Dragon Ball Super - Hit : le passé secret

Chapitre 7 : Promis

854 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 14/07/2025 21:17

Hit le suit tout de même, il sent qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Il sait que Cidal habite à même pas cinq minutes de chez lui, au pire s'il le perd de vue ou s'il ne se passe rien il pourra simplement rentrer chez lui ensuite.


Cidal marche devant lui, assez doucement et les bras ballants, comme quelquefois. Il s'arrête à un feu rouge, Hit le voit parler seul mais n'entend pas ce qu'il dit.

Après quelques minutes, Hit se rend compte que Cidal ne semble pas aller chez lui et hésite à arrêter de le suivre car il commence à s'éloigner.

Il se rend sur un pont en longeant le trottoir. Hit est sur le point de renoncer à cette poursuite mais il capte tout à coup que Cidal pourrait chercher à se suicider. Non... Il se dit qu'il est parano, que tout ça est ridicule. Sauf que Cidal s'arrête au bord du pont et regarde le paysage du lac et de la ville. Ça le conforte dans son pressentiment, il semble décidé à en finir à un moment ou à un autre.

Hit marche plus vite mais furtivement, il ne veut pas surprendre Cidal, le pousser à sauter, ou quoi que ce soit. Il est dans son dos. Cidal saute.


Cidal est au sol, les yeux fermés. Mais il n'est pas mort, rattrapé par Hit. Cidal ouvre les yeux, il voit Hit avec un air très grave. Il pousse un cri d'étonnement, se débat et sort de ses bras.


Cidal : Fils de pute ! Pourquoi tu m'as suivi ?


Hit : C'est plutôt toi l'enfoiré ! Comment oses-tu me promettre un lendemain si c'est pour te suicider lâchement ?!


Cidal : ASSEZ ! Tu me connais pas, ni moi, ni ma vie, si je veux en finir avec cette vie c'est mon droit putain !! Est-ce que tu le comprends ça ?! Ou tu es trop centré sur toi même ? Tu crois parce que T'ES heureux tout le monde L'EST !??


Hit : Personne est toujours heureux, mais ce n'est pas une raison d'abandonner la partie. Tu n'as qu'une de vie, pourquoi tu veux renoncer ? Tu crois j'en ai pas connu des galères, la misère, le désespoir. Hein ? TU CROIS JE L'AI PAS CONNU ?


Hit s'est emporté tellement fort que les automobilistes le dévisagent.


Hit : ENCULÉ, J'EN AI RIEN À FOUTRE. TU DOIS CONTINUER. TU VEUX TOUT GÂCHER, DONNER RAISON À CETTE SOCIÉTÉ, CETTE VIE, CES RICHES ? OU TU VEUX TE BATTRE JUSQU'À LA FIN, TOUT FAIRE POUR CHANGER TA VIE ? TU PEUX ÊTRE HEUREUX !!


Hit se tait un instant, se retient de pleurer, tout ça le déprime profondément.


Il reprend : TU PEUX. SI MOI JE L'AI FAIT, SI JE SUIS HEUREUX MAINTENANT APRÈS AVOIR ÉTÉ LE PLUS MALHEUREUX, TOI AUSSI TU PEUX.


Hit ferme ses yeux et laisse entendre des sanglots. Il se cache les yeux pour essuyer une larme.

Cidal fond en larmes. Il ne sait plus quoi dire ni quoi faire. Ils restent silencieux pendant un instant, se fixant avec tellement de mélancolie.


Cidal (assis) : Tu as raison. J'ai merdé... Merde et merde... Tu m'as sauvé... Ça fait depuis des années que je suis suicidaire. J'ai envie d'en finir avec tout ça. J'ai perdu ma mère quand j'étais petit à cause de la drogue. Mon père depuis est alcoolique. Il est violent envers moi, envers ma sœur et a perdu toute sa joie de vivre. L'enfance me manque tellement... Je suis devenu ce que je détestais, un drogué. J'en voulais tellement, MAIS TELLEMENT, à ma mère d'avoir sombré dans les drogues. Mais regarde ce que je suis devenu.


Hit est étonné mais rassuré que Cidal se confie à lui. Tristement, il se reconnaît dans ses mots : lui aussi, il est devenu ce qu'il détestait : un criminel.


Hit : Tu devrais partir de chez ton père. L'environnement tendu dont tu souffres ne va pas t'aider.


Cidal : Je sais... Mais je viens d'arriver à l'organisation et j'ai jamais travaillé avant, je n'ai pas assez d'argent pour assumer un foyer.


Hit : T'inquiète, c'est pareil pour moi. Sois endurant, d'ici un an je pense que tu auras les moyens de sortir de chez ton père. N'hésite pas à aller voir des médecins aussi pour traiter tes addictions. Tu sais, avant d'être assassin j'étais un dealer. Des mecs dépendants à la drogue, j'en voyais tous les jours. Donc je sais de quoi je parle, ce sont des merdes qui rendent tarés, obsédés et à l'ouest.


Cidal : Je le sais bien que c'est mal... Arrêter ça me semble impossible... Mais je vais me donner du courage. On m'avait encore jamais parlé comme ça. Même parler aussi longtemps à quelqu'un, ce n'est pas arrivé depuis longtemps.


Hit (souriant) : Toi aussi tu es solitaire ? Crois moi on a plus en commun que tu ne le penses.


Ils se relèvent, se serrent la main et s'en vont. Hit le raccompagne chez lui, puisque sa maison est sur le chemin.


Cidal : Allez à demain, vraiment promis cette fois.


Hit : Promis.

Laisser un commentaire ?