Les parents sont toujours les derniers au courant

Chapitre 1 : Juillet 1914

370 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 08/11/2016 19:27

Un bébé.Une surprise.Une belle surprise.Une merveilleuse surprise.

Et peut-être aussi une nouvelle solution à leur problème. Une possibilité que… Enfin bon, une chance sur deux.

Mais une surprise considérable, quoi qu’il en soit.

Toutefois… ils étaient vieux. Trop vieux pour ça en tout cas, croyait-il. Et pourtant…

Il pensait que Cora… hmm, il ne voulait PAS penser à… à ces… ces choses-là. Il était un homme, et il y avait certains sujets qui le mettaient plutôt mal à l’aise.

Son enfant n’était pas encore né et lui avait déjà les cheveux gris, bon sang ! Quel âge auront-ils lorsqu’ils auront à trouver un époux ou une épouse à leur cadet ? Est-ce qu’alors on les prendra pour ses grands-parents ?

Lord Grantham regarda alors sa femme, et la trouva radieuse. Sans nul doute la plus belle femme au monde, se dit-il.

Et ils allaient être parents une fois encore. Et qui sait, cette fois… peut-être… un garçon ? Un héritier ? Bon, il avait déjà eu cette pensée à l’époque – toutes ces années auparavant – pour Sybil, alors il préférait ne pas trop espérer. Et maintenant, presque vingt ans plus tard, il n’échangerait aucune de ses trois filles contre un fils qu’il ne connaissait pas.

Quoi qu’il en soit, même si cela signifiait une fille de plus à marier, cet enfant serait un grand bonheur.

 — Nous pouvons nous estimer chanceux que notre enfant n’ait pas de nièce ou de neveu plus âgé que lui… dit-il à sa femme avec un petit rire.

Et à ces mots, Cora se rappela soudain l’ "incident turc".

En effet mon cher, très chanceux. Vous n’imaginez pas à quel point !

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