Collide of Eternal Horizon Tome 4 : Eternel Mensonge
Arrivés dans le quartier montré plus tôt, Camden Street, Eddie et Alice visitent les différentes boutiques et lieux touristiques présents sur place.
Une fois arrivés au bout, ils avancent dans les rues illuminées du centre-ville. Alice repense encore aux différentes enseignes présentes, un sourire aux lèvres, ce qui lui permet d'oublier un instant la tragédie vécue il y a quelques semaines.
Alice : Tu avais raison, Londres est vraiment une ville incroyable.
Alice : Je comprends maintenant pourquoi tu l'adores autant.
Eddie ne la quitte pas des yeux et avance derrière elle.
Eddie : Mon groupe de rock préféré en est originaire, en plus.
Alice : Ah bon, il s'appelle comment ?
Eddie : Iron Maiden. Je te ferai écouter un jour.
Voir Eddie partager ses hobbies avec elle la rassure. Il avait l'air tracassé depuis leur arrivée et elle était contente de le voir sourire un peu plus.
Elle pivote face à lui et entame une discussion sur ses groupes préférés.
Alice : Avec plaisir, moi j'aime encore bien Avril Lavigne.
Eddie : Vous l'avez aussi dans votre dimension ?
Face à son air surpris, elle hoche la tête avec joie, contente d'avoir trouvé un point commun.
Alice : Ouais, t'en penses quoi ?
Eddie : Elle est pas mal, je l'aime bien aussi.
Eddie affiche une mine réjouie et continue son avancée dans la rue. Il était temps de repasser aux choses sérieuses.
Eddie : Bon, il serait temps de se remettre au boulot. Il faut qu'on trouve l'accès à Ethernia.
Sentant qu'il est seul à avancer, il se tourne pour voir où se trouve sa camarade.
Eddie : Alice... tu m'écoutes ?
En se retournant, il la voit arrêtée devant une vitrine. Il recule vers elle, se demandant ce qu'elle a trouvé.
Eddie : Tu as entendu ce que j'ai dit ?
Alice : Il est magnifique...
Il lève la tête vers la vitrine et voit les grands yeux gris d'Alice fixés sur un magnifique collier en forme de demi-lune noire, orné d'une petite bille bleue.
Eddie : Ah oui, c'est une bijouterie réputée.
Elle se tourne vers lui d'un coup, les mains encore collées à la vitre.
Alice : Tu me l'achètes ?
Eddie la dévisage comme si elle venait de lui demander l'impossible. Il secoue la tête instinctivement et recule de la boutique.
Eddie : Et puis quoi encore ?
Eddie : Tu as vu le prix qu'il coûte ?
Elle le voit partir et panique, prenant un air suppliant.
Alice : Tu es le maître du monde, tu peux l'avoir pour un rien.
Alice : S'il te plaiiiit !!
Eddie tourne la tête et fronce les sourcils en croisant les bras.
Eddie : Non, j'ai déjà payé pour toutes les activités qu'on a faites.
Eddie : C'est déjà bien comme ça.
Eddie : Maintenant, il faut qu'on trouve l'entrée d'Ethernia.
Déçue, Alice soupire et détourne les yeux en râlant.
Alice : Rhaa mais pourquoi !?
Elle s'y résigne et part devant en croisant les bras, boudant.
Alice : Pfff, et moi qui commençais à t'apprécier...
Eddie la regarde passer devant lui, puis contemple une dernière fois le sublime collier avant de la rejoindre.
Eddie : Il faut qu'on cherche des traces de magie ou autre qui pourraient nous être utiles.
Elle traîne des pieds derrière lui, les bras croisés, envoyant balader des bouts de détritus qui traînent au sol.
Alice : T'as qu'à les chercher toi-même, tes traces débiles.
Alice : Et puis je suis pas magicienne, moi.
Eddie lève les yeux d'un air dépité et accélère le pas.
Eddie : Ok, je vais chercher ma porte tout seul alors.
Elle le voit disparaître dans un carrefour et s'empresse de le rejoindre en courant.
Alice : Eh, ne me laisse pas toute seule !
Elle se force à faire un effort et tend son bras vers une rue opposée qui mène à une place.
Alice : Je... ressens quelque chose venant de là-bas...
Eddie s'arrête et décide de suivre sa proposition. Ils s'y engagent ensemble et arrivent sur la place de Big Ben.
Eddie s'approche du monument et pose sa paume contre le mur froid, y ressentant une énergie familière.
Eddie : Mmh... oui, ça doit être ici.
Il fait un signe à Alice et tente de se souvenir du sort que Death lui avait expliqué avant de partir.
Eddie : Recule-toi, je vais tenter de briser le sort.
Eddie : "Rupeți-vă ursuleți."
Après un moment, le portail apparaît dans une lueur blanche pâle. Eddie se recule, surpris, hésitant. Alice le regarde, intriguée de le voir comme ça.
Alice : Est-ce que ça va ?
Il se reprend et lui emboîte le pas, mettant le passé de côté.
Eddie : Hah... oui.
Eddie : Allons-y.
Il prend une grande inspiration et passe le portail, Alice à sa suite.