Tsurezure Relationship

Chapitre 4 : IV - Notes 6&7

922 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 11/11/2018 19:02

Notes 6 :


Kyoko put rejoindre ses amis qui descendaient encore du bus. Derrière son groupe, un autre groupe. Quatre personnes, se tenant toutes la main. Par soucis de rang ou de tenu ? Non. Par gaminerie ? Non. Par amour ? Bingo. Mais quatre ? Oui, et ? Voici ce qu’était le couple polygame des terminales du lycée ou était Kage. Composé de Potaxe, à gauche. Sersid, juste à côté de lui. Gigil, juste à côté, et Mare, tout à droite. Potaxe avait donc pour elle seule trois filles, et inversement.


-Pourquoi on ne peut pas dormir avec les filles dans ce voyage…


-Sois pas idiot Gigil…


-Ne lui en demande pas trop, il a quand même voulu se cacher dans ta valise pour pouvoir le faire.


-Et toi alors ! On t’aurait écouté on serait allé demander au prof de changer le règlement !


-Cela aurait été fait dans la légalité au moins.


-Je ne suis pas sûr que l’on puisse parler de légalité de toute manière au vu de notre situation…


-Pourquoi ? C’est illégal ce qu’on fait ?


-J’en sais rien.


-Oui, c’est illégal. Moralement parlant, c’est même dégoutant.


-Oh, la ferme blacklist ! On ne couche pas avec notre bouquin nous au moins !


-Je ne vois pas de quoi vous parlez. C’est vous qui risquez d’attraper des infections, inconscientes que vous êtes.


-Toi au moins t’as pas besoin de maladie pour répugner tout le monde… En bonne santé et repoussant quand même…


-Aucune personne ne peut m’apprécier à ma juste valeur. Je me fiche bien de votre avis. Vous n’êtes qu’une minorité à penser ça.


-C’est sûr que si tu comptes chaque page de ton livre comme des personnes, la classe est en minorité et toi en véritable possession d’un harem.


- Allons-y les filles, laissons-le.


Je les laissaient partir d’un œil à la fois neutre et méprisant. Je savais qu’elles avaient raison, mais je me disais dans le même temps qu’elles se trompaient, elles et leur misérable polygamie. Comment feraient-elle dans la vie future ? Une collocation ? Et elles ne pourraient même pas se marier. Dieu lui-même ne voudrait pas de telles abominations dans son paradis. Il prendrait sans doute quelqu’un comme moi. Martyr dans ma vie terrestre faible et miséreuse, ma place était surement déjà prête. Ce voyage scolaire s’annonçait comme un purgatoire pour moi. Heureusement, mon unique était avec moi. Dans la poche arrière de mon sac.


Notes 7 :


Le car arrivé, les élèves débarqués, une jeune lycéenne, cheveux ébouriffés, marqués par quelques strasses timides, vestige d’une tentative de coiffure vaine en raison de la nature capillaire trop sauvage pour être dressée, chercha d’un œil désemparé parmi les lycéens. Finalement, elle pressa le pas à contre-courant pour aller agripper le bout d’une chemise masculine.


-Remilia ? Qu’est-ce que tu fais ici, au lieu d’être avec des amies ? 


-Les amies ne sont qu’une futile distraction pour nous éviter de réfléchir sur notre piteuse condition humaine. J’ai déjà dépassé ce stade.


-Ouais, ouais, je sais… Et donc ? Je ne t’avais pas dit de ne pas me coller pendant ce voyage ?


-Mes plus plates excuses, mais telle une peau de chagrin, je ne peux m’empêcher de te consommer et rester près de toi. Il semblerait que malgré toute la bonne volonté du héros de ce livre, à mon image, et à ma décharge, je ne puisse me montrer d’une plus grande volonté que la sienne.


-Ce… Qui veut dire… ?


-Que ne je ne puis me passer de toi, car ma vie n’aurait plus aucune signification intéressante.


-Je sais pas si je dois prendre ça de manière mignonne ou comme toute les autres phrases que tu déblatère sur un ton mélancolique.


-Me trouves-tu mélancolique ?


-Qui ne te trouverait pas mélancolique ?


-Toi ?


-Loupé.


-Toi ?


-T’es sourdes ou quoi ?!


-Tu changes parfois d’avis sur une question que je te pose, simple d’esprit que tu es.


-Fais gaffe que le sain d’esprit ne te laisse pas à ton triste sort, peau de vache.


-Non, c’est une peau de chagrin en vérité.


-Tu n’arrête donc jamais…


Il porta son regard sur sa compagne. Il ne vit pas son œil gauche dans l’instant, caché par ses mèches mal taillées et coupées. Passant sa main sur la joue du même côté, il laissa ses amis partir quelques mètres devant lui pour regarder le visage de Rémilia.


-Tu ne peux vraiment pas te passer de moi, même lorsque j’ai une chance de pouvoir m’évader de tes yeux.


-Je ne puis me passer de toi. Tu es mon Némésis. Tu es liés à moi pour toujours.


-Oy oy, c’est pas un peu rapide la ? Et pourquoi pas le marriage ?


-J’y compte bien. Balzac n’eut pas le temps d’achever sa vie sentimentale. Je ne veux pas reproduire ses erreurs. Je compte bien prendre les mesures qui s’imposent pour éviter cela.


-Dans ce cas… 

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