My Klaine story

Chapitre 14 : Arrivée

Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 07:52

Quelques semaines avaient passé, Klaine (car c’était maintenant le nom officiel du couple) c’était réconcilié et Finzle (nous aussi nous avons maintenant notre nom de couple) allait très bien. Un soir alors que nous mangions le téléphone sonna et Blaine alla décrocher. J’entendis qu’il disait : « 

- Attends j’appelle Driz.

Je me levais donc pour prendre la communication.

-Ah c’est à moi que tu veux parler.

Je fis signe à mon ami de mettre le haut-parleur ce qu’il fit.

-Voilà, dit mon père,j’ai des clients qui auraient besoin d’un endroit calme, à l’écart, d’ici leur procès. C’est une affaire très médiatique et ils auraient besoin de pouvoir relâcher la pression.

Blaine me lança un regard interrogateur, il ne comprenait pas où mon père voulait en venir et moi non plus.

-Et donc j’ai pensé qu’ils pourraient venir à la maison.

-Ce n’est pas à moi qu’il faut demander ça.

-Ce n’est pas une demande,dit mon père d’un ton ferme.

Blaine ne savait plus quoi dire et je lui pris le combiné des mains.

-Papa ! Qu’est-ce que tu racontes ?

-Je suppose que tu as entendu toute la conversation.

-Oui et je ne te comprends pas ! Pourquoi veux-tu que l’on accueille des psychopathes ou je ne sais quel genre de délinquant à la maison ?

-Qu’est-ce qui te fait  dire ça ?

-Le procès médiatique, ils ont probablement du commettre quelque chose de grave tes clients.

Il rit.

-Pas du tout se sont eux les plaignants. L’affaire est très médiatique parce que les deux frères travaillaient pour une multinationale en divertissement pour adolescents, ils jouaient dans une de leur série qui avait pas mal de succès. Maintenant ils sont majeurs et ils se sont rendu compte qu’ils avaient été exploités donc ils ont porté plainte et je t’épargne les détails judiciaires. Le procès est dans deux semaines et ils ont vraiment besoin de repos.

-Mais pourquoi ne vont-ils pas l’hôtel ?

-Ils n’ont pas eu d’enfance ni d’adolescence et je me suis dit que c’était l’occasion qu’ils passent deux semaine avec de vrai ados.

-D’accord,dis-je en soupirant.

Je raccrochais et retournais à table. Je dis aux garçons ce que mon père m’avait raconté, aucun n’exprima de désaccord. Je vis dans les yeux de Blaine une étincelle  que je croyais éteinte depuis plusieurs années et je savais que j’avais cette même étincelle dans les yeux.

Le lendemain je fus réveillée à 9h par nos deux nouveaux arrivants, que j’avais complètement oublié, j’enfilais mes pantoufles et je couru vers la chambre de Blaine. Je le réveillais.

-Ils sont là !

-Qui ?demanda-t-il encore endormi.

-‘’Los dos ‘’

-Ne les appelle plus jamais comme ça,dit-il en sortant du lit,et ce n’est peut-être pas eux.

-Mais j’en suis sure.

-Comment ?demanda-t-il en enfilant un t-shirt.

Je rougis et ne dit rien.

-Driz tu m’avais promis.

-Je sais mais mes sentiments sont trop fort je ne peux pas m’en empêcher.

-Bon je vais aller leur ouvrir, toi tu vas t’habiller et éviter tout contact qui ne soit pas indispensable avec eux.

-D’accord.

Je retournais dans ma chambre et Blaine alla leur ouvrir avant qu’il ne casse la sonnette. Je m’assis sur mon lit essayant de me persuader que mon ami avait raison, je ne devais pas leur parler ça ne ferais qu’aggraver la situation et puis je sortais avec Finn. Il était si gentil si attentionné je décidais de m’habiller et d’aller réveiller mon amoureux. J’entrouvris la porte de sa chambre et l’appelais, il me répondit par un grognement. J’entrais et m’assis sur le lit.

-Mon cœur, il est 9h, dis-je gentiment  pour le faire émerger.

Il se retourna vers moi entrouvrit les yeux et me prit la main.

-Je te rappelle que tu  as un match de basket ce soir.

-Ah oui c’est vrai, j’avais oublié. Heureusement que tu es là, dit-il en m’embrassant les mains.

Je souris à ce moment-là je ne pensais plus qu’à nous, j’avais oublié le reste du monde il ne restait plus que lui et moi. Jusqu’à ce que j’entende Blaine crier :

-Driz, tu peux descendre.

J’embrassais mon petit-ami et m’éclipsais. Je descendis les escaliers et trouvais mon ami et nos deux invités dans le salon. En me voyant Blaine me désignât et dit :

-Voici Drizzle, la fille de Dan.

Je souris en faisant bien attention de ne pas fixer les deux frères. Je regardais mon meilleur ami, il était ma bouée de sauvetage.

-Venez je vais vous montrer vos chambres.

Les trois garçons allèrent à l’étage et j’allais à la cuisine préparer le petit déjeuner. Je sortais les œufs du frigo quand cela me frappa, Blaine m’avait appelé sans raison précise. Il m’avait juste présenté et ne m’avait rien demandé d’autre, quelques minutes auparavant il m’avait formellement interdit tout contact inutile avec les deux frères mais il m’avait demandé de venir les voir sans aucune raison. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Finn descendit pour déjeuner encore endormit et j’entendis que Kurt avait pris le relai pour la visite guidée de la maison. Blaine était à peine entré dans la cuisine que je l’attrapais par la manche et lui demanda :

-Pourquoi m’as-tu appelé tantôt ?

 -Pour que tu vois que c’était bien eux, que tu avais raison.

-Je sais très bien que ce n’est pas pour ça, alors pourquoi ?

Il baissa les yeux, regardant le bout de ses orteils.

-Je suis désolé, je n’aurais pas dû t’interdire quelque chose que je ne peux pas faire moi-même.

Je me jetais dans ses bras et murmurais :

-Juste deux petites semaine à tenir, on y arrivera.

Il déposa un baiser sur ma joue. Kurt fit son entrée suivit de nos invité, tous les garçons s’assirent à table et je leur servis le petit-déjeuner. Je pris le temps de détailler les deux garçons. Thomas avait 19 ans, il était grand, brun, aux yeux vert émeraude. Charlie était l’opposé de son frère, lui avait les cheveux plus long, blond, les yeux d’un bleu pur et semblait plus renfermé. Tout le monde mangeait en silence quand Thomas demanda :

-Qu’est-ce que vous faites aujourd’hui ?

Blaine répondit en souriant :

-Rien de spécial, sauf ce soir on va voir Finn jouer.

-Jouer à quoi,demanda Thomas en se tournant vers mon petit-ami.

-Au basket c’est le premier match de la saison et je suis le capitaine de l’équipe.

-C’est super en fait on a jamais vu de match en vrai.

Et je ne compris rien au reste de la conversation, ils parlaient de tactiques je suppose. Je les écoutais d’une oreille distraite mais je remarquai que Charlie me regardait, non en fait il me fixait et quand je me levais  il fit de même et m’aida à débarrasser. Une fois seul dans la cuisine il vint près de moi.

 

 

 

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