[Nathaniel][Castiel] La passion des Amants Maudits

Chapitre 3 : Partie 1 Chapitre 3: La ballade amoureuse

3508 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 13/03/2019 20:10



On était dimanche. Aujourd’hui, pas d’escarpins noirs, ils portent malheur je crois. J’appréhendais un peu la soirée chez Castiel. Il voulait détruire Nathaniel, ça se voyait. Mais celui-ci n’y prêtais pas trop attention. Nath était toujours insouciant et courtois, j’avais du mal à le cerner.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas vue mes amis, je ne pouvais pas ne pas venir par peur ! J’allais profiter du fait d’être entourée de gens qui m’appréciaient. Et pour l’occasion, j’ai choisi de mettre ma robe préférée : une longue robe rouge en forme de sirène, à épaules dénudées et manches longues. Le rouge de la roba allait parfaitement avec mon teint clair, mes cheveux noirs et ma bouche rouge. Je me fis un léger smokey eyes, pour avoir des paupières un peu fumées. La robe était moulante sans me rendre vulgaire, et c’est pour ça que je l’appréciais tant. De la dentelle était présente par touches, suivant le rond du décolleté, donnant un aspect plus glamour à la tenue. Pour les accessoires, je me contentais de mettre un collier ras-de-cou de velours noir, avec une perle blanche pendant au milieu. J’étais prête ! Je fixais ma montre : il était minuit. Je n’étais pas en retard, mais tout de même pas à l’heure. Je détestais arriver trop tôt aux soirées.

Quelqu’un toqua à la porte. J’ouvris, et Nathaniel, en costume, me fit face. Il avait une chemise blanche, avec une cravate rouge, accompagnée d’une veste cintrée ébène sûrement taillée sur mesure. Je n’avais pas les mots.

-Nath ça te vas super bien ! lui dis-je en souriant

-Merci, dit-il en me montrant son profil rosit. Tu es juste sublime…

Il me tendit une rose justement… rose. J’acceptais la robe, puis rapprochais mes narines de celle-ci. Elle était si parfumée.

-Je voulais t’en offrir des rouges, car le rouge est une couleur qui te correspond… Ou bien une blanche car elle symbolise pour moi la pureté de l’affection, et la sincérité. Finalement, je pense que l’entre-deux, le rose, est la meilleure couleur car c’est une louange à ta féminité et ta douceur, Rima.

J’écarquillais les yeux de surprise. C’était tellement adorable, que j’en perdais ma voix. Cela changeait tellement du comportement de Castiel… Le portrait qu’il brossait de moi me sembla cependant idéalisé. Depuis quand une boxeuse était-elle féminine ?

-Nath, je ne sais pas quoi te dire, c’est adorable. Je n’ai rien fait pour toi, alors que toi tu fais des efforts sur tous les points. Je n’ai pas encore eu l’occasion de te remercier pour le restaurant, ou bien de t’être occupée de moi, de m’avoir emmenée à l’hôpital, d’ailleurs je ne t’ai même pas encore remboursée ! Excuse-moi, je ne me sens pas vraiment à la hauteur.

Nathaniel me sourit, et m’approcha de lui. Je sentais son parfum léger de nouveau. Citronnelle, jasmin… Je me sentais si petite blottie ainsi contre lui. 

-Tu n’as aucunement besoin de me remercier, Rima. Pas de ça entre nous, veux-tu ? Pour l’hôpital, si ça peut te rassurer, ma mère est médecin, c’est elle qui t’as soignée. Ne te tracasse pas pour des détails sans importance. Mais par contre…

Il releva mon menton pour que je puisse le regarder dans les yeux. Sa voix était devenue plus sérieuse.

-… je t’interdis de dire que tu n’es pas à la hauteur. Que tu ne sois pas consciente de ta valeur me transperce, et je sais que c’est sûrement dû à des hommes comme Castiel. Promets-moi de ne plus jamais te faire du mal comme ça.

Il s’éloigna légèrement de moi pour me voir hocher de la tête. Je n’avais pas la force de parler, bercée entre ses bras tendres.

-On peut y aller je pense, dis-je dans les vapes.

Il me proposa son bras. Je l’acceptais en rougissant.

-On y va ! s’exclama-t-il avec entrain.

Nous marchâmes bras dessus bras dessous jusqu’à chez Castiel, plus comme de bons amis que comme des amoureux. Autour de nous j’entendis murmurer « ils sont trop beaux ensembles… », des « tu crois qu’ils sont en couple ? » et des « le beau gosse blond est adorable ! ». Jamais des inconnus n’avaient manifesté autant d’intérêt à mon égard… Après tout, mes traits étaient assez classiques. Nez fin, grands yeux noirs, bouche bien dessinée et puis basta. Mignonne plus que belle. Le comble ! Mais je prenais toujours soin de moi par contre. Je prenais le temps de me coiffer, de me faire des masques, et de me maquiller pour des sorties. Enfin bref, cet intérêt soudain des gens me perturbait.

Nous nous achetâmes des glaces en route, avec cette chaleur c’était nécessaire. En plus ma robe était longue, et tenais plutôt chaud. Puis nous arrivâmes finalement chez Castiel. Il habitait une maison moderne en plein quatorzième arrondissement. C’était un joli deux cent mètres carré, plutôt agréable dans l’ensemble. Car oui je connaissais bien sa maison. On entendait une musique punk raisonner dans tout de quartier… dans tous les cas on n’aurait pas pu se louper.

-C’est ici, lui dis-je en désignant la porte.

-Je pense avoir compris, dit-il ironiquement.

-C’est nouveau ce sarcasme ! dis-je en le taquinant.

Il allait rentrer quand je le pris par le bras subitement. Ma poigne était sans doute trop ferme, car il me lança un regard interrogateur.

-Je t’ai promis de ne plus me faire de mal tout à l’heure… A toi maintenant de me promettre que tu ne cèderas pas à ses provocations.

Il sembla réfléchir. Il comprit tout de suite que je faisais allusion à Catiel.

-S’il te plait, insistais-je.

Il soupira longuement, puis me dit :

-Je te le promets.

Ça se sentait que je lui avais arrachée cette promesse de ses lèvres. Mais tant pis, il s’est engagé maintenant. Je le pris par le bras et courut vers l’entrée en lui disant avec joie que j’allais lui présenter tout le monde. Et là, on découvrit l’ambiance typique des jeunes qui venaient d’avoir (ou pas) leur BAC. Même en août on ne se lassait pas d’être délivrés de cette corvée. Alcool, boissons rafraîchissantes, musique forte à s’en éclater les tympans, et lumières perçantes dans l’obscurité. Quand Nathaniel est moi arrivèrent dans le salon où se déroulait la fête, ma robe se mit à luire, attirant tous les regards, et jouant le rôle d’indicatrice de ma présence. Tous mes amis se précipitèrent vers moi sans plus attendre.

-Rima, je suis si heureux de te revoir ! s’exclama Alexis en me prenant dans ses bras.

Dans cet élan d’amour, ma main se détacha du bras de Nathaniel.

-Mais laisse-là respirer ! s’exclama Kentin. Elle est blessée t’as pas remarqué ? D’ailleurs tu m’avais promis de m’expliquer Rim.

Alexis s’étrangla de surprise. Il me prit par les épaules et me bombarda de questions :

-Comment tu t’es fait ça ma pauvre Rima ? Je parie que c’est ces brutes de boxeurs ! S’en prendre à une fille aussi fragile que toi, c’est inadmissible. Tu vas laisser poser le plâtre longtemps ? Mais tu n’avais pas une compétition ou un truc du genre ?

J’éclatais de rire en voyant son regard inquiet. Iris accourut vers moi accompagnée de Rosalya.

-Tu peux m’expliquer ce qui t’es arrivé Rima ? demanda Rosalya en écarquillant les yeux.

Je n’arrivais pas à placer ne serait-ce qu’une bribe d’explication. Et je ne pense pas qu’ils étaient disposés à m’écouter avec cette musique-là.

-Vous allez laisser Rima parler oui ? cria Iris le plus fort possible pour se faire entendre malgré la musique.

-Mais on dirait que tu es bien accompagnée Rima ! s’exclama Rosalya en apercevant Nathaniel.

Il s’était un peu retiré et tenait son coude avec sa main, attendant patiemment qu’il y ait moins de monde. Il se sentait plutôt mal à l’aise, et ça me rappelais mon sentiment de mal être lors de notre premier rendez-vous. Il avait été là pour moi, et moi je me devais être là pour lui. Je scindais la petite foule en boitillant pour pouvoir rejoindre Nath. Surpris, il se laissa faire et je le conduisis vers mes amis.

-Les gens, voici Nathaniel, un ami à moi ! On s’est rencontrés au concours général de mathématiques et littérature. Je tenais à vous le présenter.

Il secoua la main en guise de salut, en croisant à peine leurs regards. Qu’est-ce qui lui prenait soudainement… ?

-On ne sait toujours pas ce qui est arrivé à ton pied, soupira Kentin.

-Oh lala mais je suis juste tombée, c’est tout ! râlais-je.

Tout le monde fit un « oh » long et appuyé, comme pour compatir de cette blessure ridicule…

-Moi c’est Rosalya, se présenta mon amie Heureuse de faire ta connaissance, notre Rima n’a pas l’habitude de nous présenter des gens aussi intelligents qu’elle.

-Tu exagères ! soufflais-je à l’intention de mon amie.

-La plaisir est partagé, répondit Nath en souriant.

-Tu as le droit de te sentir important, il y en a plus qu’un qui rêverait d’être à ta place. Au fait moi c’est Armin, et le garçon aux cheveux bleus c’est mon frère jumeau.

-Les écoutes pas ils sont bizarres, dis-je mal à l’aise avec un rire forcé.

-Fais pas genre Rima, c’est ton nouveau copain non ? ajouta Armin

-Qu’est-ce qui te fais croire ça ? tempérais-je en rougissant.

Nathaniel se mit à rire devant mon air gêné, et rassura tout le monde en disant :

-On n’en est pas encore là.

Un autre « oh » long et appuyé sortit de nouveau, suivi d’un fou rire général. Ça y est, nous ne faisions tous plus qu’un ! Nathaniel devenait de plus en plus à l’aise à mesure qu’il rencontrait mes amis. Nath connaissait désormais Iris, Rosa, Castiel (à sa plus grande joie), Kentin et les jumeaux. Lysandre n’avait malheureusement pas pu venir. Au fur et à mesure que le temps passait, c’est comme si Nathaniel avait finalement fait partie du groupe depuis toujours… C’était une sensation étrange, c’est comme si dans un autre monde, finalement on s’était tous connus au même moment, et Nath avait toujours été là.

La musique rythmée était si entrainante que je ne pouvais attendre plus longtemps, je voulais m’élancer et danser comme jamais ! Je proposais à Nathaniel de venir avec moi mais il préférait rester encore un peu à discuter avec Armin. Le reste des gens me suivirent et on commençait tous à danser sous la musique pop funk. Puis passèrent nos groupes préférés de rock : Led Zeppelin, Queen, Arctic Monkeys, Guns and roses… Les perles de la musique. Je me déhanchais, me laissant totalement aller à cette musique fauve. Je ne sentis pas le regard de Nathaniel posé sur moi à mesure que mon corps se mouvait de manière provocatrice sous ses yeux ébahis. Mes cheveux noirs lâchés accentuaient ma folie, et cette robe ne m’as jamais attiré autant de regards.

Même Castiel, non loin de là, ne réussissait à me quitter des yeux. Il était aux bras de cette fille à demi-nu… Debrah. Elle aurait pu être mignonne sans ce caractère démoniaque et ce corps dévoilé sans aucune gêne. Elle portait une sorte de crop top en sky noir, accompagné d’un short moulant de la même couleur. Un maquillage tape à l’œil allait de pair avec ce look endiablé. Je ne l’appréciais pas, après tout c’est à cause d’elle que j’ai perdu Castiel. Mais elle ne m’empêchera pas de passer un bon moment. Sa position cambrée pour qu’on ait un œil sur son décolleté plongeant me dégoutait.

La musique ne ralentissait pas, mais j’étais trop fatiguée pour continuer à danser. Après je ne sais combien de musiques vibrantes, je rejoignis Nathaniel, que j’avais perdu de vue depuis un moment. Il était là, seul, dégustant son vin rouge, une jambe fléchie posée contre le mur, et ses cheveux nonchalamment repoussés vers l’arrière. Mon cœur rata un battement. Ce costume lui allait décidemment trop bien. Quand il me vit son visage s’illumina.

-Heureux de te revoir, dit-il avec ce sourire qui me faisait fondre.

-Ça va tu ne t’ennuies pas trop ? demandais-je un peu inquiète.

-Pas le moins du monde, me rassura-t-il. J’ai continué à parler avec Iris, Armin, puis Rosa, puis Alexis…

Il s’approcha de moi, et mit derrière mon oreille une mèche qui barrait mon visage. Je rougis instantanément. La musique changea subitement de registre, pour laisser place à un slow. Et les baffles laissèrent couler doucement Stairway to Heaven de Led Zeppelin. « Ça sent le coup monté par Iris ça », me dis-je intérieurement. Nathaniel prit ma main et me demanda :

-M’accorderiez-vous cette danse gente dame ?

Me prêtant au jeu du protocole, je répondis après avoir fait une courbette :

-Avec plaisir cher damoiseau.

On éclata de rire, et j’acceptais le bras qu’il me proposait. Il m’amena au milieu de la piste, où il guida mes pas. Les siens étaient calculés au millimètres près, les miens anarchiques…

-Je dois vous avouer que je suis une piètre danseuse, dis-je en riant pour cacher ma gêne.

-Pourtant je n’ai pas réussi à vous quitter des yeux quand vous dansiez telle une reine.

Mes joues prirent feu. J’étais trop proche de lui, j’avais peur de l’embraser tellement je brûlais. Sa main d’homme posée sur ma taille me faisait fondre. Ses yeux, son parfum, son corps… je pouvais m’abandonner totalement à lui, là tout de suite. Et cette pensée m’angoissa.

-J’aime beaucoup Led Zeppelin, dis-je en paniquant.

-Ne serait-ce pas un anachronisme… ?

-Haha, oui, que dis-je ! Excusez ma maladresse.

-Ne vous excusez point.

-Bien sûr, excusez m… dis-je en me mordant la langue pour m’empêcher de me ré-excuser.

Nathaniel éclata de rire puis me sourit avec tendresse. Il s’arrêta un instant de danser.

-Vous voulez arrêter de…

Ma voix fut coupée par le baiser brûlant que posa Nathaniel sur mes lèvres. Je fermais les yeux, ne le repoussant pas. Nos lèvres se touchèrent, se frôlèrent, s’embrassèrent. Ses lèvres se mêlèrent aux miennes dans un méli-mélo de sensations nouvelles. Parfums exotiques. Gout fruité. Le temps s’arrêta en hommage à cette manifestation de l’amour. Ce baiser enflammé est éternel.

Il s’éloigna de moi pour me laisser respirer, en même temps que notre musique se tarissait dans l’espace. J’espérais que mon regard suffirait à lui expliquer à quel point il était important pour moi. Et je pense qu’il comprit.

Loin de nous, Iris et Armin se firent un high five en s’exclamant : « Mission accomplie ! »

Comme dans un rêve, j’entourais mes bras autour de son cou.

-Merci, lui soufflais-je au cou

Je sentis sa peau s’électriser. En passant ma main sur son bras, je sentis tous ses poils hérissés.

-Merci à toi, répondit-il en plaçant ses mains chaudes sur ma taille.

Je ne vis rien venir.

Rien.

J’aurais dû lui crier de fuir, de partir loin d’ici.

Ou peut-être que je n’aurais jamais dû lui demander de venir. Mais c’était trop tard. Sans même que je me doute de quoi que ce soit, Castiel vint ficher son poing de boxeur sur le visage parfait de Nathaniel.

-Nathaniel ! criais-je à m’en arracher les cordes vocales.

-Ça, c’est pour avoir touché à Rima ! expliqua-t-il

Nathaniel était à terre, la lèvre éclatée, son sang coulant par terre. Castiel s’approcha de lui avec cette aura menaçante. La musique était en total désaccord avec l’atmosphère, et les slows mielleux continuaient d’être diffusés. Castiel s’apprêta à lui donner un second coup de poing, et je tentais tant bien que mal d’arrêter le mouvement. Je pense que même si je m’étais accrochée à son bras tel un koala il aurait réussi à lui foutre un poing sur la face. Il lui donna son second coup, sans même sentir que je lui tenais le bras en lui suppliant d’arrêter. Tout le monde lui criait de cesser. Je vis le sang gicler à flots.

-Et ça, pour l’avoir fait sous mes yeux, connard ! cracha Castiel.

La haine de celui-ci n’était cependant toujours pas tarie. Il voulait se jeter sur lui tel un chien enragé, mais sans même m’en rendre compte, je me mis sur Nathaniel, les larmes plein les yeux.

-Arrête ça, suppliais-je en sanglotant. Tu n’as pas le droit.

Castiel regarda ma mine déconfite avec dédain. Il accrocha mon regard, en tentant de me transmettre toute la haine qu’il avait de Nath, de moi.

-Eloigne-toi, me dit la voix douce du jeune garçon que je protégeais.

C’était un ordre. Ça ne lui ressemblait pas. Je balbutiais un « mais » sans réelle consistance, mais sous son regard insistant, je me levais.

-Castiel, réglons ça en duel, fit-il en essuyant le sang sur son visage.

-Parfait, on va bien rigoler, dit en souriant Castiel.

Comment ai-je pu aimer un jour quelqu’un comme Castiel ?

-Nath ne fais pas ça ! criais-je en m’accrochant à sa chemise.

Je ne pouvais pas le laisser faire. Le laisser faire ce serait le laisser se faire tuer. Je ne voulais pas le perdre maintenant, alors que tout semblait si beau...

-Laisse-moi régler ça, ne t’inquiète pas pour moi Rima.

-Bien sûr que je m’inquiète, m’exclamais-je en pleurant dans ses bras. Tu ne peux pas me faire ça, tu n’as pas le droit ! Tu mourras !

D’un geste ferme, il m’éloigna de lui.

-Si tel est mon destin… Allons à la forêt, dit-il en s’adressant à Castiel, là où personne ne pourra nous voir et où je pourrais enterrer ton corps en paix.

Tout le monde écarquilla les yeux. Le répondant de Nath était cinglant. Castiel grinça des dents, et serra les poings jusqu’à ce que ses phalanges blanchissent.

-Que personne ne nous suive ! rugit-il. On revient très vite.

Debrah fixait la scène de loin avec une nonchalance agaçante. Je ne la supportait pas !

Castiel et Nath sortirent de la maison en même temps que mon cœur se brisait en miettes. Iris accourut vers moi, en me prenant dans ses bras.

-Ne t’inquiète pas, Apollon est un grand garçon il s’en sortira. C’est même un Dieu dans la mythologie !

Je sanglotais toujours comme une enfant.

-Quel rabat-joie ce Castiel ! s’exclama Alexis.

-Ce n’est pas le moment de rire, dit Armin.

Je ne pouvais pas laisser Nath se faire détruire sans réagir. Je séchais mes larmes rapidement.

-Je vais les rejoindre, dis-je à Iris pendant que les jumeaux se chamaillaient

-Mais t’es cinglée, je ne te laisserais jamais y aller.

-J’y vais ! Par pitié ne me suis pas. C’est ma faute si la situation est aussi grave, je vais tout arranger.

Sans même attendre la réponse d’Iris, je courais comme je pouvais avec mon plâtre vers la petite forêt qui nous faisait face. « Je dois les rattraper à temps ! » me dis-je intérieurement.

 

 

 

 

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