Bart et Hugo, une histoire d'amour

Chapitre 43

1676 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 03/09/2019 16:43

Chapitre 43

 

 

Le séjour de nos amoureux touche à sa fin. Ils ont passé les trois dernières semaines à s’amuser sur leurs planches de kite, à se balader, à visiter les environs et à bronzer sur la plage. En ce dernier jour avant leur retour, ils profitent du soleil sur la terrasse de leur maison. Hugo est assis sur un transat face à la mer avec Bart contre sur lui, son dos contre son torse. Le jeune surfeur l’entoure de ses bras.

 

Bart : C’est passé tellement vite. Je ne réalise pas qu’on rentre demain.

 

Hugo : C’est clair. Ça va faire bizarre de retrouver notre petite ville. Bart hoche la tête en silence. Mais euh...

 

Bart : Quoi ?

 

Hugo : Est-ce que le rêve de venir ici a été à la hauteur de ce que tu imaginais ?

 

Bart : T’es sérieux ? C’était génial ! Un mois au paradis avec mon homme. Je ne vois pas ce que j’aurais pu demander de plus. 

 

Hugo : Que je ne me pète pas la gueule en kite le deuxième jour et qu’on ne fasse pas des aller-retours à l’hosto ? Dit-il avec une légère gêne.

 

Bart : Hugo... c’est derrière nous ça. Déjà d’une, ça aurait pu être moi qui me prenne une bûche en kite, c’était un accident. Et pour le reste, on a mis les choses à plat, on en parle plus. Ça n’a pas gâché notre voyage. On a vécu des semaines de ouf, non ?

 

Hugo : Si.

 

Bart : Voilà, alors chapitre clos. Dit-il avec douceur avant de déposer un tendre baise du bout des lèvres sur la joue de son amoureux.

 

Hugo : Je t’aime, tu sais.

 

Bart : Moi aussi mon amour.

 

Hugo caresse tendrement le bras nu de son amoureux d’une main alors que l’autre s’accroche fermement à sa hanche, comme pour ne pas le laisser partir où que ce soit.

 

Hugo : Mon petit chat tout bronzé. Ajoute-t-il amoureusement. Avec tes cheveux qui ont blondi, ça fait un contraste magnifique. T’es trop beau.

 

Ressentant une vague de passion, Hugo fait fondre sa bouche dans le cou de son amoureux et le dévore de baisers. Bart ferme ses yeux et profite des sensations. Rien n’est meilleur que ça. Les lèvres de son homme sur lui.

 

Bart : Dis donc monsieur, vous avez l’air bien... déterminé... Commente-t-il avec un petit rire amusé.

 

Hugo : J’ai envie de te rendre heureux. Là maintenant. Le plus heureux possible.

 

Le jeune homme se tourne un peu vers Hugo et le regarde profondément. Il passe délicatement sa main dans ses petits cheveux frisés.

 

Bart : Tu le fais déjà. Mais peut-être qu’un baiser pourrait encore améliorer les choses. Répond-il d’un air taquin.

 

Hugo pouffe d’un petit rire et approche doucement son visage de celui de Bart jusqu’à ce que leurs lèvres s’effleurent. Ayant envie de jouer avec son homme, au lieu de l’embrasser il recule légèrement sa bouche. Bart se prend au jeu et va chercher ses lèvres qu’il capture avec fermeté. Ils s’embrassent en riant. Un message sur le Messenger de Bart les interrompt.

 

Bart : C’est Anna. Elle dit qu’elle viendra nous chercher à l’aéroport à Montpellier demain soir.

 

Hugo : C’est gentil de sa part. Il observe Bart qui fait une drôle de tête. Qu’est-ce qu’il y a ?

 

Bart : Elle dit aussi que Flore a grillé l’info et qu’elle sera là. Je savais qu’elle ne nous laisserait pas tranquilles.

 

Hugo : Ça fait plus d’un mois qu’elle n’a pas de nouvelles de toi. C’est normal qu’elle essaie d’en trouver.

 

Bart : Tu sais que je ne veux plus rien avoir à faire avec elle après ce qu’il s’est passé.

 

Hugo : Bien sûr et je te soutiens. Je dis juste que ça ne m’étonne pas qu’elle ne lâche pas l’affaire.

 

Bart : Ça me donne encore moins envie de rentrer.

 

Hugo reste silencieux quelques instants comme s’il réfléchissait et puis reprend la parole.

 

Hugo : Alors on ne rentre pas...

 

Bart : Hein ? Répond le jeune homme très surpris.

 

Hugo : Pas tout de suite en tout cas. On n’est pas obligés de revenir à Sète demain. On peut aller ailleurs.

 

Bart : Mais... on a nos billets et... Il bredouille, ne sachant pas quoi répondre.

 

Hugo : Mon chat, répond le jeune surfeur en prenant son visage dans ses mains, on s’en fiche de l’argent. Si tu ne veux pas rentrer demain, on ira ailleurs.

 

Bart est très touché par l’attention de son amoureux. Il se retourne complètement pour lui faire face. Il enroule ses bras autour de son cou.

 

Bart : Tu es adorable.

 

Hugo : Je suis sérieux tu sais. On fera ce que tu veux.

 

Bart : Je sais que tu le penses. Mais même si j’adore l’idée, ça ne sert à rien de fuir. De toutes façons, qu’on rentre demain, dans une semaine ou plus tard, Flore ne me lâchera pas. On ne ferait que repousser l’échéance.

 

Hugo : Ok.

 

Bart : Mais merci d’avoir proposé ça.

 

Hugo : De rien.

 

Bart : On rentre demain pour mieux repartir pour une nouvelle aventure plus tard.

 

Hugo : Si ça te va, ça me va aussi. Bart hoche la tête en souriant. Où est-ce que tu voudrais partir la prochaine fois ?

 

Bart : Tu es déjà allé kiter au Cap-Vert ?

 

Hugo : Nope...

 

Bart : J’ai lu plein d’articles qui disent qu’il y a des spots de surf géniaux là-bas. Répond-il avec l’excitation d’un enfant de huit ans.

 

Hugo : Alors adjugé pour le Cap-Vert.

 

Pour toute réponse, Bart plaque ses lèvres contre celles de son homme pour un intense baiser. Cet échange leur donne envie d’aller plus loin alors ils rentrent à l’intérieur et font passionnément l’amour dans leur lit. Après leur moment intime, Hugo s’est assoupi. Bart en profite pour envoyer un message à Flore. Message qui ne laisse aucun doute sur ses sentiments.

 

« Bonjour Flore. Je suis au courant que tu veux venir à l’aéroport demain soir. Je ne veux pas te voir. Sache que si tu t’entêtes à venir, je ne t’adresserai pas la parole. Tu n’es plus rien pour moi. Bart.»

 

Même s’il n’a aucun regret sur sa décision de ne plus parler à sa mère adoptive, il en reste blessé. Il trouve du réconfort en observant son amoureux endormi. Il est si paisible, si beau. Il est toute sa vie, il le sait. En faisant attention à ne pas le réveiller, il prend sa main droite dans la sienne et touche délicatement l’anneau qu’il lui a offert à Noël. Ce cadeau signifie beaucoup de choses. C’est la preuve de leur engagement l’un envers l’autre et il est heureux que Hugo le porte si fièrement. Il a hâte d’aller encore plus loin avec son amoureux, de franchir l’étape suivante... Il se penche vers lui et murmure à son oreille.

 

Bart : Je t’aime plus que tout mon ange tombé du ciel.

 

Ses sentiments envers Hugo sont tellement profonds qu’il les ressent dans chaque cellule de son corps, sur chaque centimètre de sa peau hâlée par le soleil Californien. Avec douceur, il cale sa tête au creux du cou de son surfeur adoré et s’enivre de son odeur. Cela le fait sourire tout seul. Il pose sa main sur son coeur afin de pouvoir ressentir chaque battement au creux de sa paume. Il pourrait rester ainsi toute sa vie sans plus jamais bouger des bras de Hugo. Malgré qu’il soit ensommeillé, le jeune surfeur sent son amoureux contre lui alors instinctivement, il passe un bras autour de lui. Bart sourit de bonheur.

 

Bart : Quoi qu’il m’arrive, tu es mon refuge.

 

Et alors qu’il pense Hugo profondément endormi...

 

Hugo : Je suis là pour toi, chaque minute de chaque jour.

 

Bart : Oh je suis désolé de t’avoir réveillé mon amour.

 

Hugo : Ne t’en fais pas. Il lui caresse tendrement le dos du bout des doigts. Ça va ? Tu as l’air bizarre.

 

Bart : Oui, oui. Très bien. J’avais juste envie d’être dans tes bras.

 

Hugo : Ok. Et si on passait notre dernière journée ici au lit ? Faire l’amour, manger, parler, et puis refaire l’amour encore et encore...

 

Bart part dans un petit rire à la fois tendre et espiègle.

 

Bart : Ce programme me paraît parfait. Il faudra juste qu’on sorte Kite une fois ou deux quand même.

 

Hugo : Bien sûr.

 

Bart : Alors je valide totalement ta proposition. D’ailleurs, si tu pouvais commencer par me refaire l’amour, ça m’arrangerait. Dit-il d’un air taquin.

 

Ni une ni deux, Hugo roule sur son côté et s’allonge sur son amoureux, entremêlant leurs jambes sous les draps.

 

Hugo : Fais gaffe beau gosse, je suis en pleine forme. Je vais t’épuiser. Titille-t-il son homme avec les yeux qui pétillent.

 

Bart : Même pas peur !

 

Hugo : Tu vas voir, toi. Répond-il amusé avant de dévorer les lèvres de son homme dans un baiser passionné. 

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