La Traque

Chapitre 3

Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 05:20

Chapitre 3

Quelques paquets duveteux couvraient les paysages en flottant allègrement autour d'eux. Ses yeux se perdirent un instant dans l'immensité du ciel et son esprit se détacha momentanément de ses profondes inquiétudes. Il sentit Emily remuer à côté de lui et se tourna vers elle. Elle relisait attentivement le dossier sur son iPad – inutile technologie que leur avait apportée Garcia -, s'attardant apparemment sur le sort d'Alexa. Evidemment, tout avait été différent avec elle et Prentiss le sentait.

Si les autres victimes s'étaient contentées de l'humilier, elle, elle l'avait manipulé et trahi… Elle méritait autre chose, bien pire…

Ses poings se serrèrent un instant.

Il avait préparé à l'avance ce qu'il allait lui faire subir, étant –à ce moment- encore certain d'avoir le contrôle de son corps et de son esprit… Il pensait que c'était l'excitation du premier meurtre qui l'avait poussé à être aussi brouillon, que cette ivresse inconnue l'avait tout simplement aveuglé.

Il avait eu tort.

A peine l'avait-il fait souffrir et endurer la plus cuisante des hontes – le viol - que l'hôte avait repris le dessus. La colère l'avait submergé et le besoin de voir son sang couler était devenu omniprésent.

La souffrance ne lui suffisait plus… Il désirait la voir morte, lui arracher le cœur comme elle avait brisé le sien… Ce à quoi l'hôte aspirait, était devenu primordial pour Spencer.

A partir de ce meurtre, il avait compris qu'il n'avait plus aucun contrôle : quoiqu'il fasse, une partie de lui pouvait prendre les rênes quand bon lui semblait et lui imposer une certaine vision des choses.

Mais en ce moment, la partie sombre de son esprit était silencieuse et imperturbable. Elle semblait méditer, attendre le bon moment pour sortir les crocs et infliger le coup fatal à certaines personnes. Reid était crispé par cette absence qui tombait plutôt mal : il avait besoin de se sentir épaulé, guidé, même par ses instincts les plus sombres. Il soupira un peu et plia nerveusement le coin du dossier qui se trouvait sur ses genoux. Il lança ensuite un regard suspicieux à Morgan qui échangeait quelques mots avec Hotch.

Il n'entendait pas ce qu'ils se disaient mais redoutait le pire. Morgan pouvait à tout instant le trahir et raconter ce qu'il savait à leur patron. Hotch était beaucoup plus objectif et détaché que lui et verrait rapidement clair dans son jeu.

Il comprendrait et tout serait fini.

Il ne pouvait permettre qu'une telle chose arrive.

Il s'était en effet promis de tuer les personnes qui l'avaient fait souffrir et d'éliminer toutes personnes qui lui barreraient la route… Cependant pouvait-il s'attaquer à Derek, à son ami, pour protéger ses secrets ?

En une seule phrase, son collègue le conduirait à sa perte… Lorsque Morgan arrêterait de se voiler la face, lorsque tous les éléments commenceraient à pointer du doigt le benjamin de l'équipe, son ami finirait par avouer aux autres la vérité.

Garcia chercherait peu avant de tomber sur l'histoire entière et la honte le couvrirait à jamais… Rien n'était enterré assez profond pour que l'informaticienne, persévérante et bien trop brillante, ne trouve aucune trace de cette turpitude.

Spencer sentait ses mains devenir moites… Machinalement, il caressa les cicatrices qu'il portait aux poignets pour se calmer. Lorsque l'horreur serait dévoilée au grand jour, ses amis l'arrêteraient et il verrait la déception dans leurs yeux.

La prison ne l'effrayait pas outre mesure. Le poids de la honte et le fait de ne pas avoir réussi à tuer toutes les personnes qu'il abhorrait, par contre, étaient inadmissibles à ses yeux…

Reid observa discrètement Derek qui continuait à discuter avec Hotch. Il s'imagina un instant en train d'égorger son collègue et fut surpris de ne rien ressentir à part une certaine aise. Il frissonna un peu et un grand vide emplit sa poitrine.

L'effroi, la terreur ou le dégoût ?

Comment pouvait-il envisager une seconde de tuer son ami et comment ne tressaillait-il pas à cette pensée ? Il se mordit la lèvre et sentit son cœur cogner fort dans sa poitrine. Sa tête était cotonneuse et toujours tellement vide. Pas de voix, pas de sentiments, pas de scrupules ou de remords. Tout était évacué par la terreur qui le glaçait… Cette froideur et de cette insensibilité venaient-elles de lui ou de l'hôte ?

Depuis quand était-il devenu inhumain ?

Pouvait-il encore pleurer, ressentir de la compassion, être heureux ou aimer ? Etait-il un sociopathe sans cœur, délivré de ses sentiments et ainsi, de sa condition d'être humain ? Ces considérations semblaient prouver qu'il n'était totalement perdu… Mais ce cratère qu'il avait désormais à la place du cœur lorsqu'il était question de vie ou de mort, le terrorisait.

La voix d'Hotch le fit sursauter et il leva des yeux remplis de larmes vers son patron. Celui-ci ne sembla pas les remarquer. Il observa fébrilement tous les visages qui étaient tournés vers l'agent qui parlait. Personne ne le regardait, pourtant, à cet instant, tout son corps et toutes ses pensées hurlaient à ses collègues de voir ce qu'il était, de l'aider, de l'arrêter tout de suite avant qu'il ne soit totalement perdu.

Personne ne voyait. Personne ne remarquait le vide en lui. Personne ne le sauverait de lui-même.

Désabusé, il tenta d'écouter ce que disait Hotch.

-… pour savoir si elle a trouvé quelque chose.

Sans comprendre, il le regarda poser un ordinateur portable devant eux et le visage réjoui de Garcia apparut sur l'écran. Etrangement, le cœur de Spencer se serra violemment à cette image. L'informaticienne, toute de rose vêtue, ne parvint même pas à lui soutirer un mince sourire.

Rossi et JJ s'approchèrent pour mieux voir l'écran.

Penelope, visiblement en forme, fit tourner un étrange stylo orné de plumes entre ses doigts, puis annonça avec un grand sourire.

-Salut mes chéris ! Vous êtes en face d'une déesse descendue des cieux pour vous servir… Que puis-je faire pour vous, mes beaux chevaliers ?

Hotch, pas le moins du monde décontenancé par les propos de Garcia, lui répondit aussitôt :

-As-tu réussi à trouver d'autres victimes ?

Le sourire qui barrait le visage de l'informaticienne s'effaça aussitôt et elle secoua la tête, faisant virevolter deux larges anneaux qui pendaient à ses oreilles.

-Non, pas pour le moment. L'inspecteur Roger avait bien mené les recherches…

Elle soupira un peu et ses lèvres coquelicot firent la moue.

-Ce malade est vraiment doué. Il n'a rien laissé derrière lui sur les scènes de crimes, pas même un cheveu, pas même la moindre sécrétion…

Hotch lui lança un regard équivoque pour ne pas qu'elle aille plus loin. Reid, de son côté, jubilait légèrement : s'il y avait bien une chose pour laquelle il avait été prudent, c'était bien cela… Il savait que son ADN était fiché et qu'il ne pouvait donc pas se permettre de laisser le moindre indice derrière lui.

Morgan soupira et prit la parole.

-Donc, tu n'as rien, Baby Girl ?

Le sourire de Garcia réapparut aussitôt sur ses lèvres.

-Ce serait mal me connaître, mon beau Chevalier…

Spencer sentit son cœur battre plus vite dans sa poitrine et vit du coin de l'œil, les sourcils de ses collègues se froncer. Rossi fut le plus prompt à briser cet horrible suspense.

-Qu'as-tu trouvé ?

Penelope prit un air énigmatique et très agaçant aux yeux de Reid et leur fit un clin d'œil.

-Une possible erreur de notre tueur… Ce type est intelligent… Mais moins que moi. J'ai pensé à une chose très particulière à laquelle, même un génie comme Reid n'aurait pas pensé.

Spencer se mit à trembler et sentit son cœur et sa respiration s'emballer : effectivement, il n'avait pas pensé à cette chose, puisqu'il ne voyait même pas de quoi elle parlait. La jeune femme continua, sur un ton horripilant et mystérieux, après lui avoir lancé un regard complice :

-S'il n'a pas laissé son ADN, il a laissé d'autres choses très intéressantes sur les scènes du crime. Je ne vais pas vous en dire plus tout de suite, car je me trompe peut-être et ça ne donnera, si ça se trouve, rien. Je vous rappelle dés que j'ai terminé mes recherches…

Hotch approuva lentement.

-D'accord. Merci Garcia.

Penelope sourit encore et ses yeux pétillèrent.

-De rien. A plus tard, mes p'tits amis poilus.

Son stylo virevolta entre ses doigts et frappa l'une des touches. L'écran devint aussitôt noir. Reid, médusé, cherchait ce qu'il avait bien pu laisser derrière lui… Il ne se souvenait pas d'avoir commis une seule erreur… Bien sûr, il avait été brouillon, emporté et trop violent pour réussir à faire passer ces meurtres pour l'œuvre d'un quelconque sadique qui ne connaissait pas ses victimes, mais il ne pensait pas avoir laissé quoi que ce soit qui aurait pu le lier à d'autres meurtres.

Des nausées soulevèrent son estomac… Il se sentait faible et tremblait comme une feuille. Sans dire un mot, il se leva et s'éclipsa pour atteindre les toilettes, indifférent aux regards inquiets des autres membres de l'équipe.

Une fois à l'intérieur, il s'enferma vivement et poussa un gémissement pitoyable avant de se laisser tomber sur le sol, secoué de tremblements. Où avait-il merdé ? S'ils découvraient les autres victimes, une partie de leur profil provisoire s'écroulerait et ils seraient lancés sur une meilleure piste.

Sur sa trace.

Reid mit sa tête entre ses genoux pour se calmer. Il ne devait pas craquer maintenant : Garcia n'avait pas l'air sûre d'elle… Si ça se trouve, elle ne trouverait rien. Il sentit une présence émerger au fond de son esprit et une étrange colère monta en lui.

Ses collègues le traquaient comme un animal.

Il grogna de rage et se releva d'un bond. Il se retint de justesse de taper dans la porte. Il fallait absolument qu'il se défoule qu'il extériorise la frustration et la colère qu'il ressentait… Il allait finir par massacrer ses collègues s'il laissait cette rage grandir en lui.

Il devait tuer quelqu'un.

Fébrilement, il sortit de sa poche un papier froissé et un étrange sourire étira ses lèvres. Certains noms étaient déjà barrés, signes que le travail avait été fait. Il lut avec excitation les noms et adresses restantes, même s'il les connaissait déjà tous par cœur… Il ne restait que deux personnes de la liste résidant à Richmond. Les lèvres de Reid s'entrouvrirent et il se mit à haleter. Ses doigts glissèrent sur ces noms qu'il avait griffonnés en vitesse dans l'appartement de Rudy, après l'avoir tué.

Noms de tous ceux qui lui avaient fait du mal. Noms de ceux qui méritaient la mort.

Il frissonna un peu. Etait-il sage de tuer avec sa propre équipe dans les pattes ? Entre la peur de se faire prendre et les désirs de l'hôte, il se sentait quelque peu déchiré. Son intelligence lui dictait de rester tranquille, mais il ne pouvait nier les instincts sombres qui l'animaient en ce moment.

S'il ne tuait pas ce type, il ferait des choses bien plus regrettables… Il ne souhaitait pas égorger Morgan –ou une autre personne- sur une impulsion.

La voix suave de l'hôte susurrait à sa conscience qu'il avait de toute manière une œuvre à accomplir… Avoir les meilleurs profileurs à ses trousses ne ferait que pimenter les meurtres qu'il projetait de commettre.

Reid se laissa à nouveau tomber au sol. Une douleur cuisante transperçait son crâne. Il ne pouvait lutter, de toute manière… Tuer le libèrerait d'une partie de la pression qu'il ressentait en ce moment… Et puis, narguer ses collègues avait quelque chose de jouissif.

Il passa ses mains dans ses cheveux et regarda une dernière fois les deux noms… Il en choisit un des deux et ses lèvres formèrent lentement son prénom.

Brandon.

Une profonde amertume emplit sa bouche et sa langue claqua contre son palais, se réjouissant déjà de ne plus jamais devoir prononcer ce nom maudit. Reid ferma les yeux et se mit à penser à toute vitesse à ce qu'il allait faire de sa proie et à comment il allait l'atteindre. Il avait bien évidemment déjà traîné dans le quartier de sa victime et savait comment procéder pour pénétrer dans sa luxueuse maison. Il émit un grognement, en revoyant la large façade blanche... Ce type était trop riche, trop vaniteux, trop chanceux. Mais la chance allait bientôt tourner et le destin allait enfin lui apporter ce qu'il méritait.

Un fourmillement agréable et chaud parcourut ses membres.

Il lui suffisait juste de trouver une seule opportunité pour se défaire de l'équipe et tuer ce type. Il prouverait à ses collègues qu'il n'était pas impuissant, loin de là, et qu'il était capable de tuer sous leurs yeux. Il ronronna comme un animal repu, toujours assis par terre dans les toilettes du jet.

Il devait nourrir la bête en lui avant que sa soif ne devienne aveugle et démente…

Et il lui offrirait un festin.

 


 

Inquiet, son regard faisait un incessant va-et-vient entre l'iPad posé sur ses genoux et la porte par laquelle Reid avait disparu. Son comportement le préoccupait et il doutait de plus en plus de la capacité de son agent à travailler avec eux sur l'enquête. Las, il soupira légèrement et se frotta le front d'une main.

Il ne pouvait cependant pas se permettre de laisser de côtés les nombreux talents de Spencer en l'éloignant de cette affaire.

Un grincement indiqua que les toilettes étaient enfin libérées. Il leva les yeux vers son collègue dont le teint blafard, presque cireux, était très inquiétant. Un étrange et vague sourire détaché étirait ses lèvres. Fronçant légèrement les sourcils, Hotch se dit qu'il essaierait de lui parler de tout ça une fois qu'ils seraient arrivés. Il craignait que Reid ne craque en pleine enquête : il devait impérativement éviter un nouveau fiasco à la Elle Greenaway.

Bien calé dans son siège, Hotch observa en silence le jeune homme, détaillant ses expressions, cherchant la moindre défaillance, la moindre émotion. Le mince sourire s'était évanoui, laissant un Spencer vide, absent… méconnaissable. Il chercha un instant cette flamme et cette vivacité qui dansaient toujours dans les yeux du benjamin de l'équipe, en vain. Il ne voyait qu'un masque impassible, distant… Pourtant, ses mains, comme pour trahir ses pensées les plus intimes, tremblaient légèrement, crispées sur ses cuisses.

La douleur et la peine, sans doute. Le jeune homme était en état de choc…

Prentiss se mit soudainement à parler, le sortant de ses pensées.

-Il y a vraiment quelque chose d'étrange avec Alexa Lisben…

Aaron leva les yeux vers elle et lança un regard soucieux à Reid qui avait à peine réagi, toujours absorbé par des pensées que lui seul pouvait entrevoir.

L'agent Prentiss, après avoir lancé un regard désolé au jeune homme, continua :

-Non seulement le mode opératoire est différent, mais en plus… Le meurtre semble avoir été plus préparé… Le tueur a apporté l'arme du crime, n'utilisant pas un des couteaux de sa victime et a même apporté un préservatif. Et puis, j'ai remarqué quelque chose d'étrange… Regardez, sur la photo quarante-trois.

Hotch posa ses mains sur l'écran tactile et fit défiler les photos de la victime. Sa beauté le frappa une fois de plus : même sa peau diaphane éclaboussée de perles écarlates et ses yeux voilés par la mort ne pouvaient détruire son charme… Prentiss, qui avait repris quelques couleurs depuis ce matin, leur laissa le temps de chercher ce qui pouvait bien clocher sur cette photo.

Alexa était étendue sur le dos, nue, dans une mare de sang…

Hotch fronça brusquement les sourcils en repérant une marque étrange. Outre les traces ensanglantées de pas qu'avait laissées l'unsub à côté du corps, il remarqua trois petits points distincts dans la flaque de sang.

-Il y a une étrange trace…

Il releva les yeux vers sa collègue pour voir si c'était bien ce qu'elle voulait leur montrer. Elle acquiesça gravement et ajouta :

-Ce sont les marques d'un trépied. Il a sans doute filmé le meurtre.

Hotch vit Spencer tressaillir et trembler de plus belle. Un mélange de colère et tristesse déforma légèrement ses traits réguliers. Le jeune homme s'exprima enfin d'une voix blanche et étrangement calme :

-Il les filme pour pouvoir revivre ses meurtres, encore et encore… Comme beaucoup de tueurs.

Toute l'équipe se tut un instant, observant une minute de silence, d'un accord tacite, tout en observant Reid qui respirait rapidement. Rossi brisa le pesant silence :

-Je me demande si le tueur ne se voit pas en ses victimes…

Hotch réfléchit quelques secondes à l'hypothèse, pesant sa tangibilité, puis approuva :

-Ce sont les miroirs brisés qui te font dire ça ?

David acquiesça vivement et s'expliqua :

-Dans tous les meurtres, sauf celui d'Alexa Lisben, le tueur a brisé un miroir et a forcé ses victimes à s'ouvrir les veines avec les débris. A chaque fois, ses victimes étaient des hommes. Peut-être s'identifie-t-il à eux ? Il ne supporte plus son reflet, ce qu'il est et transpose son besoin de voir cette image de lui-même disparaître, à ceux de ses victimes.

Hotch vit Reid froncer les sourcils. Son agent était à nouveau réactif, plus ou moins normal.

-Sans autres éléments, je pense qu'on s'avance un peu trop avec cette hypothèse…

Morgan prit à son tour la parole, perdu dans sa propre réflexion.

-Moi, je pense qu'il s'agit d'une vengeance. Ce sont des meurtres personnels, emplis d'animosité envers des hommes d'une même classe sociale. Je crois qu'il faudrait vérifier la victimologie, voir si les victimes avaient des liens entre elles…Peut-être ces hommes sont-ils tous liés à Alexa ?

Aaron vit le corps de Reid se crisper. JJ soupira légèrement :

-Selon l'inspecteur, tous avaient des liens en tant qu'hommes et femme, d'affaires mais ils ne s'étaient plus rencontrés depuis des années.

Hotch tapota sa jambe droite du bout des doigts.

-Malgré tout, ça reste une piste à explorer. Lorsque nous serons sur place, nous rendrons visite aux familles des victimes de Richmond et nous irons inspecter les scènes de crime. Nous en saurons ainsi peut-être plus sur les liens qui liaient les victimes et sur notre tueur.

Ses yeux sombres se détachèrent de son équipe et se posèrent sur le hublot. Il espérait sincèrement que Garcia allait trouver quelque chose d'intéressant. Il y avait de fortes probabilités pour que le tueur ne soit plus à Richmond, donc les chances pour le retrouver étaient assez minces.

Ils avaient besoin de nouveaux éléments pour avancer et affiner leur profil.

Le jet fut parcourut de soubresauts et commença à perdre de l'altitude. Machinalement, Hotch attacha sa ceinture de sécurité. Il lança un bref coup d'œil à Reid qui avait l'air troublé et perdu dans ses pensées.

Spencer avait besoin qu'ils trouvent rapidement ce tueur.

Pour lui, Hotch se promit de l'arrêter rapidement.

A suivre…

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