Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Chapitre 43 : EPISODE 3 - 543

3547 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 19/08/2020 13:57

Pris au dépourvue par sa propre fille, dans un premier temps, Leïla resta sans réponse regardant tour à tour Bilel, Soraya et Noor qui suppliait sa mère du regard. L'infirmière prit donc le temps de refermer la porte de la chambre pour ne pas être pris sur le fait d'amener des visiteurs voir un patient alors que les horaires étaient largement dépassées mais surtout pour réfléchir à sa réponse quelques secondes de plus. D'une part, elle ne voulait pas de Bilel chez eux. Elle ne se voyait pas revivre sur le même toit que lui mais surtout vis-à-vis de Samuel qu'elle savait pertinemment qu'il ne voudrait jamais de cette situation à la maison. Mais d'un autre côté, elle ne pouvait pas non plus le laisser à la rue sans rien puisque à cause de l'incendie il avait tout perdu un toit sur la tête ainsi que son emploi.


LEÏLA : (se retournant pour faire face à ses filles & Bilel) Et Bien, Je ne sais pas Noor. Tu sais c'est compliqué.


NOOR : Qu'est-ce-qui est compliqué ? C'est simple au contraire, tu ne vas pas laisser papa dormir dehors quand même ! Il a tout perdu dans l'incendie.


LEÏLA : Je sais ça, ma chérie mais...


NOOR : Mais quoi ? 


SORAYA : Pour Samuel c'est ça ? Tu as peur de sa réaction ?


LEÏLA : (regardant Soraya) Oui exactement ! Il vit aussi à la maison maintenant, il a son mot à dire.


NOOR : Je crois pas non !


BILEL : Noor, ta sœur et ta mère ont raison et tu sais très bien qu'avec Chardeau, on ne s'entend pas. Je ne veux pas créer de conflits.


NOOR : Il a qu'à reprendre sa chambre d'hôtel le temps que tu viennes à la maison et voilà ! Ça nous fera des vacances et à lui aussi comme il a du mal à nous supportait !


LEÏLA : Noor, tu es injuste là ! Samuel fait de gros efforts au quotidien pour que cela se passe bien à la maison. 


SORAYA : C'est vrai Nounouche, Bon il fait toujours ses vannes qui font rire que lui mais bon, il s'est amélioré on ne peut pas dire le contraire.


NOOR : C'est à peine perceptible alors ! C'est pas le problème de toute façon, qu'il soit d'accord ou pas papa n'a qu'à la maison où allait la question ne se pose pas.


LEÏLA : (regardant Bilel triste comme les pierres, cédant sous la pression de Noor) Bon d'accord, tu peux venir à la maison le temps que tu retrouves un logement et un travail ! 


NOOR : (heureuse, elle sauta au cou de sa mère) Merci Maman ! Tu es la meilleure maman du monde !


LEÏLA : (serrant en retour sa fille) N'exagère pas, il faut encore que je l'annonce à Samuel.


NOOR : Dit lui rien il le verra quand papa sera à la maison, il sera obligé d'accepter la situation. 


LEÏLA : (lâchant Noor) Si c'était si facile ! Bon il est temps de laisser votre père se reposer avant qu'on se fasse prendre par le docteur Dumaze, vous savez que vous ne devriez pas être dans cette chambre. 


Après que Noor et Soraya est embrassées leur père puis lui dire en revoir, toutes deux quittèrent l'hôpital pour rentrer à la maison. Quant à Leïla, elle reprit sa garde imprévue.


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Tous les patients de l'incendie étant tous arrivés et pris en charge par le personnel concerné, le calme revient à l'hôpital Saint-Clair. La nuit, au sein de l'hôpital l'atmosphère était plus calme qu'en journée. Leïla profita de ce moment d'accalmie pour prendre une pause et ainsi réfléchir à la manière d'annoncer à Samuel que Bilel allait vivre quelque temps chez eux ! Il fallait qu'elle lui dise avant qu'il ne le découvre par lui-même. Elle lui avait déjà fait assez de cachotteries ses derniers temps avec sa grossesse. 


REMY : (voyant entré Leïla dans la salle de pause) Leïla, attends !


LEÏLA : (ressortant de la salle) Quoi ?


REMY : Le docteur Dumaze t'as informé que Bilel sortait d'ici une heure ? Tu sais où il pourra aller ? 


LEÏLA : (pris au dépourvue encore une fois) Euh Non, C'est quoi cette histoire ? Je croyais que tous les patients même les moins graves resté en observation cette nuit par mesure de précaution.


REMY : Au départ oui mais il n'y a pas assez de lits de disponible pour les cas importants avec les deux pompiers de blessé qui vont arriver d'ici peu, il nous faut de faire de la place. Oui Je sais en pleine nuit, c'est inhabituel mais le cas est inhabituel donc.


LEÏLA : (se frottant le front tout en réfléchissant vite à une solution) Ok, ok ! 


REMY : Pour Bilel alors ? Il va se retrouver à la rue s'il quitte l'hôpital cette nuit.


LEÏLA : J'ai vu avec lui, il vient à la maison mais le problème c'est que j'ai encore 2 heures de garde à faire avant de rentrer. Je vais voir avec Renaud s’ils ont vraiment besoin de moi. 


REMY : (surpris) D'accord ! Donc je peux valider sa sortie ?


LEÏLA : (toujours en mode réflexion) Oui ! 


Rémy fit demi-tour et alla faire le nécessaire concernant la sortie prématurée de Bilel. Alors que Leïla abandonna l'idée de prendre un café et se dirigea avec le bureau du Docteur Dumaze.


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Après avoir discuté avec Renaud, Leïla eut l'autorisation de rentrer étant donné qu'il y avait assez d'infirmiers de disponible au sein de l'hôpital pour la nuit. Il ne lui restait plus que le plus difficile à faire. Prévenir Samuel de l'installation imprévue de Bilel chez eux pour quelque temps. Dans cette cohue, elle n’eut pas le temps de trouver une manière de lui dire sans aller droit au but. Par chance pour Leïla, Samuel était très occupé avec le cas de Chloé Delcourt, elle savait donc il ne ferait pas une scène au sein de l'hôpital en tout cas elle l'espère fortement. Voyant Samuel au bout du couloir, l'infirmière se dépêcha de le rattraper avant qu'il ne parte s'occuper de sa patiente.


LEÏLA : Samuel attend ! 


SAMUEL : (se retournant, attendant que Leïla soit à côté de lui) Qu'est-ce-qu'il y a ? Je dois aller faire une écho en urgence-là.


LEÏLA : Je dois te dire quelque chose mais c'est provisoire d'accord ?


SAMUEL : Mon amour, je comprends rien là et je suis pressé, tu peux en venir au fait s'il te plaît !


LEÏLA : J'y viens, j'y viens. Je vous voulais juste t'annoncer que... (sortant sa phrase aussi vite que possible de peur qu'elle lui brûle les lèvres) Bilel va venir passer quelques jours avec nous le temps de se retourner avec l'incendie il a tout perdu...


SAMUEL : (la tête dans son dossier, l'esprit complètement ailleurs) Si tu veux !


LEÏLA : (perplexe) Si je veux ? 


SAMUEL : (redressant la tête pour lui déposer un baiser) Bon je dois y aller là, on m'attend ! À tout à l'heure. 


LEÏLA : (profitant qu'il ne soit pas vraiment à son écoute) Justement, ton père me libère plus tôt donc ne m'attends pas quand tu auras fini.


SAMUEL : (continuant son chemin) Ça marche !


Encore surprise par la tournure de la conversation, Leïla savait bien que lorsque Samuel réalisera ce que lui avait dit Leïla à l'instant n'était pas une banalité, il monterait son vrai ressenti concernant la situation, mais en attendant, l'infirmière avait quelques heures devant elle pour savoir comment apaiser son homme et lui faire accepter la situation. Pour le moment, il fallait qu'elle ramène Bilel chez elle.


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Samuel rentre de sa garde à l'hôpital tôt sur le matin, à peine, avait-il franchi la porte d'entrée, il entendit des ronflements très prononcés. Le médecin s'avança dans le salon et découvrit Bilel bien endormi dans le canapé. Samuel se rappela que Leïla lui avait annoncé que Bilel venait habiter avec eux quelques jours le temps de se retourner suite à l'incendie du mas durant sa garde plutôt dans la nuit mais avec la fatigue il avait complètement hormis ce gros détail. La colère de voir l'ex-mari de Leïla remonta aussitôt à la surface et ne prit pas la peine de ne pas faire de bruit comme il avait l'habitude de faire lorsqu'il rentrait tard dans la nuit. 


D'un pas lourd, Samuel alla dans la salle de bain se changer pour ensuite rentrer dans la chambre bruyamment, de colère il en avait rien à faire de réveiller toute la maison et s'allongea auprès de Leïla qui le regardait n'osant pas ouvrir la bouche. 


SAMUEL : Me demander si ton ex pouvait venir à la maison ça ne t'as pas effleuré l'esprit ? Non tu as préféré me le dire alors que j'étais complètement dans mon boulot.


LEÏLA : J'ai été prise de court, Samuel. L'hôpital n'avait pas assez de lits pour tout le monde, On a libéré ceux qui nécessité plus de soins constant. Je n'allais pas le laisser dormir dans les couloirs de l'hôpital ni dans la rue quand même. 


SAMUEL : Non bien sûr que non, ça m'étonne que tu ne lui as pas proposé ma place dans le lit ! Si je gêne surtout dit le moi, j'irai ailleurs pour que la parfaite petite famille soit réunie de nouveau ! 


LEÏLA : C'est complètement faux ! Il ne restera pas longtemps juste quelques jours le temps de se retourner.


SAMUEL : Les hôtels sont faits pour ça, il me semble non ?


LEÏLA : Tu peux arrêter d'être sarcastique comme ça ! C'est vraiment pas ce côté-là de ta personnalité qui me plaît chez toi ! 


SAMUEL : Nous y voilà ! Depuis le temps ça m'étonnait aussi de ne pas avoir était comparé à ton ex-mari mais ça va venir je me trompe ?


LEÏLA : (se retournant pour ne plus faire face à Samuel) Laisse tomber ! Je continuerai de discuter avec toi quand tu seras plus ouvert. Quand tu es comme ça on ne peut pas discuter !


SAMUEL : C'est ça et c'est moi qui ai invité Bilel a habité là aussi tant qu'on y ! 


LEÏLA : Samuel je t'ai dit d'arrêter !


SAMUEL : Pourquoi c'était si marrant. Si je continue tu iras dormir sur le canapé avec lui ? Il faut que tu saches qu'il prend de la place ah mais ça tu le sais déjà je suis con ! 


Pour ne pas envenimer les choses plus qu'elles ne l'étaient, Leïla ne lui répondit plus et se contenta d'essayer de retrouver le sommeil malgré sa colère mais avec sa grossesse et la fatigue qui commencé à se faire sentir de plus en plus cela ne lui prit que quelques minutes pour se rendormir.


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Le lendemain matin, tout le monde étaient levés en train de déjeuner quand Samuel se leva à son tour après que quelques heures de sommeil. Arrivant dans la cuisine, il constata que Bilel avait pris sa place autour de la table pour déjeuner mais au lieu de lancer une énième réflexion dès le matin, il préféré rejoindre Leïla qui était au comptoir de la cuisine a remplis sa tasse d'eau chaude.


SAMUEL : Bonjour tout le monde ! 


SORAYA : (après avoir croqué dans sa tartine, la bouche pleine) Bonjour !


SAMUEL : (enlaçant tout en joignant ses mains sur le ventre de Leïla tout en lui chuchotant à l'oreille pour ensuite déposer un léger baiser sur sa nuque) Je suis désolé pour tout à l'heure.


LEÏLA : (décalant légèrement sa tête tout en mettant son infusion dans l'eau fumante d'un ton légèrement en colère) On en discutera plus tard.


Leïla prit sa tasse et se décolla de l'emprise de Samuel qui l'a laissa partir s'installer autour de la table lui laissant la place pour prendre une tasse et de se verser du café avant de s'appuyer sur le devant du comptoir puisqu'il manqué une chaise pour lui autour de la table. L'atmosphère du petit déjeuner était quelque peu glaciale. Pour essayer de détendre l'atmosphère, Rémy lança un sujet de conversation.


REMY : (tout content de l'annoncer) Après le boulot avec Soraya, on va aller visiter des appartements aujourd'hui.


LEÏLA : C'est une bonne nouvelle ça ! Depuis quand vous vous êtes remis à chercher ? 


SORAYA : Depuis quelques semaines déjà, depuis la rentrée de septembre, il y a plus de disponibilité sur le marché comme cela. 


LEÏLA : C'est cool.


SORAYA : Oui, je me sens prête de nouveau donc on fonce on verra si ça nous plaît et si notre dossier est retenu surtout. 


SAMUEL : (avalant une gorgée de café) Il n'y a pas de raison vous avez tout les deux un boulot stable.


BILEL : Même avec du boulot les propriétaires sont jamais chaud pour louer à des jeunes !


SAMUEL : Il faut avec cinquante balais alors ! Pourquoi tu ne vas pas avec eux qui sait le proprio te choisiras peut-être à leur place. 


LEÏLA : Samuel !


SAMUEL : Quoi ? Si je suis son raisonnement c'est le scénario le plus probable ! Je te file même le fric si ça peut me permettre de plus voir ta tronche dès le matin. 


BILEL : Très drôle Chardeau ! À ce que je vois tu as avalé un clown ce matin.


NOOR : C'est bon là vos pics à la con du matin ! 


LEÏLA : Noor a raison, on pourrait déjeuner sans attraper un mal de crâne (regardant Bilel) C'est possible ? 


BILEL : C'est lui qui a commencé comme à chaque fois d'ailleurs.


SORAYA : (se levant de sa chaise) Bon sur cette ambiance moi je vais bosser ! 


NOOR : (se levant à son tour) Et moi je vais en cours là-bas au moins le matin c'est plus calme qu'ici. 


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Après que tout le monde soit parti incluant Samuel et Rémy qui était de nouveau de garde à l'hôpital. Leïla elle était off pour la journée et resta donc à la maison en compagnie de Bilel.


LEÏLA : (débarrassant la table du petit-déjeuner) Tu peux me passer la bouteille de jus d'orange s'il te plaît.


BILEL : (tendant la bouteille) Tiens.


LEÏLA :Tu sais tu pourrais m'aider aussi à débarrasser.


BILEL : J'allais le faire, je finis juste mon café.


Après avoir avalé son fond de café, Bilel se leva et amena sa tasse et ses couverts dans l'évier. Au moment de se retourner pour aller prendre autre chose sur la table, il bouscula Leïla par inadvertance. 


LEÏLA : (faisant un pas sur le côté à cause de l'impact) Tu peux pas faire attention ! 


BILEL : (rattrapant son ex-femme par le bras par réflexe) Désolé. (la lâchant) Tu peux constater que ma maladresse n'a pas disparue depuis notre séparation. 


LEÏLA : (posant le pot de confiture et de pâte à tartiner sur le comptoir) Oui, je vois ça !


BILEL : (hésitant) Je peux te poser une question sans que tu te fâches ?


LEÏLA : Si c'est pour me parler de Samuel oublie, j'ai déjà eu ma dose de combat de coqs de la journée.


BILEL : Oui et Non, j'ai constaté que ta poitrine avait pris du volume depuis quelque temps, je me demandais donc si tu avais... Comme Noor m'avait dit que tu avais décidé d'avorter je me demandais juste si...


LEÏLA : (regardant son décolleté tout en remontant son t-shirt pourtant pas échancrer) Si quoi Bilel si je l'avais fait ? Tout d'abord je te permets pas de me reluquer comme ça ! Et puis ça ne te regarde pas.


BILEL : (s'appuyant sur le bord de l'évier tout en baissant les yeux) Ce n'était pas intentionnel je te le promets. Mes yeux ont simplement bifurqué.


LEÏLA : (se dirigeant de nouveau vers la table) Mais bien sûr ! 


BILEL : En tout cas tu as pris la bonne décision ! Samuel n'est pas capable de s'occuper d'une famille tu le vois bien avec nos filles alors imagine avec un bébé.


LEÏLA : Détrompe-toi ! Tu ne connais pas Samuel comme je le connais ! Et puis pour tout te dire on a décidés de le garder cet enfant que ça te plaise ou non d'ailleurs. Tu n'as aucun droit ni de jugement à faire là-dessus c'est ma vie ! Voilà tu es content tu connais le fin mot de l'histoire.


BILEL: (abasourdi) Content non mais comme tu dis c'est ta vie même si tu fais la pire erreur de ta vie en le gardant crois-moi. 


LEÏLA : (ouvrant le frigo pour ranger la bouteille de lait et de jus d'orange) Tu as du culot quand même je me dispute avec Samuel car j'ai bien voulu t'héberger ici après l'incendie du mas et tu oses me faire des leçon et donner ton opinion sur ma vie ! (claquant la porte du frigo) C'est le bouquet ça ! 


BILEL : Excuse-moi mais ce Chardeau je peux pas l'encadrer c'est pas de ma faute. 


LEÏLA : Tu ne disais pas ça quand il t'apportait de la nourriture lors de ta cavale !


BILEL : (faisant son méa culpa) C'est vrai !


LEÏLA : C'est simple Bilel soit tu te comportes correctement avec lui le temps que tu es ici soit tu te trouves un autre endroit car je vais pas supporter cette ambiance longtemps crois-moi ! 


BILEL : Tu as raison, je vais essayer de faire des efforts mais je ne suis pas le seul à devoir en faire.


LEÏLA : Je ne te dis pas le contraire, Samuel a aussi sa part de responsabilité, je verrai ça avec lui ce soir.


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Le soleil commençait déjà à se coucher quand Rémy et Soraya rentrèrent de leurs visites d'appartements suivi de près par Samuel qui eu une garde courte. Dans la maison, Leïla était en train de préparer le dîner tandis que Bilel aida comme il pût sa fille à faire son devoir de science.


SORAYA : (accrochant son manteau) Bonsoir ! 


BILEL : Bonsoir ma chérie !


LEÏLA : (posant ses fruits à éplucher sur le comptoir) Alors ces visites comment ça s'est passé ? 


REMY : Une catastrophe, les apparts étaient plutôt corrects mais soit trop sombre ou pas assez grand.


SORAYA : Oui, c'est vrai mais bon vu le prix des loyers demandés dans des logements plus grands. Je pense qu'il faut qu'on se résigne à faire des concessions.


Samuel ouvrit la porte d'entrée à son tour.


SAMUEL : (accrochant son blouson au porte manteau) Bonsoir ! 


SORAYA : Bonsoir !


SAMUEL : (en se dirigeant vers Leïla pour l'embrasser) Alors cette recherche d'appart, vous avez trouvés votre petit nid ? 


REMY : Si on veut vivre comme des petites souris oui ! 


SAMUEL : (après avoir embrassé sur la joue Leïla) Pourtant avec vos deux salaires vous avez de quoi avoir quelque chose de bien à Sète !


BILEL : (se mêlant de la conversation) Ils n'ont pas le salaire d'un médecin non plus ! 


SAMUEL : (essayant de ne pas rentrer dans son jeu) Je sais bien mais n'empêche qu'à eux deux ils ont un bon revenu. (parlant à Leïla) Tu as passé une bonne journée ?


LEÏLA : (coupant les tomates dans le creux de sa main) Assez oui et toi ? 


SAMUEL : (en même temps que parler Noor) La routine.


NOOR : Bon papa tu m'aides avec ce truc de science je pige rien ! 


BILEL : (se plongeant dans le classeur de sa fille) Oui, oui ! Alors "Question 1 : Citez tous les éléments/parties du cerveau humain". Et bien c'est simple il y a le lobe droit et le lobe gauche non ? 


SAMUEL : (prenant une bouteille d'eau dans le frigo) Mais bien sûr et l'hypothalamus, l'hypocampe, le cervelet ainsi que pleins d'autres organes tu les mets où ? Je sais bien que tu ne dois pas tous t'en servir, mais résumé le cerveau humain par lobe droit et gauche il y a une limite !


 Soudainement, Leïla lâcha le couteau ainsi qu'un cri de douleur. Tout le monde se retourna vers elle. Samuel se précipita et constata que Leïla s'était coupé avec son couteau dans le creux de la main.


LEÏLA : (pressant sa blessure) Et Merde ! À vous écouter, vous chamaillé comme des gosses, le couteau m'a glissé de la main.


SAMUEL : (soulevant la main de Leïla pour voir sa blessure) Fait moi voir ! Tu as peut-être besoin de point de suture si c'est profond car tu saignes pas mal ! Rémy va me chercher des compresses, de l'anti-sceptique ainsi que des bandages.


REMY : (se levant de l'un des fauteuils bleus) Tout de suite ! 

A SUIVRE

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