Game of Thrones : Fire and Ice.

Chapitre 42 : Au travers des yeux de la Corneille. (Brandon Stark)

3425 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 13/04/2019 04:06

CHAPITRE NUMERO : BRANDON STARK.



Cela lui avait demandé des efforts auquel il ne s’attendait pas à avoir recours. Lui qui était pourtant certain qu’il ne rencontrerait aucune difficulté avec elle. Seulement voilà ce n’est qu’au prix de grands efforts qu’il avait fini par vaincre ses réticences. Et même à présent lui restait en mémoire les complications à garder le contrôle face à cette résistance opiniâtre qu’on lui avait manifesté.

Au moins à l’époque, alors qu’il était simplement Brandon Stark et non la Corneille à trois yeux, il lui était bien plus aisé de se glisser dans le corps de son loup Été. Il avait toujours su comment s’y prendre car Été lui était si familier que pour lui s’était comme d’avoir à enfiler une seconde peau.

Il ne pouvait pas en dire autant en ce qui concernait Nymeria. Ayant vécu loin des hommes et ayant sa propre meute, Nymeria était une louve sauvage qui ne se laissait pas facilement apprivoiser. En un sens elle ressemblait fortement à Arya. La Corneille n’éprouva pas véritablement de surprise quant à une telle conclusion.

Une fois que Nymeria l’eut finalement autorisé en elle, Bran avait pu accomplir pleinement sa mission. Avec un peu de chance, les secours ne tarderaient pas à survenir. Sans ceux-ci l’issue de la bataille contre les morts demeurait plus qu’incertaine.

Une fois qu’il eu réalisé son office et que Nymeria ferait ce qu’il attendait d’elle, Bran était revenu du côté de Winterfell. Et à présent que l’assaut des troupes du Roi de la Nuit avait commencé, lui-même était partout afin de garder un œil, ou plutôt des yeux, sur l’ensemble de la scène afin de suivre au mieux chacun des événements qui s’y déroulaient.

Si Bran s’autorisait à agir de la sorte c’est parce qu’il savait que sa garde rapprochée lui assurerait une protection efficace contre l’ennemi. Arya, Brienne, Sansa, le jeune écuyer et une poignée de soldats prendraient très à cœur la mission que Jon leur avait confié.

Ses visions qu’il avait du futur, bien qu’elles étaient sommes toutes assez floues et nébuleuses la majorité du temps, l’avaient tout de même conforté sur une chose. Aujourd’hui n’était pas le jour où il trépasserait. De fait, et ce sans ressentir une quelconque once d’inquiétude vis-à-vis de sa propre personne, il se glissa dans la peau de plusieurs corbeaux pour survoler Winterfell et ses environs.

Les armées Dothrakis faisaient des ravages parmi les milliers de spectres. Les cavaliers originaire du continent d’Essos paraissaient faire montre d’un entrain particulier à massacrer ainsi tous leurs adversaires. Pour leur part, les Immaculés se dévoilaient des combattants tout aussi implacables. En rang serré, la moitié d’entre eux en charge d’empêcher toute approche de l’enceinte du château de Winterfell, formait une muraille de piques et de boucliers que les morts ne parvenaient toujours pas à franchir. D’après ce que la Corneille pu en juger, les Immaculés pouvaient tenir ainsi pendant plusieurs jours.

Malheureusement l’ennemi était nombreux et le Roi de la Nuit n’avait pas seulement dépêcher sur place ses milliers de spectres ni de nombreux Marcheurs Blancs. En effet l’être venu d’au-delà du Mur chevauchait son dragon de glace même si les hommes pouvaient s’estimer heureux qu’il n’use de sa monture pour les réduire à néant sous un torrent de flammes bleues.

La Corneille avisa la présence de la reine Daenerys non loin de sa position. Présente sur Drogon, la jeune femme fonçait tête baissée pour porter assistance à ses hommes et lorsque Viserion finit par faire son apparition, la jeune femme entreprit de lutter contre la monture ailée aux yeux bleus. Les sentiments contradictoires qui émanait de la jeune femme à l’égard de celui qu’elle considérait comme son enfant risquaient bien de la conduire à sa perte ainsi que celle du dragon noir. Bran n’avait d’autres choix que d’intervenir au plus vite s’il voulait inverser la tendance.

Bran savait que Jon avait choisi de ne pas monter Rhaegal. En effet il redoutait de causer des pertes du côté des vivants ce qui ferait le jeu de l’ennemi. Bran n’éprouvait pas autant de scrupules. Il avait conscience que la guerre actuelle ne pouvait être gagnée sans sacrifice et en tant que Corneille à Trois Yeux il n’éprouvait pas la moindre affliction de savoir que des gens allaient périr lorsqu’il passerait à l’action.

Une fois décidait à agir, il ne lui fallu qu’une poignée de secondes avant de repérer la créature aux écailles vertes et de percer les défenses mentales de celle-ci. Nonobstant le dragon parut réaliser ce qu’il se passait puisqu’il se mit à lui opposer une résistance farouche, plus que ne l’avait fait Nymeria, tant et si bien qu’il manqua de défaillir et de perdre l’emprise qu’il exerçait.

Se reprenant de justesse, Bran usa de toutes ses forces pour imposer sa force de volonté sur le dragon. La tâche lui parut bien longue avant d’y parvenir. Néanmoins il ne pouvait crier victoire car ce contrôle ne se ferait que momentanément.

N’ayant pas une seconde à perdre, il fit décoller l’immense créature et survola les combattants qui agissaient sur le sol enneigé des plaines et collines qui entouraient Winterfell. Quelques instants plus tard il le faisait attaquer le dragon de glace. Toutefois les crocs qui auraient dû déchiqueter le long cou du dragon mort manquèrent leur cible lorsque ce dernier s’écarta promptement.

Emporté par son élan, Bran n’eut pas le temps d’empêcher la collision qui s’ensuivit entre Rhaegal et Dragon. Les flammes de ce dernière provoquèrent un sentiment de peur chez Bran qui manqua de perdre le contrôle de l’hôte qu’il occupait. Il lui fallait donc se reprendre, ressentir de tels sentiments ne devaient pas être, ce n’était plus lui à présent.

Soudain il sentit une force s’immiscer dans l’esprit de la créature ailée. Une forme sombre, puissante. Le Roi de la Nuit. Ce dernier cherchait à prendre possession de Rhaegal. Avait-il senti que la Corneille s’y trouvait également ? L’intéressée n’aurait su le dire avec certitude. Toujours est-il que Bran lutta de toute la force qui était sienne, puisant dans des réserves insoupçonnés et qui maintenait à distance le Roi de la Nuit. Mais que cette tâche était compliquée.

Comprenant que cela ne faisait que retarder l’échéance, son adversaire possédait des facultés bien plus grandes que les siennes propres et il avait eu des siècles pour performer ses talents, Bran fit plonger Rhaegal sur Viserion et les serres du dragon aux écailles vertes labourèrent le poitrail glacial de son frère. Viserion ne demeura pas en resta et Bran ressentit toute la douleur de Rhaegal lorsque les plaies de ce dernière s’ouvrirent et libèrent un flot de sang. Et la fraction de seconde d’après Bran recouvrait son propre corps brisé et coincé dans le fauteuil roulant.



Que s’était-il passé ? Une présence l’avait expulsé de Rhaegal. Une présence qui ne pouvait être que celle du Roi de la Nuit. Bran était bien décidé à contrer ce dernier auquel cas les forces du Mal posséderaient deux dragons et trois s’ils parvenaient à prendre l’avantage du Daenerys et Drogon. Quelques instants passèrent et Bran s’essayait à maîtriser Rhaegal dont les mouvements saccadés témoignaient de sa douleur. La force qui l’occupait paraissait ne pas vouloir céder un pouce de terrain et Bran ne put rien pour remédier à cela. Néanmoins une étrange sensation l’avait envahi, comme s’il connaissait la personne qui se trouvait à l’intérieur du crâne de Rhaegal.

Ouvrant les paupières il se retrouva une fois n’est pas coutume dans ce corps qui ne pouvait se mouvoir qu’à l’aide des autres ou de ce siège et une pointe de déception, qui n’avait rien à voir avec son statut de Corneille, l’assaillit et il se morigéna de se laisser aller à la bassesse des sentiments que seuls les êtres humains éprouvaient. Bran tenta de tourner la tête en direction du château de Winterfell mais ne pouvait l’apercevoir.

Tout ce qu’il remarqua fut la présence de Meera qui tentait de pousser le siège même si cela lui était fort difficile au vue de la neige qui la ralentissait. Bran ne constata nulle trace des autres personnes qui les avaient accompagné. Seuls des spectres se présentaient à eux et Meera se voyait contrainte de s’arrêter le temps de les mettre hors d’état de nuire.

Ne voyant aucun danger pour eux, tout du moins dans l’immédiat car l’ennemi leur envoyait peu de morts, Bran se replongea dans sa quête et « fouilla » dans tous les sens, espérant détecter la présence du dragon vert. Il était invisible ou que Bran chercha. Se pouvait-il que la créature fut morte dès suite de ses blessures ? Une possibilité bien grande et d’une seconde à l’autre Bran s’attendait à le voir surgir depuis les nuages, déversant sur les vivants des torrents de flammes bleues.

Près de cinq minutes s’écoulèrent et malgré le temps passé, l’ensemble des cieux demeuraient vide si ce n’était par les nuages qui les recouvraient intégralement. Quant à Rhaegal, la créature aux écailles vertes n’apparaissait toujours pas. Quid de la présence que Bran avait détecté peu de temps auparavant ? Là encore il ne pouvait le dire. Curieusement son intuition lui dictait que se devait être Jon. Or c’était tout simplement impossible, depuis quand Jon pouvait dominer la conscience de qui que ce soit ?



« Bran ! Bran ! »



Une voix lointaine retentit qu’il décida instantanément de chasser pour ne pas se laisser déconcentrer sur ce qu’il entreprenait. Si Jon avait fait évacuer Rhaegal ce n’était pas pour autant que les hommes pouvaient espérer s’en sortir dans une bataille où les forces adverses étaient toujours plus grandes. Bran pouvait tout de même estimer qu’il était bénéfique pour les hommes que le Roi de la Nuit n’est pas amassé toute sa puissance auquel cas il ne resterait probablement plus le moindre espoir.

Les cavaliers Dothraki avaient effectué de nombreux ravages sauf que maintenant ils étaient éparpillés en petits groupes qui en faisaient des proies plus aisées pour les spectres qui se précipitaient sur eux. Quant aux Immaculés, les fantassins de Daenerys tenaient bon pour la très grande majorité d’entre eux. D’autres tentaient d’endiguer le flot de cadavres qui se déversaient dans une brèche visible au niveau de la muraille de la forteresse de Winterfell.

Le bâtiment allait être envahi et les personnes présentes à l’intérieur échoueraient probablement à échapper à ces êtres sans scrupules. Bran y plongea son esprit en quête des gens enfermés entre ces murs afin de leur adresser un message qui viserait à leur faire comprendre que la menace des armées des spectres allaient tomber sur eux.

Il remarqua que des seigneurs Nordiens prenaient déjà la direction des serres non loin du bois sacré, parmi eux se trouvaient le nain originaire de Castral Roc. Bran observa ce qu’il se passait au travers d’un des corbeaux présents au niveau du Bois.



« Bran ! Bran réveilles-toi ils sont là ! »



Le sentiment d’urgence qu’il éprouvait continuait de s’accroître. Pourtant il ne pouvait cesser ce qu’il faisait. Des gens comptaient sur lui, des gens qu’il se devait de concourir. Après tout en temps qu’être omniscient Bran avait la possibilité de soutenir tout le monde et il savait qu’ils étaient nombreux dont la vie dépendait de ses décisions.

Il plongea alors à l’intérieur même des murs du château, laissant son esprit voler ici et là. Tout à coup il sentit des secousses s’en en comprendre la raison. C’était comme si quelqu’un en avait après son corps physique. Devait-il pour autant regagner ce dernier ? Non il n’en ferait rien, il avait une mission à accomplir et quoiqu’il puisse en être la jeune Meera veillait sur lui.

Une pièce finit par attirer son attention, il sentait y émanait des relents d’une vieille magie, des relents sauvages qui lui laissa deviner la nature de qui était à l’origine de cela. Il pénétra donc dans une pièce, pu voir Samwell Tarly près d’une fenêtre. Manifestement le garçon avait réalisé que le bâtiment se faisait investir par les forces ennemies. Toutefois la Corneille ne croyait pas que Samwell sache comment il pouvait échapper à ceux-ci. De fait Bran tourna son esprit vers le loup géant dont il avait senti préalablement la présence.



« Il faut que tu les diriges, indiqua-t-il à l’animal. Droit dans les cryptes, ils y seront en sécurité. »



D’où lui venait une telle certitude, Bran ne put le déterminer, il ne resta pas sur place pour voir si Fantôme s’exécutait puisqu’il se sentit violemment tiré en arrière et peu de temps après son esprit regagnait son enveloppe charnelle.



Lorsqu’il ouvrit les yeux une demi-douzaine de secondes plus tard, il eut frisson de peur en reconnaissant le faciès de l’homme qui s’était penché sur lui. Un visage appartenant à un passé lointain, appartenant au garçon Bran qu’il avait été dans une autre vie.



« Il nous a vu.

-Les choses que je fais par amour. »



Non, non ils ne devaient pas laisser ces voix résonner en lui, ces voix qui l’avaient hanté longtemps auparavant alors qu’il gisait sans connaissance sur une couche et qu’il avait oublié depuis lors. Des voix suivit d’une impression de chute qui n’en finissait jamais. Cette peur il ne pouvait l’éprouver car elle n’était pas sienne, elle était celle d’un petit garçon, un être qu’il n’était plus. Il n’y avait donc aucune raison pour lui d’avoir à redouter quoique ce soit de l’individu qui lui faisait face.

Qui plus est c’était lui qui avait tout fait pour aider et guider cet homme pour qu’il parvienne à apporter son aide à Winterfell. Cet homme dont il avait vu les qualités et le désir de tenir un serment. Un homme dont il avait exploré le passé afin de jauger de son rôle quant à la guerre en cours jusqu’à ce qu’il obtienne des réponses sur celui-ci.

Outre la présence de Jaime Lannister, Bran nota qu’une femme l’accompagnait, la joue rougit de sang. Il parvint à l’identifier comme étant Brienne. Qu’en était-il de ses jeunes femmes qui avaient été ses sœurs et que la grande femme était censée protéger ? Bran eut beau fouiller des yeux les alentours, il n’y avait nulle trace des principales intéressées. Néanmoins il ne ressentait pas la moindre appréhension sur le destin de ces dernières.

Arya devait être avec sa louve et la meute de cette dernière. Quant à Sansa, Bran devait se replonger sur le champ de bataille pour découvrir ce qu’il en était bien qu’il la savait en vie sans avoir besoin de s’en assurer.

L’homme face à lui prononça quelque chose ce qui l’obligea à se concentrer sur ce dernier. L’autre répéta donc :



« Je suis navré pour votre amie. »



La Corneille ne comprit pas immédiatement de quoi il en retournait. Ce fut là qu’elle apparut dans son champ de vision. Meera gisait dans une marre de sang. D’après ce qu’il put en déduire, elle avait succombé depuis peu. Quelqu’un, peut-être Brienne, peut-être Jaime Lannister, l’avait achevé avec leur épée valyrienne. Une seule conclusion demeurait, Meera était morte en le protégeant.

Les deux adultes l’observaient attentivement, guettant sa réaction. Mais pourquoi devait-il donc réagir à qu’il voyait ? C’était le lot des guerres. Nombreux étaient ceux qui y succombaient et nombreux restaient ceux qui périraient avant que tout ne se termina. Bran l’avait vu et rien ne pourrait venir ébranler ses certitudes sur le sujet.



********************



Ancré si profondément qu’il avait l’impression que rien d’autre que les ténèbres environnantes existaient, Bran se sentait perdu et tel un petit garçon de six ans brisé de partout. Des chaînes le clouait à un mur froid tout en pierre. Des chaînes qui représentaient le poids de la culpabilité qu’il n’avait de cesse de ressentir et qui chaque jour l’accablait davantage sans qu’il ne put rien changer à cela.

Il avait déjà tant perdu et il lui restait tant à perdre. Et tous ces gens qui avaient péri pour que lui-même puisse vivre. Hodor, Jojen et Été. Les visages de ces trois êtres paraissaient flotter autour de lui comme pour lui remémorer les sacrifices fait par ceux-ci et que la faute lui en incombait personnellement.



« Je suis désolé. Je suis sincèrement désolé, voulait-il leur crier tandis que des larmes ruisselaient le long de ses joues. »



Mais aucun son ne parvenait jamais à franchir ses lèvres. Seules ses larmes témoignaient de cette mauvaise conscience qui était sienne. Et Jojen, Hodor et Été continuaient de le toiser de leurs yeux morts.



« Je suis navré pour votre amie. »



D’où venait cette voix ? Bran essaya de tourner la tête dans toutes les directions mais seuls les faciès des trois sacrifiés continuaient de lui apparaître. Mis à part cela l’obscurité était partout. Puis la voix se fit entendre à nouveau.



« Je suis navré pour votre amie. »



Et la vérité commençait à envahir son être tout entier à mesure que les traits d’une jeune femme venait s’ajouter aux trois figures déjà présentes. Un faciès si familier qu’il secoua mentalement la tête, se refusant à ce que ceci impliquait. Dans le même temps la douleur qui le tenaillait s’accrut.

Et lorsque le timbre de Meera lui parvint telle une caresse sur les joues Bran n’eut d’autres choix que de se boucher les oreilles. Non il ne voulait pas l’entendre, non il ne voulait pas la voir. Lui qui avait déjà perdu tant d’être aimé ne pouvait concevoir que Meera face désormais partie de ces gens.

La souffrance devint insupportable et finalement il se mit crier :



« Je suis désolé Meera. Je suis désolé pour tout. »



Toutefois il n’y eut que du silence qui s’échappa de ses lèvres et le poids des chaînes s’accentua et Bran se mit à s’étouffer petit à petit en même temps que ses sanglots se poursuivaient.



********************



Le corps de Meera était toujours allongé au sol et son faciès était enfoncé dans la neige si bien qu’il pouvait seulement apercevoir sa sombre chevelure. Il resta là à l'observer, le visage totalement imperturbable. Après tout, n’était-il pas la Corneille à Trois Yeux ? De sorte, il se savait détaché des simples hommes et des émotions qui les fragilisaient. Et tandis qu’il restait là à contempler longuement cette jeune femme qui l’avait accompagné depuis Winterfell et ce jusqu’à ce qu’ils atteignent cette caverne au-delà du Mur. Quoiqu’il ait pu être à cette époque il ne l’était plus et des hurlements muets qui émanèrent de l’être qui s’était prénommé Brandon Stark il n’en perçut pas le moindre écho.




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