Us

Chapitre 3 : Cours de sport

851 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 21/09/2017 20:33

CHAPITRE 3

COURS DE SPORT.


**


Maria :



Nous somme lundi 19 juin, ça fait deux semaines que Patrick et moi ne sommes plus ensemble. Il s'est beaucoup rapproché de sa chère Océane, mais ça m'est désormais égal.

Peu importe que notre histoire n'est pas vraiment marché comme dans mes rêves, je pense que le plus important sont les bons moments que l'on a passé lui et moi. Et même si je l'aime encore comme un folle, e commence doucement à oublier ce qu'il s'est passé.


Ce matin, c'est cours de sport. Nous faisons handball.


J'aime bien les cours de sport. Ça vide la tête et c'est un excellent moyen de se rapprocher des gens (filles et garçons). Et surtout, depuis la sixième, les cours de sport sont une accumulation de fous rire avec mon ami Loïc Cambello.


Il y a eu celui où nous étions évalués en course d'orientation. Je m'étais retrouvée avec Vincent et Loïc, qui étaient encore très proches à l'époque. Nous formions une sacrée équipe de bras cassés ce jour-là !


Vincent n'aime pas courir, en plus il est relativement con.

Loïc ne pense qu'à rire et faire rire.

Et moi, ce jour-là, je n'ai pensé qu'à rire aux blagues de ces deux andouilles montés sur ressorts.

C'est non seulement un de mes bons souvenirs avec Loïc, mais surtout un des premiers.

Loïc est le premier à qui je me confie, le premier à qui e parle de mes déboires amoureux. Certain me reprocheront de ne rien tenter de sérieux.

Mais contrairement à ce que notre pseudo jeu de séduction peut faire croire, je le considère uniquement comme un ami. Tous ces rapprochements, ces petits délires, c'est en partie et je le sais parfaitement une façon d'oublier que oui, Patrick Rougier m'a larguée pour une autre sans même daigné l'assumer.

Une sorte d'amitié pansement... Et je l'assume pleinement.


***

Loïc :


Mon Dieu, je hais les sports collectifs. Et encore, faire équipe avec Maria a légèrement adoucit mon mauvais caractère du jour. Cette fille se débrouille vachement bien en handball, particulièrement au goal. Elle se déplace vite sur le terrain, intercepte les balles même si la défense de notre équipe est pourrie.


Je l'observe traverser le terrain depuis mes cages, appuyé sur le poteau. Ses jambes laissées nues par son short de sport rose bonbon s'activent à remonter au niveau de Luc, de l'équipe adverse, qui drible comme un beau diable. C'est pourtant Éloi, un autre de mes coéquipier, qui intercepte cette foutue balle et qui la lance à ma Maria. Ni une ni deux, la voilà qui part dans le sens inverse de celui qu'elle prenait quelques secondes plus tôt. Elle drible un peu puis fait la passe, et au final, quand mon équipe arrive aux cages opposées des miennes, le ballon lui revient et elle tire. C'est sans surprise que je vois le filet des cages adverses intercepter la balle : elle a marqué. Un petit sourire étire mes lèvres. Maria me regarde, les yeux pleins de fierté. Quand elle m'a quitté des yeux, je secoue la tête et soupire. Cette fille finira pas me rendre fou.

Ce que je ressens et trop étrange. Mais même si je devais l'aimer, je n'ai aucune chance. Son histoire avec Patrick vient de se terminer, et, outre le fait qu'elle ne l'a pas encore oublié (ça crève les yeux, putain !), Maria n'est pas du tout le genre de fille à passer d'un garçon à l'autre. C'est bien ma veine.

En attendant, je ne sais pas comment elle a fait pou ne pas se rendre compte de l'évidence.


Quand elle était en couple, nous passions notre temps à nous engueuler comme des marchands de poissons. N'importe quelle fille aurait compris que c'était signe de jalousie de ma part. Mais pas Maria. Non. Tout le collège, sa mère, mes amis, et les siens n'ont fait que lui expliqué que OUI, j'étais clairement jaloux, que OUI, ce que j'éprouvais était un amas d'ambiguïtés, et cette petite cruche n'a rien pigé. Elle s'est accroché à son "Pat", lui laissant son cœur entre les mains, alors que la force de ce qu'il éprouvait pour elle n'équivalait pas un dixième de toutes les merdes qu'elle me refilait.

Cependant, depuis qu'elle est célibataire, on s'est de nouveau beaucoup rapprochés et elle envoie même des signaux ambigus de son côté. Mais il est clair qu'elle n'est pas amoureuse, et elle ne se rendra sûrement jamais compte que je veux plus que de l'amitié entre nous. Et j'ai beau adorer son petit cul qui se remue sur le terrain à une dizaine de mètres de moi, je ne l'attendrai pas indéfiniment. J'ai bien peur qu'il soit déjà trop tard...


***

Ce chapitre était très court, je suis désolée. Promis, le quatrième sortira bientôt.

La Bise !

Hedzo



Laisser un commentaire ?