Dragon Ball : Saiya-jin

Chapitre 19 : Astres et Constellations

1223 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 26/06/2022 23:14


Lieu- Autre Monde- Extérieur-Chemin du serpent


Le conseil enfin achevé, Gohan, Kibitoshin, le Vieux Kaiôshin et Maître Kaiô prirent la décision de rentrer ensemble en empruntant le chemin du serpent.


- Je suis surpris que tu aies pris une décision aussi radicale au sujet de ton avenir. Je m’en veux que les provocations de mon camarade t'aient glissées dans cet amas de soucis.


- Ne vous en faites pas Maître Kaiô, la décision que j’ai prise est une décision qui me tient à cœur.


Le regard anxieux que jeta Kaiô dans le vide montrait qu’il n’était pas tout à fait convaincu. L’attention qu’il avait dédiée à la Terre lui avait appris que ce jeune garçon n’était pas comme son père, il n’aimait pas se battre. Le voir au milieu de ce conflit le chagrinait tellement qui fit tout son possible pour l’en dissuader :


- Hm… Mais que feras-tu si je te disais que ton groupe d'amis n'a pas rejoint Namek sain et sauf. Le vaisseau qui les transportait pour une raison qui m'est totalement inconnue à exploser, séparant le groupe en deux parties, l’androïde et ton frère d’un côté et le groupe de Piccolo de l’autre. Pendant que ton petit frère a disparu dans l'univers, le groupe de Piccolo essaya vainement de raisonner Oragan. Ainsi, Ils ont pris conscient qui n'avaient pas d'autres choix que d'en finir avec lui avant que le 9e jour se lève tout en espérant que Goku et Végéta retrouvent la vie, chose qui n'est pas arrivée.


- Combien de temps me faudra-t-il pour maîtriser cette technique ?


Le vieux Kaiôshin qui était resté silencieux jusqu’à-là prit enfin la parole :


- Au moins huit ans pour les deux trous. Au fait, est-ce que tu peux me rappeler ton nom, mon petit ?

- Huit ans tant que cela !?


- Huit ans, c’est une longue période pour un humain. Nous, qui sommes des divinités n’avons pas la faculté de comprendre ce que cela représente pour toi. Cette période est suffisante pour que l’oubli engloutisse tout ce que tu avais bâti à la sueur de ton front. Ton amour pour Videl, ton laboratoire, tes expériences, tes études, tout cela à la possibilité de voler en éclat si tu passes ces huit années ici.

- Vous avez raison Maître Kaiô. Cependant, si nous n’agissons pas maintenant, ce futur pour lequel je me suis donné tant de mal n’existera plus. J’ai appris de mes erreurs passées, à présent je suis un adulte, il est de mon devoir de ne pas les répéter. Je n’ai plus envie de voir le sang des gens qui me sont chers couler avant d’agir.


Le Kaiô de la galaxie du Nord ne s’attendait pas à une réponse aussi sage du fils de son grand ami. Son avis sur la situation n’avait point changé, mais il respectait chacune des paroles que ce gamin devenu adulte venait de prononcer. Alors, Kaiô n’insista pas plus avec la décision qu’avait prise Son Gohan. Kibitoshin ayant obtenu exceptionnellement la permission de se rendre sur Terre pour lui ramener toutes les affaires dont il avait besoin, fit un aller-retour en un temps éclair. Il eut même le temps de prévenir Videl de sa longue absence à venir et contrairement à ce qu'avait pensé Gohan, elle n'avait à son encontre que des mots forts de motivation. La force transmise par ce message le poussa à se rendre directement à l'endroit tant évoqué lors de la réunion.


C’était beaucoup plus impressionnant qu’il ne l’avait imaginé. Ce qu'ils appelaient trous était en réalité une faille à travers laquelle on y voyait les diverses lumières dont regorgeaient l'univers. Avide d’en savoir plus, Gohan enleva délicatement son télescope de sa boîte. Il se donna une bonne quinzaine de minutes afin de préparer tous ses réglages et il convia bien évidemment à cet évènement Kibitoshin, Maître Kaiô et le Roi Enma. Tous les trois assis dans le ciel de l’Autre-Monde, ils attendaient avec impatience les informations de Gohan qui profitait du temps d’acclimatation de son instrument pour leur faire un petit cours sur l’astrologie. Alors quand les préparatifs furent enfin prêts, il pratiqua ce qui leur avait annoncé. Il chercha d'abord à se repérer dans le ciel en se focalisant sur les mouvements des astres et la reconnaissance des constellations et des alignements. Étrangement, il était impossible pour lui de glaner la moindre information, il était totalement déboussolé. Toutes ces soirées consacrées à l’observation du ciel depuis le toit de la Capsule Corporation ne lui servaient à rien. Néanmoins, lorsqu'il s'intéressa davantage aux amas de nébuleuses, il remarqua un détail qui l'estomaqua. Croyant que son esprit lui jouait des tours, il appliqua un grossissement supérieur à son télescope. Il ne rêvait pas. Un immense vaisseau à la forme singulière se déplaçait lourdement dans l'univers. Ils étaient clairement trop loin pour qu’il puisse déchiffrer d’autres d’indices, mais une chose était sûre, ce vaisseau se dirigeait droit vers eux. Le demi-Saiyen retira doucement son œil d’étonnement et resta muet quelques instants. Le petit groupe à l’arrière, voyant bien qu’il avait vu quelque chose de surprenant, lui posa la question. Il leur souffla simplement : « Ils arrivent ». Le Roi Enma se jeta d’inquiétude sur le chercheur pour observer de quoi il s’agissait. Pendant qu’il regardait à travers l'appareil, Gohan continua son propos en estimant qu’ils arriveraient dans l’Autre-Monde au minimum dans cinq ans.


Au même moment, un conseiller du Roi surgit dans la pagaille, le visage dégoulinant de sueur et dévoila l’apparition de deux nouvelles failles aperçues en Enfer. Huit années c’était long, pourtant avec la quantité de problèmes qui s’emboîtaient Gohan comprit qu’il les sentirait peut-être s’écoulaient plus rapidement qu’il ne le devait. Il fut aussitôt sollicité pour l’investigation de ces failles qui n’avaient en apparence rien d’étrange, à l’inverse de la première. À peine, il eut fini qu’on lui rappela de respecter ses obligations et de se rendre immédiatement au Paradis afin d’entamer son entraînement. Le vieux Kaiôshin qui avait le nez plongeait dans ses revues pour adultes, semblait avoir oublié leur séance. D’un pas hésitant, Gohan essaya de se faire remarquer auprès de lui, sans pour autant le déranger dans sa lecture.


- Venir réclamer l’apprentissage d’un vieil homme comme moi sans avoir en retour l’amabilité de lui orchestrer un rendez-vous avec une jeune demoiselle. Voilà donc la vie de martyr à laquelle je suis condamné, dit-il en balayant les pages de sa revue.  


Message de l'auteur :


Gohan est un des seuls personnages de Dragon Ball que je n'apprécie pas vraiment. Mais je prends vraiment du plaisir à l'écrire !

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