Le fantôme de Milla

Le sol se mis à trembler. Les tombes s'effritent. Le fantôme monte de force vers le ciel. 

-Au revoir, Milla! Bonne chance pour survivre!

-Merci!!!

Le ciel est entrain de s'assombrir. Des failles se creusent dans le sol.

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Chez Milla, tout le monde est sous la table de la cuisine. Le petit, pleure à chaudes larmes . Il a peur. Les parents ne peuvent pas aller chercher Milla car de 1 c'est dangereux, de 2 le plafond s'effrite et des morceaux de pierres entiers tombent au sol. La poussière envahit la maison. Le père peine à respirer, pour cause, son allergie. Il tousse, ce qui fait empirer les pleures de son fils. 

-Papa, ne meurt pas!! panique Georges.

-Non...ne t'inquiète pas.... souffle Florent (le père).

La maison a plus de 2500 ans et la poutre commence à lâcher sous l'effet des tremblements. Les murs tremblent, quand, là, par malheur, le plafond s'écroule. La table où est la famille se casse en deux. 

La nuque du père se brise en 2 en un «crac», Florent hurle. Le sang dégouline sur son t-shirt blanc. 3 de ses vertèbres sont cassées. Sous son poids, il se cogne la tête et son œil commence à saigner, il s'ouvre le menton. Le pauvre homme, sa peau dégouline de son sang rouge chaste. Son cœur, dans des «Boum, boum.....boum.......», bat de moins en moins vite. Il prononce ces derniers mots difficilement......:

-Au revoir..... Georges..... Elsa (la maman). 

......en même temps que ses derniers souffles.

La mère a eu le temps de prendre Georges sous elle (pour le protéger) mais aussi de prendre les coups. Sa colonne vertébrale se brise en un hurlement de douleur. Son dos saigne beaucoup, bientôt, une flaque énorme de sang sera bientôt sur le sol blanc de la cuisine. Son nez est cassé, son genou déboité. Elle pleure pour son fils. Elle pleure la mort de son mari. Mais elle aussi va mourir et aller aux côtés de Jeanne. 

Elle meurt dans un cri de douleur......

Georges lui pleure, il est triste, car ses parents son morts et il en voit les cadavres ;il pleure aussi parce qu'il a peur. Peur de mourir ,ou, s'il survit, de devoir vivre sans ses parents, avec ,ou sans Milla. Mais le petit finit vite par mourir étouffé par la table qui lâche et qui fini sa chute sur sa pauvre tête, en même temps de la décapiter. Sa tête est une vraie fontaine de sang. 

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Milla, elle n'est pas dans un meilleur état. Une faille l'empêche de rejoindre la sortie. Tout à coup une violente secousse, la terre se met à trembler. Un caillou rentre dans son oreille, qui commence à saigner. Une autre secousse lui cogne la tête, celle-ci est beaucoup plus violente, son crâne s'ouvre (malgré la piqure qu'elle a reçue pour lui solidifier le crâne, plus vite et plus fortement que la normale. Étudier normalement pour prévenir les tremblements de terre) et de la cervelle s'en échappe. Son bras s'ouvre. Elle hurle. Un tremblement la fait rouler sur le dos et des traces de sang font leur apparition sur le sol caillouteux du cimetière. Les ligaments de son épaule, se détachent les uns après les autres et son épaule se laisse enfin tomber. Elle se relève, courageuse, à une main, mais......elle retombe aussitôt . Elle se laisse virer selon le sens des secousses interminables que lui impose la terre. Soudain elle entend un «crac» et elle hurle de douleur car son bassin est cassé suivi de son genou qui se déboite, tranquillement mais sûrement.... Sa jambe droite se tourne. Sa cuisse saigne de plus en plus.

Le tremblement de terre est enfin terminé . Mais la petite Milla, vous vous en doutez sûrement, n'a pas survécu. Son corps, devenu un cadavre ainsi que celui de sa grande tante, est devenu pire que la tête de Georges, donc pire qu'une fontaine de sang. L'état dans le quel est Milla, est indéfinissable, tellement il est....horrible. Son épaule non reliée, est presque totalement détachée du corps; il ne reste plus que quelque fils de peau pour la rattacher au corps. La tante, est juste tombée au sol, et le choc l'a assommée . 

On entend les personnes crier dans la rue. Beaucoup d'âmes montent vers le ciel gris. Celle de Milla et de sa tante en font partie.