Karim et Anna: un amour explosif

Ils restèrent toute la journée tous les deux à discuter de tout et de rien quand Karim se rappela qu’il devait aller chercher sa fille chez sa mère puisque c’était son week-end et sa semaine de garde.

Karim : « je viens de me rappeler que je dois aller chercher ma fille chez mon ex. »

Anna : « ok, on se revoit demain ? »

Karim : « oui avec plaisir, je viens te chercher à midi à Info Sète ? Comme ça on mange ensemble. »

Anna : « ok. Pas de problème, à demain. »

Elle repartit chez elle et Karim mit vite son manteau et ses chaussures puis partit en courant chez la mère de sa fille.

En arrivant chez Lou, il toqua et quand son ex-femme ouvrit, il vit les sacs prêts à être emmenés.

Lou : « ah bah enfin, ça devrait faire une heure que tu es venu la chercher, j’ai un rendez-vous pro ce soir. Et ne me dis pas que c’était le boulot, je ne te croirais pas, je les ai appelés il y a une vingtaine de minutes, ils m’ont dit que c’était ton jour de congé. »

Karim : « je suis désolé, je bossais de la maison, j’ai pas vu l’heure tourner. »

Lou : « bien sûr. D’ailleurs, je me demandais, pourquoi n’as-tu pas pris le samedi comme jour de congé pour profiter à fond de ta fille. »

Karim : « je t’ai dis que ce jour de congé était prévu depuis longtemps, mais à partir de la semaine prochaine, mon emploi du temps sera aménagé par rapport à Nina. »

Lou : « donc tu es en train de me dire que c’est seulement après avoir eu peur de perdre ta fille que tu penses à elle. »

Karim : « arrête, je sais que j’ai fais une connerie. »

Lou : « une belle grosse connerie, oui. »

Karim : « elle est où ? »

Lou : « dans le salon, elle te fait un dessin. »

Il s’avança dans le salon et vit sa fille concentrée sur un dessin.

Karim : « bonjour, ma puce. »

Elle courut vers son père et lui fit un gros câlin.

Nina : « papa !!! »

Karim : « tu es prête ? »

Nina, heureuse : « oui, tiens je t’ai fait un dessin. »

Karim : « merci ma jolie. Il est magnifique, je le mettrais sur le frigo en arrivant à la maison. »

Nina : « merci papa. »

Ils s’en allèrent et en rentrant chez lui, il accrocha le joli dessin comme prévu sur le réfrigérateur.

Le lendemain matin, Nina était chez la nourrice et Karim au travail.

Le midi, il retrouva Anna comme prévu au travail de cette dernière.

Karim : « coucou ma belle. »

Anna : « bonjour mon amour. Entre je finis ce que je fais et j’arrive. »

Karim se pencha sur ce que faisais sa belle et vit « recherche d’un associé pour gérer tout ce qui est en rapport avec l’argent ».

Karim : « tu cherches un associé ? »

Anna, rigolant : « eh t’es un vrai fouineur toi en fait. »

Karim : « je ne suis pas dans la police pour rien, mademoiselle. »

Anna : « c’est ce que je vois. C’est bon l’annonce est postée, j’espère que quelqu’un de compétent me répondra assez vite. »

Karim, en l’embrassant : « j’en suis sûr. »

Ils partirent tous les deux au Spoon pour manger. A la fin du repas, chacun repartit de son côté à son travail respectif.

Arrivée, Anna écouta sur le téléphone du bureau si elle avait des messages vocaux. Elle entendit un message intéressant de Flore Vallorta, la mère de substitution de son fils biologique.

Le message dit : « bonjour Anna, c’est Flore, c’est pour savoir si le poste d’associé pour ton journal est toujours libre, j’aimerais beaucoup travailler avec toi, ça pourrait être sympa, et puis je ne suis à la mairie donc je n’ai plus de boulot. Voilà donc si tu peux me rappeler. »

Elle la rappela tout de suite, heureuse que ce soit elle qui postule. Elle aimait bien cette femme même si pendant un moment elles étaient en conflit quand Anna était revenue à Sète et avait voulut reprendre contact avec son fils biologique. Flore décrocha à la première sonnerie.

Flore : « Anna, j’attendais que tu me rappelle, ça va ? »

Anna : « très bien et toi ? »

Flore : « ça va, je suis juste un peu stressée, ce poste m’intéresse vraiment. »

Anna : « je te propose de passer au local pour qu’on parle un peu de tes compétences même si je sais de quoi tu es capable, et je te présenterais aussi les locaux. »

Flore : « super, j’arrive tout de suite, merci Anna. »

Seulement dix minutes plus tard, Flore arriva. 

Anna : « viens, assieds-toi, tu veux quelque chose à boire, il y a tout ce qu’il faut ici.

Flore : « non ça ira. »

Anna : « ok. Alors commençons. »

Flore : « je t’ai fait un dossier de tout ce que j’ai fait. Aussi, comme j’ai été maire, ça serait plus simple pour moi de gérer tout ce qui est papier et tout ça. »

Anna : « génial. Avant que je prenne une décision, je voulais mettre les choses au clair. Je suis la gérante et la journaliste, toi tu serais juste mon associée pour gérer le reste. »

Flore : « ça me va très bien. »

Anna : « alors tu es prise. »

Flore : « c’est vrai ? Merci beaucoup Anna, je suis ravie. »

Anna : « ça mérite que j’ouvre la bouteille de champagne que j’ai dans le frigo. »

Flore : « cool, je commence quand ? »

Anna : « maintenant si tu veux. »

Flore : « tellement bien. Tu sais Bart va être content qu’on se rapproche toutes les deux, je ne lui en ai pas encore parlé. »

Anna : « oui, il sera content, c’est bien, et tu vas me soulager, je commençais réellement à avoir du mal toute seule. »

Flore : « super Flore est là pour t’aider. »

Anna, morte de rire : « épargne-moi ça, c’est bizarre. »

Flore : « on va bien rigoler. »

Le soir elles se quittèrent, Anna était très heureuse et pour fêter ça elle décida de passer chez Karim qui devait certainement être déjà rentré de son travail pour s’occuper de sa fille.

Anna toqua à la porte de son amoureux, Karim lui ouvrit, le sourire aux lèvres, certainement heureux de la voir.

Karim : « coucou ma choupette, viens entre. »

Anna : « j’adore ce surnom, c’est mignon. »

Karim : « moi aussi j’adore. »

Anna, sourire aux lèvres : « il faut que je t’annonce quelque chose. »

Karim, faisant semblant d’être déçu : « tu n’es pas seulement venue pour me voir ? »

Anna : « si bien sûr, mais pas seulement. »

A ce moment, une petite fille d’environ un an, arriva et se mit dans les jambes de Karim. 

Karim : « Anna, je te présente ma fille Nina. »

Anna, se baissant à la hauteur de Nina : « bonjour mademoiselle. (à Karim) Elle est tellement mignonne. »

Karim, rigolant : « en même temps c’est ma fille. »

Anna : « arrête, tu vas attraper la grosse tête. »

Karim : « viens t’asseoir sur le canapé, il faut que je donne le goûter à la petite, tu veux un café ? »

Anna : « non merci, occupes-toi de ta fille. »

Karim fit le biberon de sa fille puis il alla s’installer près d’Anna, sa fille sur ses genoux.

Karim, tout en donnant à manger à sa fille : « c’était quoi cette grande nouvelle ? »

Anna : « j’ai enfin trouvé une associée. »

Karim : « mais c’est allé super vite. »

Anna : « oui, en effet, c’est surtout parce que je la connais. »

Karim : « c’est qui ? »

Anna : « Flore Vallorta, la mère adoptive de mon fils biologique Bart. »

Karim : « vous vous entendez mieux finalement ? »

Anna : « oui, on s’entend bien, elle est ravie de venir travailler avec moi et moi je suis soulagée que

ce soit elle. »

Karim : « c’est génial ma chérie, je suis super content pour toi. J’aimerais bien t’embrasser mais j’ai ma fille sur les genoux, c’est pas très pratique. »

Anna : « c’est pas grave, t’inquiète pas. »

Karim : « elle est super efficace, elle commence quand ? »

Anna : « lundi. »

Karim : « c’est vraiment cool. »

Anna : « oui, je suis soulagée, je vais vous laisser, on se voit demain ? »

Karim : « comme c’est dimanche, je passe la journée avec ma fille, on va à un parc. Un moment père et fille. »

Anna, cachant sa déception : « ok, pas de soucis, on s’appelle et puis on se voit lundi. »

Karim, comprenant sa déception : « t’inquiète pas, je t’oublie pas, c’est juste une journée avec ma fille, ça fait longtemps. »

Anna : « ok, à lundi, Karim, je t’aime. »

Karim : « je t’aime aussi. »

Ils s’embrassèrent une dernière fois puis elle rentra chez elle en faisant un petit détour. Une fois devant sa porte, elle mit sa clé dans la porte et découvrit que sa porte était ouverte.

Elle l’ouvrit et vit son appartement totalement retourné. Elle venait de se faire cambrioler. La pauvre s’effondra en pleurs au sol.

A suivre…