My Klaine story

Chapitre 18 : A l'hopital

Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 23:51

 

Je me  tournais vers le médecin et lui répondit :

« -Oui c’est une langue que nous seul connaissons.

Il me regarda d’un air perplexe et je pu remarquer que le visage de Blaine avait changé. Il avait l’air effrayé et je ne savais pas pourquoi. J’expliquais au docteur :

-Nous avons inventé cette langue quand nous étions encore enfant pour que nos mères ne nous comprennent pas.

Il hocha la tête et sembla réfléchir. La peur gagnait de plus en plus mon ami, il redevenait enfant. Le médecin me dit que le fait qu’il régresse était psychologique et qu’il nous recommandait donc son collègue monsieur Bells, psychiatre.  Blaine devait rester à l’hôpital jusqu’au lendemain. . Je sortis de la chambre de mon ami et tous les regards se tournèrent vers moi. J’ouvris la bouche et la referma ne sachant quoi dire.

-Il va bien.

Kurt fondit en larme et se jeta dans mes bras, je continuai

-Il doit rester jusqu’à demain en observation.

-On peut le voir ? Demanda Kurt essuyant les dernières larmes sur ses joues.

-En fait, dis-je, il y a comme un petit problème… Blaine ne parle plus le français il parle une autre langue.

J’étais assez embarrassée car je me sentais coupable.

Quelle langue ?  Demanda Thomas.

Je pris une grande inspiration.

-Nous l’avons inventé quand nous étions petits.

-ça veut dire qu’il n’y a que toi et lui qui la parlez ? Demanda Finn perplexe.

-Oui.

Kurt se remit à pleurer, je lui proposai d’aller voir son petit-ami et il accepta. Quand nous entrâmes dans la chambre Blaine adressa à Kurt un salut ponctué d’un ‘’ mon amour ‘’ que je traduis à celui-ci, ce qui le fit sourire. Je devais expliquer à mon ami qu’ici la langue parlée était le français et je devais l’encourager à le  reparler. Blaine ne voulait pas il faisait l’enfant, Kurt trouvait ça très mignon mais assez gênant car il ne comprenait pas ce que nous disions. Je traduisais à Kurt tout ce que je pouvais mais parfois je ne rappelais plus de la signification de certains mots. Après quelques minutes, Finn frappa à la porte pour savoir s’ils pouvaient tous entrer. Quand mon ami aperçu Finn il dit : « Non, non pas lui, ne le laisse pas entrer s’il te plait » (toujours dans notre langue). Tous avaient relevé l’air inquiet du malade et ils me demandèrent ce qu’il avait dit, je ne répondis pas. Je lui demandai pourquoi il disait ça et il m’expliqua, sans quitter Finn des yeux une seconde, qu’il se souvenait comment il était tombé. D’après lui Finn l’avait poussé, ils se disputaient mais Blaine ne se souvenait pas à quel sujet. Je dis à mon ami que c’était des accusations graves qu’il portait envers mon petit-ami mais il me jura que c’était la pure vérité. Je le rassurais et le laissais avec Kurt, Thomas et Charlie. J’emmenais mon petit-ami dans le couloir.

-Qu’est-ce qu’il y a ?demanda-t-il  naturel.

-Blaine se rappelle la façon dont « l’accident » est arrivé.  Dis-je en miment des guillemets autour du mot accident.

J’attendais une réaction, un signe, qui prouverait qu’il s’en voulait, quelque chose prouvant sa culpabilité. Mais rien, aucune réaction. En réponse à mon silence il demanda :

-Et comment cela s’est-il passé ?

J’avais toujours eu confiance en Blaine, il était mon meilleur ami, je lui aurais confié ma vie mais dans cette situation je ne savais que faire. Finn paraissait innocent mais Blaine l’accusait avec tant de sincérité, si mon petit-ami était bel et bien innocent et que je l’accusais à mon tour il m’en voudrait et il n’y aurait plus jamais la même confiance entre nous. Je me calmai et dis le plus posément possible :

-Blaine dit que vous vous êtes disputer avant qu’il se blesse .Il vaut mieux commencer par éclaircir se point et s’il ne niait pas je pourrais avoir des aveux.

-Non je ne me suis jamais disputer avec Blaine, je pense que je n’ai même jamais levé la voix.

Il paraissait  tellement sincère, j’avais envie de le croire. Je décidai de reparler à mon ami le lendemain pour mettre les choses au clair. J’excusai Blaine auprès de Finn.

-C’est surement avec le choc, je lui dirais que c’est faux.

Mon petit-ami souri, son sourire disait «  c’est rien, je te pardonne » Nous retournâmes dans la chambre. Nous devions partir, il était tard. Nous avons tous dit au revoir au malade et nous rentrâmes à la maison.

Le lendemain matin Thomas et Charlie partirent pour Chicago et dans l’après-midi nous allâmes rechercher Blaine à l’hôpital.  Le reste de la journée se passa presque normalement, le soir Thomas appela pour prendre des nouvelles de son nouvel ami. Je lui dis qu’il allait bien mais qu’il parlait toujours notre langue. Il promit qu’il rappellerait et me demanda de passer le bonjour à Blaine. Lundi, jour fatidique pour beaucoup d’entre nous, Les procès des deux frères commençait, Blaine et moi allions chez son psychiatre pour la première fois, Kurt passait une auditions décisive pour lui au glee club. Six heure trente je suis réveillée par mon Gsm et je décroche sans même regarder qui m’appelle à une heure pareille.

-Driz ?

-Oui ? Dis-je encore à moitié endormie.

-Il fallait que je parle à quelqu’un je ne savais pas vers qui me tourner.

-Stresser ? Demandais-je sur le chemin de la cuisine.

-Oui je…je ne sais pas si c’est une bonne chose finalement ce procès.

-C’est normal que tu doutes mais je suis convaincue que c’est la meilleure des solutions vous avez été exploité après tout.

Il déglutit et sembla réfléchir, je profitai de ce silence pour me faire un café et mon servir mon bol de céréales.

-En fait je voulais aussi te parler d’autre chose…

-Ah oui ? Dis-je surprise.

-Oui je vais te demander quelque chose et c’est un peu…bizarre.

-Bizarre ?

-Oui, il prit une grande inspiration, je n’ai jamais eu d’ami, de véritable ami je veux dire et même si je suis très proche de mon frère parfois j’ai besoin de parler à quelqu’un d’autre. Et je me sens vraiment bien avec toi, j’ai l’impression que cela fait des années que l’on se connait et je sens que je peux tout te dire alors si j’ai besoin de me confier je peux t’appeler ?

Je souris.

-Bien sûr, Charlie.

Je sentis tout le stress et la pression qu’il avait, disparaitre. J’étais contente, j’étais maintenant sa confidente, bien plus que tout ce que je pouvais espérer.

-Je vais devoir te laisser, il faut que je prépare le petit-déjeuner pour ces messieurs.

-D’accord je t’appelle tantôt.

-Ok, à tantôt alors.

Je raccrochais et remontais pour prendre une douche quand j’entendis du bruit dans la chambre de Blaine. Quand j’ouvris la porte je trouvai une Blaine en plein cauchemar en train de s’agiter dans son lit. Je m’assis sur le bord du matelas et essaya de réveiller mon ami le plus en douceur. Il se réveilla brusquement, la sueur collait ses longs cheveux à ses tempes et il haletait comme s’il avait couru un marathon. Il se jeta dans mes bras et je le réconfortais en lui rappelant la seule chose qui pouvait le calmer après un cauchemar. La Toscane, un jour nous étions partit en bus jusqu’à Florence nous avions passé toute la journée dans la ville, mangé trois glace, visité une dizaine d’église, cathédrale, basilique, c’était je pense l’un des plus beau souvenir de notre enfance. Il se calma, je lui dis d’aller prendre une douche et de se préparer pour sa rencontre avec le docteur Bells. Notre rendez-vous était pour neuf heure et on ne savait pas vraiment combien de temps cela prendrait dons ni Blaine ni moi n’irions au lycée aujourd’hui. Avant de partir Finn et Kurt me firent promettre de les appeler dès que nous serions sortis du cabinet du psychiatre, je promis. Le docteur Bells ne ressemblait pas du tout à l’image que l’on se faisait d’un  psychiatre spécialisé dans la régression enfantile. Il était jeune, la trentaine, il devait mesurer 1m70, il avait les cheveux sombre et court, il portait un pantalon rouge, un t-shirt noir et une veste en cuir, on pouvait constater sur ses mains les callosités typique des guitaristes expérimenté, comme sur les celles de Blaine. Il nous serra la main à tous les deux et quand il se présenta je pu remarquer qu’il avait une cicatrice sur la lèvre inférieure.

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