Des parts de moi

Chapitre 3 : La nuit

444 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 01/12/2019 21:40

Que penser de la nuit ? Comme diraient certains, elle porte conseil... ou d'autres, elle fait

le tri des informations de la journée. Pour moi, ce n'est aucunes des deux option, si on peut

les nommer comme cela. C'est tout simplement un moment, où nous pensons à nos joies,

nos rêves,... ou encore, nos peurs, sans pouvoir contrôler le fil de nos pensées.

C'est donc, à mon avis, le pire moment possible d'une journée. Certes, penser, et s'imaginer

nos plus grands rêves doit être reposant, mais, pour le cas contraire, ça n'a rien a voir.

Je ne sais pas vous, mais moi, lorsque viens la nuit, j'ai peur. J'ai peur la journée, mais

personne ne le remarque pour autant... mais le soir, je suis seule. Je suis déjà seule tout

le temps, mais quand viens le crépuscule, plus personne ne m'entoure. J'aurais peut être

besoin de quelqu'un auprès de moi pour me rassurer... et je pense toujours et encore très fort

à la personne que je considère comme ma moitié... mais ; je suis encore bel et bien seule ce

soir ( car il est tard. Où plutôt, tôt.) .

Mes pensées peuvent être vu comme étrange par n'importe qui. Et je sais que certaines

personnes ne pourront pas s'empêcher de me prendre pour une dégénérée, mais je

comprends. Et je ne vous en veux pas de le penser. On est sensé être libre de penser,

normalement.

Bref, je m'égare , encore une fois. Le soir, je réfléchis à chaque secondes de la journée qui

s'est déroulée. Tout ce qu'il s'est passé. Du bien au mal. Et, je me dis que j'avais de la chance.

De la chance car je ne regrette en rien chaque décision que j'ai prise, quelle qu'elle soit. Peut

de personnes peuvent en dire autant ! Puis, je stresse. Je stresse à cause de tout les

événements passés ces derniers temps dans ma vie. Des événements, dont certains,

sont cachés au fond de moi. Au plus profond. Les seules personnes qui s'en sont

rendues comptes sont les vraies personnes sur qui je peux compter. Et je le sais. Elles

sont quatre. Et je leur doit la vie, même si, elle n'a pour l'instant, plus vraiment

d'importance pour moi. Mon stress monte en grade au fil de la nuit, et je n'arrive pas à

dormir. Le peu de fois que je ferme les yeux, des flashs back s'encrent dans mon esprit, et

n'y sortent plus avant l'aube. Et c'est long, chaque minute qui passe, avec tellement de

souffrance en soi que l'organe nommé couramment cœur, fasse résonner ses battements

bruyamment et douloureusement dans tout le corps.

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