, il pourrait voir l'évolution du monde régit par son idéal.

Il avait terminé de se préparer et sorti de la salle de bain. Judith vint leur dire au revoir. Là où Mathilde était franche en permanence, Judith n'était que mensonges. Il se méfiait de chacune de ses paroles et elle avait l'air un peu trop joviale à son goût. Sur le chemin, Mathilde était songeuse. Il aurait tellement aimé pouvoir rentrer dans sa tête et accéder à chacune de ses pensées...

« A quoi tu penses ? Fit-il finalement, n'en pouvant plus de ne pouvoir que théoriser.

- J'essaye de me souvenir de pourquoi je fais tout ça. De me convaincre que parfois... la fin justifie les moyens, mais je n'y arrive pas. Quoi qu'il arrive, je ne veux pas qu'on fasse de mal à Antoine.

- Bien sûr, on en a déjà parlé.

- Je pense aussi à Constance... Elle est encore trop fragile pour tout ça. J'aurai aimé pouvoir prendre mon temps avec elle...

- Comme tu l'as fait avec moi à l'Institut.

- Augustin... Cesse de me remercier. Tu m'as permis d'arriver jusqu'ici. Je suis loin d'être aussi sûre de moi que j'essaye de le montrer... Mais depuis le début, tu m'as toujours soutenu. Merci. »

Augustin ne sut quoi lui répondre. Elle accéléra le pas : ils arrivaient au lycée. Ils se séparèrent en silence, chacun gagna sa salle de classe en attendant que Judith n'active l'attaque.


Rose

Antoine était tellement intelligent. Il savait exactement l'attaque qui était prévue par ses adversaires. Il avait refusé de me dire comment, avec une phrase charmante et énigmatique : « un magicien ne révèle jamais ses secrets ». On était parti de la salle de classe deux minutes avant qu'elle explose, en se réfugiant dans le CDI où Antoine, le soleil de mon existence, lança sa contre-attaque.

« Quand on attaque Antoine, Antoine contre-attaque ! » avait-il lancé avec un clin d'œil. Je ne comprenais pas la référence, mais j'éclatais de rire tout de même. J'étais heureuse de le voir si rayonnant.

La totalité du corps enseignant de Kadic (la partie qui avait survécu l'explosion du moins) devint « Antoinisé ». Il envoya la majorité à la recherche de ses ennemis et en garda deux pour se construire un trône à base de livres. Il me fit une place en bas, près de lui. Des ados étaient terrifiés autour de nous. Un d'eux avait essayé de partir en courant et le surveillant (celui avec un pansement sur la gueule) l'avait roué de coup. Désormais, plus aucun ne bougeait.

« Marquez bien cette date dans votre esprit ! Celle où le moins-que-rien dont vous riez tous l'an passé a démontré sa supériorité ! »

Quelqu'un lui cria qu'il était taré. J'allais m'occuper de ce petit con en personne...


Augustin

Lorsqu'Augustin quitta la salle à toute vitesse pour rattraper Antoine et Violette, il ne s'attendait pas à ce qui allait se passer. Il pensait être bon pour analyser les gens, mais il avait sous-estimé la folie de Judith. Après le choc qui le propulsa sur le sol, lorsqu'il regarda derrière lui, il ne vit qu'un cratère fumant.

Ce n'était pas ça qui aurait dû se passer. Et lorsqu'il finit par se retourner à nouveau, des professeurs lui faisait face. Ils n'avaient pas peur de l'explosion qui venait de se produire. Leur visage était semblable à celui d'Augustin, vide d'émotion. Un « A » clignotait dans leurs yeux.


Rose

Des Antoinisés amenèrent la rouquine dans le CDI. Ils la lancèrent sur le sol, puis s'agenouillèrent devant Antoine, leur Roi, leur Maître.

« Alors... Tu dois être Mathilde, c'est ça ?

- C... Comment tu me connais ?

- Je vous connais tous. Zoé, Augustin, Judith et toi. Et oui, j'avais une longueur d'avance depuis le début ! Je sais aussi que Hannibal hésite entre moi et vous pour choisir à qui il délivrera ses secrets. Cette place me revient de droit ! Tu n'as pas le droit de me la contester !

- Antoine, je voulais discuter avec toi... Je suis sûr qu'on peut régler cette histoire de manière pacifique...

- Rose !

Il me fit un signe. Je donna un coup de poing dans la figure de l'ennemie. Antoine, mon génie, me regarda avec un air satisfait. Il était fier de moi ! La petite peste cracha du sang avant de refaire face à mon maître. Il fallait dire que j'avais de la force !

- Je ne discute pas avec les gens qui ont l'audace de vouloir prendre ma place. C'est mon héritage, d'accord !!

- Ambre est avec nous.

Un frisson sembla parcourir le blondinet. Qui était cette Ambre dont elle parlait ?

- Ce n'est pas Ambre. C'est... une chose qui a prit sa place...

- Si tu parlais avec elle... tu te rendrai compte que les choses sont plus compliqués que ça...

- Silence !!

Il me refit signe. A vos ordres, chef ! Cette fois, un seul pain ne suffit pas. Il garda la main levé pendant au moins cinq bonne minutes pendant lesquelles je rouais de coup la pauvre gamine.


Augustin

Mathilde. Où était Mathilde ?

Du sang dégoulinait sur la chemise d'Augustin. Le sien et celui de ses adversaires. Il avait perdu sa cravate. Son bras gauche ne bougeait plus. Dans son bras droit, il tenait un couteau de poche. Il attrapa un lycéen dans le couloir.

« Lâche moi !

- Où est Mathilde ?!

- Mais j'en sais rien, laisse moi partir !

- Où-est Mathilde ?

- Je la connais pas ta meuf ! C'est la folie ici, tu le vois pas... ?

- OU EST MATHILDE ? »


Rose

« C'est bon Rose, elle a eu son compte.

- Bien Antoine.

Je m'éloignai de la flaque de sang dans laquelle reposait la rouquine.

- On... on est pas obligé d'en arriver là... Antoine... Je sais pas ce qui t'es arrivé... mais tout peut se réparer... tout ! J'y crois...

- Décidément, tu insistes. Rose, c'est reparti pour un tour ! »


Augustin

Augustin peinait à avancer désormais. Les professeurs possédés par Antoine étaient partout. Ils étaient robustes. Pour en posséder autant, Antoine n'avait pas pu leur donner de propriété spéciale mais leur nombre était leur principale force. Augustin ne pouvait pas tous les affronter. Il ne pouvait pas perdre son temps. Il devait retrouver Mathilde. Mathilde. C'était tout ce qui comptait. C'était tout ce qui avait toujours compté. Rien d'autre. Sans elle, il ne serait pas là. Sans elle, il aurait mit fin à ses jours à la sortie de l'Institut. Il s'en rendait compte maintenant.

Et désormais, il était obligé d'avancer discrètement, tel un animal traqué. Il entendait des sirènes de police. Ce n'était des alliés. Vu le nombre de personne qu'il venait de tuer, il ne pouvait pas les laisser le capturer.

Enfin, il arriva au CDI. Un des derniers endroit qu'il n'avait pas fouillé.


Rose

« Pourquoi est-ce que tu t'arrêtes ? Je n'ai pas baissé la main ! Hurla Antoine.

Je tremblai de tout mon long. Je ne voulais pas le mettre en colère...

- Si je la frappe encore... Elle risque d'y passer, Antoine...

Il se reprit. Les traits de son visage s'adoucirent et il me sourit à nouveau. J'étais rassurée.

- Je vois. Tu n'as pas voulu désobéir, juste me prévenir d'un détail.

- Oui, c'est ça !

- Ce que tu oublies Rose, c'est que même si je t'ai programmé pour être intelligente, je le suis mille fois plus que toi. Tu crois vraiment qu'un détail que toi tu peux apercevoir ne serait pas venu à mon attention ?

Sa voix avait recommencé à s'accélérer. J'avais en vie de me mettre à ses pieds et de le supplier de me pardonner... J'étais au même niveau que Violette dans son estime...

- Alors ?!

- Non... Bien sûr que non... Antoine.

- Bien, fit-il avec un air triomphant.

Mathilde, qui était semi-consciente, commença à marmonner mais personne n'y prêta attention.

- Alors qu'est-ce que tu attends ? Achève-la. »


Augustin

Augustin poussa les portes du CDI. Il était vide. Un trône avait été construit avec des livres. Devant lui-gisait une forme entourée de rouge.

« Mathilde ? Demanda Augustin.

Il s'approcha. C'était elle.

- Tout va bien. Je t'ai retrouvé. Tu te souviens, quand tu pensais que j'allais mal, tu me disais toujours qu'il ne fallait pas perdre espoir. Que tout finirait bien. Tu t'en souviens ? Je ne te croyais pas à l'époque. Je n'allais même pas vraiment mal. Mais aujourd'hui je comprends, Mathilde. Et j'en suis persuadé aussi. Tout finira bien. Je ressens des choses maintenant ! Quand j'ai cru que j'allais te perdre, j'ai ressenti tellement, tellement de choses ! Ça ne m'était jamais arrivé. Et ça ne m'arrivera plus jamais, n'est-ce pas ? Parce que tu es morte, Mathilde. Antoine t'a tué. Tu sais, je pensais sincèrement que tu étais la meilleure d'entre nous. Que s'il existait vraiment quelqu'un qu'on aurait pu définir comme une bonne personne, ça serait toi. Tu as été la seule bonne personne que j'ai pu rencontré. Probablement la seule qui existe aussi. Tu aurais pu changer le monde. »

Augustin sécha ses larmes. Ses premières et dernières larmes. La flamme qui s'était allumée en lui était éteinte à nouveau. Il laissa Mathilde glisser de ses bras et quitta le CDI sans se retourner.


Rose

Antoine était tellement intelligent. Dès qu'il avait entendu dire que la police arrivait, il nous avait fait partir par un passage secret dans le lycée qui menait directement à l'usine ! On en avait eu qu'une sur quatre mais c'est déjà une belle réussite ! Hannibal l'avait même contacté, il avait été grandement impressionné ! Il se pouvait bien que cette victoire suffise à faire d'Antoine le grand vainqueur ! J'étais tellement, mais tellement heureuse d'être à ses côtés !

???

Les policiers faisaient le bilan de l'opération. Personne n'était capable de leur expliquer quoi que ce soit. D'abord une explosion, peut-être due à une fuite de gaz. Ensuite, les enseignants étaient devenus cinglés et avait commencé à attaquer les élèves. Certains lycéens, encore sous le choc, parlait d'un ado blond que les profs écoutaient pendant le chaos. Bien sûr, aucun des enseignants ne se souvenait de quoi que ce soit. Ils avaient capturé un lycéen blond, mais à part la couleur des cheveux, il ne correspondait pas tellement à la description. De plus, il avait l'air traumatisé, jamais les agents n'avait vu quelqu'un avec un regard aussi vide.

Puis, des hommes en noir sont arrivés. Un vieil homme les dirigeait. Il annonça se prénommer Camille et que ses troupes et lui allait prendre le contrôle de la situation. Il ajouta aussi que la ville était désormais sous quarantaine. Les papiers officiels qu'il possédait était en règle. Désormais, c'était cette fameuse organisation « ZETA » qui gérait les choses.


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