L'avidité ne mène nulle part
Chapitre 1 : L'avidité ne mène nulle part
2432 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 19/05/2025 13:08
Il était une fois, dans une ville européenne, un vieux couple d’immigrés, Didier et Sandrine, vivaient dans un petit appartement de quelques mètres carrés. Ils étaient très pauvres. Le vieux s’efforçait de travailler comme docker. Il gagnait très peu d’argent.
Un jour, Didier demande conseil à un collègue, un certain Roger. Il l’aborda ainsi : « Roger, je ne sais pas comment augmenter mon revenu… As-tu quelque chose à me suggérer ? »
Le collègue demeura pensif pendant quelques minutes puis répondit : « Je te suggère de jouer au gros lot… J’ai entendu qu’il y a un tirage cette semaine… Si je ne me trompe pas… c’est demain…
Didier lui coupa la parole : « Tu es génial ! »
Roger : « Tu peux toujours essayer… Surtout que le billet ne te coûte rien… »
Didier, heureux, s’exclama : « Merci beaucoup ! J’essaierai ! Sur ce, passe une bonne journée ! »
Roger répliqua, sourire aux lèvres : « Pareillement pour toi ! »
Lorsque Didier eut fini son quart de travail, il acheta un billet dans le magasin le plus près de chez lui. Il joua et il rapporta le billet à la Loterie nationale.
Le lendemain, le vieil immigré regarda la télévision pour savoir qui est le gagnant du gros lot. À sa grande surprise et sa grande joie, c’était lui. Il gagna 10 000 euros. Didier revint chez lui, avec l’argent. Sa femme, heureuse qu’il gagna enfin de l’argent, courut dans les magasins de la ville pour acheter de la nourriture pour plusieurs semaines. Didier vint avec elle pour apporter les commissions.
La semaine suivante, Sandrine harcela son époux pour qu’il lui acheta une maison, car leur appartement était vraiment en mauvais état. Exaspéré, Didier demanda conseil à son collègue. Il l’aborda ainsi : « Roger, je ne sais pas comment augmenter mon revenu… As-tu quelque chose à me suggérer ? »
Le collègue demeura pensif pendant quelques minutes puis répondit : « Je te suggère de jouer au gros lot… J’ai entendu qu’il y a un tirage cette semaine… Si je ne me trompe pas… c’est demain…
Didier lui coupa la parole : « Tu es génial ! »
Roger : « Tu peux toujours essayer à nouveau… Surtout que le billet ne te coûte rien… »
Didier, heureux, s’exclama : « Merci beaucoup ! J’essaierai ! Sur ce, passe une bonne journée ! »
Roger répliqua, sourire aux lèvres : « Pareillement pour toi ! »
Lorsque le vieil immigrant eut fini son quart de travail, il acheta un billet dans le magasin le plus près de chez lui. Il joua et il rapporta le billet à la Loterie nationale.
Le lendemain, Didier regarda la télévision et il sut qu’il avait gagné le gros lot. Il acheta alors une grande maison dans le quartier le plus riche de la ville. Elle avait un grand jardin avec de grands arbres et une piscine creusée. Le couple habita un an dans cette grande maison, qui se retrouva décorée de toutes sortes d’objets dernier cri.
Après un an, Sandrine demanda à Didier s’il pouvait lui acheter une Mercedes, un cellulaire, un ordinateur portable et un téléphone intelligent. Désespéré, il alla voir son ami et collègue Roger.
Il l’aborda ainsi : « Roger, mon ménage va mal… Ma femme veut une Mercede, un cellulaire, un ordinateur portable et un téléphone intelligent… Je ne sais pas comment exaucer ses vœux… As-tu quelque chose à me suggérer ? »
Celui-ci demeura pensif pendant quelques minutes et répondit : « Je te suggère de jouer au gros lot… J’ai entendu qu’il y a un tirage cette semaine… Si je ne me trompe pas… c’est demain…
Didier lui coupa la parole : « Tu es génial ! »
Roger : « Tu peux toujours essayer… Surtout que le billet ne te coûte rien… Et que la chance semble te sourire… Autant en profiter ! »
Didier s'exclama : « Tu as raison ! C’est une chance à ne pas rater ! »
Roger ajouta : « En plus de faire un placement avec intérêts… »
Didier, heureux, s’exclama : « Merci beaucoup ! J’essaierai ! Sur ce, passe une bonne journée ! »
Roger répliqua, sourire aux lèvres : « Pareillement pour toi ! »
Lorsque Didier eut fini son quart de travail, il acheta un billet dans le magasin le plus près de chez lui. Il joua et il rapporta le billet à la Loterie nationale.
Le lendemain, Didier regarda la télévision et il sut qu’il avait encore gagné un montant de 10 000 euros. Il prit alors un rendez-vous avec un conseiller bancaire pour faire un placement. Avec le placement, le montant grimpa même à 20 000 à la fin de l’année.
Pendant ce temps, Sarah ne cessa pas de lui répéter qu’elle voulait un cellulaire, un ordinateur portable, un téléphone intelligent et une Mercedes. Une fois qu’il obtint l’argent nécessaire, le vieux acheta tout ce que voulait sa femme ; contente, elle conduisit sa Mercedes pour faire ses commissions et pour se rendre aux différents points d’intérêt de la ville.
Après un an, Sandrine demanda à Didier s’il pouvait avoir une autre Mercedes.
Exaspéré de l’avidité de sa femme, il en discuta avec son collègue et ami : « Roger, ça va mal… Ma femme voudrais que je lui achète une autre Mercedes… Nous en avons déjà une… As-tu quelque chose à me suggérer ? »
Le collègue demeura pensif pendant quelques minutes puis répondit : « Je te suggère de jouer au gros lot… J’ai entendu qu’il y a un tirage cette semaine… De 20 000… Si je ne me trompe pas… c’est demain… Et tu pourras aussi demander un crédit à ta banque pour acheter la Mercedes… »
Didier s’exclama d’un air enjoué : « Tu es génial ! »
Roger : « Tu peux toujours essayer… Puisque tu es si chanceux… »
Didier, heureux, s’exclama : « Merci beaucoup ! J’essaierai ! Sur ce, passe une bonne journée ! »
Roger répliqua, sourire aux lèvres : « Pareillement pour toi ! »
Lorsque Didier eut fini son quart de travail, il acheta un billet dans le magasin le plus près de chez lui. Il joua et il rapporta le billet à la Loterie nationale.
Le lendemain, le vieil immigrant regarda la télévision pour savoir le gagnant. À sa grande tristesse, ce n’était pas lui. Lorsqu’il en informa Sandrine, cette dernière le traita de bon à rien. Il demanda alors un crédit à la banque, car il avait dépensé tout l’argent qu’il avait sur son compte bancaire. Le crédit lui fut accordé. Content comme un enfant, Didier acheta la Mercedes. Pour payer les intérêts du crédit, il tenta un mois plus tard de gagner une somme importante en faisant un autre placement. Cette fois, il gagna beaucoup d’argent. Sandrine, lorsqu’elle apprit de la bouche de son époux la bonne nouvelle, voulut alors qu’il recouvrait les murs de la maison de marbre blanc. Didier, pour être tranquille avec elle, paya très cher pour exaucer son désir. Cependant, il reçut un message électronique de sa banque lui avisant qu’il devra retourner sa Mercedes s’il ne payait pas la totalité de sa somme d’ici le mois prochain. Désespéré, le vieil immigrant demanda conseil à son ami et collègue.
Il l’aborda ainsi : « Roger, je ne sais pas que faire…J’ai reçu il y a quelques jours un message de ma banque qui me dit que je dois retourner ma Mercedes si je ne parvenais pas à la payer d’ici le mois prochain… Je n’ai pas beaucoup d’argent sur mon compte bancaire… As-tu quelque chose à me suggérer ? »
Le collègue demeura pensif pendant quelques minutes puis répondit : « Je te suggère de jouer au gros lot… J’ai entendu qu’il y a un tirage cette semaine… Si je ne me trompe pas… c’est demain… En plus d’essayer peut-être un autre placement…
Didier lui coupa la parole : « Tu es génial ! »
Roger : « Tu peux toujours essayer… Surtout lorsque tu es si chanceux… »
Didier, heureux, s’exclama : « Merci beaucoup ! J’essaierai ! Sur ce, passe une bonne journée ! »
Roger répliqua, sourire aux lèvres : « Pareillement pour toi ! »
Lorsque Didier eut fini son quart de travail, il acheta un billet dans le magasin le plus près de chez lui. Il joua et il rapporta le billet à la Loterie nationale.
Le lendemain, le vieux regarda la télévision et il sut qu’il avait perdu le gros lot. Il essaya alors un autre placement, sauf qu’il était mauvais, et tout l’argent était perdu. De plus, son patron, ayant su dans quelle grande maison luxueuse il vivait, décida de lui donner moins d’heures à son horaire.
Coincé entre la dette pour la Mercedes, le faible revenu qu’il avait et les insultes quotidiennes de Sandrine, cinq mois plus tard, Didier en discuta avec Roger.
Il dit : « Roger, je ne sais pas quoi faire… Depuis ces derniers temps, je dois jongler entre une dette à payer pour la Mercedes, un faible revenu et les insultes de ma femme… Qui me traite de tous les noms possibles et imaginables… »
Son ami l’interrompit gentiment : « Arrête de te plaindre et va à l’essentiel… »
Il balbutia : « As-tu quelque chose à me suggérer… pour me sortir de ce pétrin ? »
Le collègue demeura pensif pendant quelques minutes puis répondit : « Comme le gros lot et les placements ne semblent pas fonctionner. je te suggère… De vendre l’une de tes Mercedes… Ça te permettra sans doute de payer une partie de ta dette à ton créancier… »
Didier s’exclama d’un air enjoué : « Tu es vraiment génial ! »
Roger : « Tu n’as rien à perdre d’essayer… »
Didier, heureux, s’exclama : « Merci beaucoup ! J’essaierai ! Sur ce, passe une bonne journée ! »
Roger répliqua, sourire aux lèvres : « Pareillement pour toi ! »
Lorsque Didier eut fini son quart de travail, il se rendit chez un marchand de voitures pour régler les détails de la vente de l’une des Mercedes. Le véhicule fut vendu trois mois plus tard, pour une somme de 38 900 euros. Lorsque sa femme apprit la chose, elle l’insulta de tous les noms. Elle exigea qu’il lui achète un chalet dans la région voisine et une autre Mercedes, pour compenser. Il ne voulut rien refuser à Sandrine, car il craignait ses colères. Il acheta, en empruntant un autre crédit à la banque, un grand chalet dans la région voisine. Le couple se promena entre leur maison aux murs de marbre et leur chalet de bois, en passant la plupart de leur temps (du lundi au vendredi) dans leur maison. Les fins de semaine étaient dans le chalet.
Trois mois plus tard, la banque lui rappela dans un message électronique qu’il devait payer pour les deux voitures et le chalet, sinon sa maison serait prise. Il paya avec l’argent qu’il avait gagné entre-temps, sauf que la somme n’était pas suffisante pour couvrir sa dette. Le mois suivant, il reçut un autre avertissement, mais le pauvre homme était à court d’argent.
Dans son désespoir, le vieil immigrant se tourna encore vers son collègue et ami Roger.
Il l’aborda ainsi : « Roger, je ne sais pas comment augmenter mon revenu… J’ai des dettes à payer… Je n’ai pas autant d’argent que je le voudrais… Et ma harpie de femme qui m’insulte sans cesse… »
Il s’exclama d’un ton inquiet : « Sinon, la banque s’emparera de ma maison ! Je ne veux pas terminer dans la rue ! Je veux vivre dans ma belle maison ! »
Il termina avec la question : « As-tu quelque chose à me suggérer ? »
Le collègue demeura pensif pendant quelques minutes puis répondit : « Je te suggère de jouer au gros lot… J’ai entendu qu’il y a un tirage cette semaine… Si je ne me trompe pas… c’est demain…
Didier lui coupa la parole : « Tu es génial ! »
Roger : « Tu peux toujours essayer… Surtout que le billet ne te coûte rien… Et la chance peut toujours à nouveau te sourire… »
Didier, heureux, s’exclama : « Merci beaucoup ! Merci pour ces paroles encourageantes ! Bien sûr… J’essaierai ! Sur ce, passe une bonne journée ! »
Roger répliqua, sourire aux lèvres : « Pareillement pour toi ! »
Lorsque Didier eut fini son quart de travail, il acheta un billet dans le magasin le plus près de chez lui. Il joua et il rapporta le billet à la Loterie nationale.
Le lendemain, Didier regarda la télévision et il sut qu’il n’avait pas gagné le gros lot. Cette nouvelle le rendit dépressif. Sans parler des insultes de Sandrine…
Le mois suivant, le vieux couple devait se résigner devant la sévérité de la banque : la dette s’était accumulée et elle n’était payée qu’en partie, leur maison et leurs voitures étaient prises par le créancier. Didier et Sandrine furent alors expulsés de leur maison. Ils vivaient alors dans la rue, comme les mendiants, en quémandant leur nourriture aux passants.
La morale de cette histoire : l’avidité ne mène nulle part.