Dragon Ball : Saiya-jin

Chapitre 21 : Les Mercenaires de l'Espace

881 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 29/06/2022 19:13

Lieu- Autre-Monde- Extérieur

Quelques instants avant que Gohan ne laisse exploser sa colère. La faille au-dessus du Palais de l’Autre-Monde venait d’être franchie par un vaisseau spatial qui s’encastra poussivement dans les chambres supérieures du Palais. Les individus responsables de cet incident entamèrent tranquillement une discussion depuis le toit du vaisseau.


- Je dois te féliciter pour ton atterrissage Bido. Tu nous as habitués à bien pire, complimenta le plus petit d’entre eux.

- J’avais tellement hâte d’arriver ! Quinze ans qu’on court après cet or ! Lui confia le grand moustachu.

- La récompense est enfin à notre portée, nous sommes les premiers arrivés, ajouta un troisième.

- Vu la fortune que j’ai dépensée dans ce vaisseau, c’est tout à fait normal qu’on arrive les premiers. Bon ! On ferait mieux de se mettre au travail, préconisa le deuxième.


- Ah oui ? Et à quel travail vous faites référence ? Demanda Paikûhan qui posa ses talons sur leur vaisseau. Peut-être que je peux vous aider.


Avec le regard d’un être qui se plaît à répandre le sang, celui des trois individus qui était armé d’une épée retira nonchalamment la lame de son fourreau. Son partenaire moustachu, qui secmblait plus âgé, apaisa ses ardeurs en montrant plus de délicatesse.


- C’est vrai que tu pourrais nous aider. Nous cherchons l'être le puissant dont vous disposez.

- Quoi ? Vous avez fait tout ce chemin sans une meilleure description ?

- Pas de meilleure description que la puissance.

- Si tu le dis. Et qu’est-ce que vous lui voulez à cet homme ?

- On va le ramener chez nous dans le but d’être vendu.

- Être vendu pour quoi faire ?

- Qui sait ? Ça ne concerne que notre employeur.

- Il n’est pas très futé votre employeur, se moqua Paikûhan qui commençait à retirer ses vêtements. Comment vous êtes censé ramener quelqu’un qui vous est supérieur ?

- Certainement parce que c’est notre métier ?


Lieu ??? Extérieur ??? Intérieur ???


- C’est que je commence à avoir faim moi, se plaignit un premier. On n’a pas arrêté de marcher.

- La ferme ! Tu m’empêches de me concentrer, répondit un second.

- Quoi ? T’as pas faim toi ?

- Tu vas me rendre fou ! J’aurais préféré disparaître qu’avoir à te supporter !

- Tu ne crois pas que tu y vas un peu fort ? Regarde !

- Imbécile, nous sommes plongés dans le noir ! Qu’est-ce que tu veux que je voie !?

- Devant nous ! Tu ne l’aperçois pas cette lueur grise ?


Il avait raison, une lueur grise, fine comme un fil de soie se dandinait devant eux. Ses balancements dynamiques lui donnaient l’impression d’être un objet en vie. C’est pourquoi celui qui fit la réflexion de sa présence tenta de le découvrir en l’attrapant. Aussitôt, une trappe s’ouvrit à leurs pieds, les faisant s’écraser dans un endroit où ils n’avaient jamais mis les pieds. Un peu sonnés par la chute, ils se remirent difficilement sur leurs appuis. Et l’obscurité dans laquelle ils avaient été plongés s’était finalement dissipée.


- Qu’est-ce que tu fais à poil ? S’amusa le premier.

- Mais c’est toi qui es tout nu ! Riposta le second.


Une fois son sérieux reprit, le premier individu balaya la zone du regard. Elle avait été modelée par le désordre en personne. À part le gris et le noir, aucune autre couleur ne coloriait son portrait. On prenait les vivants pour des cadavres et les cadavres pour ce qu’ils étaient. Ils en fourmillaient tant dans les montagnes et les marécages que ces lieux n’étaient que des toiles peignaient de sang obscur. Au centre de ce sinistre espace s’instrumentaient cependant quelques mouvements de vie. Puisque chacun à leur tour, des corps s’abandonnaient dans ce gouffre qui possédait l’allure d’un trou noir. Par curiosité et pas seulement, l’un de nos individus se dirigea vers ce précipice. Même de plus près, il ne comprenait pas. Tout cela était vide de sens. Une femme accompagnée de son enfant s'apprêtait à se jeter dans cet abîme sans aucune hésitation. Ses congénères à l’arrière eux non plus n’émettaient pas la moindre réaction. Par une bonté bien plus forte que sa peur de l'étranger et par la force de son bras, il les intercepta. Subitement, les deux corps entrèrent en état de transe et hurlèrent en chœur qu’ils « méritaient la mort et que la mort les méritait ». La froideur de leur enveloppe se proliféra sur la sienne et le contraignit à les laisser chuter. Cette glaçante expérience en travers de la gorge, il retourna ensuite auprès de son partenaire.   


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