Un nain vaut mieux que deux nains tu l'auras

Chapitre 1 : Un nain vaut mieux que deux nains tu l'auras

Chapitre final

4345 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 29/01/2024 19:31

Cette fanfiction participe au Défi d’écriture du forum Fanfictions .fr : Chroniques d’antan (janvier – février 2024).



La taverne sentait la pisse. L’odeur des plus acides reflétait parfaitement le caractère parfumé des meilleures bières de l’établissement. D’aussi loin que je me souvienne, se délecter de ce nectar de chiottes faisait partie de notre vie à nous autres, les nains. L’absence de lumière de la cité souterraine avait sérieusement dû nous obscurcir la caboche pour qu’on boive encore ce vomi liquide... Mais ça ne faisait que confirmer les convictions de Bhelen : il était grand temps que nous cessions de mépriser les surfaciens. S’habituer au ciel au-dessus de nos têtes ne serait pas plus difficile que de descendre dans les tréfonds, affronter les hordes d’engeances qui pullulent.

 

               « Encore à te saouler, Satir ?

 

               — Que veux-tu que je fasse d’autre ? »

 

A part aller taper des monstres et lécher les bottes des nobles ? Non pas qu’une seule de ses propositions m’attirait.

 

               « Je sais pas, travailler par exemple ? Depuis que tu es aux archives, tu passes ton temps à la taverne. Tu sais que le roi n’aime pas les fainéants.

 

               — Peut-être. Mais le roi n’aime rien de toute façon.

 

               — T’as pas tort. Fais juste en sorte que ce ne soit pas toi en particulier qu’il n’aime pas », rétorqua le nain, réaliste. 

 

Qu’il m’emmerdait avec sa morale.

 

               « Assieds-toi plutôt que de me putréfier la barbe.

 

               — Ca y est, tu vas me prendre la tête avec tes histoires ? Je te préviens, si mon permis d’expédition est confisqué, tu me devras dix souverains.

 

               — C’est tout ce que je peux te souhaiter ! Aller combattre des engeances à longueur de journée, c’est pas une vie.

 

               — Satir ! La force est la fierté des nains. Combattre les engeances, c’est notre devoir.

 

               — … Peut-être. Mais les humains commencent déjà à descendre avec nous. Et bientôt, nous accueillerons des elfes. Les temps changent. Avant, nous affrontions les engeances car elles menaçaient nos cités. »

 

C’est qu’il me donnait soif le bougre. J’avalai une ou deux petites chopes et repris.

 

               « Maintenant, nous les affrontons pour défendre le royaume. Ferelden ne tombera plus sous la coupe de l’archidémon et de ses engeances.

 

               — Ah… soupira longuement mon interlocuteur. Tu me fatigues. Surtout quand t’as raison. Ces histoires d’Enclin, de bataille contre les forces du mal, les héros, on s’en fout un peu. Nous, on boit, on se bat, et on forge. C’est comme ça qu’on a toujours vécu. Il y a pas besoin de savoir ce qu’on affronte et quand est né le truc morbide qu’on matraque.

 

               — Tu crois ? ajoutai-je après une gorgée. Je t’ai déjà raconté l’histoire du Haut Ulrahn ?

 

               — Merde… Serveuse, quatre bières ! »

 

Il s’assit en face de moi. Le fond de la taverne paraissait bien calme par rapport à l’agitation permanente de la grande salle. La pierre qui constituait les murs, comme partout dans notre belle cité d’Orzammar, acceptait rarement que les sons la traversent.

 

               « Quatre ? Au moins six, non ? Trois chacun, ce sera pas de trop.

 

               — Va pour six. J’en paie quatre. Et tu me dois dix souverains si mon chef me trouve ici et que je peux plus trimer.

 

               — Marché conclu ! »

 

L’histoire d’Ulrahn… C’était une longue histoire que j’avais trouvée consignée au Façonnat, le centre névralgique de la culture naine et le dépositaire de ses mémoires, mais aussi mon lieu de travail.

 

Tout commence à la surface…

 

               « A la surface ? Tu te fiches de moi, c’est un nain ou c’est pas un nain ?

 

               — Pour une fois que tu réfléchis. Ecoute-moi plutôt. »

 

Tout commence à la surface, au cercle des mages…

 

               « Au cercle des mages ?! Il y a plus de doute, c’est pas une histoire de nains.

 

               — La prochaine fois que tu m’interromps, je te bois ta bière. »

 

Le spectateur interloqué avait apparemment pris la menace très au sérieux. Il se tut et on ne l’entendit presque plus jamais.

 

 

L’histoire du Haut Ulrahn commença à la surface, dans la tour du cercle des mages, lieu de vie autarcique de la plupart des apprentis qui devaient apprendre à contrôler leurs pouvoirs. La tour était à la fois le bouclier et la prison de ces jeunes personnes discriminées pour leurs différences et leurs origines obscures. Parmi celles-ci, Cielda représentait un espoir timide, perdue dans les livres à longueur de temps. L’humaine asociale ne manquait guère de connaissances, au contraire de ses compétences balbutiantes. Sous la responsabilité directe du premier inquisiteur – le plus haut gradé de tous les mages —, elle constituait toutefois une archiviste et un stratège hors pair. Son goût prononcé pour la lecture, malgré une absence de maîtrise pratique, faisait d’elle une candidate idéale pour la gestion du cercle, haut perchée dans la tour. Cielda avait donc trouvé la place qui lui convenait auprès du premier inquisiteur.

 

               « … Mouais. Et donc, il est où le nain ?

 

               — Merde de chattemite, arrête de m’interrompre ! Si je te dis qu’elle était belle à en faire tomber le roi, tu préfères ?

 

               — C’est un début… », marmonna-t-il en s’enfilant le fond de sa première chope.

 

La jeune humaine remplissait son rôle à la perfection. Les règles du cercle symbolisaient sa passion et son devoir. Pourtant, certaines choses dépassaient sa compréhension. Un jour, alors qu’elle patrouillait aux abords du lac qui isolait la tour du reste du monde, elle aperçut une transaction de lyrium. Le minerai bleu, translucide, portait en son sein une source d’énergie inépuisable pour les mages. Il était cependant de notoriété courante qu’ils n’en avaient pas besoin pour lancer des sorts ; simplement, la pierre leur permettait d’étendre leurs pouvoirs de façon exponentielle, moyennant un risque incommensurable. Quoi qu’il arrive, le lyrium ne se trouvait que dans les tréfonds sous la surface, hors de portée du commun des mortels… Sauf de celui des nains. Nains qui ne rechignaient pas à aider discrètement certains pratiquants contre finance.

 

La rencontre fut instructive. Cielda prit conscience de la marche du monde, elle qui ne connaissait presque rien d’autre que les murs et les étagères. Elle avait tenté de s’interposer entre les nains et les apprentis dissidents. Ils ne lui en voulurent pas. Qu’aurait-elle bien pu faire ? Les uns, railleurs, maîtrisaient mieux que quiconque la puissance d’un commerce fleurissant ; les autres, rebelles, avaient conscience du prix de la vraie liberté. Tous les mages n’adhéraient pas au principe de la tour et ne cherchaient pas de prison dorée. Ils devaient ainsi se doter de leur propre bouclier, pour se passer de la prison et lutter contre le monde extérieur qui les discriminait.

 

               « Ouais, d’accord. Et c’est quand que ça sert qu’elle soit belle ?

               

               — J’essaierais de t’étriper si je savais pas que t’attends que ça, rétorquai-je décontenancé. Tu veux la fin ?

 

               — Bah balance, j’ai sacrément avancé ma deuxième bière et on en a que trois. Que la Pierre me retienne si j’ai plus de bière pour écouter tes mièvreries !

 

               — Bon, en gros, elle a forniqué avec l’un des nains et ils ont eu un gosse. C’était Ulrahn.

 

               — Quoi ?! Attends, j’ai pas tout suivi là. D’où ça sort ?

 

               — Tu voulais la fin, oui ou merde ? Tu vas m’écouter maintenant ?

               

               — Ah je veux, ouais. »

 

Contrairement à la plupart de nos semblables, le personnage était d’une honnêteté sans pareille. Il forgeait au service de la maison royale depuis deux décennies comme l’un des meilleurs ouvriers de sa génération. Malgré ses prouesses, le bougre avait du mal à tenir la maison. En tant qu’enfant de forgeron, il n’avait pas d’habitation attitrée dans le quartier noble, réservée aux seules familles de sang noble, et poursuivait donc sa vie au marché d’Orzammar. Ses clients le rémunéraient grassement… Seulement, il utilisait tout son or en livres et images de la surface. Les ouvrages coûtaient initialement peu cher, cependant l’acheminement jusque sous terre et les difficultés à les écouler rendaient le commerce difficile. La seule parade trouvée par les fournisseurs surfaciens fut paradoxalement d’augmenter leurs prix : le bien désormais destiné aux maisons nobles se vendait peu, mais représentait un symbole de richesse, sauf pour notre bon Tog, qui se ruinait là-dedans. Le nain aux épaules larges, à la voix rauque et au marteau expérimenté rêvait de la surface plutôt que des tréfonds. Résultat, il menait quelques expéditions clandestines, dont l’une des plus répandues existait sous la forme du trafic du lyrium.

 

Suivant le commandant avide, il faisait d’une pierre deux coups : voir de ses propres yeux le ciel du monde l’émerveillait ; la rémunération complémentaire, elle, l’enrichissait pour mieux s’en informer.

 

               « Et c’est comme ça qu’il a rencontré Celdia ? supposa le spectateur.

 

               — Ah tu vois que tu t’intéresses un peu ! Ton cerveau est pas complètement rongé par la pisse qu’on nous sert. Oui, c’est comme ça qu’il a rencontré Celdia. Les deux passionnés de livres ne manquaient pas de se voir à la moindre occasion. Il lui apprenait les us des nains et des pratiques du monde extérieur tandis qu’elle lui enseignait la marche des étoiles, de la nature, de l’Immatériel…

 

               — Ouais. Et ca a duré combien de temps ? s’interrogea-t-il suspicieusement, l’accent brut plus prononcé que d’habitude.

 

               — … Quelques années. Deux ou trois. Evidemment, il n’est pas facile de duper la vigilance des guerriers nains. Or, l’interdiction de rallier la surface, sous peine de se voir séparer de la Pierre et rétrograder aux rangs les plus bas de la société, n’épargne personne. Lorsqu’il fut découvert que Tog arpentait la surface en secret, ses parures lui furent retirées. Puis le trafic de lyrium mis au jour, sa tête tomba d’un coup de hache. Mais Cielda portait déjà leur enfant.

 

               — Ah oui, ce bon vieux Ulrahn ! Bon, c’est pas six bières qu’il fallait commander. Serveuse, six autres chopes s’il vous plaît !

 

               — Aaah, ça me motive ! Allez, va. Pour Ulrhan !... »

 

Le jeune nain naquit discrètement, dans la tour du cercle… Cielda mit au monde le petit accompagnée de quelques personnes de confiance, qui furent surtout présentes pour étouffer les cris derrière une puissante barrière magique. La dame d’ordre de la tour des mages tenait en priorité que son accouchement ne se sache pas. Sa douleur passait en second : la volonté dont elle faisait preuve protégerait cet enfant, quoi qu’il en coûte.

 

Elle savait choisir son entourage et l’affaire ne fut pas ébruitée. Peu connaissaient son secret… L’enfant fut élevé dans les quartiers de Cielda, partageant la culture de sa mère et l’envie de découverte de son père. Le risque encouru n’avait pourtant rien d’anecdotique : tout un chacun avait conscience qu’un nain ne pouvait apprendre la magie. Leur forte résistance aux effets du lyrium et aux sorts faisaient d’eux des guerriers exceptionnels… et des érudits médiocres. Qui plus est, son père ayant été relégué aux Taudis, les quartiers pauvres d’Orzammar, Ulrhan ne pouvait y retourner. Privé de talent et privé de peuple, le jeune nain n’avait plus que sa mère et lui-même. Sa vie tenait au silence.

 

Son vingt-deuxième anniversaire marqua la fin et le début de son existence. Cielda venait d’avoir cinquante ans. Pour un nain, cela ne signifie qu’une bribe de temps, pour un humain, c’est le début de la vieillesse. Ses traits se creusaient petit à petit, sans discontinuer, ride après ride. La vigueur intarissable de son esprit pâtissait désormais de ses manques pratiques : comment, en effet, se faire obéir lorsque la majorité de ses compétences étaient impalpables ? La stratégie, la réflexion, le savoir… Tant de choses si utiles et si futiles à la fois. Le premier inquisiteur, approchant de sa fin, avait l’obligation de choisir un successeur. Or, le premier inquisiteur ne pouvait pas être sous-estimé. Il représentait ses semblables. Les templiers protégeaient les mages, mais ils les surveillaient. Ils doutaient des mages. Les humains se méfiaient des mages. Les elfes craignaient les mages. Les nains ne voyaient en eux qu’une source de revenus. La figure principale du cercle avait la responsabilité de paraître forte et dominante pour faire taire les peurs et les menaces. Cielda, en dépit de ses qualités, ne possédait pas ces traits. Elle ne serait jamais première inquisitrice de la tour des mages.

 

Ulrhan, quant à lui et comme tous les enfants, désirait avec contradiction le bonheur de sa mère et le sien. Les murs de la tour avaient perdu leurs dorures, ne restait plus que la prison. A l’inverse, la femme dont le statut dépérissait n’y voyait plus que le bouclier, et pas l’enfermement. L’expansion vigoureuse du temps qui passe les menait inexorablement à leur séparation. Un jour, las de l’immobilité des livres, Ulrhan partit. Cielda n’avait qu’une seule possibilité : l’encourager avec une tristesse dissimulée, elle qui ne pouvait plus feindre ni l’énergie de la jeunesse ni l’autorité d’un père. Le monde attendait son fils.

 

Il s’échappa par une nuit claire, comme la plupart des nuits sur le lac Calenhad. Jamais un templier n’aurait ignoré un bateau provenant de l’île. Alors, subrepticement, le jeune enfant profita du genre de transactions qui avait mené à sa naissance. Il se mêla au cortège des nains ayant troqué leur lyrium contre des souverains, puis s’enfuit discrètement une fois l’autre rive atteinte. Le cœur fragile qui lui avait été légué se serrait à l’idée d’abandonner son parent, mais moins qu’en abandonnant ses rêves. Et puis, désormais, il devait se comporter comme un forgeron, un guerrier ou un noble : comme l’un des siens. Cependant, l’idée ne lui plaisait guère… Il ne portait pas en haute estime la cité qui avait écrasé son père pour des principes vieillissants. S’il voulait revoir Orzammar, il allait devoir accomplir un exploit qu’aucun autre n’avait encore accompli. Les étoiles qu’il observa ce soir-là, plus belles que toutes celles qu’il avait pu observer au travers de la petite fenêtre, plantèrent en lui la passion nécessaire. En une fraction de nuit, son amour ardent pour l’exploration fut conforté et rasséréné.

 

               « Attends, attends Satir.

 

               — Quoi ? On était bien partis là. Qu’est-ce t’as encore ?

 

               — Il y a presque plus de bière. Et encore, tu fais que parler, j’ai bu la moitié des tiennes.

 

               — Qu… T’as dit quoi là ?! Oh chattemite de mes deux ! Si on se connaissait pas depuis longtemps, je t’aurais mis un coup de hache.

 

               — Aaah ouais désolé, mais c’était tentant. Tu faisais que baragouiner encore et encore, elles me regardaient avec leurs petites anses là, j’ai pas résisté…

 

               — Oooh, bah si c’est comme ça !... Bah Ulrhan il a parcouru tout Ferelden à son époque, les cités de Dénérim, les forêts de Bréciliane, les dorsales de givre, la forteresse d’Ostagar, il a tout vu !... Et puis il est enfin rentré à Orzammar après des décennies de voyage.

 

               — Oh beh prends pas la mouche, elle était bien ton histoire. Reprends du début, allez.

 

               — Mon cul ouais ! Tu sais quoi ?! Il est rentré à Orzammar, et on lui a coupé la tête !

 

               — Quoi ?! Fichtre de nains !

 

               — ‘Te le fais pas dire ! Il a été intégré dans la cité, il a annoté tous ses récits, les moindres recoins de notre belle région, tous les bidules inconnus. Après quelques semaines, il a dessiné la première carte exhaustive de Ferelden ! Si ça, c’est pas de l’exploit… Il fut nommé Haut !

 

               — C’était vraiment un Haut ?!

 

               — Oui, un héros nain, une légende vivante !

 

               — … Attends, j’ai jamais vu sa statue au Panthéon, remarqua-t-il suspicieusement.

 

               — Eh non ! Le Façonneur de l’époque, second de sa génération…

 

               — Le second Façonneur ! Lui, je le connais. Lui, c’est une légende ! Malgré les siècles, sa statue est aussi propre qu’au premier jour.

 

               — Oui. Il ne voyait pas la nomination d’Ulrhan d’un très bon œil. Mais Ulrhan était devenu Haut, et même la personne la plus importante des mémoires naines n’avait pas son mot à dire. Il s’arrangea pour faire remonter ses origines à la surface, même si son statut était censé annuler ses soucis héréditaires, puis complota pour qu’on crût que son haut fait — la carte de Ferelden — ne venait pas de lui.

 

               — Oh, bougre de cochard. C’est vrai ce que tu dis là ?... demanda-t-il en jetant un œil aux alentours. Baisse d’un ton Satir, je tiens à ma tête.

 

               — Quand Ulrhan fut enfin destitué, continuai-je en chuchotant, et crois-moi qu’il en faut des efforts pour destituer un Haut, le second Façonneur s’appropria sa carte de Ferelden. Parmi tous les pourris que comptent les nains, personne n’aurait soupçonné un Façonneur, censé être le gardien de nos mémoires… Il fut nommé Haut à la place d’Ulrhan, et le pauvre gars fut exécuté.

 

               — Bah… Bah ça alors, merde. Mais tu tiens ça d’où ?

 

               — J’ai retrouvé un tome dans le Façonnat. Le bouquin était sérieusement planqué derrière une combinaison, faut croire que j’ai eu de la chance.

 

               — Mais tu t’es pas demandé pourquoi le scandale avait pas encore éclaté après des siècles ? Idéaliste de pacotilles. Allez, on a rien entendu. Et fais profil bas quelque temps, moi je retourne bosser.

 

               — Bon, d’accord, mais enfin, commençai-je en buvant ma dernière gorgée, elle t’a plu mon histoire ?!

 

               — Ah beh, c’était bien sympa ! Ca change. Pas envie de crever, par contre.

 

               — Si tu veux pas crever, la prochaine fois, bois pas mes bières.

 

               — Rhaaa allez fais pas ta tête, désolé pour ça.

 

               — Bon, la buvade est finie. Il est grand temps qu’on retourne bosser. »

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