Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Chapitre 62 : Ep 02 - 766

4276 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 26/09/2020 17:03

Samuel fit un pas en avant afin d'entrer sans dire un mot dans cette maison qu'il détestait tant, il continua son chemin jusqu'au salon, scrutant la pièce afin de voir qui était présent. Il savait que pendant l'absence de Leïla, Bilel & Noor s'étaient de nouveau installés ici après son départ. 


LEÏLA : (le suivant dans le salon, remarquant qu'il balayait du regard la pièce à la recherche de quelqu'un) Il n'y a personne, je suis toute seule. (se penchant pour retirer le plaid du canapé) Assis-toi, on sera plus à l'aise pour discuter. 


SAMUEL : (s'asseyant, prêt à affronter toutes éventualités) Bon finissons-en tout de suite. 


Leïla se raclant la gorge tout en s'asseyant dans un des fauteuils bleus à la droite de Samuel sans dire un mot. 


SAMUEL : (agacé légèrement) C'est toi qui me fais venir ici mais tu ne parles pas. Si c'est comme ça, (commençant à se levant) je me casse.


LEÏLA : (tendant le bras vers Samuel sans le toucher pour qu'il se rassoie) Non, c'est bon. Reste !


SAMUEL : (soupirant tout en fermant les yeux) Pourquoi tu es venue ? 


LEÏLA : Car ma vie est et a toujours était ici. 


SAMUEL : A oui, c'est vrai ! Ta vie est ici dans (montrant le salon des mains) cette maison avec ton gentil petit mari et tes gentilles filles. 


LEÏLA : Samuel, s'il te plaît. 


SAMUEL : Quoi ? Ce n'est pas vrai peut-être ? Tu sais qu'à peine, tu étais parti, Bilel a réclamé son bien ?


LEÏLA : (étonnée de l'entendre) Non. 


SAMUEL : Pas que ça m'arranger pas. 


LEÏLA : (étonnée de l'intonation de sa voix) Tu as bu ? 


SAMUEL : (sur un ton ironique) Ah non ! Pas encore, mais je sens que ça va pas tarder, vu comment cette conversation commence. 


LEÏLA : (soufflant) Je voulais juste te dire que pour moi comme pour toi, on devrait apaiser les tensions entre nous surtout pour le boulot. Je ne me vois pas travailler dans une tension constante entre nous.


SAMUEL : Si cela te gêne tant que ça. Demande à mon père de ne pas travailler avec moi et c'est régler. 


LEÏLA : A ce que je vois, tu n'es pas venu ici pour prendre un nouveau départ, plus apaiser entre nous.


SAMUEL : Pardon ? Rafraichis-moi la mémoire, c'est qui qui est parti en laissant en plan tout sans vouloir régler quoi que ce soit ? 


LEÏLA : Je sais que je n'aurai pas dû partir comme je suis partie, c'est vrai, mais je n'en pouvais plus Samuel, j'étais à bout entre toi et Noor plus ma mise à pied c'était de trop. 


SAMUEL : Alors viens pas me supplier de te pardonner ou quoi que ce soit. (se levant pour partir) Je sors seulement la tête de l'eau de tout ça alors par pitié oublie moi ! 


LEÏLA : (se levant également) Je ne te demande pas de me pardonner, seulement de faire un effort à l'hôpital, pour le bien de tout le monde. 


SAMUEL : (se retourna à moitié pour regarder Leïla, voyant qu'elle ne dirait pas ce qu'il voulait entendre) Ok, je veux bien faire un effort à l'hôpital mais rien de plus. 


LEÏLA : (soulagée) C'est tout ce que je demande ! 


Leïla laissa partir Samuel. Elle savait qu'il s'attendait à autre chose comme conversation en venant, mais c'était encore trop dure et récent pour elle toute cette histoire qu'elle n'avait pas la force de lui demander pardon et de lui expliquer pourquoi elle l'avait ignoré autant de temps. Elle l'avait quitté si brutalement, qu'elle savait se doutait rien qu'il lui en voulait énormément et que cela ne s'évanouirait pas en une seule conversation et surtout pas dans cette maison où toutes ses tensions sont apparues. 



****************************


Pour son premier jour de retour de Leïla à l'hôpital, le docteur Dumaze & le docteur Delcourt s'étaient accordés pour que Leïla reprenne son travail en binôme avec Victoire. Reprenant ses repères et habitudes, Leïla réapprovisionna son chariot dans le couloir afin de continuer ses soins sur ses patients de la journée quand elle remarqua une jeune femme qui semblait chercher quelque chose. Après n'y avoir pas plus que cela prêtait attention, cette dernière repassa une seconde fois devant elle en ayant fait demi-tour au bout du couloir quelques secondes plutôt, l'inconnue osa tout de même abordait Leïla. 


INCONNUE : (souriante) Bonjour, Désolé de vous déranger.


LEÏLA : Bonjour, (laissant ce qu'elle était en train de faire pour être face à son interlocutrice) Je peux vous aider peut-être ? 


INCONNUE : J'espère, je cherche le Docteur Chardeau. Savez-vous où je peux le trouver.


LEÏLA : (légèrement étonnée) Vous avez rendez-vous ? Si c'est le cas, il faut passer par l'accueil afin de vous enregistrer avant votre rendez-vous. 


INCONNUE : (rigolant) Non, non je n'ai pas rendez-vous à proprement parler.


LEÏLA : (souriante et intriguée à la fois) C'est-à-dire ? 


INCONNUE : (quelque peu gênée) Et bien... On doit déjeuner ensemble. 


LEÏLA : (complétement surprise, essayant de faire bonne figure) Ah ! 


Ne faisant pas attention au malaise que sa révélation avait faite à Leïla, le visage de l'inconnue s'illumina en voyant qu'au bout du couloir venait d'apparaître Samuel. 


INCONNUE : (contente de le voir, tout en s'avançant à son encontre) Samuel !  


SAMUEL : (levant la tête de son dossier) Alma ! (regardant sa montre) Tu es ponctuelle dis-moi ! 


ALMA : (parlant à Leïla avant d'aller à la rencontre de Samuel) Merci pour votre aide. (s'adressant à Samuel sur le ton de l'humour) Le côté scolaire peut-être ! 


SAMUEL : (rigolant) Certainement ! (voyant que Leïla les regardaient


ALMA : C'est toujours ok pour le déjeuner ensemble ? Ou bien, tu es trop occupé ?

 

SAMUEL : Non, non je viens de terminer. Tu as une idée derrière la tête, on dirait ? 


ALMA : (sur le ton de l'humour) Un déjeuner au Spoon et plus si affinité ça te va ? 


SAMUEL : (jouant dans son jeu) Je suis toujours partant pour ça.


À cette allusion non dissimulée, Leïla ne put s'empêcher de s'étrangler, ne revenant pas de ce qu'elle voyait et entendait. Lors de leur discussion de la veille, Samuel ne lui avait jamais parlé ni même insinuer qu'il voyait quelqu'un. Surprise par le bruit que Leïla avait fait en s'étranglant, Alma se retourna vers Leïla afin de voir si tout aller bien. 


SAMUEL : (entourant de son bras la taille d'Alma afin qu'elle ne s'occupe pas de Leïla) Laisse moi retirer cette veste et je suis tout a toi. (jetant un œil de nouveau à Leïla qui fit semblant d'avoir repris ce qu'elle faisait avant d'être interrompue)


ALMA : (ignorant de nouveau l'infirmière) Super. 


Le couple se dirigea ensemble vers la salle de pause pour que Samuel change de veste, laissant Leïla comprendre ce qu'elle venait de voir. Leïla ne put s'empêcher de dévisager Alma de la tête au pied tout en essayant de comprendre ce qu'elle venait de voir. Subjuguée par son analyse mentale, Amanda passa devant l'infirmière et remarqua l'état de Leïla.


AMANDA : (touchant l'épaule de Leïla afin de la sortir de sa stupeur) Tu vas bien ?

 

LEÏLA : (sortant de sa stupeur au toucher d'Amanda) Euh oui, oui ça va. 


AMANDA : Tu es sûr, tu as l'air choquée.


LEÏLA : Non, t'inquiètes pas. 


AMANDA : (pas tellement convaincue) Ok, s'il y a quelque chose, je suis là, après deux mois d'absence, c'est normal d'avoir du mal le premier jour. 


LEÏLA : D'accord, merci Amanda mais je t'assure que ça va. 


AMANDA : (reprenant sa route dans le couloir) D'accord, je te laisse dans ce cas. 


LEÏLA : (voyant Amanda la quitter) Amanda, attends. 


AMANDA : (se retournant) Oui ? 


Au même instant, Samuel et Alma réapparus au bout du couloir, rigolant tous les deux. Ce qui troubla de nouveau Leïla. Amanda regarda dans la même direction que Leïla et constata la présence de Samuel et Alma et comprit l'état de Leïla. Elle se rapprocha donc de l'infirmière. 


AMANDA : (attendant que Samuel et Alma les dépasse, chuchotant à l'oreille de Leïla) Je comprend mieux.


Leïla regarda Samuel sans dire un mot, ce dernier l'a fixé également tout en réagissant à ce que disait Alma, elle qui ne fit pas attention aux infirmières une nouvelle fois, préférant entourée de son bras la taille du médecin tout en se blottissant contre ses côtes, ignorant totalement le passé douloureux & compliqué qui unissait l'infirmière et le médecin. Et surtout que sa rupture douloureuse que Samuel lui avait parler était lié à cette infirmière. 


LEÏLA : (décrochant le regard du couple pour regarder Amanda, voulant en avoir le cœur net) Ils sont ensemble, c'est ça ? 


AMANDA : (pensant que ce n'était pas à elle à lui annoncer) Je ne sais pas vraiment. 


LEÏLA : Amanda, tu peux me le dire ! Cela fait combien de temps ? 


AMANDA : Aucunes idées, tu sais les ragots de l'hôpital, je n'y prête pas attention. 


LEÏLA : D'accord ! (se ressaisissant) Désolé, je n'aurais pas dû te demander. 


AMANDA : (frottant le dos de Leïla voyant que cela lui fait mal) Allez, ça va aller. 


LEÏLA : (se forçant à sourire, reprenant son travail) Oui, il n'y a pas de raison. 


Amanda quitta Leïla, laissant cette dernière replongée dans ses pensées tout en finissant bien que mal la préparation de son chariot. Des milliers de questions se bousculer dans sa tête, Samuel était-il vraiment en couple avec cette superbe jeune femme blonde ? Pourquoi il ne lui avait rien dit lorsqu'ils avaient discuté la veille ? Ou bien Samuel jouait avec elle comme il avait l'habitude de le faire pour la rendre jalouse ? L'infirmière chassa toutes ses questions sans réponses et se concentra sur son travail, il ne fallait pas qu'elle fasse de nouvelles erreurs à cause encore de Samuel. Sa mise à pied avait été déjà assez dure comme cela pour repasser par cela alors que c'est elle qui est choisi de quitter le médecin et non le contraire, il avait le droit d'avancer dans sa vie. Leïla prit alors son chariot et recommença ses soins, laissant ses réflexions à la porte de la chambre du patient. 


****************************


Après avoir fini sa journée de reprise à l'hôpital, Leïla déterminée à ne pas rester vivre en compagnie de Bilel chez elle, pour ne pas retomber dans la même spirale d'avant son départ pour la Belgique. Elle s'était mise en tête qu'il était préférable pour tout le monde, qu'elle vive ailleurs. Voulant un vrai nouveau départ pour elle, Leïla mit au courant le reste de la famille de son désir de quitter de nouveau le domicile, mettant sa valise encore remplie de son séjour à Bruxelles dans l'entrée de la maison, attendant que tout le monde soit rentré, pour annoncer la nouvelle du jour au reste de la famille. 


BILEL : (rentrant après sa journée au mas) Coucou ! 


LEÏLA : (assise autour de la table de la cuisine, buvant un café) Salut. 


BILEL : (voyant la valise de Leïla dans l'entrée) Ba tu n'as toujours pas eu le temps de défaire ta valise ? 


LEÏLA : (touillant son café) Non. 


La porte d'entrée s'ouvrit de nouveau laissant entrer Noor accompagné de Soraya. 


NOOR : (tout en défaisant sa veste) C'est nous ! 


SORAYA : (se dirigeant vers sa mère pour l'embrasser sur le front) Alors ta journée ? Ca s'est bien passé ? 


LEÏLA : Oui.


BILEL : (s'installant autour de la table avec un café) Et bien tu n'es pas très bavarde ce soir ! ça s'est mal passé avec l'autre au moins ? 


LEÏLA : (regardant Bilel quelque peu énervée de sa remarque) Non, pas du tout. Tu peux le laisser ou il est s'il te plaît. Même en étant séparé, tu continues de lui mettre tous les problèmes sur le dos. On a compris, je crois là.


BILEL : (voyant qu'il l'avait énervé) Ok, je disais ça comme ça ! 


NOOR : Vous allez pas recommencer quand même ! Maman a raison, oublions ce connard une bonne fois pour toute ! 


LEÏLA : (soupirant) A peine deux jours que je suis revenue et des tensions reviennent déjà. C'est super.


SORAYA : Parlons d'autre chose alors. Tu veux de l'aide pour ranger ta valise ? J'ai vu qu'elle était encore dans l'entrée. 


LEÏLA : Ce n'est pas la peine, je pense prendre la chambre au Spoon en attendant de trouver un appartement. 


NOOR : (en criant) Quoi ? Tu rigoles ? A peine rentrée, tu veux encore te barrer ? 


LEÏLA : (se doutant bien que Noor réagirait comme cela) Ce n'est pas ça, c'est juste que tu vois bien que c'est compliquer.


NOOR : Non, je vois pas ! Il y a quoi de compliquer ? Il y a pire que de dormir sur un canapé !


LEÏLA : (soupirant à nouveau) Il n'y a pas que ça, tu le sais bien. Je ne me vois pas revivre ici à jouer à la famille parfaite alors que je n'ai plus de sentiments pour votre père. Et puis j'ai bien vu que vous aviez prit vos marques durant mon séjour en Belgique.  Il est peut-être temps d'un nouveau départ pour tout le monde, tu vois.


BILEL : (surpris des propos de son ex femme, mais comprenant son désir d'indépendance) Bien sûr, mais si c'est une question de chambre, tu peux reprendre la chambre et je dormirai sur le canapé ça ne me dérange pas tu sais. 


LEÏLA : (étant à bout, sur le point de craquer) Non, ce n'est pas ce que je veux ! Vous ne comprenez pas que j'ai besoin de souffler que j'étouffe dans cette maison ! 


NOOR : Tout ce que je comprends c'est que tu penses qu'à toi encore une fois. Tu oublies tes enfants tout ce qui compte pour toi, c'est de refaire ta vie, mais si c'est pour refaire ta vie avec un connard comme Samuel, tu sais tu ferais mieux de revenir avec papa franchement ça nous épargnerait encore des problèmes dont on n'a pas besoin. 


SORAYA : Noor ! 


LEÏLA : C'est faux, je ne vous oublie pas, je serai toujours là pour vous mais vous êtes grande maintenant, il est temps maintenant que je vive pour moi et plus pour les autres véritablement. 


NOOR : Puisque ta décision est prise ! Pourquoi demander notre avis alors ? 


LEÏLA : Je ne demande pas votre avis, je vous tiens juste informer, c'est tout. 


SORAYA : Et tu pars quand ? 


LEÏLA : Ce soir ! 


NOOR : (tout en quittant la cuisine en direction de sa chambre) C'est encore mieux là ! Ba casse toi alors !


SORAYA : : (temporisant la situation) Ce soir ? Déjà ? 


LEÏLA : Oui ! A quoi bon attendre a par pour envenimer plus les choses. 


La réaction de Noor avait réconforté Leïla dans sa décision, sachant que c'était la meilleure solution pour tout le monde même si Noor ne voyait pas ça comme cela ! Leïla quitta donc le domicile avec valise et sac à main dans les mains. N'ayant pas eu encore le temps de réfléchir ni chercher un appartement qui lui conviendrait, Leïla se dirigea vers le Spoon afin d'avoir un pied-à-terre en attendant. Malheureusement pour elle, Tristan l'informa que la chambre était déjà occupée pour le moment et lui conseilla d'aller voir à l'hôtel qu'elle connaissait que trop bien s'il avait encore des chambres de libre. 


*****************************


Fatiguée par sa journée ainsi que des tensions en rapport à sa décision, même si cela ne l'enchanter pas plus que cela, elle alla en direction de l'hôtel où elle savait pertinemment que Samuel y logé depuis qu'il avait quitter la maison après leur rupture mais pour le moment tout ce qu'elle voulait s'était se reposer pour pouvoir attaquer une nouvelle journée à l'hôpital dans les meilleures conditions possibles et non pas réfléchir à la présence de Samuel. Et puis l'hôtel était bien assez grand pour ne pas qu'ils se croisent. 


Arrivée à l'hôtel en question, le gérant reconnue l'infirmière instantanément. 


GERANT : (reconnaissant Leïla) Bonjour madame Beddiar, (comme elle avait l'habitude de demander auparavant) Vous voulez savoir si monsieur Chardeau est là ? 


LEÏLA : (prise au dépourvu) Euh... Non ! (s'efforçant à sourire au gérant) Je voulais savoir si vous avez des chambres de libre. 


GERANT : (quelque peu gêné, il plongea son regard dans son ordinateur) Et bien ... Il m'en en reste une ! Ca vous ira ? 


LEÏLA : Parfait ! 


GERANT : (lui donnant le papier à remplir) Tenez. (pendant que Leïla remplissait le papier, posant la carte magnétique sur le comptoir) Chambre 98 ! 


LEÏLA : (se rappelant le numéro de chambre (102) de Samuel lors du début de leur idylle, ne voulant pas repenser davantage à son histoire avec Samuel qu'elle ne le pensait déjà à chaque fois qu'elle passerait devant cette porte qu'elle avait tant franchi auparavant) Vous êtes sûr que vous n'avez pas d'autre chambre à un autre étage par exemple ? 


GERANT : Ah non, je suis désolé, c'est la seule qui me reste. (voyant Leïla réfléchir) Vous la prenez tout de même ? 


LEÏLA : (sortant de sa réflexion) Oui, oui ! (prenant la carte magnétique dans les mains tout en rendant le papier au gérant)


GERANT : (avec un large sourire) Bienvenue à l'hôtel Concordia, Madame Beddiar. 


LEÏLA : (tout en quittant l'accueil pour se rendre enfin dans sa chambre) Merci.


*******************************


Sortant de l'ascenseur, se battant avec sa valise et son sac à main, Leïla se dirigea vers la chambre que lui avait indiqué le gérant de l'hôtel tout en voulant prendre son téléphone dans son sac qui sonnait quand soudain son sac tomba au sol laissant se rependre son contenu. 


LEÏLA : (lâchant sa valise tout en jurant) P*t**n, fait Ch**r ! (voyant son sac rependu au sol) Quelle journée de M*rd* !


S'accroupissant pour attraper son téléphone au sol, qui avait arrêter de sonner en contre temps. Elle lança des jurons voyant que son interlocuteur avait raccroché ! 


LEÏLA : (regardant son téléphone) Et m*rd* ! 


L'infirmière entendit une porte de chambre s'ouvrir et se refermer étant à l'angle de l'étage, la personne qui venait de sortir de l'une des chambres allait sûrement passer à côté de Leïla alors cette dernière se dépêcha de ramasser ses affaires diverses rependues sur le sol. Mais trop tard, la personne en question arriva déjà au niveau de Leïla.


INCONNUE : (s'accroupissant au niveau de Leïla) Vous avez besoin d'aide ? 


LEÏLA : (la tête dans ses affaires) C'est gentil, mais ça va aller. 


INCONNUE : (tendant une lime à ongle à Leïla) Tenez. 


LEÏLA : (relevant la tête) Merci. (choquée de voir qui lui tendait sa lime


INCONNUE : (étonnée de voir Leïla en face d'elle) On s'est déjà rencontré non ? 


LEÏLA : (faisant semblant de ne pas se souvenir) Je ne crois pas. 


INCONNUE : (réfléchissant tout en donnant des papiers à Leïla) Ce matin ! On s'est vu ce matin à l'hôpital. J'ai une bonne mémoire des visages, je vous ai demandé...


LEÏLA : (lui coupant la parole pour ne pas entendre son prénom dans sa bouche) Ah oui, c'est vrai. Quelle coïncidence ! 


ALMA : (rigolant) C'est vrai ça ! On m'avait dit que Sète était une petite ville, mais à ce point ! 


LEÏLA : (se relevant tout en mettant ses dernières affaires dans son sac) Oui, une petite ville (dans sa tête) malheureusement. 


Entendant du bruit dans le couloir de l'hôtel en allant se doucher, Samuel qui perçut la voix d'Alma, ouvrit la porte de sa chambre torse-nu et sorti intrigué. Ce qu'il vit le scotcha. Il resta figé en voyant qu'Alma discutait avec une femme qui n'était autre que Leïla. Ce demandant ce que l'infirmière faisait ici aussi tard. Voulait-elle venir le voir ici ? Pour en savoir plus sur ce qu'il s'était passé plutôt dans la matinée ? 


ALMA : (se retournant voyant une ombre dans son dos, sortant de sa stupeur Samuel, surprise) Samuel ! 


Ce que redoutait Leïla depuis qu'elle s'était rabattue sur une chambre dans cet hôtel venait de se produire à peine, avait-elle pris la chambre. 


LEÏLA : (coupant court à tout développement de conversation, s'adressant à Alma) Merci pour le coup de main, (attrapant sa clé magnétique qui était le seul objet encore présent sur le sol, se relevant, attrapant sa valise et le reste rapidement) je dois y aller.


ALMA : (se retournant de nouveau vers Leïla) Bien sûr, bonne soirée à vous. 


LEÏLA : (dépassant Samuel tout en le regardant dans les yeux, voulant rester tout de même polie) À vous aussi. 


Leïla se dirigea vers la porte portant le numéro 98 qui se trouvait juste à quelques mètres de celle de Samuel comme elle le savait déjà. Samuel ne sut trop quoi dire ni faire, restant fixe. 


ALMA : (faisant face au médecin, sur le ton de la plaisanterie) Je ne savais pas que tout le personnel de l'hôpital vivait dans cet hôtel ! 


SAMUEL : (reprenant ses esprits) Moi, non plus figure-toi. (jetant un coup d'œil à Leïla qui passa sa carte magnétique sur la porte


ALMA : (embrassant Samuel, ses mains sur son torse) Encore merci pour cette belle soirée en tout cas.


Samuel rendit le baiser d'Alma tout en jetant un œil discret à Leïla qui en voyant ce spectacle entra au plus vite dans sa chambre essayant de ne pas réagir à ce qu'elle venait de voir. 


À SUIVRE...


Laisser un commentaire ?