Luc Spirit
Chapitre 1 : Luc Spirit ou Lucy Heartfilia
4502 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour 10/11/2016 09:26
C’était une nouvelle journée à Magnolia, les habitants avaient déjà commencé leurs activités respectives. Pour tous les habitants, cette journée était spéciale ; pour les plus âgés c’était le début de leurs vacances et pour les jeunes c’était le début du calvaire : la rentrée. Les jeunes adolescents se préparaient déjà, chacun avec une appréhension différente de ce jour. Pour certains c’étaient le calvaire qui recommençait ; de même que d’autres appréhendaient ce jour qui était le tout premier pour eux dans une nouvelle classe, un nouveau collège ou lycée. D’autres par contre étaient excités de retrouver leurs amis qu’ils n’avaient pas vus depuis, de faire de nouvelles connaissances et d’apprendre de nouvelles choses. Mais pour une autre catégorie, cette journée était un nouveau départ.
[…]
Les premiers élèves commencèrent à faire leur entrée à l’école la plus prestigieuse de Fiore : Fairy High School. Fairy High n’était pas vraiment une école comme les autres, elle brillait de par son indiscipline et les personnages hauts en couleurs qui s’y trouvaient. Malgré cela c’était toujours elle qui obtenait les meilleurs résultats lors du grand tournoi interscolaire. Aujourd’hui dans la classe de seconde le professeur venait de faire son entrée et comme à son habitude il était en retard, sûrement trop occupé à draguer une de ses collègues, se dit une élève. Le professeur prit un air sérieux et s’adressa à la classe. Honnêtement, il détestait le premier jour car il était beaucoup trop formel. On l’obligeait toujours à faire des discours ennuyeux et à se conduire en responsable pourtant, ce n’était un secret pour personne que Gildarts Clive était un irresponsable.
« Bonjour à tous je suis M. Gildarts Clive, votre professeur principal mais principalement votre professeur de français. Je vous souhaite la bienvenue à Fairy High et vous souhaite de passer une bonne année scolaire dans notre lycée. »
Sur ce coup, il trouva qu’il ne s’était pas mal démerdé, et en plus les étudiants avaient l’air d’être convaincu par son discours improvisé. Seul un regard se détachait des autres et pointait sur lui un doigt accusateur ; ces yeux violets sombres semblaient toujours aussi exaspérés. M. Gildarts ne comprenait vraiment pas, il avait pourtant tout faire pour sembler cool mais sa fille ne le voyait pas de la même manière vue le regard blasé qu’elle lui lançait. Son cœur se brisa en mille morceaux, elle le détestait, sa propre fille le détestait. Il manqua de s’effondrer lorsqu’on frappa à la porte. Il demanda à la personne d’entrer et vit le directeur, un vieux monsieur à la chevelure blanche et à la forte calvitie, suivie d’un blond fin et pas très grand de taille aux yeux marron. Le jeune homme portait l’uniforme du lycée ; « sans doute un nouvel élève » pensa le professeur de français. Soudain quelque chose l’interpella chez le jeune homme mais il ne savait pas quoi, peut-être le fait que sa chemise soit plutôt ample par rapport à celle des autres garçons, ou alors c’était simplement son regard à la fois déterminé et triste. Rien qu’à ce regard M. Gildarts pouvait savoir que le blond était passé par des moments difficiles, des moments qui l’avaient forcé à se battre pour survivre. Le directeur pénétra tout d’abord dans la salle, fit signe de s’asseoir aux élèves de la classe qui s’étaient levés à son entrée.
« Excusez moi de vous interrompre lors de votre premier cours, mais nous avons un nouvel élève dans notre école et je tenais particulièrement à l’accompagner puisqu’il s’agit de mon neveu. Bon tu peux entrer maintenant. » Dit le vieil homme en regardant vers la porte.
Le jeune homme pénétra donc dans la pièce et vit tous les regards se braquer sur lui. Cela ne le gênait pas du tout car il n’avait que faire d’eux, il les ignora donc et avança jusqu’à son oncle pour s’arrêter juste devant lui et de se tourner vers ses camarades.
« Bonjour je m’appelle Luc Spirit, j’ai 17 ans et je suis très enchanté de faire votre connaissance. J’espère m’entendre bien avec chacun d’entre vous et que nous passerons ensemble une très bonne année scolaire, dans la paix, la joie et l’harmonie » Dit-il d’une voix rauque et calme en terminant par une révérence.
Cette présentation plus ou moins particulière ne passa pas inaperçue au sein des élèves et plus particulièrement les filles qui étaient devenues euphoriques.
« Kyaaa qu’est ce qu’il est beau. » Cria une complètement sous le charme du beau blond.
« Oui tu as raison et en plus on dirait un prince charmant. » Renchérit une autre toute aussi sous le charme.
« Mon dieu quelle voix rauque et sensuelle. » S’extasia encore une.
Les mecs par contre étaient totalement énervés par le nouveau et par « ses airs supérieurs » disaient déjà certains.
« Pour qui il se prend celui là pour venir empiéter sur notre terrain ? » Demanda un, jaloux de la popularité du blond au sein de la gente féminine.
« Ouais il ferait mieux d’arrêter de se la péter, le blondinet. » Menaça un autre.
Les murmures continuèrent de remplir la salle avant d’être stoppés par un « Silence » qu’on put entendre dans tout le lycée. Le directeur était peut-être petit et chétif, mais quand il se mettait en colère il faisait penser à un géant. Après que les élèves se soient calmés, il demanda à leur professeur principal d’apprendre à gérer ses élèves. Puis il scruta la pièce du regard, cherchant un siège libre pour son neveu. Il trouva un siège à côté d’une jeune fille à la chevelure bleue plongée dans un livre, la jeune fille semblait totalement plongée dans sa lecture et n’avait pas l’air d’être intéressée par ce qu’il se passait dans la salle. Makarov pensa que s’était la voisine idéale pour son neveu lui-même passionné de littérature.
« Il y a une place là-bas, à coté de la jeune fille au ruban jaune. Tu peux aller t’asseoir là-bas. » Dit le vieil homme en pointant du doigt la place libre.
En entendant : « la jeune fille au ruban jaune », la jeune fille sut tout de suite qu’on parlait d’elle. Elle leva la tête pour comprendre et vit le doigt du directeur tendu dans sa direction et les regards se poser sur elle. Elle pensa directement que le directeur se plaignait qu’elle ne l’écoutait pas et sentit la peur monter. De plus tous ses regards sur elle la rendaient mal à l’aise, elle avait toujours eu du mal à supporter qu’on la regarde. Elle sentit ses joues devenir rouges et baissa directement la tête vers ses cuisses pour que personne ne la voit. Elle avait déjà cette réputation d’intello qui lui collait à la peau depuis l’école primaire, alors avoir en plus une réputation de pleurnicharde dès son premier jour au lycée. Elle se calma et leva la tête pour s’excuser quand elle vit le nouveau venir s’asseoir à coté d’elle ; « c’était donc ça, ah mais quelle idiote je suis » se dit-elle. Elle regarda le blond du coin de l’œil ; il était vraiment très beau, pas étonnant que les filles de la salle deviennent dingues. La jeune fille pensa que la norme voulait qu’elle le salue et se présente étant sa voisine, mais tout cela n’était pas vraiment son genre. Sa timidité l’empêchait toujours de faire ce qu’elle voulait, ce qui était pour les autres filles un jeu d’enfants était pour la bleue un véritable challenge. C’est pour cela qu’elle passait tout son temps derrière ses livres car pour elle les mots permettent si bien d’exprimer ce qu’on ressent. Elle se dit que de toute façon elle n’avait rien à perdre, ce n’est pas comme s’il allait complètement l’ignorer si elle essayait de lui parler. « n’est-ce pas ? » Se demanda-t-elle intérieurement. Elle prit une grande inspiration, mais alors une très grande inspiration et se tourna vers son voisin.
« Bon…bonjour je m’appelle Réby Mcgarden, je crois qu’on sera voisins durant toute l’année alors je pense qu’on pourrait faire connaissance. S’arrêta-t-elle pour reprendre son souffle avant de reprendre. Si tu veux je pourrais te faire visiter le lycée puisque je suis ancienne, je crois que tu sais déjà que cette école fait à la fois lycée et collège. »Proposa la bleue.
Le jeune homme ne semblait pas vouloir lui répondre, il ne la regardait même pas, il avait l’air ailleurs. La jeune fille crut qu’elle allait se tuer, il l’ignorait, il venait de l’ignorer. La jeune fille sentit un sentiment de solitude dans tout son être, elle crut qu’elle venait d’être jetée dans la banquise et un vent froid vint souffler sur elle. Son monde venait de se briser en mille morceaux, elle s’était encore fait ignorer. De toute façon, elle devait être habituée avec le temps, ce n’était pas lui la première personne qui l’ignorait. Elle se dit qu’elle aurait dû rester silencieuse au lieu de vouloir jouer à la fille courageuse et se faire ignorer. Elle fit une mine horrible et se liquéfia littéralement sous les yeux de son voisin qui venait de tourner la tête vers elle.
« Avec grand plaisir, je veux bien que tu me fasses visiter, du moins si cela ne te dérange pas. » Dit enfin le blond pour le plus grand bonheur de Réby qui venait de se reconstituer.
Elle ne rêvait pas il venait de lui parler, incroyable son cœur se remplit de joie comme si elle venait de recevoir le prix Nobel de la littérature. Elle sourit de toutes ses dents en secouant sa tête de haut en bas. Le fait qu’il venait de lui parler, lui avait donné des ailes ; elle se sentait capable de parler à toute sa classe mais elle calma soudain cette avalanche d’adrénaline et se dit : « toute la classe ? Bon faut pas exagérer non plus, elle commencerait d’abord par lui parler » pour la classe, ça pouvait attendre encore quelques jours ou alors quelques mois, bon disons quelques années plutôt, oui c’est mieux. La jeune fille posa son regard bleuté sur le blond qui la regardait.
« Dis-moi tu parles vraiment très poliment, tu dois venir d’une bonne famille ? » demanda Réby toute excitée de pouvoir parler à une nouvelle personne.
« Ça se remarque tant que ça, pourtant je ne le fais pas exprès. » Dit-il un peu gêné.
« Pas besoin d’être gêné, je demandais juste. Et tu sais on ne peut pas fuir ses origines. » Rassura la bleue.
Cette phrase venait de faire remonter à la surface des souvenirs lointains enfuient dans la mémoire de Luc, son regard s’assombrit et ses muscles se raidirent. Est-ce qu’elle avait raison ? Est-il vraiment impossible de fuir ses origines, son passé ? Est-ce qu’il finirait par revenir, revenir pour enfin en finir avec lui ? Pour lui si son passé refaisait surface, ce serait la fin, sa fin. Tout ce qu’il avait subi jusqu’à maintenant pour aller de l’avant, tout ce qu’il avait dû abandonner, oublier, serait vint s’il ressurgissait de je ne sais où. Il continuait de réfléchir, de penser à tout ça sous le regard inquiet de sa voisine.
« Excuse moi j’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? » demanda Réby inquiète.
Le jeune garçon sortit de ses sombres pensées et remarqua le regard inquiet que lui lançait sa voisine, il fit non de la tête pour la rassurer et lui dire que tout allait bien. M. Gildarts qui n’avait vraiment pas envie de faire cours prétexta un problème urgent à régler et sortit sous le regard accusateur de sa fille.
« Heu, est-ce que c’est le dernier Hunger Games que tu as là ? » Demanda Luc une lueur dans les yeux.
« Oui c’est mon père qui me l’a offert pour mon anniversaire, je suis fan de cette saga et j’adore Suzanne Collins. » Répondit la bleue avec des étoiles dans les yeux.
« Whooah t’as trop de chance, moi aussi je suis fan de cette saga, tu pourrais bien me le prêter quand tu l’auras terminé ? » supplia presque le blond.
« Oui d’accord, pas besoin de faire cette tête. » Rigola Réby qui était totalement amusée par cette mimique presque mignonne.
Elle n’aurait jamais cru en le regardant la première fois que ce garçon puisse être aussi sympa.Les deux élèves éclatèrent de rire à se plier en deux, ça faisait longtemps que Luc n’avait plus rit comme ça. Cette Réby avait l’air d’être quelqu’un de bien, il aurait aimé lui faire totalement confiance, être totalement honnête avec elle mais il n’en avait pas le droit. Il se contenterait donc d’être un bon camarade pour elle, rien de plus, car il ne pouvait rien avoir d’autre que de la camaraderie entre eux.
Les rires des deux jeunes ne plaisaient pas à tout le monde, il y avait un groupe d’élèves qui était particulièrement agacé par les rires des deux élèves. L’un d’eux se leva, il avait la chemise déboutonnée jusqu’au troisième bouton, ce qui laissait transparaitre son corps musclé qui faisait baver plus d’une fille dans la salle de classe. Il portait une écharpe blanche autour du coup et marchait les mains dans les poches. Il avait les cheveux roses en forme de piques, sûrement l’œuvre du gel. Il se dirigeait vers les deux élèves l’air menaçant, quand il arriva devant eux il posa son pied sur la table du blond et mit ses mains sur le genou.
« Dis-moi un peu le nouveau, pour qui tu te prends pour rire comme ça dans ma salle de classe ? » Demanda le rose un sourire carnassier aux lèvres.
Réby était terrifiée, devant elle se tenait le rose, le garçon qui la terrifiait depuis son entrée au collège. L’un des plus forts de toute cette école, mais surtout l’un des membres du club le plus terrible de tout le lycée : les Dragons Slayers. Il était là devant elle, et en plus il la menaçait ; Réby pensa qu’elle aurait dû suivre son intuition de ce matin et ne pas venir du tout. Elle se mit à trembler de tous ses membres sous le regard étonné de Luc mais amusé du rose qui était content de la réaction qu’il pouvait provoquer chez les élèves, il sourit de toutes ses dents et lui lança un regard qui la figea sur place.
« Tiens donc c’est notre petite intello préférée, dis moi je vois que tu t’es enfin décidée à arrêter de lire tous ces hentais et t’as enfin décidé de passer à l’acte. Mais pourquoi choisir ce puceau ? Tu sais je peux très bien t’aider à assouvir tes fantasmes cochons. » Dit le rose avec un regard pervers.
La pauvre Réby était dévastée, les mots du jeune homme dégageaient tant de haine, tant de mépris. Elle ne put retenir ses larmes d’avantage et se mit à pleurer. Luc regardait la scène qui se produisait juste devant lui stupéfait, ce garçon était vraiment une personne exécrable. Il n’aimait pas sa façon de regarder les autres, sa façon de les parler ni même encore le fait qu’il ne se cachait même pas d’aimer voir les autres souffrir. Il sentit la colère monter mais ce calma instantanément car il avait appris à garder son sang-froid.
« Ton pied » Dit-il calmement.
Le rose sembla surpris, il tourna la tête vers le blondinet comme il l’appelait. Il croyait ne pas avoir bien entendu, ce mec venait de lui parler. Il décida de le vérifier et demanda : « hein t’as dis quelque chose ? »
« Oui je te demande de retirer ton pied de ma table car tu vas la salir. » Redit Luc toujours avec autant de sang-froid.
Le jeune homme n’en croyait pas ces oreilles, ce fils de p*** venait de lui donner un ordre, et en plus de manière snob.
« T’as du cran le blondinet, si tu n’étais pas l’oncle de Luxus je t’aurais déjà cassé la gueule. Mais fais gaffe, la prochaine fois je ne serai pas si gentil. » Menaça le rose.
« Je ne savais pas que j’étais dans une école de sourds, je t’ai dit d’enlever ton pied. » Menaça le blond.
Sur cette dernière phrase des murmures se firent entendre dans toute la classe, les élèves étaient stupéfaits de la manière avec laquelle ce nouveau s’adressait à la terreur de leur classe. Le rose entendit tous les murmures dans la classe et sa colère ne fut que décuplée. Il renversa violemment la table avec le pied et prit le blond par le col, il lui lança un regard plein de haine qui faisait briller ses yeux verts avec plus d’intensité. Il leva son poing vers le ciel et en une fraction de seconde l’abattit sur sa victime.
« Qu’est-ce qu’il y a tu as perdu ton sourire ? » Demanda Luc un sourire en coin, qui tenait le poing de son adversaire serré dans sa main devant son visage.
Le rose n’arrivait pas à croire ce qu’il voyait, de même que tous les autres élèves de sa classe. Ce mec venait de parer un de ces coups les plus puissants, pourtant à le voir il ne paraissait pas si fort que ça avec un corps aussi chétif. Il tenta de retirer son poing mais il n’y arrivait pas, ce mec avait une force hors du commun. Le blond resserra le poing dans sa main, il sourit en voyant le rose se tordre de douleur. Il regarda Réby du coin de l’œil et vit qu’elle les regardait, il lui fit un clin d’œil pour lui faire comprendre qu’il faisait ça pour elle et visiblement le message était passé car elle lui sourit.
« Et si je m’amusais à mon tour, qu’est-ce que tu en penses ? Hein gamin ? » Demanda-t-il avant de lâcher la main du rose et de lui asséner un coup de poing dans le ventre qui le projeta à l’autre bout de la pièce.
Des cris et des regards de stupeur se tournèrent vers le blond qui venait de faire virevolter l’un des Dragons Slayers en une fraction de secondes. Les amis du rose à savoir un brun plutôt canon, un mec aux cheveux argentés monté comme un bodybuilder et un roux qui portait des lunettes bleues foncées, coururent pour le relever. Le rose se releva sous le regard impressionné de Luc qui lui avait assené un de ses plus puissants coups, il bouscula ses amis, s’avança vers Luc l’air en colère et s’arrêta net devant lui.
« Je m’appelle Natsu Dragnir, souviens toi bien de ce nom car je me souviendrais du tien Luc Spirit. » Dit-il avant de retourner s’asseoir calmement à sa place.
La classe resta silencieuse tout la journée, et voilà on venait de sonner la sortie des cours. Luc se leva et sortit de la classe suivie par un petit brin de femme derrière lui. Il se retourna quand il vit que la jeune fille le suivait, s’arrêta et lui dit d’arrêter de se cacher car il l’avait vu.
« Qu’est-ce que tu veux Réby ? Pourquoi tu me suis ? » Demanda le garçon méfiant.
« Je… je voulais… te dire merci de m’avoir aidé en classe. » Cria-t-elle en s’enfuyant le visage en feu.
Luc sourit, cette Réby un vrai petit bout de femme, elle était adorable. Il reprit son chemin pour rentrer dans la maison où il vivait depuis peu, cette maison où Makarov avait bien voulu l’héberger. Il lui en sera toujours très reconnaissant pour ça et pour beaucoup plus même ; Makarov lui avait offert la chance d’avoir une nouvelle vie, un nouveau destin. Il arriva devant la petite maisonnette qui était devenue son « chez lui », elle n’était pas très grande mais il y était heureux et à l’aise. De plus il valait mieux une petite maison où l’on se sent bien qu’une grande demeure où on risquait de mourir. Il ouvrit la porte et vit que deux personnes l’attendaient juste devant lui. C’étaient une femme aux courts cheveux roses en tenues de servante et un homme ressemblant à un bouc en tenue de majordome. En le voyant ils firent une révérence et dirent : « Bienvenue à la maison mademoiselle Lucy. »Oui en réalité Luc n’est pas un garçon mais une fille et son véritable nom est : Lucy Heartfilia.