Karim et Anna: un amour explosif

Chapitre 10 : Un joli week-end

1802 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 03/04/2020 19:01


Quelques jours plus tard, c’était les un mois du couple. Tout allait bien entre eux, Anna ne s’était plus du tout faite menacée mais Karim veillait toujours à sa protection. Elle avait emménagé chez lui sous la demande de ce dernier. Nina s’entendait à merveille avec l’amoureuse de son papa. Pour fêter ce premier mois, Karim avait décidé de faire une surprise à sa copine : un voyage à Lisbonne, en amoureux. Karim avait tout prévu, il devait laisser sa fille chez son ex, il avait pris deux jours de congé et avait prévenu Flore qu’Anna ne viendrait pas travailler mais qu’après ce week-end, elle serait autorisée à revenir au bureau.


Quand la jeune femme se réveilla le matin du départ, elle fut surprise de ne pas voir son amoureux dans le lit alors elle se leva et le vit préparer des valises. Elle ne comprit pas ce qu’il se passait.


Anna : « Karim, chéri, tu fais quoi ? »


Karim, en s’approchant d’elle : « ah tu es réveillé ma belle. Je ne sais pas si tu le sais mais aujourd’hui, ça fait officiellement un mois que l’on est ensemble. »


Anna : « si je me souviens. »


Karim : « je t’emmène en week-end à Lisbonne. »


Anna : « c’est vrai ? Mais c’est génial, merci mon amour. (Enlevant son sourire d’un coup) Mais je dois aller bosser aujourd’hui ! »


Karim : « ne t’inquiète pas, c’est géré. »


Anna, grand sourire aux lèvres : « t’es vraiment parfait toi. »


Elle se mit sur la pointe des pieds puis l’embrassa amoureusement.


Karim : « je suis désolé ma belle, mais faut qu’on se dépêche sinon on va rater le train. »


Aussitôt dit, aussitôt fait, Anna se précita à la douche et fut très vite prête. Ils partirent donc à la gare, excités de partager ce week-end ensemble qui prévoyait bien des surprises.


Ils arrivèrent quelques heures plus tard à l’hôtel.


Anna : « ouah, cette chambre est magnifique, merci mon amour. »


Karim : « je t’aime, voilà. »


Anna : « moi aussi je t’aime. »


Karim : « ça te dis qu’on aille sur la plage, elle a l’air magnifique. »


Anna, heureuse : « bien sûr, tout me va tant que je suis avec toi. »


Ils sortirent de l’hôtel, main dans la main et se baladèrent sur la plage jusqu’à ce que le ventre d’Anna commence à crier famine.


Karim : « ça tombe bien, j’ai réservé une jolie table dans un super restaurant. »


Anna, émerveillée : « ah oui, t’as vraiment pas fait les choses à moitié. »


Karim : « moi, jamais, surtout quand c’est pour la femme que j’aime. »


Ils commencèrent à s’embrasser langoureusement quand le ventre d’Anna se remit à montrer sa faim.


Anna, gênée : « je suis vraiment désolée mon amour. »


Karim, faussement vexé, les bras croisés : « je suis vexé. »


Il se mit alors à lui tourner le dos. La jeune femme s’approcha de son dos et le prit dans ses bras.


Anna, se moquant à moitié : « je suis vraiment désolée mon amour. »


Karim, se retournant vers elle : « je te pardonne pour cette fois, allez viens, moi aussi je commence à avoir faim. »


Anna : « alors toi, tu vas me le payer ce soir. »


Karim, coquin : « j’ai hâte de voir ça. »


Ils se dirigèrent vers le restaurant que Karim avait réservé. Une table joliment décorée à l’écart des autres clients les attendait.


Anna, émerveillée : « c’est magnifique Karim. »


Karim, heureux : « assieds-toi et profite. »


Ils passèrent une merveilleuse soirée à discuter de tout et de rien. Ils étaient heureux, plus rien d’autre n’existait. Ils quittèrent le restaurant vers vingt-trois heures.


Karim : « ça te dit une balade nocturne sur la plage pour clôturer cette magnifique soirée ? »


Anna, les yeux pétillants de bonheur : « avec plaisir, capitaine. »


Ils restèrent quelques temps à marcher tous les deux, main dans la main. Au bout d’un moment, ils s’assirent dans le sable qui commençait à se refroidir. Anna avait le regard dans le vide. Karim s’en aperçut quand il remarqua qu’il parlait seul.


Karim : « ça va ma puce ? »


Anna : « oui ne t’inquiète pas. »


Karim : « n’hésite pas si tu veux me parler, je suis là. »


Anna : « je pensais à Bart, mon fils. Je me sens encore tellement coupable. »


Karim : « tu n’as pas à dire ça. »


Anna : « si, je n’étais pas là, il a vécu sans moi. »


Karim : « tu as fait ce que tu pensais être le mieux pour lui. »


Anna : « justement, je me suis trompée, c’est pour moi que j’ai fait ça. »


Karim, la prenant dans ses bras : « ne dis pas ça, tu sais très bien que tu te trompes. Tu me l’as dit toi-même, ta situation n’était pas stable pour que tu puisses élever un enfant toute seule, tu n’avais pas de toit et pas d’argent. »


Anna : « je suis sûre que j’aurais quand même pu. »


Il sentit qu’elle commençait à avoir froid, il enleva donc sa veste et la mit sur ses épaules.


Karim : « viens, on rentre, tu commences à avoir très froid. »


Anna : « je veux bien. »


Ils prirent donc la route de l’hôtel, comme à l’aller, main dans la main. Karim avait su, comme à son habitude, réconforter Anna. Elle se sentait maintenant mieux, d’une humeur un peu coquine.


Arrivés dans leur chambre, Anna commençait à regarder Karim d’une manière très coquine, le beau brun faisait semblant de ne pas l’avoir vu, mais il l’avait bien remarqué et commençait lui-même à monter d’un cran.


Karim, rigolant : « c’est très dangereux ce que vous faites mademoiselle Delcourt. »


Anna : « mais je n’ai peur de rien, capitaine Saeed. »


Karim, se rapprochant d’elle : « vous êtes vraiment sûre ? »


Anna, rompant le peu d’espace qu’il restait entre eux : « mais totalement. »


Elle prit alors les devants et commença à déboutonner la chemise de son homme tout en continuant de l’embrasser. Leurs habits finirent tous au sol en quelques instants. Il se laissa faire puis quelques minutes plus tard, il la prit par la taille et la poussa tranquillement sur le lit. Vint alors un moment de passion entre les deux. Leurs corps ne firent plus qu’un.

Après ces quelques heures de bonheur intense, les deux amoureux se laissèrent tomber dans les bras de Morphée.


Le lendemain, ils visitèrent encore un peu la ville avant de la quitter le soir venu pour rentrer dans la petite ville française paisible du bord de mer.


Quelques jours passèrent sans que rien d’anormal ne se passe. Karim et Anna allaient chaque jour travailler, au commissariat pour Karim et à Info Sète pour Anna, qui commençait à aménager les lieux avec Flore pour qu’elles s’y sentent au mieux.


Un soir, Karim était rentré un peu plus tôt du commissariat. Il attendait sa belle dans le canapé. Quand elle arriva, il reçut un coup de téléphone d’un de ses collègues. Il embrassa vite Anna et décrocha.


Karim : « allô ? »


Collègue : « capitaine, on a besoin de vous ? »


Karim, fronçant les sourcils : « que se passe-t-il ? »


Collègue : « un accident dans le port. »


Karim : « c’est arrivé comment ? »


Collègue : « on ne sait pas encore, on manque de renfort sur les lieux. On sait que vous avez terminé votre journée mais c’est assez urgent. »


Karim : « j’arrive tout de suite, attendez-moi avant de faire quoi que ce soit, d’accord ? »


Collègue : « pas de problème, on vous attend. »


Il décrocha, se leva et prit son manteau avant qu’Anna n’ait pu dire quoi que ce soit.


Karim : « je suis désolé, ma belle, mais ce soir ça sera sans moi. »


Anna : « il se passe quoi ? »


Karim : « un accident sur le port ou je sais pas quoi, ils ont besoin de moi. Ne m’attends pas. »


Anna : « pas de problème, je m’occupe de Nina. Fais attention à toi surtout. Je t’aime. »


Karim : « moi aussi je t’aime. »


 Il partit en vitesse vers le port et aperçut tout de suite un bateau encastré dans un autre bateau. Quand il arriva, un officier arriva vers lui.


Karim, en continuant d’avancer : « combien de blessés ? »


Officier : « pour l’instant un homme, environ la cinquantaine. »


Karim s’approcha de l’attroupement de policiers et devina que c’était là que se trouvait le corps de l’homme.


Il vit tout d’abord les pieds puis il vint rapidement à la tête. Quand il vit l’homme, il le reconnut tout de suite. Des larmes coulèrent de son visage sans qu’il ne s’en rende compte. Georges, pas loin de lui, le vit les larmes aux yeux, il s’inquiéta et s’approcha.


Georges : « ça va Karim ? »


Karim, essayant de sécher ses larmes : « oui, ne t’inquiète pas. »


Un homme de la police scientifique arriva et posa une question qui fit pleurer de plus belle le beau brun.


Scientifique : « on n’a pas retrouvé ses papiers, vous ne sauriez pas qui c’est ? »


Karim : « c’est Thierry Robert, un ancien de la police. »



A suivre

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