Demain nous appartient, la LOVING FICTION

Chapitre 56 : Chapitre 56 de la Loving Fiction

1902 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 07/02/2020 10:52

Chapitre 56 :

[Dans la tête de Leïla.]

[J'étais persuadée que ce dîner allait mal tourner mais je ne pouvais pas refuser que mes filles rencontrent leur

grand-mère. Je les avais appelées pour les prévenir de ce repas forcé. Elles allaient arriver incésement sous peu. De son côté Samuel se préparait dans notre chambre, voyant qu'il n'était pas bien, pas comme d'habitude, stressé, je decida d'aller lui parler pour le rassurer, après tout, c'était ma mère !]

Leïla : (Qui arriva derrière lui et lui caressant son dos chaud qu'elle aimait tant.) Ça va aller, je serais là, ne stresse pas.

Samuel : C'est quand même la première fois que je rencontre quelqu'un de ta famille. A part tes filles mais je te rappelle pas la scène, j'avais fais mon connard.

(Leïla prena alors les mains du Samuel inquiet qui se trouvait en face d'elle.)

Leïla : C'était il a longtemps, tu as changé depuis, je suis persuadée que tu sera prendre sur toi, tu peux quand tu veux.

Samuel : Sauf si elle recommence avec sa religion et des dieux, mais de quel droit elle te juge !

Leïla : Il y a autre chose qui te tracasse, je le vois.

Samuel : J'ai peur que tu recules enfaite, toutes les personnes qui comptent pour toi n'approuve pas notre relation.

Leïla : Attend, attend ce n'est pas nouveaux ça, tu savais qu'en annonçant que l'on était au couple ça n'allait pas faire beaucoup d'heureux.

Samuel : Rien que mon père en est la preuve.

(Leïla s'asseya alors sur les genoux de Samuel pour y trouver une sorte d'assurance, de réconfort.)

Leïla : Je sais que ce n'est pas ça qui te cause du soucis, je vois qu'il y a plus que ça. Cela fait bien longtemps qu'on entend ce genre de critique mais tu n'avais pas réagis de cette sorte.

Samuel : Sauf que quand on dit que le bébé que tu portes n'est qu'une punition de Dieu c'est sûr que là je ne réagis pas pareil.

Leïla : Ok c'est ça je m'en doutais.

Samuel : Quoi ?

Leïla : C'est pour le bébé que tu te mets dans cette état la.

Samuel : J'ai peur que tu doutes, que tu regrettes.

Leïla : C'est plutôt toi qui regrette, tu as des doutes ?

Samuel : Non pas du tout au contraire, je suis précé de l'avoir dans mes bras.

Leïla : Moué.

Samuel : Quoi ?

Leïla : J'en suis pas si sur mais bon.

Samuel : (Se dégant de l'étreinte de Leïla.) Tu me crois plus maintenant.

Leïla : Vu comment tu réagis non tu vois.

Samuel : Je pense qu'on va arrêter la.

Leïla : Samuel ! Encore une fois tu recommences.

Samuel (Prenant un ton très énervés.) : Quoi ? Je recommence quoi ? Vas-y dis moi !

(Apparement les filles de Leïla avaient décidé d'interrompre la conversation, ou plutôt la dispute qui s'envenimait entre les futurs parents. Est-ce une coïncidence ?]

Soraya : Oh, on dérange ?

Leïla : (Prenant ses filles dans ses bras pour y chercher du réconfort.) Non laisse, on finira notre discution une autre fois.

Samuel : Ça va les filles ?

Noor : Mieux que vous à ce que je vois.

Leïla : Noor !

Soraya : Bon euh maman, on vient pour quoi ?

Leïla : Je... Enfin... Vous allez rencontrer votre grand-mère.

Noor : Quoi ?

Leïla : Elle est revenu comme ça cette aprèm, je vous avoue que je ne saute pas de joie.

Noor : À c'est pour ça que vous vous engueuler.

Soraya : Mais enfin Noor, ils n'ont pas à te dire ce qu'il se passe.

Leïla : Et puis même j'ai pas envie de gâcher cette ambiance. Vous nous aidez à mettre la table.

Soraya : Oui ! Allez vient nounouche !

(Une fois la table mise la sonnette retentit.)

Noor (tout éxcitée.) : J'y vais !

Bonjour, je peux t'appeller mamie ?

Monique : Alors c'est toi ?

Noor : Oui je m'appelle Noor !

Monique : Comment oses-tu ?

Leïla : Quoi ?

Monique : Comment ose-t-elle gâcher la santé que Dieu lui donne en fumant ce gâchis !

Noor : Euh qu'est ce que Dieu a avoir la dedans ?

Leïla : (Remarquant la présence d'un homme a côté de sa mère.) Alors c'est lui ton invité surprise ?

Monique : Oui et pour être franche avec toi, c'est ton père ! Noor et comment tu t'appelles ?

Soraya : Je m'appelle Soraya.

Monique : Très bien, je vous présente votre grand-père.

Leïla : Attend attend, vous vous êtes remis ensemble ? Comment tu peux le ramener sans rien me dire après tout ce qu'il nous a fait ?

Monique : Oh écoute, Dieu l'a pardonné.

Leïla : Tu arrêtes avec ta religion, je te parle de mensonge là !

(Samuel arriva derrière Leïla, lui qui n'avait rien osé dire jusqu'à maintenant posa une main sur son épaule et l'autre main sur son ventre, il la voyait tendue et décida d'intervenir, dans le calme cette fois-ci.)

Samuel : Je pense également que vous auriez pu la prévenir.

Monique : Je fais ce que je veux non ? Après tout c'est ma fille, vous n'êtes pas marier alors devant Dieu vous n'êtes que 2 personnes quelquonques, en aucun cas unifier par l'amour.

Samuel : Je ne pense pas avoir besoin de cela pour aimer votre fille.

Leïla : Bon maman, on parlera de ça après, on passe à table ?

Soraya : C'est partit.

(Une fois tout le monde à table.)

Soraya : Vous permettez que l'on vous pose quelques questions ?

Homme : Bien sûr Soraya !

Noor : C'est quoi votre nom ?

Homme : Je m'appelle Claude !

Noor : Et pourquoi vous êtes partit ?

Leïla : Noor !

Claude : Non mais laisse Leïla, c'est une bonne question !

A l'époque, Leïla avait un frère, Titouan. Il a malheureusement contracté un cancer à l'âge de 21 ans. Cependant nous n'avions pas les moyens à l'époque pour le soigner. Il nous a quitter à ce même age et notre couple en a très souffert. On s'était enfermé dans une sorte de bulle où l'on ne se comprenait plus. Il nous fallait nous éloigner pour mieu se retrouver.

(Leïla avait été très touchée, les souvenirs remontés, ce qui provoqua une sensation de vide absolu.)

Noor : Tu nous en avais jamais parlé maman !

Leïla : Non c'est vrai.

Soraya : Et c'est pour ça que tu es partit du foyer familial ?

Leïla : Pas exactement, je suis partit car je devais m'éloigner et faire mon deuil. A cette époque j'étais déjà avec votre père et nous sommes partit à Sète et la suite vous la connaissez.

Noor : Mais alors pourquoi vous ne vous parliez plus ?

Leïla : Disons qu'avec les convictions de maman, cela était impensable que j'ai votre frère si tôt.

Claude : Je suis désolé de raviver des souvenirs qui font mal de cette sorte. Désolé Leïla...

Leïla : C'est pas grave... On passe au plat ?

Samuel : Oui ! Laisse chérie j'y vais, te lève pas.

Claude : (Qui chuchote à l'oreille de sa fille.) Plutôt gentleman.

Leïla : Oui !

Claude : Vous vous êtes rencontrés où ?

Leïla : À l'hôpital.

Claude : Docteur ?

Leïla : Gynécologue.

Claude : C'est génial, et aussi pour les bébés que tu attends, j'ai appris ça. Félicitation Leïla ! Je suis content.

Leïla : Merci papa, malheureusement tout le monde ne partage pas la même joie.

Monique : Exactement, entre une enceinte et une qui se drogue !

Samuel : Ça vous plait de faire du mal aux personnes comme ça ?

Noor : Pour une fois qu'on est d'accord !

Claude : Monique ! On va pas repartir sur cette lancé.

Monique : Tu te rends compte ! Elle gâche sa vie. Cette vie que tellement de gens aurais voulu avoir, comme Titouan !

Leïla : Je t'interdis de mêler Titouan à ça, et tu n'as rien à dire, on en a parlé avec Noor quand à l'éducation de mes filles, j'y arrivais bien avant que tu sois là, je ne vois pourquoi ça changerait.

Monique : On en voit le résultat !

Noor : Nan mais elle se croit où elle !

Rémy (Qui n'avait pas osé intervenir jusqu'à présent.) : Je pense qu'on ferait tous mieux de se calmer et de manger, ça va être froid.

Leïla : Exactement !

Samuel : Bonne appétit.

(Une fois le repas fini, sans aucune encombre supplémentaire, Claude et Monique repartirent en direction de la chambre du Spoon, Rémy et Soraya prenèrent la direction de leur petit appartement et Noor alla se coucher. Il ne restait plus que Samuel et Leïla. Samuel revena de la salle de bain et vu Leïla qui faisait la vaisselle.)

Samuel : Laisse mon coeur, je vais la faire !

Leïla : Ça me détend.

Samuel : (Venant se placer à son dos et entourer ses hances de ses bras musclés.) Tu sais que c'est pas bon pour eux.

Leïla : Ça va je ne suis pas en sucre non plus.

Samuel : Et chérie j'ai rien fais moi. C'est pour toi que je dis celà.

Leïla : Tu as raison je suis à cran.

(La portant jusqu'au canapé, ce qui surpris Leïla.)

Leila : Samuel tu fais quoi ! Je sais encore marcher tu sais !

Samuel : (S'asseyant dans le fauteuil avec sa chère et tendre sur ses genoux.) Oui mais j'ai envie de t'avoir contre moi. J'ai une idée pour te relaxer et prendre du recul.

Leïla : Samuel, il est tard et je n'ai pas la tête à ça.

Samuel : Ah non mais c'est pas ça, même si ça ne me dérangerait pas ! Je voulais plutôt parler d'autres choses !

Leïla : De quoi ?

Samuel : Ça te dirai quoi de partir en Polynésie Française dans 5 jours ?

Leïla : Comment ça ?

Samuel : J'ai réservé nos billets, je savais que c'était ton rêve donc je l'ai fais.

Leïla : Enfin Samuel ça doit être hors de prix !

Samuel : Rien est trop cher pour vous mes amours.

Leïla : Mais Samuel ! Tu aurais pu me prévenir et je travaille moi ! J'ai mes filles encore, je peux pas dire je pars du jour au lendemain.

Samuel : J'ai tout prévu, Noor ira chez Soraya et Rémy en notre absence, pour le boulot mon père est au courrant, j'ai posé nos congés.

Leïla : Enfaite je suis obligée de partir ! Vous ne me laissez pas le choix !

Samuel : J'ai cru que ça te plairait !

Leïla : (Se leva et parta en furi dans la salle de bain.) Mais Samuel tu te rends compte, j'ai l'impression d'être une gamine de 12 ans qui n'est plus capable de faire 1 choix toute seule ou même être obligé de faire ce que tu veux.

Samuel : C'est le principe d'une surprise Leïla ! J'ai cru que tu aurais aimé ça.

Leïla : Non j'aime pas ça et j'ai jamais aimer ça. Ma mère a raison finalement, on ne se connaît pas totalement !

[Je détestais me disputer avec l'homme que j'aimais, surtout pour ça. J'avais conscience qu'il avait voulu bien faire mais ce n'était pas le moment. J'avais peur, peur que ma mère revienne et qu'elle mette la pagaille dans notre vie déjà assez compliqué comme ceci....]









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