Myna DRACULA

Chapitre 7

Catégorie: G

Dernière mise à jour 08/11/2016 09:52

Ces mois de repos forcé m’avaient permis de me rapproché de Nik. Nous avions passé de long moment à discuter de tout et de rien.

 

Lorsque je pu enfin sortir, nous en avions profité pour faire de longues ballades à pied. Le cheval m’aillant été interdit pour quelques temps.

 

Au fur et à mesure, nos sentiments d’amitié, devinrent des sentiments d’amour.

 

Lors de notre dernière ballade, tandis que je me plaignais encore du fait que mon frère avait repris ses affaires, et s’absentais toujours autant, Nik me fit m’arrêter et me pris par la main. Puis sans un mot, il m’embrassa. Au premier abord, je fut gênée mais voyant que je ne résistais pas, il se fit plus insistant. Moi j’avais chaud aux joues et goûtais cet instant encore inconnu pour moi, avec plaisir.

 

Le téléphone portable de Nikola se mis à sonner et il se sépara de moi. Je retins un gémissement d’insatisfaction. Il décrocha, et raccrocha très rapidement.

 

-         Ton frère ordonne que tu rentres immédiatement. Mon père dit qu’il est très en colère.

-         Rentrons alors, fis-je déçu.

 

Il me pris par la main et nous commencions à descendre. Un souvenir me revint alors à l’esprit.

 

-         Au fait, tu ne devais pas partir ou un truc comme ça avant….

 

Nik me souris…

 

-         Un truc comme ça… Je devais partir aux Etats-Unis, une connaissance de mon père avait accepté de me prendre en stage dans son service, mais lorsque ‘’l’accident’’ est arrivé, j’ai préféré rester pour aider.

 

J’étais abasourdi, mais je n’eu pas le temps de dire quoi que ce soit, car il m’entraîna à sa suite vers la maison. Du coup mon esprit se tourna vers un autre sujet de questionnement : la raison de la colère de mon frère.

 

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En arrivant au château, Julie m’envoya directement au bureau de mon frère. Tandis que je montais les marches, je l’entendis dire à Nikola que la directrice de l’école avait appelé.

Je montais les escaliers lentement, le plus lentement possible, tentant de préparer je ne sais quel discours. Mais les mots refusaient de rester dans mon cerveau.

 

J’entrais dans le bureau et ce fut plus fort que moi, avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, je balançais tout : mon projet d’entrer à l’université, la proposition de la directrice de l’école de me faire passer des examens afin d’obtenir des notes et ….

 

-         Il n’en est pas question ! Son ton était posé et net, et en temps normal, ne souffrais aucune réponse.

 

Ceci dit, je lui répondit quand même.

 

-         Pourquoi ? Je trouve que c’est une bonne idée…

-         Et bien pas moi ! Te souviens-tu à quelle famille tu appartiens et sais-tu ce que tu es destinée à devenir ?

-         Oui…

-         Alors, tu comprend mon refus…

-         NON !

-         Je t’ai accordé le droit d’avoir quelques amis mortels, mais tu n’ira pas à l’université.

 

Tandis que je m’énervais, son ton restais on ne peut plus calme.

 

-         Et alors, qu’est ce que ça fait ? Je n’y peut rien si les nôtres sont condamnés à être des vampires. Je veux vivre une vie normale, mes amis sont partis ailleurs pour étudier. Quand ils m’ont demandé ce que j’allais faire, j’ai réalisé que j’aillais finir ici le reste de mes jours….

 

Mircea m’avais observé sans m’interrompre.

 

-         De toute façon, aucun de tous les arguments que tu pourra avancer ne me feront changer d’avis. J’ai dit que tu n’iras pas à l’université, point. Je n’aurais jamais dû accepter que tu t’acoquine avec des mortels. Avec toi c’est toujours pareil, quand on te donne la main, tu prend tout le reste. Si tu persiste, je t’enferme dans ta chambre jusqu’à ce que tu change d’avis définitivement.

-         Tu n’en a pas le droit ! Je m’écris

-         Eh bien, je vais le prendre le droit.

 

Son ton est toujours aussi calme, et si j’avais été raisonnable, je me serais arrêté, mais ma colère prenais le dessus.

 

-         Père et Mère auraient été d’accord, eux ! criais-je.

 

A ces mots, je pu jurer que Mircea palis d’avantage, puis rougit fugitivement, mais je n’eut pas le temps de finir mon étude qu’il me décocha la gifle la plus forte qu’il m’ait été donné de recevoir de tout ma vie puis il me cria d’une voix qui me vrilla les tympan :

 

-         tu n’es qu’une menteuse… et je t’interdit de proférer de telles paroles sur nos parents. Recommence et je te garantis qu’il ne restera pas grand-chose de toi pour le dire ! Maintenant, vas-t-en, je ne veux plus te voir, tu me dégoûtes !

-         ERREUR ! criais-je. C’est toi qui me dégoûte, tu me traite de menteuse, alors que je l’ai lu dans les journaux de nos parents.

-         Comment, oses-tu…

 

Avant qu’il ne puisse terminer sa phrase, je m’écriais :

 

-         Tu es vraiment buté, je te déteste, non je te hais !

 

Je sortis en claquant la porte, et me mit à courir. Mircea aurait pu me rattraper en un bon, mais il se maîtrisais, il voulais me laisser le temps de fuir sa colère. Alors qu’il étais sur le point de me rattraper, je croisais Sandor et Nikola et je me cachais derrière eux.

 

-         Eh là… Que ce passe-t-il ici ? Ne peut-on plus circuler sans se faire bousculer ?

-         Ceci ne te concerne pas Sandor, toi et ton fils, passez votre chemin…

-         Allez vous m’expliquer ce qu’il se passe dans cette maison, enfin…

-         A ta place, je laisserai le passage libre. Je ne vous veux rien à tous les deux, je veux seulement cette mijorée pour lui apprendre à respecter mes ordres et surtout à me respecter.

-         Je vois, écoute mon Prince, répondis Sandor.

 

Il choisissais le plus soigneusement possible ses mots, afin de ne pas froisser encore plus mon frère.

 

-         Toi et moi allons nous retirer dans ton bureau et tu vas te calmer et me raconter le problème. Nik va emmener Myna en bas et lui et Julie tenterons de la calmer, elle aussi. Allons Monsieur, suivez moi.

 

Puis se tournant vers Nikola :

 

-         Nik emmène notre jeune amie dans la cuisine. Avec ta mère, tachez de la calmer et de la faire dîner, ensuite elle ira se coucher.

 

Sandor pris le bras de mon frère, toujours très en colère, mais qui n’avais rien dit lors de l’intervention de Sandor, mais il se dégagea et me lança :

 

-         Tu as de la chance de les avoir trouvé sur ton chemin, la prochaine fois, tu ne t’en tirera pas aussi facilement. Je te garantie que si je te trouve sur mon chemin, je vais te mettre en pièce, et nous verrons si tu oses encore contester mes ordres, il serait plus sage pour toi d’éviter mon courroux ! Quoique la sagesse, ne soit pas l’une de tes qualités.

 

Nikola et Sandor se regardèrent, ils étaient consternés par les paroles de mon frère. Instinctivement, Nik passa un bras autour de mes épaules, plus pour m’intimer de me taire, de ne pas dire les mots fatals qui me brûlaient la langue tellement j’avais envi de répliquer, que pour me protéger. Car de toute façon, il ne faisait pas le poids, si Mircea voulais le tuer, il n’avait qu’à remuer le petit doigt.

 

Tandis que Nikola m’entraînais, je sentais dans mon dos le regard brûlant et venimeux de mon frère.

 

Dans la cuisine, mes nerfs me lâchent et je me met à pleurer et Nik me pris dans ses bras en me disant de me calmer. Au moment où il me lâchais, Justine entra dans la pièce et s’écria :

                  

-         Oh mon Dieu, mais que c’est-il passé ?

 

Je n’y comprenais rien, jusqu’à ce qu’elle prenne le bord de son tablier et me tamponne la lèvre. Je compris que la gifle de mon frère m’avais ouvert la lèvre, j’étais alors tellement énervée que je n’y avais pas fait attention.

 

-         Rien, dis-je en repoussant Justine, il ne s’est absolument rien passé.

 

J’avais envi de dire : C’est le monstre qui me sert de frère qui m’a fait ça ! Mais je ne dit rien. Justine regarda son fils, semblant lui poser silencieusement la question, et il lui répondit :

 

-         Elle s’est disputée avec Monsieur le Comte, et papa a réussi à faire en sorte qu’il ne la mette pas en pièce. Papa a dit qu’elle devais dîner et se coucher.

-         Mon Dieu….

 

Je sentais son trouble tandis qu’elle nous servit le dîner et nous passâmes à table. Nous avions terminé et j’aidais Justine à faire la vaisselle lorsque Sandor fit son entrée.

 

-         Enfin, tout est redevenu calme. Je ne sais toujours pas ce qu’il s’est passé, Mircea a refusé de me parler. Il m’a demandé de l’accompagné dans l’ancienne salle de musique. Il y a récupérer de vieux livres qu’il tenais avec autant de précautions que s’il s’agissait de vieilles œuvres d’art…

-         Les journaux, fis-je perdu dans mes pensées. Il est allé prendre les journaux…

-         Que s’est-il passé ? Demanda Sandor.

 

Je lui racontais alors tout ce qu’il s’étais passé sans omettre aucun détail. L’homme garde le silence afin de peser chacun de ses mots.

 

-         Tu sais Myna, je comprend ton envi de sortir de l’univers qui t’entoure. Tu t’es fait des amis hors de ton rang, tu te mêle au peuple, même ici, regarde, il est très rare que tu ne manges pas avec nous à la cuisine….

 

J’allais protester, mais il m’en empêcha en reprenant :

 

-         Je ne te juge pas, au contraire, je trouve cela très bien. Ton frère a accepté cela en pensant qu’il y aurait du changement quand tu grandirais, mais plus tu as grandi, plus tu t’es affirmé sur tes positions. Maintenant, il y a eu cet incident, et il veux te protéger.

-         Mais ce n’est pas en me mettant dans un cocon  protecteur, bien à l’abris, que je pourrais me défendre la prochaine fois qu’il y aura un soucis. Il n’a même jamais remplacé mon maître d’arme. Bien que j’espère qu’il n’y ai jamais de prochaine fois.

-         Je le sais bien, mais crois-t que tu étais obligée d’insister autant ?

-         Peut-être pas, mais lui, il n’était pas obligé de me frapper !

-         J’en conviens également, mais je trouve que vous avez chacun des choses à vous reprocher.

-         Je ne sais pas… Pourquoi il a réagit aussi mal quand je lui ai dit que j’avais lu les journaux de nos parents. Lui les a connu, toi aussi. Moi la seule chose dont je sache d’eux, c’est à quoi ils ressemblaient. Il ne m’en parle jamais.

-         Peut-être considère-t-il cela comme un sacrilège. Tu sais il a beau avoir deux cent ans, il n’avait jamais élevé d’enfant de sa vie.

-         Mais… et toi ?

-         Tu sais quand mon Maître et… Maman m’ont recueillis, Mircea ne s’occupais pas trop de mon éducation… Disons qu’il m’a sauvé la vie une ou deux fois d’une punition bien méritée, mais il me considérait plutôt comme une lubie de tes parents.

-         Vraiment ?

-         Oui… Je pense. Par contre, quand tu es née, il en a été autrement. Il avait vécu la grossesse, de ta mère. Inconsciemment, il savait que tu étais de son sang. Quand tu es née, il t’a aimé tout de suite. C’est tout juste s’il ne… enfin bref, quand tes parents sont parti pour leur voyage annuel, il ne pensait pas s’occuper de toi plus de quelques mois. Il a fait de gros efforts depuis que tes parents sont décédés. De plus, il a pris la décision de continuer à s’occuper de toi, de payer pour mes études, et de veiller sur moi… Ne me considérant comme rien d’autre qu’une lubie, il aurait très bien pu couper les ponts et me laisser me débrouiller tout seul.

-         Je comprend… Tu… Tu crois que je devrais lui faire des excuses.

-         Je ne sais quoi te répondre. En tout cas, inutile d’y penser ce soir, il est beaucoup trop en colère pour les entendre. Tu devrais aller te coucher, nous verrons demain.

 

Sandor se leva et pris dans une armoire scellée, une petite boite qu’il me tendit en disant encore :

 

-         Avant de te coucher, applique ce baume sur la rougeur, cela t’évitera d’avoir un bleu trop voyant.

 

J’ouvris le pot, et senti le baume à l’intérieur. Je fronçais les sourcils. Cela ne sentais vraiment pas bon du tout.

 

-         Ce n’est pas un truc de médecin ça, hein ? Fis-je.

 

Sandor me souris.

 

-         Non, tu as raison. C’est une vieille Tzigane qui me l’a donné, il y a bien longtemps.

-         Pourquoi ? Demanda Jim.

 

Les joues du médecin s’empourprèrent un instant, puis il décida de répondre tout de même.

-         Quand j’étais jeune, un an de plus que toi, à peu près Myna, j’avais tendance à refuser l’autorité de Mam… Mère… J’évitais ce genre de comportement quand mon Maître était dans les parages, j’avais déjà reçu deux avertissements de sa part, et il m’avais promis que la prochaine fois, il n’hésiterais pas à me donner une correction mémorable, malgré mes dix-huit ans.

 

Sandor s’arrêta pour boire quelques gorgées d’eau. Justine posa ses mains sur les épaules de son mari, qui embrassa ses doigts. Puis il repris son récit.

 

-         Un soir, je me suis énervé pour une futilité, j’ai dit des choses horribles à Mère. Je les ai regretté immédiatement. Malheureusement pour moi, mon Maître se trouvais sur le pas de la porte du salon où nous nous trouvions. Avant que j’ai pu demander pardon, il a marché droit sur moi, et il m’a giflé en me disant : « Celle-ci c’est pour avoir fait pleurer ma femme ! ». Il m’a alors pris par le bras pour me ramasser. Sa gifle m’avais fait valser à terre. Et je sentais la chaleur d’un tison sur ma joue. Il m’a entraîné en direction de la bibliothèque. Comme je résistais, il m’a pris sur son épaule, tel un vulgaire sac de pommes de terre.

 

Ce souvenir semblais dur pour lui. Il bu encore quelques gorgées d’eau. Il pris sa femme sa femme sur ses genoux et cacha son visage dans son cou un instant. Enfin il repris.

 

-         Quand nous sommes arrivés dans la pièce, il a ordonné à son fils qui se trouvais là, de sortir. Son ton devais être sans appel, même pour lui, car il m’a regardé d’un air de s’excuser de ne pouvoir me venir en aide. Mon Maître m’a lâché sur le tapi, j’avais atterri durement et il me dit : « Tu oses faire souffrir ma femme. » Je me souviens de ses gestes et de ses paroles comme si c’étais hier. Il a croisé les bras et a repris. « Ai-je besoin de te dire que je ne tolèrerais cela ni de toi, ni de personne ? » Il me fixais les sourcils levés. « Vous me torturez » affirmais-je. « Ah vraiment ? Comment et depuis quand ? » me demanda-t-il. J’avais envi de hurler. De dire Pardonnez-moi, mais au lieu de quoi je lui dit que je le détestais. Il ne pu s’empêcher de rire, puis il baissa la tête, les doigts repliés sous son menton, sans me quitter du regard. Enfin il claqua des doigts. Un froufroutement me parvint de la pièce attenante. Je regardais dans cette direction, j’étais stupéfait. Une longue badine arriva en glissant à terre, comme poussée par le vent, elle se tordit, se retourna, s’éleva pour retomber dans la main du Maître. Derrière lui, les portes se fermèrent, le verrou glissa dans son logement avec un claquement métallique sonore. Je reculais sur sol. « Te fouetter va être un véritable plaisir » me déclara mon Maître, un doux sourire sur les lèvres, le regard presque innocent. « Allez-y, criais-je. Je vous déteste. Je suis un homme et vous refusez de le reconnaître ». L’air supérieur, gentil, mais nullement amusé, il s’approcha de moi, m’attrapa par les cheveux et me jeta face contre le sol. Démon ! m’exclamais-je. « Maître » rectifia-t-il, très calme. Son genou vint se loger au bas de mon dos, puis la badine s’abattit sur mes cuisses. Un cri de douleur m’échappa, mais je serrais les mâchoires. Lorsque les coups suivants me cinglèrent les jambes, je ravalais me plaintes, j’étais furieux de m’entendre lâcher parfois un gémissement involontaire. Fou de rage je luttais pour me redresser, poussant en vain des deux mains contre le tapis. Le moindre mouvement m’étais impossible. Le Maître  m’épinglais du genou tout en me battant sans une hésitation. Il continua ainsi jusqu’à ce que je le supplie d’arrêter. A ma grande surprise il a obtempéré. D’un geste, il a ouvert les deux battants de la porte et Mère est entré. Elle a voulu se précipité vers moi mais il l’a arrêté. Le Maître m’a fait mettre à genou et m’a fait lui demandé pardon. Elle s’est agenouillé près de moi et m’a prise dans ses bras. Le Maître l’a relevée doucement, avec tendresse et m’a ordonné de sortir. Il ne voulais plus me voir sur son chemin. J’ai obéi et inconsciemment je me suis mis à divaguer vers le camps Tzigane qui s’était installé dans la cour intérieure. Je me suis assis près de l’un des feu et une vieille femme, une guérisseuse, qui a rendu son âme à Dieu depuis quelques années, s’est assise à côté de moi et est resté sans rien dire pendant un long moment. Puis elle m’a dit : « Le Prince est bien fâché ce soir ». Sans me soucier des larmes qui coulaient sur mes joues, je l’ai regardée dans les yeux, puis elle a posé sa tête sur ses genoux et j’ai pleuré, comme jamais je n’avais pleuré depuis mon enfance. Quand je me suis calmé, elle m’a donné cette petite boite et m’a envoyé me coucher. Nous n’avons jamais reparlé de ce soir là.

 

J’étais abasourdi. Je gardais le silence un bon moment.

 

-         Il t’a battu, lui dis-je. Mais tu le vénère encore plus.

-         Je l’avais cherché. J’ai voulu éprouvé ses limites aux dépends de… Mais crois-moi, après ce soir là, je ne leur ai plus jamais manqué de respect.

-         Tu as eu de la chance, fit la voix de mon frère depuis l’encadrement de la porte de la cuisine. Un siècle plus tôt, il t’aurais fait baiser les pieds de Mère.

 

Lorsqu’il baisse les yeux sur moi, Mircea semble être en proie à un combat intérieur, il reste silencieux un moment puis dans un cris qui me fait sursauter, il me jette :

        

-         Qu’est ce que tu fais là ? Monte te coucher, et que je ne te vois pas redescendre, sinon gare à toi ! Demain nous aurons quelques points d’éthique à régler !

 

Humblement je baissais la tête, malgré ma furieuse envi de lui envoyer une réplique venimeuse, mais je n’en ai plus la force et je reprend simplement :

 

-         Oui Mircea. Bonne nuit tout le monde.

 

Tandis que je me levais, Nick s’écria :

 

-         Attend, je monte avec toi, je vais voir si les jumeaux vont bien.

 

Il me suivis jusque en haut l’escalier, puis il me pris par les épaules pour me réconforter, des larmes s’étaient remises à couler. Il resta quelques instants avec moi, puis je luis dit de s’en aller, de peur que mon frère n’en prenne ombrage et ne trouve un moyen d’envenimer les choses.

 

J’entre dans ma chambre, je verrouille la porte, et bloque le passage souterrain de la cheminée. Cela ne l’empêchera pas d’entrer, mais lui fera comprendre qu’il n’est pas le bienvenu en ces lieux.

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